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#507 : Avis de tempête

Channing McClaren apprend par Beth Kim que Rutger, Gitta et Ellen ont essayé d'acheter les informations de Samouraï Seven sans lui en parler.

McClaren apprend également que Samouraï Seven a été tué dans sa voiture. 

Patty et Ellen se rendent dans le Maine pour assister à une conférence sur le piratage informatique. Elles sont bloquées à l'aéroport par une tempête de neige.

 

 

Titre VO
The Storm’s Moving In

Titre VF
Avis de tempête

Première diffusion
22.08.2012

Première diffusion en France
22.08.2013

Plus de détails

Rutger surprend Channing et Gitta en pleins ébats amoureux dans le bureau. Il ressort sans faire de bruit.

Gitta pense que Patty a menacé Rachel pour la faire changer d’avis. Gitta lui demande de regarder le documentaire qui a été tourné sur lui. PBS veut le passer et un peu de presse positive ne leur ferait pas de mal. A la fin de son interview, suit celui de Samouraï Seven. Puis le présentateur ajoute que le hacker a été retrouvé carbonisé dans une voiture incendiée mais qu’il a pu être identifié.

Le Juge Gearheart indique à Patty et Ellen que le Dr Lee Collins, embauché par la SEC pour conduire l’’examen médico-légal des serveurs de Princefield les recevra toutes les deux en même temps. Elles n’auront- pas accès au matériel mais le Dr Collins leur part de ses analyses sur les registres du serveur.

Au département des Vétérans, Chris essaie d’aider les soldats handicapés à se sentir mieux. L’un des vétérans lui parle d’un ami dont la patrouille a été frappée et subi une attaque aux explosifs. Il a perdu son sang-froid et il a été ramené à l’unité psychiatrique de Ramstein. Il lui donne l’adresse pour un chat vidéo. Son ami attend que Chris prenne contact et espère qu’il pourra l’aider.

Channing a donné rendez-vous à Blackbird. Beth Kim ne sait pas comment Samouraï est mort, elle a dit tout ce qu’elle savait à la police mais ils ne font rien et ne savent rien. Elle a déjà tout dit à Gitta et à Ellen. Channing est étonné, Beth ajoute qu’elles voulaient acheter l’info que Samouraï vendait, tout comme Patty Hewes. Il est mort maintenant, donc quelqu’un ne devait pas vouloir qu’il la vende. McClaren est désolé pour la mort du hacker, il donne de l’argent à Beth et lui recommande d’être prudente.

Ellen a pris rendez-vous avec le Dr Collins, Patty donne son accord pour le jour. Toutefois, il ne peut se déplacer et elles doivent aller le rencontrer dans le Maine.

Par le chat vidéo, Chris entre en contact avec le soldat qui explique qu’il est arrivé à Ramstein il y a deux semaines. Il a passé une évaluation psychiatrique. On lui donne des médicaments, il se trouve en observation et on lui fait passer plusieurs tests. Et maintenant, on le renvoie dans quelques jours au service actif. Il ne connait pas le nom des médicaments, on ne le leur dit pas. Il s’agit de petites pilules blanches distribuées dans la journée. Plus d’alcool ni de jus de fruits. Chris lui demande s’il se sent bien maintenant, le soldat répond qu’avec les pilules il est un G.I.Joe normal mais ça ne s’est pas passé comme cela pour les soldats, une fois de retour chez eux, alors que les médecins ne dispensent plus les médicaments. Certains tirent sur tout ce qui bouge, d’autres se suicident. Il en a parlé aux médecins qui se trouvent aux USA par vidéo chat. Cela fait partie de la procédure militaire standard. Chris est étonné que les médecins ne les traitent que par vidéo chat. C’est la raison pour laquelle le soldat a peur de ce qui pourrait lui arriver.

Le soir, Chris en parle à Ellen et lui demande de le présenter à McClaren. Ellen lui demande s’il possède des preuves car Channing ne pourra rien faire. Elle doit partir pour le Maine et lui propose d’en reparler à son retour.

Rutger reproche à Torben de ne pas l’avoir informé qu’Herreshoff avait lancé une enquête sur Naomi depuis plus d’un an. Torben lui conseille de continuer à gérer la situation.

A l’issue de la conférence par le Dr Collins, Patty et Ellen enregistrent que la récupération des données sur le site de Princefield a été effectuée par le portable de Naomi Walling ce qui nécessite un haut niveau d’expertise. Patty se fait confirmer par le Dr Collins que Channing McClaren possède ce niveau ; en réponse Ellen lui fait également confirmer que Samouraï Seven le possède aussi.

Une forte tempête de neige se prépare, le vol d’Ellen est annulé. Patty lui propose d’utiliser son avion privé. Ellen refuse, elle attendra le vol suivant. Elles se séparent pour regagner l’aéroport.

McClaren, en colère, reproche à Rutger et Gitta d’avoir payé Samouraï Seven malgré son ordre formel. Rutger en prend la responsabilité mais il doit faire tourner l’organisation ce qui implique qu’il peut prendre des décisions sans lui en parler. Channing signale que cette décision a fait tuer Samouraï Seven. Il réclame le dossier et les prévient qu’ils devront obéir à ses ordres ou partir tous les deux.

Dans le salon d’attente de l’aéroport, les passagers apprennent que la tempête se renforce, tous les vols commerciaux sont annulés. Ellen vient demander à Patty si son avion est toujours prêt à partir. Patty confirme que son pilote envisage de s’envoler dans une demi-heure et se dit heureuse d’avoir de la compagnie. Ellen reçoit un appel téléphonique de Gitta, affolée par la réaction de McClaren. Ellen la rassure et laisse un message à Channing pour qu’il la rappelle rapidement. Patty a noté la contrariété d’Ellen et l’observe discrètement.

Channing a demandé un rendez-vous à Bruce Davies. Ils se rencontrent dans un bar. McClaren veut lui apprendre que Samouraï Seven a piraté Princefield et découvert qu’Herreshoff enquêtait sur son département par la SEC pour délit d’initié. Herreshoff a fait ouvrir à la commission un dossier sur le Fonds 23 il y a un an. Naomi et Davies étaient les cibles. Davies explique à Channing qu’Herreshoff a créé le Fonds 23 pour qu’ils fassent le type d’opérations qu’ils y faisaient. Herreshoff est le responsable de la banque, il a mis un pare-feu pour pouvoir tout nier. Il n’a  pu tuer Samouraï, il est protégé et n’a pas peur d’un pirate. Pour aider McClaren, Davies écrit le nom de celui qui lui donnait les tuyaux pour les actions, sans lui il n’y aurait pas eu de délit d’initié.

La tempête de neige redouble, des vents très forts soufflent en rafale. Ellen essaie de se détendre, Patty s’occupe. Le pilote vient parler à Patty qui vient ensuite renseigner Ellen. Des lignes de carburant gelées retarderont leur départ de plusieurs heures.

Ellen avertit Kate de son retard. Kate rassure Ellen, elle a aidé Denise à s’installer dans son nouvel appartement.

Rutger dine avec sa fille Miranda dans un restaurant. Elle lui reproche de trop boire et de gâcher ses talents de brillant journaliste avec Channing McClaren, qu’elle n’a jamais aimé.

Chris se renseigne sur le moyen de se procurer une copie des enregistrements numériques des entretiens vidéo entre les médecins à Washington et les soldats à Ramstein.

Channing entre dans le bureau et réveille Rutger qui s’était endormi dans un fauteuil. Il lui explique que Davies lui a donné le nom de celui qui fournissait au Fonds 23 des tuyaux pour les actions. Il s’agit d’Helmut Torben. Mal à l’aise, Rutger répond qu’il ne connait pas.

Ellen fait les 100 pas dans l’aéroport désert. Patty la regarde et lui conseille de s’asseoir pour se détendre. Elle pense qu’elle devrait prendre un verre. Ellen lui fait remarquer que le bar est fermé. En souriant, Patty va forcer la porte du mini-bar et demande à Ellen de faire le gué. Ellen la prévient que quelqu’un arrive, il s’agit du pilote de Patty qui vient les prévenir que la tempête progresse et de ce fait, leur départ est encore retardé.

Rutger a donné rendez-vous à Torben pour lui apprendre que Bruce Davies l’a vendu à McClaren. Torben pense que Channing ne pourra le prouver et invite Rutger à s’assurer que rien ne soit diffusé.

Patty a réussi à ouvrir le bar et elles se servent un verre de whisky. Les deux femmes discutent. Patty pensent qu’elles se ressemblent et qu’elles étaient destinées à se trouver. Ellen se souvient que Patty avait pris contact avec elle car elle avait besoin du témoignage de la sœur de David dans l’affaire Frosbiher. Pour Ellen, pas de hasard mais de la manipulation. Et si elles sont encore ensemble dans cet aéroport c’est parce que Patty a voulu l’éloigner de la barre dans l’affaire de la garde de Catherine. Patty a donc lancé l’affaire McClaren pour qu’elles se retrouvent l’une contre l’autre. Mais lorsque ce dossier sera terminé, Ellen ira témoigner contre Patty, pour Michael. Patty est confiante, elle pense qu’Ellen ne connait rien qui puisse lui faire du mal. Ellen lui rappelle qu’elle lui a avoué qu’elle voulait la faire tuer. Patty explique qu’Ellen la tenait en joue et qu’elle lui a dit ce qu’elle voulait entendre pour pouvoir terminer l’affaire dont elle s’occupait à l’époque.

Patty semble étonnée que pendant tout ce temps, Ellen ait vraiment cru qu’elle voulait la faire tuer. Patty a toujours pensé que Frobisher avait envoyé quelqu’un, étonné de trouver Ellen à sa place, dans son appartement. Patty admet y avoir beaucoup pensé et elle n’a trouvé qu’une autre seule possibilité : l’Oncle Pete a pu agir seul, pour la protéger.

A ce moment, le pilote vient leur dire que la tempête s’est calmée et qu’ils peuvent partir. Ellen refuse de suivre Patty, qui se dit désolée pour le malentendu, avant de sortir.

Ellen reste seule dans le salon d’attente de l’aéroport.

 

Dans le bureau de McClaren.

Gitta : Tu penses que Patty Hewes l'a menacée ?

McClaren : Qui ?

Gitta : Rachel Walling. Pour quelle autre raison aurait-elle refusé l'offre ?

McClaren : Peut-être. Ça n'a pas d'importance.

Gitta : Ellen pourrait déposer une réclamation auprès du Juge.

McClaren : Ça rallongerait seulement cette merde plus longtemps.

Gitta : Quand ceci est arrivé ? Tu n'as pas regardé le nouveau montage du documentaire ?

McClaren : Pas intéressé.

Gitta : Tu devrais. C'est le bon moment pour laisser PBS le diffuser. De la presse positive ne nous ferait pas de mal. Channing. Je sais que je suis jeune, et si tu ne couchais pas avec moi tu ne m'aurais sûrement pas

gardée aussi longtemps...

McClaren : Ce n'est pas vrai...

Gitta : mais je suis plus intelligente que toi sur certaines choses. Et tu as besoin de bonne presse. Alors regarde ce foutu documentaire. Regarde-le.

 

McClaren regarde le documentaire

Reporter : Le Département d'État Américain

 a dit que votre site Web est directement responsable de la mort de trois diplomates en Iraq.

McClaren : Faux.

Reporter : Tout de même, si vous divulguez de l'information volée...

McClaren : Je ne divulgue pas quoi que ce soit.

 Je fournis un environnement sûr pour les dénonciateurs qui veulent rendre des informations publiques.

Reporter : Et votre vie personnelle ?

McClaren : C'est difficile d'en avoir une quand vous vivez dans l'ombre. Je reçois beaucoup de menaces. Gouvernements et PDG dans le monde entier ont...

 

Plus loin, le reporter est avec Samouraï Seven.

Reporter : Serait-ce juste de dire que vous n’avez aucune estime pour Channing McClaren?

Samouraï Seven : Personnellement ? Je n'ai rien contre lui. C'est son personnage, toute cette publicité autour de lui, c'est là que je fixe la limite.

Reporter : Votre visage n'a jamais été vu en public. Vous portez le pseudo de Samouraï Seven. Channing McClaren n'utilise pas de pseudo, il n'a pas peur de montrer son visage.

Samouraï Seven : C'est mon point de vue. Le piratage informatique fait des ravages, coupe les boules de l'homme.

Reporter : Vous ne voyez aucune distinction

entre les ravages dont vous semblez plutôt fier d'infliger et le but exposé de Mr McClaren de vérité et transparence ?

Samouraï Seven : Seulement un de nous vole en jet privé.

 

Reporter : Voici un extrait perturbant de notre entretien avec Samourai Seven. Peu de temps après qu'on lui ait parlé, il a été retrouvé mort dans une voiture incendiée.

 

McClaren : C'est quoi ce bordel ?

 

Reporter : Ses restes ont été identifiés grâce à ses dossiers dentaires. La police n'a pas de piste sur l'accident et donc sa mort reste un mystère pour l'instant. Peut-être que faire des ravages n'était pas la meilleure ligne de conduite à tenir par Samouraï Seven après tout.

 

Dans le bureau du juge Gearheart

Juge : Son nom est Dr Lee Collins. C'est un professeur d'informatique qui a été embauché par la SEC pour conduire l'examen médico-légal des serveurs de Princefield.

Patty : Votre Honneur, je croyais que la SEC n'était pas encline à nous permettre d'accéder aux serveurs.

Juge : Je les ai contraints. Donc, Dr Collins a maintenant été rendu disponible pour un entretien.

Ellen : C'est une super nouvelle, Votre Honneur.

Juge : Un seul entretien. Toutes les deux, en même temps.

Patty : Votre Honneur, ça pourrait affecter notre stratégie.

Juge : Patty, ceci est un cadeau. Je n'attends pas une carte de remerciement. Mais j'attends que vous vous arrangiez en fonction. Vous n'aurez pas accès au matériel, donc ne le lui demandez pas, mais vous entendrez les analyses du Dr Collins sur les registres du serveur. Choisissez un jour qui vous convienne à toutes les deux. Qui coordonnera ?

Ellen : Je le ferai.

Juge : Faîtes-le cette semaine. Je veux finir la découverte et entendre

l'ouverture des arguments dans le mois.

Ellen : Compris.

Juge : Je n'ai pas pris de vacance en cinq ans. Cinq. A la fin du mois, je vais à Mustique. Et croyez-moi, aucune de vous ne veut être l'avocate qui mettra

un frein à ce plan.

 

Chris anime les réunions au Département des Vétérans

Chris : Très bien, on a le temps pour entendre quelqu’un de plus. Quelqu'un ? C-Money.

C-Money : Oui, Chris, d'abord, j'aimerais te dire merci pour être ici et de nous aider et tout. Pas vrai ?

Un soldat : C'est vrai.

C-Money : Je voulais poser une question de bienséance, genre... Allez, bienséance, ok, cherchez au dico, camarades.

Chris : Très bien, continue.

Un soldat : Continue, mec.

C-Money : J'ai un entretien  pour un job et... à votre avis bras ou pas bras ?

Chris : Comment ça ?

C-Money : Je m'habille en costume et tout, portant mon bras. Ou j'enlève le bras, et relève la manche, ordonné et tout ?

Chris : C'est une question difficile, c'est sûr.

C-Money : Je choisis le vote de sympathie, "Merde, le gars a perdu son bras, je dois l'engager," ou le vote le moins probable pour faire flipper le gars car je n'ai pas de foutu bras ?

Chris : Fais simple, tu vois ? Tu dois faire ce qui te fait te sentir à l'aise. Et si ça signifie porter le bras, alors porte-le. Sois seulement fidèle à toi-même. Très bien, on doit remballer. Vous tombez dans une ornière d'où vous ne pouvez sortir, écrivez-le. Appelez-moi, ok ? C'est du beau travail aujourd'hui, de vous tous. On se revoit bientôt, ok ?

Un soldat : Merci beaucoup, mec.

C-Money : Chris ? Chris ?

Chris : Ça va, mec ?

C-Money : Oui, oui, sûr.

Chris : A propos de l'autre chose ? Tu as des nouvelles ?

C-Money : Oui, mon pote du 7eme. Ça a été très dur pour ce gars d'Atlanta en ce dernier tour. Leur patrouille a été frappée, explosifs, grabuge habituel. Mais, ce mec d'Atlanta a perdu son sang-froid, donc ils l'ont transféré à Ramstein.

Chris : L'unité psy ?

C-Money : Oui. Il entre comme fou standard, se retrouve au trou, sort 14 jours plus tard, c'est bon.

Chris : Et maintenant, ils le renvoient là-bas ?

C-Money : Comme ils l'ont fait avec tous les autres gars dont tu m'as parlé. ils l'ont rempli de petites pilules d'abord. Il est plus heureux

que la nuit de promo. Il se porte comme un charme.

Chris : Tu as un nom ?

C-Money : Mieux. Je me suis occupé du chat vidéo. Il t'attend. Il espère que tu peux l’aider car il ne veut pas retourner au service.

Chris : Très bien, je verrai ce que je peux faire.

C-Money : Merci. Très bien

 

McClaren a donné rendez-vous à Beth Kim.

McClaren : Merci d'être venue Que diable est-il arrivé ?

Beth : Je ne sais pas.

McClaren : Comment Samourai est-il mort ?

Beth : J'ai déjà tout dit à la police. Ils ne font rien. Ils ne savent rien.

McClaren : A qui d'autre as-tu parlé ?

Beth : Tes gens.

McClaren : Mes gens ?

Beth : Oui.

McClaren : De quoi parles-tu ?

Beth : Gitta, ton avocate.

McClaren : Gitta et Ellen ? Tu leur as parlé ?

Beth : Elles ont essayé d'acheter l'info que Samourai vendait.

McClaren : Elles ont rencontré Samourai ?

Beth : Et Patty Hewes a acheté cette info aussi.

McClaren : Quelle était l'information ?

Beth : Je ne sais pas. Je sais juste que maintenant il est mort. Donc quelqu'un ne devait pas vouloir qu'il la vende. Tu as eu l'argent ?

McClaren : Oui. Je suis désolé pour Samourai. Sois prudente.

Beth : Toi sois prudent.

 

Ellen : Bonnes nouvelles, Votre Honneur. Le Dr Collins a accepté de nous voir cette semaine.

Juge : Quand le verrez-vous ?

Ellen : Jeudi après-midi.

Juge : Patty ?

Patty : Jeudi serait bien.

Ellen : Il y a un contretemps, cependant. Il ne peut voyager, donc on doit le rencontrer à l'université.

Patty : Dans le Maine.

Ellen : Je nous ai réservé deux places sur le vol de 8H. Je t'enverrai l'itinéraire, Patty.

Patty : Ce ne sera pas nécessaire. Je ferai mes propres arrangements.

Ellen : Comme il te plaira.

Juge : Faîtes-le c'est tout. Et si vous trouvez un accord, pendant que vous y êtes, encore mieux. Je pense qu'un voyage au Maine vous fera à toutes deux le plus grand bien. On ne l'appelle pas le pays des vacances pour rien.

 

Chris contacte par video, le soldat transféré à Ramstein.

Chris : Ok, laissez-moi m'assurer que j'ai la bonne chronologie. Il y a quelques semaines...

Soldat : Deux semaines, deux jours.

Chris : Deux semaines, deux jours. Vous arrivez à Ramstein, ils vous font passer une éval psy, ils vous mettent sous médication. Vous êtes sous observation, plus de tests, des docteurs vous posent plus de questions...

Soldat : Oui, monsieur. C'est correct.

Chris : Ok, compris. Et maintenant ils vous renvoient dans quelques jours, au service actif.

Soldat : Voilà en gros la situation, Monsieur.

Chris : Vous avez une idée du genre de médicaments qu'ils vous ont donné ?

Soldat : Non, monsieur. Ils ne nous disent rien. Une petite pilule blanche, par-ci, par-là. Lâchez la boisson et ne buvez pas de jus de fruit.

Chris : Et vous êtes d'accord avec ça ? Vous vous sentez bien maintenant ?

Soldat : Me sentir bien ? Merde, je ne sais pas. Sous pilule, je vais bien. Un G.I. Joe normal.

Chris : Mais ?

Soldat : Mais ça se passe pas comme ça pour les gars comme moi. Une fois de retour au pays et que les docs ne dispensent plus les médocs. Des gars tirent sur tout ce qui bouge, d'autres se suicident.

Chris : Et les docteurs sont au courant de ça ?

Soldat : Merde, oui. Je le leur ai dit aux entretiens.

Chris : Quels entretiens ?

Soldat : La plupart du temps, ça se passe comme ceci.

Chris : Comment ça ?

Soldat : Genre, en chat vidéo. Les docteurs sont aux USA, Département Vétérants. Tout est procédure militaire standard.

Chris : Attendez, les docteurs ne vous voient pas en personne ?

Soldat : Non. Tout en chat vidéo. C'est pourquoi j'ai peur de ce qui va m'arriver. Je ne vous ai pas encore dit la moitié de l'histoire.

Chris : Il y a plus ?

Soldat : Merde oui, il y a plus.

 

Dans sa voiture, Torben attend Rutger.

Torben : Alors...

Rutger : Ellen Parsons reste convaincue que Patty Hewes n'a pas d'affaire.

Torben : Patty Hewes est un chien enragé sur le marché. Chaque jour on risque plus de dommages.

Rutger : Vous vous souvenez cette info de Princefield qu'on essayait d'acheter ? J'avais raison. Patty Hewes l'a achetée. Mais Ellen l'a forcée à la communiquer.

Torben : Ça disait quoi ?

Rutger : Princefield enquêtait sur Naomi Walling bien avant qu'on poste la fuite.

Torben : Tiens donc ?

Rutger : Vous ne m'avez jamais dit que Bennet Herreshoff avait remis l'enquête à la SEC il y a un an.

Torben : Et alors ?

Rutger : Alors... Il y a quelque chose en jeu ici et je suis baisé si je ne peux voir où ça mène.

Torben : Continuez à gérer la situation.

 

Chris n’arrive pas à dormir. Ils sont interrompus par Denise.

Ellen : Ça va ?

Chris : Oui, je ne pouvais pas dormir.

Ellen : Tu as fait un mauvais rêve ?

Chris : Non, non. Non, ce n'est rien de ce genre. Je...

Denise : Seigneur, je suis désolée.

Ellen : Bon sang, maman... Il y a une autre salle de bain.

Denise : Je sais. J'ai besoin... de...

Ellen : C'est bon, maman. Je m'en occupe.

Denise : Papier toilette. Je suis vraiment désolée. Je vous laisse tous les deux. Bonne nuit.

Chris : Bonne nuit.

Ellen : Bonne nuit. Je suis désolée.

Chris : Combien de temps ta mère reste ici ?

Ellen : Je lui ai trouvé un appartement. Kate l'aide à déménager demain. Qu'est-ce qui se passe ?

Chris : J'ai travaillé à des idées.

Ellen : A quel sujet ?

Chris : Tu pourrais me présenter à McClaren ?

Ellen : Pourquoi ?

Chris : Je pense que j'ai quelque chose pour lui.

Ellen : De quoi tu parles ?

Chris : Une fuite qu'il pourrait poster. J'ai des trucs sur comment les militaires traitent les soldats avec PTSD.

Ellen : Ok. Dis-moi.

Chris : Ils dirigent un genre de foutu programme utilisant SSRI pour... coller des soldats avec choc post-traumatique ensemble. Pour pouvoir les renvoyer au combat.

Ellen : SSRI ?

Chris : Médicaments. Antidépresseurs.

Ellen : Sont-ils légaux ou expérimentaux ?

Chris : Ils sont légaux, mais ce n'est pas le problème. Ces gars ne devraient pas être renvoyés au combat. Ils sont malades. Les médicaments ne font que le couvrir.

Ellen : Et tu le sais comment ?

Chris : J'ai parlé à certains. J'ai entendu les histoires d'un tas d'autres. Certains de ces soldats, sont retournés au combat et... ils s'écroulent. Ils craquent.

Ellen : Tu as des preuves ? Que ça se passe ?

Chris : Comme des dossiers et ces conneries ?

Ellen : Oui. Autre que des histoires.

Chris : McClaren ne peut pas avoir ça ? C'est un pirate informatique, non ?

Ellen : C'est comme ça qu'il a commencé, mais... c'est illégal de voler de l'information et de la mettre en ligne.

Chris : Alors comment ça marche ?

Ellen : Il y a un site de dénonciateurs. Donc ils postent les fuites que d'autres gens leur envoie. McClaren garde tout à longueur de bras

donc il n'est jamais exposé légalement.

Chris : Alors je dois enfreindre la loi si je veux que ces informations soient publiées ?

Ellen : Sans preuve, McClaren ne peut rien faire. On pourra en reparler quand je reviendrai du Maine.

 

Université du Maine.

Dr. Collins : Le but de toute attaque sur un système pare-feu comme Princefield est simple, obtenir l'accès de super-utilisateur. Une fois privilégié, vous pouvez aller n'importe où et faire quoi que ce soit.

Patty : Avez-vous pu établir que le serveur a été réellement attaqué ?

Collins : Oui, j'y viens. L'attaquant utilise typiquement un Apache exploit bien documenté permettant l'accès aux ports furtif dans la gamme 400 à 500.

Ellen : Dans le cas des systèmes Princefield, vous avez mentionné que l'attaquant devrait avoir un facteur supplémentaire d'identification ?

Collins : Bingo. Le vecteur le plus facile serait d'avoir un mot de passe d'utilisateur.

Patty : Vous avez expliqué le serveur Princefield. Et la sécurité sur l'ordinateur portable personnel de Naomi Walling ?

Collins : Ok,... pareil, mais différent. Alors voilà. Il y a la preuve inattaquable médico-légale d'une intrusion passant par le serveur de Princefield dans le dispositif personnel de Mme Walling.

Patty : Résultat, Dr Collins.

Collins : Résultat ? La fuite de McCLaren a été transférée depuis le portable de Mme Walling.

Ellen : Dr Collins, je comprends que la preuve de piratage est forte, que la donnée a été volée à partir de l'ordinateur de Naomi Walling.

Collins : De mon avis professionnel, oui.

Ellen : Et pouvez-vous dire quelque chose sur qui l’a volée ?

Collins : Non, je ne peux pas, mais j'espère que vous réalisez le niveau d'expertise que ça requiert pour faire ça.

Patty : Quelqu'un comme Channing McClaren aurait-il ce niveau d'expertise ?

Collins : Oh, oui. Je le pense.

Ellen : Dr Collins, avez-vous entendu parler d'un pirate du nom de Samourai Seven ?

Collins : Je le connais, oui.

Ellen : Aurait-il les compétences ?

Collins : Absolument.

Ellen : Merci, Dr Collins, merci pour votre aide.

Collins : Mme Hewes, Mlle Parsons. Vous devriez attacher vos cheveux. Il y a un nordet en chemin. La tempête va être plutôt méchante.

Patty : Merci, professeur.

 

Le Dr Collins sort.

Ellen : Oh, merde.

Patty : Tout va bien ?

Ellen : Mon vol a été annulé. La tempête.

Patty : Tu peux toujours venir avec moi.

Ellen : Non. Merci. J'irai à l'aéroport et j'attendrai le prochain vol.

Patty : Ce n'est vraiment pas un problème, Ellen.

Ellen : Je m'arrangerai.

Patty : Je t'enverrai le FBO et le numéro de l'avion, au cas où tu changerais d'avis.

 

Le bureau de McClaren.

Rutger : Tu dois connaître le langage si tu veux pirater, donc Python est un bon endroit pour commencer

Gitta : Donc pas C, pas Java ?

Rutger : Channing ne m'a pas encore appris, donc je ne pourrais pas t'aider là.

 

McClaren entre.

Rutger : Juste à temps. Tu veux reprendre la leçon ?

McClaren : J'ai parlé à Beth Kim. Vous avez agi dans mon dos et payé Samourai Seven pour l'information.

Rutger : Oh, merde.

Gitta : Channing, on était...

McClaren : La ferme !

Rutger : Ne retourne pas ça sur elle. C'était mon idée.

McClaren : Donc Ellen ne t'a pas entrainé là-dedans ?

Rutger : Non. C’est moi qui l’ai informée Je ne pouvais sortir les fonds, donc...

McClaren : Donc tu as désobéi mon ordre direct !

Rutger : Ordre ? C'est quoi, l'armée maintenant ? Tu n’as pas écouté mon conseil. On devait découvrir l'information que Samourai Seven détenait.

McClaren : Pas en payant.

Rutger : Je suis le responsable qui doit faire tourner cette organisation. Ça signifie que parfois je dois prendre des décisions dont il vaut mieux que tu ne saches rien.

McClaren : Ce que tu as fait à fait tuer le Samourai.

Rutger : Tu ne le sais pas. L'homme avait des ennemis partout. Peut-être que sa mort n'avait rien à voir avec ça.

McClaren : Alors quelle information a-t-on eu de lui ?

Rutger : Princefield enquêtait sur Naomi. Ils ont confié l’enquête à la SEC. C’est une impasse de toute façon.

McClaren : Donne-moi ce que t'a trouvé.

Gitta : Channing, bébé, on ne voulait pas...

McClaren : Reste loin de moi bordel. A partir de maintenant, vous faites ce que je dis ou vous partez. Tous les deux.

 

Ellen rejoint Patty à l’aéroport.

Patty : Changé d'avis ?

Ellen : Tous les vols commerciaux sont annulés d'ici à Bangor. Ton avion est toujours sur le départ ?

Patty : Mon pilote vient de me contacter. On part dans 35 minutes.

Ellen : Et pour la tempête ?

Patty : C'est un des petits bénéfices de voler en privé. Les voies aériennes ne sont pas saturées par mauvais temps.

Ellen : Tu as toujours de la place ?

Patty : C'est un G5 avec 15 places vides et un bar plein. Bienvenue à bord.

Ellen : Merci de me laisser t'accompagner.

Patty : Pas besoin de me remercier. Je suis heureuse de la compagnie.

 

Le téléphone d’Ellen sonne.

Ellen : Excuse-moi.

Patty : Bien sûr.

 

Ellen : Allo.

Gitta : Il a découvert.

Ellen : Attendez. Qui a découvert quoi ?

Gitta : Channing. Il a découvert pour Samourai Seven, qu'on a agit derrière son dos, essayé d'acheter les données, tout.

Ellen : Comment ?

Gitta : Il a parlé à Beth Kim. Putain !

Ellen : Ok, Gitta, calmez-vous, ok ?

Gitta : Il était sacrément énervé. Je veux dire... merde. Je ne l'ai jamais vu comme ça.

Ellen : Je vais gérer ça.

Gitta : Il nous rend responsable pour... avoir fait tuer Samourai Seven.

Ellen : Laissez-moi lui parler.

Gitta : Il a encore foutu le camp. Il est sorti comme un ouragan de la maison...

Ellen : Ok, ok. Je reviens bientôt. J'essayerai de l'appeler d'ici. Faites-le moi savoir s'il se montre.

Gitta : Ok.

Ellen : Et s'il m'appelle, je vous avertirai.

Gitta : Oui, s'il vous plait. Merci.

 

Ellen essaie ensuite de contacter McClaren.

McClaren : Ici Channing. Laissez un message.

Ellen : C'est Ellen Parsons. Gitta vient de m'appeler. Rappelez-moi dès que vous aurez mon message, s'il vous plait. Je vous expliquerai tout.

 

Patty : Tout va bien ?

Ellen : Très bien.

 

Davies et McClaren ont rendez-vous dans un bar.

Davies : Le voilà !

McClaren : Mr Davies.

Davies : Je n'arrive pas à croire que vous soyez venu. Désolé qu'on doive se rencontrer dans ce trou paumé. C'est mon nouveau bureau, depuis que vous m'avez viré de l'ancien. Vous n’êtes pas mal. Je dois vous accorder ça. Prenez un siège.

McClaren : Merci d'être venu.

Davies : Mon plaisir. Nous sommes tous les deux du même côté, vous et moi.

McClaren : Comment ça ?

Davies : Je ne sais pas. Je déplace de l'argent, vous déplacez de l'information. C'est juste un grand jeu de pouvoir et vous avez gagné. Juste parce que j'ai eu une défaillance de jugement. J'ai mis ma foi dans une foutue Judas avec des talons hauts.

McClaren : Naomi Walling.

Davies : Foutue Naomi Walling. Ce monde est juste une pile de merde

 de vautours, moi d'abord. On ne peut faire confiance à aucune foutue âme. Alors... comment je peux vous aider, Mr McClaren ?

McClaren : Une connaissance à moi a été tuée récemment. C'était un pirate. Et il avait mis la main sur des documents Princefield.

Davies : Quel rapport avec moi ?

McClaren : Ce pirate a vendu une partie de cette information.

Davies : Quelque chose d'intéressant ?

McClaren : Je pense. Saviez-vous que Bennett Herreshoff enquêtait sur vous par la SEC pour délit d'initié ?

Davies : De quoi diable parlez-vous ?

McClaren : Herreshoff a fait ouvrir à la commission un dossier sur le Fonds 23 il y a environ 1 an. Naomi et vous étiez les cibles.

Davies : Cet enculé.

McClaren : Comment Herreshoff aurait appris ce que vous trafiquiez ?

Davies : Il a créé le Fonds 23 pour qu'on puisse faire le type de commerce qu'on faisait.

McClaren : Pouvez-vous prouver ça ?

Davies : Bien sûr que non. Herreshoff est le responsable de la banque. Il a mis un pare-feu pour qu'il puisse tout nier. Herreshoff n'a pas tué votre ami, si c'est ce que vous pensez.

McClaren : Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

Davies : Numéro un, c'est une fillette.

Numéro deux, c'est le responsable de la banque. Il est protégé. Il n'aurait pas besoin. Il n'aurait pas peur d'un pirate.

McClaren : Qui alors ?

Davies : Vous pensez que je vais vous le dire ?

McClaren : Vous êtes libéré sous caution, mais vous vous redirigez vers la prison. Vous êtes le bouc émissaire de tout cela.

Davies : Sans blague.

McClaren : Alors pourquoi protéger quiconque ? Loyauté ? Envers qui ? Quiconque vous a déjà montré de la loyauté ? Je peux sortir la vérité et on ne saura jamais que c'est venu de vous.

Davies : Oui. Et puis merde, hein ?

McClaren : Qui est-ce ?

Davies : C'est le nom du gars qui me donnait le tuyau de l'action. Sans lui, il n'y aurait pas eu de délit d'initié. La prochaine tournée est pour vous.

 

A l’aéroport.

Patty (au téléphone): Combien d’attente encore j'ai sur, voyons, le vol G-5...

 

Patty (à Ellen): Un autre retard.

Ellen : Pourquoi ?

Patty : Quelque chose sur les lignes de carburant gelées.

Ellen : Un retard de combien de temps ?

Patty : Plusieurs heures au moins.

Ellen : Merde !

 

Ellen appelle son bureau.

Kate : Parsons et Associés.

Ellen : C'est moi.

Kate : Comment est le Maine ? Tu m'as attrapé un homard ?

Ellen : Tu as des nouvelles de Channing McClaren ?

Kate : Non. Que se passe-t-il ?

Ellen : Je te dirai quand je reviens. Fais-moi savoir s'il appelle.

Kate : Bien sûr.

Ellen : Et pour ma mère ?

Kate : Elle est adorable. Je l'ai emmenée dans son appartement, et quand je suis partie, elle était bien.

Ellen : Ok. Génial. Merci. J’arriverai plus tard que je ne pensais, donc je me mettrai au courant en arrivant.

Kate : Bon vol.

Ellen : Merci.

 

Rutger a emmené sa fille, Miranda, dans un restaurant. Il boit beaucoup.

Rutger : Alors, comment va ta mère ?

Miranda : Tu veux vraiment le savoir ?

Rutger : Oui. Pourquoi je ne voudrais pas ?

Miranda : Car à chaque fois qu'on parle d'elle, tu entres en rage.

Rutger : Je demande juste comment elle va.

Miranda : Oui, elle va bien. Elle va vraiment bien, en fait. Je l'ai vue en vacances et on a passé une semaine dans le Nord.

Rutger : Elle est toujours avec ce connard de Danois ?

Miranda : C'est parti.

Rutger : Allez. Très bien, tu n'as pas à répondre. Elle t'a eu pour une semaine. Je t'ai à peine vue plus de quelques jours les dernières années.

Miranda : Tu ne viens jamais à Londres.

Rutger : Ça a été peu accueillant pour nous.

Miranda : On dirait que toi et Channing faites de votre mieux pour faire ça partout dans le monde. Je n'ai jamais aimé McClaren.

Rutger : Vraiment ? Je ne le savais pas.

Miranda : Pourquoi es-tu toujours avec lui, papa ? Tu gâches tes talents.

Rutger : On peut ne pas avoir cette conversation ? Je ne te vois que pour un jour. On peut ne pas recommencer ?

Miranda : Tu es un brillant journaliste. Channing McClaren est un poids-léger, mais il obtient tout le mérite, pendant que tu es debout derrière les rideaux tirant les leviers. Tu sais que j'ai raison. Quoi ?

Rutger : Tu es une si belle fille.

Miranda : Merci.

Rutger : Et tu es exactement comme ta mère.

Miranda : Et tu continues.

Rutger : Elle râlait, et pleurnichait comme si c'était la fin du monde quand j'ai commencé avec Channing, elle pensait que je foutais ma carrière en l'air. Ça c'est du vrai journalisme, Miranda. La vieille école est une culture mourante. McClarenTruth... C'est l'avenir. Je pensais que tu comprendrais. Tu as 26 ans. Tu as grandi avec Internet.

Miranda : Oui, mais et ce dernier fiasco ? Cette femme s'est suicidée, papa.

Rutger : C'était juste la malchance, suivie par une coïncidence malheureuse.

Miranda : Non, c'est gênant. Tes vieux amis auteurs à Londres rient de toi. Je suis désolée. Je dois te dire la vérité. Et tu bois trop.

Rutger : Ne t'inquiète pas pour moi, chérie. La nouvelle vague rit toujours et ensuite, elle prend le relais.

 

Dans un bar.

Chris : Venish ?

Veneesh : Veneesh.

Chris : Désolé. Chris Sanchez.

Veneesh : Vous faites toujours ce truc ?

Chris : Quoi donc ?

Veneesh : Comme si tout est territoire ennemi.

Chris : Vous n'avez jamais été déployé ?

Veneesh : Non. Ça me va.

Chris : J'entends bien. J'entends bien.

Serveuse : Tu veux quelque chose, chéri ?

Chris : Du café, s'il vous plait.

Serveuse : Et toi, bébé ?

Veneesh : C'est bon.

Serveuse : Ok.

Chris : J'apprécie que vous me rencontriez.

Veneesh : Je me suis renseigné sur vous.

Chris : Et ?

Veneesh : Je suis là. Alors que voulez-vous savoir ?

Chris : J'ai cru comprendre que vous étiez technicien sur une bande d'appels vidéo entre Washington et Ramstein.

Veneesh : Ouais.

Chris : Entretiens de patients.

Veneesh : C'est exact.

Chris : Acceptez-vous d'être enregistré ?

Veneesh : Et finir en cour martiale ? Je ne pense pas.

Chris : Peut-être qu'il y a eu un malentendu.

Veneesh : Non, non, non, non. Aucun malentendu. Je voulais vous regarder dans les yeux. Je n'ai jamais tué quelqu'un, jamais été dans la merde, mais ça ne signifie pas que je suis moins apte à cerner les gens.

Chris : D'accord.

Veneesh : Vous savez à quel propos  étaient les entretiens ? Ce que vous ne savez pas c'est qu'ils étaient tous enregistrés. Oh, ouais. Les merveilles de la technologie numérique.

Chris : Vous pouvez m'obtenir ces enregistrements ?

Veneesh : Non. Mais je peux vous dire où ils sont gardés. Et vous donner un autre nom, après ça, vous vous débrouillez seul.

 

Rutger entre dans le bureau. Il est ivre.

Gitta : Channing a toujours disparu.

Rutger : J'ai de la peine pour toi. Tu ne sais pas quoi faire sans ton ours en peluche, hein ?

Gitta : Le dîner avec Miranda s'est si bien passé ?

Rutger : Donne-moi un baiser. Donne-moi un baiser.

Gitta : Ça ferait mieux d'être une foutue blague.

Rutger : Allez. Donne-moi un petit baiser.

Gitta : Pourquoi tu ne t'allonges pas, et j'irai te chercher de l'eau. Tu te fais passer pour un idiot.

Rutger : Je me fais passer pour un idiot ? C'est amusant, venant de toi.

Gitta : Ça veut dire quoi ?

Rutger : Tu as baisé le mauvais homme, Gitta. Que dirais-tu, si je te disais, que tout ça, tout le truc, le site web, l'organisation, tout McClarenTruth.org... que dirais-tu si je te disais que ça n'a rien à voir avec Channing McClaren ? Ton copain est un bûcheur, un foutu bûcheur, rien de plus. Il avait le talent, les connections, la technologies et ils avaient les informations. Ils avaient accès à toute l'information, mais c'était moi qui avait la vision de tout ça. Oui, Rutger le petit marrant.

Gitta : Tu m'avais dit qu'il était venu te voir avec l'idée.

Rutger : Oui. J'ai menti. Tout fait partie de la légende, le mythe. La vérité c'est... il est venu me voir il y a des années. Il avait des informations sensibles. Il était effrayé d'être arrêté s'il en parlait. Donc, je l'ai guidé, pris sa main à chaque étape du chemin.

Gitta : Je vais me coucher.

Rutger : Ton petit ami est un pantin, rien de plus. Une petite marionnette. J'avais besoin de son visage pour vendre l'idée d'un site de dénonciateurs. Tu sais ce qui est drôle, on est pareil. On a tous les deux craqué pour le visage.

Gitta : Ta carrière n'allait nulle part avant que tu rencontres Channing, et tu le sais. Donc, peu importe comment tu vois les choses, tu n'es rien sans lui maintenant. Ne fous pas en l'air une bonne chose.

Rutger : Allez, Gitta, pourquoi pas une baise de compassion ?

Gitta : Seigneur, va te coucher.

 

Ellen et Patty sont seules, dans la salle d’attente de l’aéroport.

Patty : Tu veux un cracker de fromage ? J'ai payé pour un, mais la machine m'en a donné deux.

Ellen : Non, merci.

Patty : C'est drôle, peu importe combien d'argent tu as, c'est toujours excitant d'avoir des trucs gratuits. Tu es sûre de ne pas le vouloir ? Nous allons être là un bon moment. Tu dois manger.

Ellen : J'ai une barre.

Patty : C'est mon Ellen. Toujours préparée. Merde. Je déteste ce truc. C'est le nouveau modèle. Juste au moment où je comprenais l'ancien, ils changent tout. Tu sais comment marche ce modèle là ?

Ellen : Quel est le problème ?

Patty : J'essaye d'accéder à mon répertoire. Donc, j'appuie sur ce bouton  et puis... Maintenant je suis coincée dans un gros bordel.

Ellen : Tu es dans le menu des paramètres.

Patty : Génial. Sors moi de là.

Ellen : Tu vois ce bouton ici ?

Patty : Oui, j'ai appuyé là.

Ellen : Tu es dans trois menus, donc tu dois appuyer sur ce bouton trois fois et tu es de retour à ton écran initial.

Patty : Merci.

Ellen : Tu peux accéder à ton répertoire de là.

 

Le téléphone d’Ellen sonne.

Ellen : Maman. Comment est l'appartement ?

Denise : C'est charmant. Vraiment bien. Je ne peux te remercier assez.

Ellen : Je suis contente que tu l'apprécies.

Denise : C'est un peu exposé au vent, quoique.

Ellen : Où es-tu ?

Denise : Dans un café-restaurant. Je ne voulais pas manger seule. Au moins il y a des gens ici.

Ellen : Ça prend toujours un peu de temps de s'habituer à un nouvel appartement.

Denise : Oh, c'est un bel appartement. C'est juste si calme là. Je ne sais pas comment je dormirai avec tout ce calme.

Ellen : Ça ira, maman.

Denise : J'espère.

Ellen : Mon avion a un peu de retard, donc, je viendrai te voir quand je rentre.

Denise : Ok, chérie. Au revoir.

 

Patty : Comment va ta mère ? Elle va bien ? Tes parents ont déménagé ? J'ai entendu quelque chose à propos d'un nouvel appartement.

Ellen : Je n'ai pas envie de parler de mes parents.

 

Patty (au téléphone): Bonjour. C'est Patty. Oui, mon avion a été retardé pour plusieurs heures de plus, donc je voulais juste que vous le sachiez. Comment va Catherine ? Non, non, non, ne la réveillez pas. Je la verrai quand je reviens. Bonne nuit.

 

Patty : Très bien. Tu dois t'asseoir et te relaxer.

Ellen : Je déteste attendre.

Patty : Il te faut un verre.

Ellen : Le bar est fermé.

Patty : C’est une honte.

 

McClaren entre dans le bureau.

McClaren : Rutger, réveille-toi. J'ai quelque chose.

Rutger : Quoi de neuf ?

McClaren : J'ai parlé à Bruce Davies. Il m'a donné une information.

Rutger : Quelle information ?

McClaren : Il m'a donné le nom du gars qui renseignait le fonds 23 avec des tuyaux sur les actions.

Rutger : Qui ?

McClaren : Helmut Torben. Tu as entendu parler de lui ?

Rutger : Jamais vu de ma vie.

 

Ellen : Tu permets si je...

Patty : Bien sûr que non. Agréable, non ?

Ellen : Quoi ?

Patty : Le calme. Un temps mort inattendu. Pouvoir rattraper le travail. En fait lire. C'est vraiment relaxant.

Ellen : Je vois ce que tu veux dire.

 

Patty se dirige vers le bar et essaie de forcer la porte.

Ellen : Tu fais quoi ?

Patty : Je te prends un verre. Fais le guet.

Ellen : Tu vas vraiment faire ça ?

Patty : Tu as vraiment besoin d'un verre. Tu en penses quoi ?

Ellen : Si tu vas le faire, fais-le. N'en parle pas. Arrête ça. Patty, quelqu’un arrive. Patty, Patty !

Pilote : Hé là. La ligne de carburant est réparée.

Ellen : Merci mon Dieu.

Pilote : Mais j'ai bien peur qu'on ne puisse pas encore partir. Notre fenêtre pour décoller est fermée. La tempête progresse. Elle a déjà déposé 80 Cm dans le Vermont.

Ellen : Merci pour les nouvelles.

Patty : Combien de temps ça prendra ?

Pilote : Je ne peux le dire. Vraiment désolé, Mme Hewes.

Patty : Merci, Capitaine.

Ellen : Merci.

 

Rutger a donné rendez-vous à Helmut Torben.

Rutger : Vous avez approvisionné le fonds 23 illégalement avec des tuyaux sur les actions. Vous en avez gagné des millions.

Torben : Qui vous a dit ça ?

Rutger : Bruce Davies vous a vendu à MClaren.

Torben : Davies ne peut rien prouver. Et pourquoi ça vous concerne ?

Rutger : On est baisés si jamais ça sort.

Torben : C'est vrai. Donc je suis certain que vous vous assurerez que rien ne sorte de ça.

Rutger : Channing voudra poursuivre.

Torben : Ne le laissez pas.

Rutger : Qu'est-ce qui vous fait penser que je veux vous protéger ?

Torben : Car vous avez vos secrets, Mr Simon.

 

Patty : Donc, vraiment... comment va ta mère ?

Ellen : Je t'ai déjà dit Patty, je n'ai pas envie de parler de mes parents.

Patty : J'essaye juste de faire la conversation. Ellen, on est coincées ici. On pourrait aussi bien parler.

Ellen : Ok, Patty. Continue. Discutons de ce que tu as en tête. Ne te gêne pas.

Patty : Ok. C'était quoi le secret de tes parents ?

Ellen : Avec quoi ?

Patty : Toi. Comment ont-ils réussi ? Comment tu élèves un enfant à devenir quelqu'un comme toi ?

Ellen : Dans le cas de mes parents, en étant violent et perturbé.

Patty : Je pense que tu es dure avec eux. Regarde ce que tu es devenue.

Ellen : Tu sais de quoi cet appel s'agissait ? Ma mère a quitté mon père. Et elle a emménagé avec moi, mais je lui ai trouvé son chez elle maintenant.

Patty : Pourquoi a-t-elle quitté ton père ?

Ellen : Car c'est un tyran... qui en veut au monde entier de sa frustration, et il la reporte sur elle, elle ne pouvait plus le supporter. Donc voilà.

Patty : T'ai-je déjà parlé de mon père ?

Ellen : Oui.

Patty : Qu'ai-je dit ?

Ellen : C'était une brute en colère et qu'il vous avait abandonnées ta mère et toi.

Patty : Oui. Il est parti et n'est jamais revenu.

Ellen : Jamais ?

Patty : Jamais.

Ellen : Tu ne l'as jamais mentionné. Quel âge avais-tu, quand il est parti ?

Patty : 13 ans.

Ellen : Et tu ne l'as jamais revu ?

Patty : Non. Donc... Pour toutes nos différences, toi et moi avons beaucoup en commun.

Ellen : Je ne pense pas.

Patty : On se comprend. Peut-être que nos chemins étaient faits pour se croiser. Je pense qu'il y a une raison pour qu'on se soit trouvées.

Ellen : "Trouvées" ? Tu plaisantes ?

Patty : Tu ne crois pas... aux choses comme ça ?

Ellen : Nos chemins se sont croisés car tu as eu besoin de Katie Connor comme témoin contre Frobisher. Il n'y a pas de hasard ou destin, seulement de la manipulation. Tu as utilisé mes relations personnelles comme avantage dans ton affaire.

Patty : Mais tu es restée. Ou, plus incroyable, je t'ai gardée dans mon entourage. Même après avoir rempli ton but. Et nous voilà. Toi et moi, seules dans un aéroport, toujours ensemble, Ellen.

Ellen : On n'est pas ici car tu as une sorte d'emprise sur moi, Patty. On est ici car j'allais témoigner contre toi dans l'affaire de la garde de Catherine. Et tu devais m'éloigner de la barre, alors tu as créé un procès pour nous, l'une contre l'autre.

Patty : J'ai crée une affaire ?

Ellen : Tu m'as envoyé Channing McClaren comme client, sachant que tu le poursuivrais. Mais tu ne peux pas m'arrêter, Patty. Quand l'affaire McClaren sera finie, le procès pour la garde continuera et je témoignerai contre toi.

Patty : Et que diras-tu ? Quelle est la pire chose que tu sais sur moi ?

Ellen : Tu sais ce que c'est.

Patty : Qu'on a fait chanter Ray Fiske. C'était terrible. Ray était mon ami. Ce secret sera un fardeau pour toi et moi. Mais Ellen, si tu témoignes sur ça, tu devras t'impliquer. Et tu n'as rien d'autre qui puisse me faire du mal.

Ellen : Je n'ai rien d'autre ?

Patty : Quoi ? Que penses-tu savoir sur moi ?

Ellen : Tu es folle ?

Patty : Quoi ? L'affaire High Star ? Tu es toujours en colère pour ça ? Quoi ?

Ellen : Tu m'as avoué.

Patty : Avoué quoi ?

Ellen : Dans la chambre d'hôtel. Tu as admis ce que tu avais voulu me faire.

Patty : C'est de ça dont tu parles ?

Ellen : Oui, Patty. Ça.

Patty : Tu m'avais en joue. Je n'aurais rien dit. Je t'ai dit ce que tu voulais afin que tu amènes l'argent au juge. J'essayais de gagner l'affaire. Tu l'as jamais réalisé ? Tu m'as crue ? Tout ce temps, tu as vraiment cru que je voulais te faire tuer ?

Ellen : Je le crois car c'est ce qui s'est passé.

Patty : Alors pourquoi être revenue travailler pour moi ?

Ellen : J'ai travaillé avec toi. Après ça, je n'ai plus jamais travaillé pour toi.

Patty : Ellen, je suis navrée que tu aies travaillé avec cette fausse supposition épouvantable.

Ellen : Après que Ray Fiske se soit suicidé, tu m'as demandé si je regrettais ce que j'ai fait. Oh, mon Dieu. Et j'ai dit oui. Puis tu as quitté la ville sans explication et j'ai été attaquée dans ton appartement.

Patty : En quoi ça suggère que je suis responsable ?

Ellen : Si ce n'est pas toi, alors qui ?

Patty : Jai imaginé que Frobisher avait envoyé quelqu'un pour moi. Mais tu séjournais dans mon appartement.

Ellen : Donc tu étais supposée être la victime ?

Patty : Visée.

Ellen : Si ce n’était pas Frobisher... Alors quoi ?

Patty : Crois-moi, Ellen, j'y ai beaucoup pensé. Il y a une autre possibilité.

Ellen : Qui ?

Patty : Pete. Il a pu agir seul, afin de me protéger. Il savait que j'étais vulnérable à cause de Fiske. Pete m'était férocement fidèle. Il pourrait avoir pris les choses en main.

Ellen : Tu me l'as avoué, Patty.

Patty : Tu ne m’as pas donné le choix. Une seule réponse t'aurait satisfaite.

Ellen : J'étais dans cette chambre, Patty. J'ai vu les larmes dans tes yeux. Tu peux donc t'asseoir là, me regarder dans les yeux et me dire que j'ai tout inventé ?

Pilote : Mme Hewes ?  Le temps s’est un peu éclairci. On peut y aller.

Patty : Merveilleux. Merci. Tu viens ?

Ellen : Non, Patty. Je ne viens pas avec toi.

Patty : Je suis désolée pour le malentendu, Ellen.

 

In the office of McClaren.

Gitta : Do you think Patty Hewes threatened her?

McClaren : Who?

Gitta : Rachel Walling. I mean, why else would she refuse your settlement offer?

McClaren : Maybe. It doesn't matter.

Gitta : We could have Ellen file a complaint with the judge.

McClaren : That'll only draw this shit out longer.

Gitta : When did this arrive? You haven't watched the new cut of the documentary?

McClaren : Not interested.

Gitta : Well, you should. It's a good time to let PBS air it. We could use some positive press. Channing. Look, I know I'm young, and if you weren't sleeping with me you probably wouldn't have kept me around this long...

McClaren : That's not true..

Gitta : but I'm smarter than you on some things. And you need good press. So watch the fucking documentary. Watch it.

 

McClaren watching the documentary

Reporter : The American State Department said your Web site is directly responsible for the deaths of three diplomats in Iraq.

McClaren : Untrue.

Reporter : Still, if you're leaking stolen information...

McClaren : I don't leak anything. I provide a safe haven for whistle-blowers who want to get information to the public.

Reporter : What about your personal life?

McClaren : It's difficult to have one when you live in shadow. I receive a lot of threats. Governments and CEOs throughout the world have...

 

Later, the reporter with Seven Samurai.

Reporter : Would it be safe to say you don't hold Channing McClaren in high regard?

Samouraï Seven : Personally? I have nothing against him. It's his persona, his public pile of publicity whoring that's where I draw the line.

Reporter : Your face has never been seen in public. You go by the moniker of Samurai Seven. Channing McClaren uses no moniker, he's not afraid to show his face.

Samouraï Seven : That's my point, man. Hacking is about wreaking havoc, cutting the balls off the fucking Man.

Reporter : You see no distinction between the havoc you seem happy, even proud, to wreak, and Mr. McClaren's stated aim of truth and transparency?

Samouraï Seven : Only one of us flies in a private jet.

 

Reporter : There is a disturbing coda to Samurai Seven's interview with us. Not long after we talked to him, he was found dead in a burned-out car.

McClaren : What the fuck?

Reporter : His remains only identifiable by dental records. The police have no leads on the incident, and so, for now, his death remains a mystery. Perhaps wreaking havoc wasn't Samurai Seven's best course of action after all.

 

In the office of judge Gearheart

Judge : His name is Dr. Lee Collins. He's a computer science professor who's been hired by the SEC to conduct the forensic examination of the Princefield servers.

Patty : Your Honor, it was my understanding that the SEC wasn't willing to allow us access to the servers.

Judge : They had their arm twisted by me. So, Dr. Collins has now been made available for an interview.

Ellen : Well, that's great news, Your Honor.

Judge : An interview. As in one. Both of you, same time.

Patty : Your Honor, that could affect strategy.

Judge : Patty, this is a gift. I don't expect a thank you note. But I do expect you both to handle yourselves accordingly. You will not have access to the hardware, so don't ask him, but you will hear Dr. Collins' analysis of the server logs. Pick a time that's good for both of you. - Who will coordinate?

Ellen : I will.

Judge : Get it done this week. I want to wrap up discovery and hear opening arguments within the month.

Ellen : Understood.

Judge : I haven't taken a vacation in five years. Five. At the end of next month, I am going to Mustique. And trust me, neither of you wants to be the lawyer that puts a crimp in that plan.

 

Chris facilitates meetings with the Department of Veterans

Chris : All right, all right, we have time for one more. Anyone? C-Money.

C-Money : Yeah, uh, Chris, first I'd like to say thank you for being here and, uh, you know, helping us out and all. Right? That's right. I wanted to ask something of an etiquette question, like... Come on, et-i-quette, all right, look it up, homies.

All right, go on.

Chris : Go on, man.

C-Money : I'm headed to a job interview and... what's your take, arm or no arm?

Chris : What do you mean?

C-Money : I mean, you know, I'm dressed in a suit and sharp and all, wearing my arm. Or do I lose the arm, and, uh, tuck the sleeve back, you know, neat and all?

Chris : Well, that's a tough question, for sure. I mean...

C-Money : I'm saying, I mean, do I go for the sympathy vote, you know, "Shit, dude lost his arm, got to hire him," or the less-likely to-freak-the-man-out-'cause-I- got-no-fucking-arm vote?

Chris : I just say, you keep it simple, you know? You got to do what makes you feel comfortable. And if that means wearing the arm, then wear the arm. Just be true to you. All right, look, we got to wrap it up. You find yourselves sinking into a rut you can't get out of, write it down. Call me, okay? It's good stuff today, all of you guys. I'll see you soon, all right?

A soldier : Thanks a lot, man.

Chris : Hey.

 

C-Money : Chris? Chris?

Chris : You all right, man?

C-Money : Yeah, yeah, solid.

Chris : About that other thing? Anyone get back to you?

C-Money : Yeah, my bud from the 7th. He got real tight with this dude from Atlanta on that last tour. Their patrol got hit, IEDs, usual mayhem. But, this dude from Atlanta just loses his shit, I mean, full fucking monty, so they fly him up to Ramstein.

Chris : The psych ward?

Yeah. Enters as your standard nut job and asscake lockup, exits 14 days later good to go.

Chris : And now they're sending him back? Just like they did with all the other dudes you told me about.

C-Money : I mean, they pumped him full of mommy's little helpers first. He's happier than prom night. Right as rain.

Chris : You got a name?

C-Money : Better. I got his video chat handle. He's expecting you. Hopes you can help 'cause he doesn't want to go back to duty.

Chris : All right, I'll see what I can do.

C-Money : Thank you.

Chris : All right.

 

McClaren has made an appointment to Beth Kim.

McClaren : Hey. Thanks for coming. What the hell happened?

Beth : I don't know.

McClaren : How did the Samurai die?

Beth : I already tell the police everything. They do nothing. They know nothing.

McClaren : Who else have you spoken to?

Beth : Your people.

McClaren : My people?

Beth : Yes.

McClaren : Who are you talking about?

Beth : Gitta, your lady lawyer.

McClaren : Gitta and Ellen? You spoke to them?

Beth : They tried to buy the information Samurai was selling.

McClaren : They met with the Samurai?

Beth : And Patty Hewes bought this information also.

McClaren : What was the information?

Beth : I don't know. All I know is now he's dead. So someone must not be wanting him selling it. You got money?

McClaren : Yeah. I'm sorry about the Samurai.

Beth : You be careful.

Beth : You be careful.

 

Ellen : Good news, Your Honor. Dr. Collins has agreed to make time for us this week.

Judge : When will you see him?

Ellen : Thursday afternoon.

Judge : Patty?

Patty : Thursday would be fine.

Ellen : There's one hiccup, though. He can't travel, so we have to meet him at the university.

Patty : In Maine.

Ellen : I've booked us both seats on the 8:00 a.m. flight. I'll e-mail you the itinerary, Patty.

Patty : That won't be necessary. I'll make my own arrangements.

Ellen : Whatever's your pleasure.

Judge : Just get it done. And if you happen to reach a settlement while you're up there, all the better. I think a trip to Maine in the winter'll do you both a world of good. They don't call it Vacationland for nothing.

 

Chris contacted by video the soldier transferred to Ramstein.

Chris : Okay, let me make sure I got the timeline straight. A couple weeks ago...

Soldier : Uh, two weeks, two days.

Chris : Two weeks, two days. You arrive at Ramstein, they run you through a psych eval, they start you on medication. You're under observation, more tests, a bunch of doctors ask you more questions...

Soldier : Yes, sir. That's correct.

Chris : Okay, got it. And now they're shipping you out in a couple of days, heading back to active duty.

Soldier : That's the long and short of it, sir.

Chris : Do you have any idea what kind of meds they have you on?

Soldier : No, sir. They don't tell us a thing. Little white pills, take this, take that. Lay off the booze and don't drink any grapefruit juice.

Chris : And you're okay with that? You feeling okay now?

Soldier : Feeling okay? Shit, I don't know. Look, on the pills, I'm fine. A regular G.I. Joe.

Chris : But?

Soldier : But that's not how it's been going once guys like me are back in-country and the docs stop dispensing meds. Some guys shoot anything that moves, other dudes are committing suicide.

Chris : And the doctors

 know about this?

Soldier : Shit, yeah. I-I told them in the interviews.

Chris : What interviews?

Soldier : It's... a lot of times it's just like this.

Chris : What do you mean?

Soldier : Like, on video chat. The doctors were stateside, at the VA. It's all standard military procedure.

Chris : Wait, the doctors don't see you in person?

Soldier : No. All on video chat. That's why I'm scared, of what's going to happen to me. Look, I haven't even told you half the story.

Chris : There's more?

Soldier : Fuck yeah, there's more.

 

In his car, Torben waiting Rutger.

Torben : So... –

Rutger : Ellen Parsons remains convinced that Patty Hewes has no case.

Torben : Patty Hewes is a bull running loose in the market. Every day we risk more damage.

Rutger : Do you remember that Princefield information we were trying to buy? Well, I was right. Patty Hewes bought it. But Ellen forced her to hand it over in discovery.

Torben : What did it say?

Rutger : Princefield was investigating Naomi Walling long before we posted the leak.

Torben : Is that so?

Rutger : You never told me Bennett Herreshoff handed the investigation over to the SEC a year ago.

Torben : So?

Rutger : So... It's just... There's something at play here, and I'm fucked if I can see where it's headed.

Torben : Just continue to manage the situation.

 

Chris can not sleep. They are interrupted by Denise.

Ellen : You okay?

Chris : Yeah, I just... I just couldn't sleep.

Ellen : You have bad dreams?

Chris : Nah, no, no. No, it's nothing like that.

Denise : I'm, um... Oh, goodness, I'm sorry.

Ellen : Geez, Mom... There's another bathroom.

Denise : I know. I just... need some, um...

Ellen : It's okay, Mom. I got it.

Denise : Toilet paper. I'm so sorry. I'll leave you two alone. Good night.

Ellen : Good night.

Chris : Good night.

Ellen : I'm sorry.

Chris : Good How long is your mom staying here?

Ellen : I got her an apartment. Kate's helping her move out tomorrow. What's going on?

Chris : I'm... I've been just working through some ideas.

Ellen : About what?

Chris : Any chance you could introduce me to McClaren?

Ellen : Why?

Chris : I think I got something for him.

Ellen : What are you talking about?

Chris : A leak he could post. I got some stuff about how the military's handling soldiers with PTSD.

Ellen : Okay. Uh... Tell me.

Chris : They're running some kind of fucked-up program using SSRIs to... to glue grunts with post-traumatic stress back together. So they could send them back into combat.

Ellen : SSRIs?

Chris : Drugs. Antidepressants.

Ellen : Are they legal or experimental?

Chris : They're legal, but that's not the point. These guys should not be sent back into combat. They're sick. The drugs are just covering it up.

Ellen : And how do you know this?

Chris : I talked to some of them. I heard stories about a bunch of others. Some of these soldiers, they go back into combat and... and they just go off. They just... they snap.

Ellen : Do you have any proof?

Chris : That it's going down? You mean, like... like files and shit?

Ellen : Yeah. Other than the stories.

Chris : Can't McClaren get that? I mean, he-he's a hacker, right?

Ellen : That's how he started, but... it's illegal to steal information and put it online.

Chris : So how does it work?

Ellen : They're a site for whistle-blowers. So they post leaks that other people send to them. McClaren keeps everything at arm's length so he's never exposed legally.

Chris : So I've got to break the law if I want this information out there?

Ellen : Without any proof, there's nothing for McClaren to do. We can talk more when I get back from Maine.

 

University of Maine.

Dr. Collins : The goal of any attack on a firewalled system like Princefield's is simple, to get superuser access. Once privileged, you can go anywhere and do anything.

Patty : Have you been able to establish that the server was actually attacked?

Collins : Yeah, I-I-I'm getting to that. Uh, the attacker typically uses a well-documented Apache exploit allowing access typically to stealthy ports in the 400 to 500 range.

Ellen : In the case of the Princefield systems, you mentioned the attacker would have to have an additional authentication factor?

Collins : Bingo. The easiest vector would be a user password.

Patty : You've explained the Princefield server. But what about the security on Naomi Walling's personal laptop?

Collins : Okay, uh... same, but different. Here we go. There is unassailable forensic evidence of an intrusion vectored through the Princefield server into Ms. Walling's personal device.

Patty : Bottom line, Dr. Collins.

Collins : Bottom line? The McClaren leak was accessed through Ms. Walling's laptop.

Ellen : Dr. Collins, I get that the evidence of the hack is strong, and the data was stolen from Naomi Walling's computer.

Collins : In my professional opinion, yes.

Ellen : And can you say anything about who stole it?

Collins : No, I can't say that, but I trust you realize the level of expertise required to pull that off.

Patty : Could someone like Channing McClaren have that level of expertise?

Collins : Oh, yes. I would think so.

Ellen : Dr. Collins, have you heard of a hacker by the name of Samurai Seven?

Collins : I know of him, yes.

Ellen : Would he have the expertise?

Collins : Absolutely.

Ellen : Thank you, Dr. Collins, for your help.

Collins : Ms. Hewes, Ms. Parsons. Y'all better get your horses saddled up. There's a nor'easter on its way. The storm's gonna get quite nasty.

Patty : Thank you, Professor.

 

Dr. Collins fate.

Ellen : Oh, shit.

Patty : Everything okay?

Ellen : My flight's been cancelled. The storm.

Patty : Well, you can always come with me.

Ellen : No. Thanks. I'll go to the airport and wait for the next flight.

Patty : It's really no trouble, Ellen.

Ellen : I'll manage.

Patty : Well, I'll send you the FBO and the plane's tail number, in case you change your mind.

 

The office of McClaren.

Rutger : Uh... You need to know languages if

 you're gonna hack, so Python's a good place to start.

Gitta : So not C, not Java?

Rutger : Well, Channing hasn't taught me those yet, so I'd be no use to you there.

 

McClaren enters.

Rutger : Hey, just in time. You want to take over the lesson?

McClaren : I spoke to Beth Kim. You went behind my back and paid Samurai Seven for information.

Rutger : Oh, shit.

Gitta : Channing, we were just...

McClaren : Shut up!

Rutger : Don't... don't take this out on her. It was my idea.

McClaren : Oh, so Ellen didn't put you up to it?

Rutger : No. I brought her in. I couldn't release the funds, so...

McClaren : So you disobeyed my direct order!

Rutger : Order? What is this, the fucking military now?

McClaren : Look, you disobeyed my advice.

Rutger : We had to find out what information Samurai had.

McClaren : Not by paying for it!

Rutger : I am responsible for the running of this organization. That means that sometimes I have to make decisions that it's better you don't know anything about.

McClaren : What you did got the Samurai killed.

Rutger : You don't know that. The man had enemies everywhere. Maybe his death had nothing to do with this.

McClaren : So what information did we get from him?

Rutger : Princefield was investigating Naomi. They handed it over to the SEC. It's all a dead end anyway.

McClaren : Give me what you found.

Gitta : Channing, baby, we didn't mean to...

McClaren : Stay the fuck away from me. From now on, you do what I say or you're gone. Both of you.

 

Ellen joined Patty at the airport.

Patty : Changed your mind?

Ellen : All the commercial flights are cancelled in and out of Bangor. Is your plane still going?

Patty : My pilot just e-mailed me. We leave in about 35 minutes.

Ellen : What about the storm?

Patty : That's one of the perks of flying private. The airports don't get jammed up in bad weather.

Ellen : Do you still have room?

Patty : It's a G5 with 15 empty seats and a full bar. Welcome aboard.

Ellen : Thank you for letting me come along.

Patty : No need to thank me. I'm happy for the company.

 

The Ellen’s phone is ringing.

Ellen : Excuse me.

Patty : Of course.

Ellen : Hello?

Gitta : He found out.

Ellen : Wait. Who-who found out about what?

Gitta : Channing. He found out about Samurai Seven, that we went behind his back, tried to buy the data, everything.

Ellen : How?

Gitta : He spoke to Beth Kim.

Ellen : Fuck! Okay, Gitta, just calm down, okay?

Gitta : He was fucking pissed. I mean... shit. I've never seen him like that.

Ellen : I will handle this.

Gitta : You know, he's blaming us for... for getting Samurai Seven killed.

Ellen : Let me talk to him.

Gitta : He's gone AWOL again. He stormed out of the house...

Ellen : Okay, okay. Well, I... I'm heading back soon. I'll try calling him from here. You let me know if he shows up.

Gitta : Okay.

Ellen : And if he calls me, I'll let you know.

Gitta : Yeah, please do. Thanks.

 

Ellen tries to contact McClaren.

McClaren : It's Channing. Leave a message.

Ellen : It's Ellen Parsons. I just heard from Gitta. Please call me back as soon as you get this. I will explain everything.

 

Patty : Everything okay?

Ellen : Just fine.

 

TV : As you can see, the winds have really picked up. Looks like we got winds at about 25, 30 miles an hour right now. Obviously the snow is coming down. We're at about five to six inches right now. We could get up to two feet of snow. So a lot of pressure, a lot of cold weather, a lot of moisture, a lot of snow, and it's going to continue this way all night long, so...

 

Davies and McClaren have an appointment in a bar.

Davies : Hey, there he is!

McClaren : Mr. Davies.

Davies : Can't believe you showed up. Sorry we have to meet in this shit hole. This is my new office, since you fucked me out of my old one. You got quite a sack on you, pretty boy. Got to give you that. Have a seat.

McClaren : Thanks for meeting me.

Davies : Oh, it's my pleasure. We're just two sides of the same shekel, you and me.

McClaren : How's that?

Davies : I don't know. I move money around, you move information. It's just a big power game, and you won. Just 'cause I had a lapse in judgment. I put my faith in a fucking Judas with high heels.

McClaren : Naomi Walling.

Davies : Naomi Fucking Walling. This world is just a shit pile of me-first vultures. You can't trust a fucking soul. So... how can I help you, Mr. McClaren?

McClaren : An acquaintance of mine was killed recently. He was a hacker. And he got his hands on some Princefield documents.

Davies : What does that have to do with me?

McClaren : Well, this hacker sold some of his information.

Davies : Anything interesting?

McClaren : I think so. Did you know Bennett Herreshoff was having you investigated by the SEC for insider trading?

Davies : What the fuck you talking about?

McClaren : Herreshoff had the commission open a file on Fund 23 about a year ago. Both you and Naomi were targets.

Davies : That cocksucker.

McClaren : How would Herreshoff know what you were up to? How would he know what we were up to?

Davies : He created Fund 23 so that we would do the type of trading that we did.

McClaren : Can you prove that?

Davies : Of course not. Herreshoff's the head of the bank. Put a firewall so he could deny everything. Herreshoff didn't kill your friend, if that's what you're thinking.

McClaren : What makes you say that?

Davies : Number one, he's a pussy. Number two, he's the head of the bank. He's protected. He wouldn't need to. He wouldn't be afraid of a hacker.

McClaren : Well, who would then?

Davies : Well, you think I'm gonna tell you that?

McClaren : You're out on bail, but you're headed back to prison. You're the scapegoat in all of this.

Davies : No shit.

McClaren : Then why protect anyone? Loyalty? To who? Anyone ever show loyalty to you? I can get the truth out there, and no one will ever know it came from you.

Davies : Yeah. Fuck it, huh?

McClaren : Who's that?

Davies : That's the name of the guy who gave me the stock tips. Without him, there wouldn't have been any insider trading. Next round's on you.

 

At the airport.

TV : All of this from Maine-- this is where we have winter storm warnings. Also, we have the advisories and the watches right now. This whole area-- the Northeast, here in New England-- and this is the reason why. This area of low pressure, and all of the snow that's flying. So what we're looking at here-- this is the radar. This is showing us where we're seeing the snow, where we're seeing the rain. But this low is also going to be generating a lot of wind. We could see wind gusts upwards of 55 miles an hour. That can bring down branches just by itself. When you add this...

 

Patty (on phone): Oh, how many refills do I have on, um-- let's see, it's number G-five...

 

TV : Still have the threat for several inches of additional snow. That was impressive, looking at those numbers. This is where we still have that threat tonight, the white here, winter storm warming. More than two million people, customers without power at this time. This is one of the hardest hit areas when it comes to the snow. We can see even more than five inches. We still have the threat for several inches of additional snow.

 

Patty : Another delay.

Ellen : Oh. Why?

Patty : Something about frozen fuel lines.

Ellen : How long of a delay?

Patty : Uh, several hours at least.

Ellen : Oh, shit!

 

TV : If you are out, you really should go inside right now. There's nobody on the street...

 

Ellen called her office.

Kate : Parsons and Associates.

Ellen : Hey, it's me.

Kate : Hey. How's Maine? Pick me up a lobster?

Ellen : Have you heard from Channing McClaren?

Kate : No. What's going on?

Ellen : I'll tell you about it when I get back. Let me know if he calls.

Kate : Of course.

Ellen : And what about my mom?

Kate : Oh, she is a sweetheart. I got her into the apartment, and when I left, she was just fine.

Ellen : Okay. Great. Thank you. I'm gonna be later than I thought, so I'll touch base when I get in.

Kate :Safe flight.

Ellen : Thanks.

 

Rutger took his daughter, Miranda, in a restaurant.

Rutger : Thank you.

Serveur : May I take that for you, sir?

Rutger : So, how is your mother?

Miranda : Really want to know?

Rutger : Yeah. Why wouldn't I?

Miranda : Well, because every time we talk about her, you end up in a rage.

Rutger : I'm just... I'm just asking how she is.

Miranda : Yeah, she's well. She's really well, in fact. I, um, saw her in the holidays, and we spent a week up north.

Rutger : She still with that Danish prick?

Miranda : Here we go.

Rutger : Mm. Come on. All right, you don't have to answer. Wow. She got you for a week. I've hardly seen you for more than a few days last couple of years.

Miranda : You never come to London.

Rutger : Well, it's been a little bit inhospitable to us.

Miranda : Seems like you and Channing are trying your best to make that true worldwide. I never liked McClaren.

Rutger : Really? I didn't know that.

Miranda : Why are you still with him, Dad? You're wasting your talents.

Rutger : Can we just not have this conversation? I only see you for one day. Can we not go there again?

Miranda : You're a brilliant journalist. Channing McClaren is a lightweight, but he gets all the credit, whilst you stand behind the curtains pulling the levers. You know I'm right. What?

Rutger : You're such a beautiful girl.

Miranda : Thank you.

Rutger : And you're exactly like your mother.

Miranda : And the screw turns.

Rutger : She bitched and moaned like it was the end of the world when I first hooked up with Channing, thought I was throwing my career away. This is real journalism, Miranda. The old school is a dying culture. McClarenTruth... that's the future. I thought you would get that. You're 26. You grew up with the Internet.

Miranda : Yeah, but what about this latest fiasco? This woman killed herself, Dad.

Rutger : That was just bad luck, followed by an unfortunate coincidence.

Miranda : No, it's an embarrassment. Your old writer friends in London are laughing at you. I'm sorry. I just... I have to tell you the truth. And you're drinking too much.

Rutger : Don't worry about me, sweetheart. The new wave is always laughed at, and then, it takes over.

 

In a bar.

Chris : Venish?

Veneesh : Veneesh.

Chris : Sorry about that. Chris Sanchez.

Veneesh : You do that thing.

Chris : What's that?

Veneesh : Like everything's enemy territory.

Chris : You never deployed?

Veneesh :Nah. Which I'm okay with.

Chris : I hear that. I hear that.

Barmaid : Get you something, honey?

Chris : Some coffee, please.

Barmaid : How about you, babe?

Veneesh :I'm cool.

Barmaid : Okay.

Chris : I appreciate you meeting with me.

Veneesh :I checked you out.

Chris : And?

Veneesh : Here I am. So what do you want to know?

Chris : I understand you were the tech on a bunch of video calls between DC and Ramstein.

Veneesh : Yup.

Chris : Patient interviews.

Veneesh : That's right.

Chris : Are you willing to go on record?

Veneesh : And pull a court-martial? I don't think so.

Chris : Maybe there's been some kind of misunderstanding.

Veneesh : No, no, no, no. No misunderstanding. I wanted to look you in the eye. I've never killed anyone, never been in the shit, but that doesn't mean I'm less capable of judging character.

Chris : Okay.

Veneesh : You know what the interviews were about. What you don't know is that they were all recorded. Oh, yeah. Wonders of digital technology.

Chris : Can you get me those recordings?

Veneesh : No. But I can tell you where they're kept. And give you another name, after that, you're on your own.

 

Rutger enters the office. He's drunk.

Gitta : Channing's still gone.

Rutger : I feel so sorry for you. You don't know what to do without your teddy bear, do you?

Gitta : Dinner with Miranda went that well, huh?

Rutger : Give me a kiss. Give me a kiss.

Gitta : That better be a bloody joke.

Rutger : Come on. Give me a little kiss.

Gitta : Why don't you lie down, and I'll get you some water. You're making a fool of yourself.

Rutger : I'm making a fool of myself? That's fucking rich, coming from you.

Gitta : What does that mean?

Rutger : You've been screwing the wrong man, Gitta. What would you say if I told you all of this, the whole thing, the-the Web site, the organization, the whole McClarenTruth.org... what would you say if I told you it had nothing to do with Channing McClaren? Huh? Your boyfriend's a wonk, a fucking wonk, nothing more. He had the skills, he had the-the connections to the little techno-worms, and they had the information. They had the access to all the information, but it was me who had the vision for all of this. Yeah, funny little Rutger.

Gitta : You told me he came to you with the idea.

Rutger : Yeah. Well, I lied. All part of the legend, the myth. Truth is... Truth is... he came to me years ago. He had some sensitive information. He was shit-scared that he'd get arrested if he let it out. So, I guided him, took his hand every step of the way.

Gitta : I'm going to bed.

Rutger : Your boyfriend is a figurehead, nothing more. A little puppet. I needed his face to sell the idea of the whistle-blower Web site. You know the funny thing, we're both the same. We both fell for the face.

Gitta : Your career was going nowhere before you met Channing, and you know that. So, no matter how you see things, you're nothing without him now. Don't blow a good thing.

Rutger : Come on, Gitta, how about a sympathy fuck, huh?

Gitta : Christ, go to bed.

 

Patty and Ellen are alone in the waiting room of the airport.

TV : It is ugly out there and it is only getting uglier. Our man, Jason Harris, is on the street. Jason, what are you seeing out there?

Jason :  Thanks, Jeanette. As you can see, the winds have really picked up. Uh, looks like we got winds at about 25, 30 miles an hour right now.

 

Patty : You want a cheese cracker? I paid for one, but the machine gave me two.

Ellen : Uh, no, thank you.

Patty : It's funny, no matter how much money you have, it's still exciting getting free stuff. Sure you don't want it? We're gonna be

here for a while. You got to eat.

Ellen : I've got a bar.

Patty : That's my Ellen. Always prepared. - Shit. I hate this thing. It's the new model. Just as I figured out the old one, they change everything. Do you know how to work one of these?

Ellen : What's the problem?

Patty : I'm trying to get to my contacts. So, I, you know, I press this button and then... Now I'm stuck in some big, fat mess.

Ellen : You're in your settings menu.

Patty : Great. Get me out.

Ellen : See this button here?

Patty : Yeah, I pressed that.

Ellen : You're three menus in, so you have to press this button three times, and then you're back in your home screen.

Patty : Thank you.

Ellen : You can get to your contacts list from there.

 

The Ellen’s phone is ringing.

Ellen : Mom. How's the apartment?

Denise : It's lovely. Very nice. I can't thank you enough.

Ellen : I'm glad you like it.

Denise : It's a little drafty, though.

Ellen : Where are you?

Denise : At a diner. I didn't want to eat dinner alone. At least there are people here.

Ellen : It always takes a little while to get used to a new apartment.

Denise : Oh, it's a... it's a great place. It's just so quiet there. Honestly, I don't know how I'll sleep with all that quiet.

Ellen : It'll be fine, Mom.

Denise : Hope so.

Ellen : My plane's a little delayed, so, I-I'll check in with you when I get back.

Denise : Okay, dear.

Ellen : Bye.

 

Patty : How's Mom?

Ellen : She's fine.

Patty : Your parents move? I heard that, you know, something about a new apartment.

Ellen : I really don't feel like talking about my parents.

 

Patty (at phone): Hi. It's Patty. Yeah, my plane's been delayed for several more hours, so I just wanted you to know. How's Catherine? No, no, no, don't wake her up. I'll see her when I get back. Have a good night. All right.

 

Patty : You need to just sit down and relax.

Ellen : I hate waiting.

Patty : You need a drink.

Ellen : Bar's closed.

Patty : Shame.

 

McClaren enters the office.

McClaren : Hey, Rutger, wake up. I got something.

Rutger : Hey, what's up?

McClaren : I talked to Bruce Davies. He gave me some information.

Rutger : What information?

McClaren : He gave me the name of the guy who was supplying Fund 23 with stock tips.

Gitta : Who?

McClaren : Helmut Torben. You heard of him?

Rutger : Never seen him before in my life.

 

Ellen : Do mind if I...

Patty : Of course not. Nice, isn't it?

Ellen : What?

Patty : The quiet. The unexpected downtime. Being able to catch up on work. Actually read. It's really relaxing.

Ellen : I know what you mean.

 

Patty goes to the bar and try to force the door.

Ellen : What are you doing?

Patty : I'm gonna get you a drink. Keep an eye out.

Ellen : You really gonna do this?

Patty : You really need a drink. What do you think?

Ellen : If you're gonna do it, just do it. Don't talk about it. Stop it. Patty, he's coming. Patty, Patty!

Pilote : Hey there.

Ellen : Hey.

Pilote : Well, the fuel line is fixed.

Ellen : Thank God.

Pilote : But I'm afraid we still can't leave. Our window to take off has closed. The storm's moving in. It's already dumped eight inches in Vermont.

Ellen : Thank you for the update.

Patty : How long will it be?

Pilote : I really can't say. Very sorry, Ms. Hewes.

Patty : Thank you, Captain.

Ellen : Thank you.

 

Rutger gave appointments Helmut Torben.

Rutger : You've been supplying illegal stock tips to Fund 23. You've made them millions.

Torben : Who tells you this?

Rutger : Bruce Davies sold you out to McClaren.

Torben : Davies can prove nothing. And why is this any concern of yours?

Rutger : We're fucked if this ever gets out there.

Torben : That's right. So I'm confident that you will see to it that nothing comes of this information.

Rutger : Channing'll want to pursue it.

Torben : Don't let him.

Rutger : What makes you think I even want to protect you?

Torben : Because you have secrets of your own, Mr. Simon.

 

Patty : So... really... how is your mom?

Ellen : I already told you, Patty, I don't feel like talking about my parents.

Patty : I'm just trying to make conversation. Ellen, we're stuck here. I mean, we may as well chat.

Ellen : Okay, Patty. Uh... go ahead. Let's discuss whatever's on your mind. Ask away.

Patty : Okay. What was your parents' secret?

Ellen : With what?

Patty : You. How'd they pull it off? How do you raise a kid to grow up to be someone like you?

Ellen : Uh, well, in my parents' case, by being abusive and dysfunctional.

Patty : I think you're being hard on them. Look at how you turned out.

Ellen : You know what that phone call was about? My mother has left my father. And she moved in with me, but I'v gotten her own place now.

Patty : Why did she leave your father?

Ellen : Because he's a tyrant... who blames the world for his frustrations, and he would take it out on her, and she couldn't handle it anymore. So there you go.

Patty : Have I ever told you about my father?

Ellen : Yeah, you did.

Patty : What did I say?

Ellen : Said he was an angry bully and that he ran out on you and your mom.

Patty : Yeah. He left and he never came back.

Ellen : Never?

Patty : Never.

Ellen : Well, you never mentioned that. How old were you, when he left?

Patty : Thirteen.

Ellen : And you never saw him again?

Patty : No. So... For all our differences, you and I have a lot in common.

Ellen : I don't think so.

Patty : We understand each other. Maybe our paths were meant to cross. I think there's a reason why

you and I found each other.

Ellen : "Found each other"? Are you kidding?

Patty : Oh, you don't believe... you don't believe things like that?

Ellen : Our paths crossed because you needed Katie Connor as a witness against Frobisher. There was no fate or destiny, there was only manipulation. You used my personal relationships for leverage in your case.

Patty : But you stuck around. Or, more incredibly, I kept you around. Even after you'd served your purpose. And here we are. You and I, alone in an airport, still together, Ellen.

Ellen : We're not here because you've got some kind of hold over me, Patty. We're here because I was going to testify against you in Catherine's custody case. And you needed a way to keep me off the stand, so you created a suit for us to try against each other.

Patty : I created a case?

Ellen : You sent Channing McClaren to me as a client, knowing that you would sue him. But you can't stop me, Patty. When the McClaren case is over, the custody trial will continue, and I will testify against you.

Patty : And what will you say? What is the worst thing that you know about me?

Ellen : You know what that is.

Patty : That we blackmailed Ray Fiske. That was terrible. Ray was my friend. That's a secret that you and I will be burdened with. But, Ellen, if you testify about that, you'll have to implicate yourself. And there's nothing else you have that can hurt me.

Ellen : I have nothing else?

Patty : What? What is it you think that you know about me?

Ellen : Are you fucking crazy?

Patty : What? The High Star case? Are you still angry about that? What?

Ellen : You confessed to me.

Patty : Confessed what?

Ellen : In the hotel room. You admitted what you tried to do to me.

Patty : That's what you're talking about?

Ellen : Yes, Patty. That.

Patty : You had me at gunpoint. I would have said anything. I told you what you wanted to hear so you would take the money to the judge. I was just trying to win a case. You never realized that? You believed me? All this time you have believed that I would actually try to have you killed?

Ellen : I believe it because it happened.

Patty : Then wh-why on earth did you come back and work for me?

Ellen : I worked with you. After that, I never worked for you.

Patty : Ellen... I am so sorry that you have been operating under this... terrible false assumption.

Ellen : After Ray Fiske shot himself, you asked me if I regretted what we did.

Patty : Oh, my God.

Ellen : And I said yes. Then you inexplicably left town, and I was attacked in your apartment.

Patty : How does any of that suggest I was responsible?

Ellen : If not you, then who?

Patty : Well, I imagine, uh... that Frobisher sent somebody for me. But you were staying at my apartment.

Ellen : So you were supposed to be the victim?

Patty : The intended. If it wasn't Frobisher...

Ellen : Then what?

Patty : Believe me, Ellen, I have thought a lot about this. And I think there may be another possibility.

Ellen : Who?

Patty : Pete. He may have acted on his own in order to protect me. He knew I was vulnerable to you because of Fiske. Pete was fiercely loyal to me. I think he may have taken things in his own hands.

Ellen : You confessed to me, Patty.

Patty : You gave me no choice. Only one answer would have satisfied you.

Ellen : I was in that room, Patty. I saw those tears in your eyes. You're saying you can sit there now, look me in the eye, and tell me I made the whole thing up?

Pilote : Ms. Hewes? Things cleared up a bit. We're good to go.

Patty : Wonderful. Thank you. Are you coming?

Ellen : No, Patty. I'm not coming with you.

Patty : I'm sorry about the misunderstanding, Ellen.

 

Kikavu ?

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Rebekkah12 
30.11.2022 vers 21h

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