Patty est en consultation chez son psychiatre. Elle pianote sur son IPhone.
Psy : Est-ce important? - Je présume que c'est important.
Patty : Je suis en train de tenter de monter un dossier contre la plus grosse entreprise pharmaceutique. On pourrait parler de centaines de millions de dollars pour mon client, donc... à vous de me le dire.
Psy : Ça m'a l'air important.
Patty : En effet.
Psy : Vous êtes ici, donc... vous pourriez peut-être me parler.
Patty : Ok. Parlons. Parlez-moi de vous. Est-ce que vous avez toujours rêvé d'être psy, ou est-ce que la fac de médecine était... trop dure?
Psy : Nous en avons déjà parlé. La thérapie n'est pas pour moi. Nous devons discuter de comment vous êtes arrivée ici, et ensuite je signerai votre attestation de progrès.
Patty : Vous vous sentez puissant, n'est-ce pas? Vous aimez ça?
Psy : Sur votre formulaire personnel, vous avez indiqué que vous avez un fils. Nous devrions peut-être parler de lui.
Patty : Il est mon fils unique. Il s'est enfui il y a trois ans et m'a laissé sa fille dont je m'occupe. Récemment, j'ai engagé quelqu'un pour le retrouver.
Psy : On dirait qu'il y a de quoi discuter.
Patty : Pas du tout.
L’Iphone de Patty sonne, elle répond en le consultant.
Psy : Êtes-vous entrée en contact avec,...
Patty : Michael.
Psy : Michael.
Patty : Non. Je ne retiens pas mon souffle.
Psy : Vous vous occupez toujours de votre petite fille?
Patty : Oui. Mais je ne trouve pas de nounou. Ça, c’est mon problème. Je crains que notre séance soit terminée. Combien en reste-t-il?
Psy : C'est notre deuxième donc il y a encore huit séances obligatoires. Mais la prochaine fois, nous devrons parler de ce qui vous a amenée ici.
Patty : J'ai hâte. Au revoir.
Chris est chez son amie mais il revit sa mission en Afghanistan.
Voix : Sanchez… Sanchez… Sanchez…
Chris : Lowry, allez enfoiré, respire!
Chez Nye, Everett & Polk, Ellen présente le dossier de son affaire.
Ellen : Jay Rayburn, Robert Franks, Thomas Lowry... Tous tués lorsqu'ils travaillaient pour High Star. High Star a mené une opération illégale sous les ordres de la compagnie, le PDG Howard Erickson. Durant cette opération ces hommes ont perdu la vie.
Everett : Et vous proposez que nous poursuivions High Star pour morts injustifiées?
Ellen : Oui monsieur. Voici Jessica Lowry, la veuve de Thomas Lowry. Elle représente les familles des victimes, toutes celles qui veulent poursuivre High Star.
Polk : Qui est le quatrième homme?
Ellen : Chris Sanchez. Il était chef d'unité. Mr. Sanchez a démissionné de High Star, et il veut donner son témoignage contre la compagnie en qualité de témoin visuel.
Polk : Que s'est-il passé sur cette mission selon lui?
Ellen : Naturellement, Mr. Sanchez est préoccupé des conséquences potentielles de son témoignage, donc avant de donner des détails, il veut être sûr que le cabinet s'occupera de l'affaire.
Everett : Combien d'autres dossiers ont été monté contre High Star?
Sean : Pas loin de 60, et ils ont tous été rejetés.
Ellen : Mais... aucun n'avait mon témoin.
Everett : C'est un argument convaincant, Ellen.
Polk : Êtes-vous sûr que Mr. Sanchez coopérera?
Ellen : Oui. Il me l'a assuré.
Chris caresse Ghwarri, son amie lui donne son téléphone.
Chris : Gentille fille. Gentille.
L’amie : Il vibrait. C'est une Ellen.
Répondeur : Salut, Chris, c'est moi, j'appelle pour savoir comment tu vas. J'ai présenté le dossier à mes partenaires. Ils nous répondront rapidement. Rappelle moi, ok?
L’amie : Qui est Ellen?
Chris : Personne. Une amie du lycée.
Le poste de télévision est allumé, une information attire l’attention de Chris.
TV NEWSWOMAN: Le feu a été causé par une explosion, qui aurait démarré dans le bureau d'un psychiatre de l'Upper West Side, le Dr. Raul Barrera. La victime de 52 ans, a été déclarée morte dans son appartement. Trois pompiers ont également été légèrement blessés dans les flammes. L'enquête pour déterminer les circonstances du drame continue. Reportage en direct de l'Upper West Side, Tara Lynn Wagner, New York 1.
L’amie : Ça va? Où vas-tu?
Chris est parti. Il attend Ellen dans le bar de Kevin.
Chris : C'était le même médecin chez qui je suis allé.
Ellen : Tu penses que quelqu'un te vise?
Chris : Je ne sais pas, mais j'ai eu un rendez-vous ce matin-même.
Kevin : Tu veux quelque chose, Ellen? Je peux te faire du café.
Ellen : Non merci, Kevin. (A Chris) : Qui t'a envoyé chez ce médecin?
Chris : Un ami... A.C.
Ellen : Il travaille pour High Star?
Chris : Ouais. Mais tu ne comprends pas. A.C. m'a entrainé, il m'a sauvé la vie genre une demi-douzaine de fois... Il est comme un frère pour moi.
Ellen : Sait-il que tu as parlé à un avocat?
Chris : Non.
Ellen : Y-a-t-il quelqu'un chez High Star qui est au courant?
Chris : Je n'en ai parlé à personne.
Ellen : Chris. Ça va. J'ai besoin que tu te retiennes quelques temps. Tu peux le faire? Tu ne dois parler à personne de la compagnie.
Chris : Comme tu veux.
Ellen : Je vais engager une agence de sécurité pour ta protection.
Chris : Je n'en ai pas besoin.
Ellen : Pour être sûr...
Chris : J'ai pas besoin de plus de mecs avec des flingues. Je peux m'en occuper, ok? Putain, je peux m'en occuper.
Ellen : Calme toi. Personne ne doit savoir que tu as parlé à un avocat. Donc nous ne devrions plus nous voir jusqu'à ce que j'ai la réponse de mon cabinet et que nous sommes prêts à nous occuper de l'affaire.
Chris : Ok.
Ellen : Quand j'aurai les ressources nous ferons des recherches sur ce qu'il se passe et sur l'explosion. - Chris? Tu es toujours prêt à témoigner?
Chris : Si ça peut aider les familles de mes hommes.
pour ça que l'on fait tout ça.
Chris : Si Allez, Ghwarri. Allez viens, ma fille.
Plus tard, Ellen attend Patty dans leur bar, elle reçoit un appel de Sean.
Ellen (au téléphone) :C'est génial. Merci, Merci Sean. Ok...
On se revoit au bureau. Ouais. Ok. Ok, à tantôt.
Pressée, Pattty arrive enfin.
Désolée du retard. J'étais chez le psy.
Ellen : Chez Le psy?
Patty : Je peux avoir un thé, s'il vous plait? - Merci.
Ellen : Ah... Je pensais que tu ne croyais pas aux thérapies.
Patty : Je Oui, eh bien c'est un ordre de la cour. C'est la faute de Perry.
Ellen : Ton portier?
Patty : J'étais en retard pour une réunion. J'étais dans le hall et j'attendais qu'il m'ouvre, et il restait planté là, à me parler de sa putain de météo. Je l'ai poussé... et la porte l'a frappé au visage. Je lui ai accidentellement brisé le nez.
Ellen : Accidentellement
Patty : Il a porté plainte. Le juge m'a proposé d'aller en thérapie pour éviter les poursuites. Bref. J'ai besoin d'une nouvelle nounou.
Encore? Où est Catherine?
Ellen : A Jersey, oui. Mais aucun ne peut s'offrir un nounou.
Oh, mon dieu.Je serais à ta place demain... je vais baby-sitter ma nièce, pendant que ma sœur va faire ses achats de noël.
Patty : Tu veux qu'elles soient toutes les deux? Comme un rendez-vous de jeux? Ça me ferait un break...et ça brulerait l'énergie de Catherine.
Ellen : Oui, ça serait bien. Peut-être Merci.
J'ai amené l'affaire High Star à mon cabinet aujourd'hui.
Patty : Tu n'as pas suivi mon conseil. Tu as convaincu ton ami de témoigner?
Ellen : Ouais. Mais il pourrait être visé maintenant.
Patty : Est-ce que quelqu'un à High Star sait qu'il te parle?
Ellen : Il dit que non, mais l'explosion pourrait avoir été pour lui.
Patty : Ton cabinet ne te laissera jamais tenter cette affaire, Ellen.
Ellen : Pourquoi tu dis ça? J’ai amené l’affaire High Star à mon cabinet
Patty : Parce que depuis que Hollis Nye est retraité, ils n'ont plus d'épine dorsale. Les défendeurs comme ceux-ci les terrifient. Tu verras. Ils vont se replier.
Ellen : Ils ont déjà dit oui.
Patty : Vraiment?
Ellen : Ils viennent de me téléphoner.
Patty : Tant mieux pour toi. Je me suis trompée. Et moi je parlais de nounous.
Ellen : Je vais enregistrer le témoignage demain.
Patty : C'est une grosse étape pour toi, Ellen. Félicitations.
Ellen : Merci.
Ellen se lève, elle doit partir.
Ellen : Je devrais y aller, désolé.
Patty : Je m'en occupe ; Ne t'inquiète pas. Alors, on le fait ce rendez-vous de jeux?
Ellen : J'y serai. Merci pour le café.
Boorman rentre chez lui, Erickson le suit, en colère.
Erickson : A quoi pensais-tu bordel?! J'ai envoyé des douzaines d'hommes chez ce médecin. Je lui faisais confiance!
Boorman : Je t'avais dit de ne pas envoyer Sanchez chez un psy.
Erickson : Donc tu as fait exploser son bureau!
Boorman : Tout d’abord, je n'ai rien fait à ce cher docteur. Je l'ai vu à la télé, comme tout le monde. Quelle honte. Con Ed avait un bureau mal câblé.
Erickson : Enlèves ce putain de sourire de tes lèvres.
Boorman : Je n'ai fait qu'obéir. Tu m'as dit de rester éloigné de Sanchez et c'est ce que j'ai fait.
Erickson : Ça se termine ici et maintenant, c'est clair? Plus personne ne sera blessé, c'est clair?
Boorman : Je suis plus que d'accord avec toi, mais cette avocate, Ellen Parsons, nous devons faire en sorte que Sanchez reste loin d'elle.
Erickson : Que suggères-tu?
Boorman : On pourrait le payer.
Erickson : Il a déjà refusé une promotion.
Boorman : Ou le menacer.
Erickson : C'est l’un de mes meilleurs employés.
Boorman : Tant qu'il reste ici, rien ne nous garantit que nous sommes protégés. La meilleure chose que tu puisses faire, ce serait de le redéployer.
Erickson : Le gamin est bien endommagé. Je ne peux pas le renvoyer à la guerre.
Boorman : Je suis toute ouïe. Tu as une meilleure idée?
Chris est chez lui, quelqu’un tape à la porte. Chris prend son arme.
Chris : Ouais?
Erickson : Sanchez.
Chris : Mr. Erickson.
Erickson : Tu veux bien que je rentre?
Chris : Bien sûr, Monsieur. Je suis désolé, je suis surpris de vous voir ici, Monsieur.
Erickson : Je sais. Je voulais te parler face à face. A.C. m'a dit que tu as passé un sale moment.
Chris : Oui, Monsieur. Exact.
Erickson : Et après il y a eu cette explosion.
Chris : Vous voulez une bière ou quelque chose, monsieur?
Erickson : Pourquoi pas? Une bière ne me ferait pas de mal maintenant. Merci. - Je suis inquiet à propos de tout ça. A.C. a eu le nom du Dr. Barrera de moi. Le docteur était l’un de mes vieux amis.
Chris : Ils disent que c'était une fuite de gaz.
Erickson : J'ai parlé à de nombreux hommes en ville qui appartenaient à l'unité anti-terrorisme. Ils enquêtent sur ce genre de choses. Ils sont certains que c'était une mauvaise valve. Ecoute, fils... - Je n'y crois pas moi-même. Je crois que quelqu'un a visé la compagnie d'une quelconque manière. Nous avons beaucoup d'ennemis.
Chris : Je pensais que quelqu'un me visait.
Erickson : Qui ferait ça?
Chris : Je ne sais pas, monsieur. Mais cette dernière mission...
Erickson : Oui, c'était rude. Ecoute, Chris... Parfois quand on rentre à la maison, les traumatismes emplissent notre tête. On commence à voir l'ennemi partout. Mais je peux te dire ceci... Personne à High Star ne remet en question ta loyauté.
Chris : Je sais, monsieur. Je suis désolé si j'ai émis des sous-entendus...
Erickson : Nous sommes là pour vous protéger.
Chris : J'ai appris que les familles n'ont rien reçu de la compagnie.
Erickson : Nous ne sommes pas des militaires. Ces hommes ont signé le même contrat que toi. Il n'y est en aucun cas question de dédommagement, en cas de décès. Je sais que tu as refusé mon offre il y a deux mois, A.C. m'a dit que ta mère est malade. Donc si tu as des ennuis financiers, je serai heureux de t’aider.
Chris : Vous voulez me renvoyer?
Erickson : Seulement si ça t’aide. J'ai toujours besoin d'un homme comme toi.
Chris : Je ne serai bon à rien maintenant. Je dois vraiment voir... un psy.
Erickson : Je comprends. Et si tu changes d'avis...
Chris : Je ne changerai pas d'avis, Monsieur.
Erickson : Très bien. Je comprends. Merci pour la bière. Nous sommes une famille, Sanchez. On vous protège. Tu me comprends?
Chris : Merci, Monsieur.
Patty se prépare à partir au bureau avec Catherine. Perry vient livrer un colis.
Patty : Tu vas être une gentille fille aujourd'hui au bureau?
Catherine : Oui.
Patty : Ok.
Perry sonne, Patty lui ouvre la porte.
Perry : C'est pour vous. Je crois que ce sont des fournitures pour bébé.
Patty : Merci, Perry. Ça va mieux aujourd'hui?
Perry : Non. Je crois que la météo aggrave mon état d'esprit.
Patty : Un jour ça ira mieux.
Perry : Peut-être. Peut-être pas.
Patty entre dans son bureau.
Patty : Appelez Jim Girotto. Je veux déplacer la déposition encore.
Maggie : Ok.
Patty : Vous continuerez de vous occuper de Catherine au bureau jusqu'à ce que je trouve de l'aide.
Maggie : Vous allez l'amener ici tous les jours?
Patty : Oui. Donc faites attention qu'elle ne mette pas sa petite main dans une agrafeuse. Ou quelque chose d'autre. Et appelez quelqu'un. Je veux que tout le bureau soit sécurisé pour les enfants.
Maggie : Ok. Mr. Huntley veut vous voir.
Patty : Faites-le entrer.
Victor Huntley entre.
Huntley : J'ai diffusé la photo de Michael et entré les informations dans le programme. Aucun hôpital ou morgue ne signale un inconnu qui corresponde à sa description.
Patty : Bien sûr que non, Mr. Huntley, Michael n'est pas mort. Il fuit ses responsabilités.
Huntley : Juste. Et il ne se trouve pas en prison non plus. J'ai vérifié.
Patty : Et pour l'argent?
Huntley : Um... Il... Il semble qu’il y a deux ans... Ouais, il y a deux ans, il a retiré 500$ à un guichet automatique en ville. Et... Ce serait sa dernière transaction.
Patty : Il n'a jamais utilisé sa carte de crédit?
Huntley : Non, il n'y aucune trace. Et du côté de votre ex-mari. Y a-t-il une chance que Mr. Grey pourrait avoir aidé votre fils?
Patty : J'ai parlé à Phil. Michael ne l'a pas contacté.
Huntley : Il ne l'a jamais contacté... Jill Burnham, non plus. Je pense que vous avez oublié de la mentionner.
Patty : Il n'y a aucune raison.
Huntley : Oui, elle est juste la mère de sa fille.
Patty : Pas légalement. J'y ai bien veillé.
Huntley : Juste, donc, vous avez dit que la dernière fois où vous avez vu Michael c’était il y a trois ans. Au moment de votre accident de voiture, c'est ça?
Patty : Oui
Huntley : C'est intéressant. Le timing. C'est juste...
Patty : Quoi d’autre Mr. Huntley?
Huntley : Je voudrais parler à ses pairs. J'aurais besoin d'une liste d'amis et toutes les personnes avec lesquelles il pourrait être entré en contact.
Patty : J’en connais peu. Il était discret à propos de sa vie privée.
Huntley : Nous commencerons avec ceux que vous connaissez et peut-être que ça nous mènera à... des pistes.
Patty : Je vous ferai une liste.
Huntley : Merci.
Patty : Merci.
Ellen s’apprête à partir du bureau, Sean arrive.
Sean : Ellen.
Ellen : Salut, bébé
Sean : Où étais-tu?
Ellen : Je vais chercher Chris. Et l'emmener pour prendre son témoignage.
Sean : Ellen, attends.
Ellen : C'est quoi ce regard?
Sean : Désolé, Je... Je déteste te dire ça.
Ellen : Quoi?
Ellen rencontre Everett.
Ellen : Vous aviez dit oui. J'ai dit à mon témoin que nous nous chargions de l'affaire.
Everett : On s'est ravisé.
Ellen : Pourquoi vous laissez tomber?
Everett : Le coût démesuré pour une affaire de cette nature, tant au niveau du temps et des ressources, n'est pas dans le meilleur intérêt du cabinet.
Ellen : Vous avez peur. Vous avez peur de High Star.
Everett : Ms. Parsons, je pense que vous confondez naïveté et courage. Ce cabinet existe depuis près de 100 ans. Des milliers de clients et d'employés. Nous n'allons pas risquer d'être pris dans un trou noir légal qui pourrait mettre l'existence de tout ce cabinet en danger.
Ellen : Hollis Nye m'aurait mise sur cette affaire.
Everett : Mr. Nye n'est plus là. Quelque fois la meilleure valeur est de protéger son cul et survivre pour se battre un autre jour.
Ellen : Ce n'est pas la valeur, monsieur. C'est de la merde de poulet.
Chris boit une bière dans la rue, en attendant Ellen. Son téléphone sonne.
Chris : Ellen, salut.
Ellen : Salut, Chris. Il y a eu un changement de plans. On ne va pas prendre ton témoignage aujourd'hui.
Chris : Pourquoi?
Ellen : J'ai besoin d'encore un peu de temps pour terminer le dossier
au niveau de la procédure.
Chris : Ok.
Ellen : Ok. Comment vas-tu?
Chris : Ça va.
Ellen : Tu es sûr que tu ne veux pas que je cherche une agence de sécurité?
Chris : Ouais, non, ça va. On se reparlera bientôt, alors.
Ellen : Oui. Absolument. Accroches-toi, ok?
Sean : Que fais-tu? Tu ne lui as rien dit.
Ellen : Je n'abandonne pas.
Sean : Il n'y a pas d'affaire.
Ellen : Peut-être que je vais tenter par moi-même.
Sean : Comment? Tu n'as aucune ressource.
Ellen : Chris s'est mis en danger. Je ne peux pas le laisser tomber.
Sean : Je ne crois pas que tu aies le choix.
Ellen : Il y a toujours un moyen d'engager une affaire, je n'ai juste pas encore trouvé comment.
Sean : Ellen, si tu veux vraiment faire ça...
Ellen : Ouais?
Sean : Je n'aime pas le mentionner, mais... et Patty?
Ellen : Qu'est-ce que Patty à avoir là-dedans?
Sean : Tu n'y as pas encore pensé?
Ellen : Lui proposer mon affaire?
Sean : C'est une option.
Ellen : Non pas du tout. Je ne lui demanderai jamais de l'aide. Peut-être si elle l'offre, mais... Je ne veux pas avoir à lui devoir quelque chose. Jamais.
La voiture d’Antony Carter s’arrête devant Chris.
Carter : Yo.
Chris : Merci d'être venu. Je n'aime pas aller trop loin de mon appart ces jours-ci.
Carter : Qu'y a-t-il?
Chris : Ton patron est venu me voir.
Carter : Ouais je sais.
Chris : Donc tu as parlé avec lui.
Carter : Cette merde avec le Dr. Barrera l'a touché. Il voulait te voir, donc je lui ai filé ton adresse. J'espère que c'est ok.
Chris : Ouais, t'inquiète. Je peux te demander quelque chose?
Carter : Ouais.
Chris : Je sais que tu es proche d'Erickson. Pourquoi s'inquiète-t-il pour moi?
Carter : Que veux-tu dire?
Chris : Il a peur que je cafarde?
Carter : Putain, bien sûr que non. Je lui ai dit que tu étais solide. Il n’a pas peur de toi, Chris, il s'inquiète de ta santé.
Chris : Ok. Merci, je voulais juste l'entendre de ta bouche.
Carter : Hey. Tu veux aller manger? Il y a un bon chinois au coin du quartier.
Chris : Ok. Laisse-moi juste aller chercher Ghwarri.
Carter : Ouais, comment va-t-elle?
Chris : Elle va bien.
A ce moment, un sniper tire sur eux.
Chris : Putain!
Carter : Tu as vu d'où ça venait?
Chris : De l'autre côté de la rue, cinquième étage.
Ils rentrent dans l’immeuble, puis dans l’appartement, qu’ils trouvent vide. Il y a des photos de Chris, des douilles de balles et un paquet de cigarettes
Chris : Putain! Putain de cigarettes étrangères.
Carter : Regarde. Y a-t-il quelqu'un qui te veut du mal, mon frère? Mais bordel qui pourrait te suivre?
Chris : Kalachnikov.
Ellen est venue, accompagnée de charlotte, chez Patty. Charlotte et Catherine jouent dans un coin du salon, Ellen et Patty discutent.
Ellen : Je suis toujours sous le choc. Je ne peux pas croire qu'ils aient refusé mon affaire.
Patty : Crois-moi, ils n'y ont même pas pensé. Les cabinets ne pratiquent pas la loi, ils calculent le risque. Tu le vois partout. Personne n'a le courage d’engager une affaire pareille. Ca a dû être une nouvelle terrible pour ton témoin..
Ellen : Je ne lui ai encore rien dit. Je pense tenter l'affaire par moi-même.
Patty : Tu ne peux pas.
Ellen : Je sais... Je me trompe. Je ne peux pas mettre Chris sous le feu sans avoir de ressources.
Patty : Et que ferais-tu si tu pouvais trouver les ressources?
Ellen : J'essayerai le procès.
Patty : Juste. Et ça ne va pas arriver. Trouver des ressources est quasiment impossible. On dirait que tu es dans une impasse. - Catherine! Ressors ça. Maintenant. Ça ne se mange pas. Gentille fille.
Dans l’appartement d’où le sniper a tiré sur Chris et Carter?
Carter : Pourquoi un haji te ciblerait dans le New Jersey?
Chris : Peut-être une sortede retour de flamme d'une mission.
Carter : Que veux-tu dire?
Chris : Putain, on ne sait pas vraiment fait des amis là-bas. On a tué des Afghans. Peut-être que ça revient pour me mordre le cul.
Carter : Chris, on doit rester calmes. Je veux parler à Erickson. Viens avec moi au campement. Tu seras en sécurité.
Chris : Je peux pas. Je dois rentrer.
Carter : Tu ne peux pas.
Chris : Toutes mes affaires sont là-bas. Mon chien.
Carter : Réfléchis-y. Tu es visé. Un sniper avec une putain de Kalachnikov connait tes habitudes.
Chris : Tu crois qu'ils m'attendent?
Parce que j'aimerais les rencontrer.
Carter : Tu ne vas nulle part. Tu n'es pas bien dans ta tête, Chris.
Chris : Je ne travaille plus pour High Star! Tu n'as plus à me donner des putains d'ordres, A.C.!
Boorman s’est rendu sur un marché aux puces. Il a choisi un afghan qui fume les mêmes cigarettes que le sniper et l’a suivi chez lui.
Boorman : Es-Salaam alaikum.
L’homme : Qui es-tu?
Boorman : Tu ne le sauras jamais.
Patty s’est rendue à une nouvelle visite chez son psychiatre.
Psy : Pourquoi ne pas me laisser une minute?
Patty : Est-ce pourquoi nous sommes là, pour vous autoriser?
Psy : Non, nous sommes là pour ne pas vous laisser ajouter une batterie de crimes sur votre dossier.
Patty : Continuez.
Psy : Pourquoi ne voulez pas répondre à quelques questions sincèrement? Qui sait? Si vous coopérez, peut-être pourrions-nous raccourcir les séances.
Patty : Posez vos questions.
Psy : Qui appelez-vous quand vous tombez malade?
Patty : Je ne tombe pas malade.
Psy : Mais si c'était le cas, que vous vous réveilliez avec un sentiment, de violente maladie, qui appelleriez-vous?
Patty : 911.
Psy : Votre mari s'est remarié, vous ne parlez plus à votre fils, donc à qui vous confiez vous?
Patty : Mon chien.
Psy : On peut rester assis à regarder l'horloge pendant des mois, mais ça va devenir embêtant, vous ne pensez pas?
Patty : C'est très embêtant. - C'est drôle.
Psy : Oui?
Patty : Il y a une femme qui travaille pour moi.
Psy : A qui vous vous confiez?
Patty : Non, je ne parle pas de ça. Cette femme veut monter un dossier pour un procès maintenant, et elle a besoin de mon aide pour ça. Elle le veut terriblement. Je pourrais l'aider. Je pourrais lui donner ce dont elle a besoin. Mais je ne veux pas.
Psy : Pourquoi?
Patty : Je ne suis pas sûre. L'arrangement pourrait m'être bénéfique.
Psy : Mais vous la dénigrez.
Patty : Parce que je l'ai déjà suffisamment aidée. J'en ai fait assez pour cette fille.
Psy : Peut-être voyez-vous quelque chose en elle.
Patty : Au début, elle était juste un moyen d'arriver à mes fins. J'aurais dû la laisser tomber dès qu'elle avait rempli son office.
Psy : Mais vous ne l'avez pas fait.
Patty : Non.
Psy : Et vous pensez que c'est à cause de quoi?
Patty : Tout ce qu'elle a maintenant c’est grâce à moi et elle en veut toujours plus.
Psy : Et Vous n'avez pas répondu à ma question. Pourquoi restez-vous en contact avec elle?
Boorman a emmené l’homme chez lui. Il l’a torturé et veut le faire avouer en menaçant de lui couper un doigt.
Boorman : Essayons ça. Pourquoi veux-tu tuer Chris Sanchez?
L’homme : Je ne veux pas le tuer. S'il te plait. Non!
Boorman : Tu veux ta vengeance, n'est-ce pas? C'est pourquoi tu veux le tuer.
L’homme : Oui! Je suis venu pour me venger!
Chris reçoit la visite de Boorman au moment où il met des armes dans un sac de voyage.
Chris : Bordel que fais-tu ici?!
Boorman : Salut, Sanchez, tu vas me laisser entrer?
Chris : Réponds à la question!
Boorman : Je suis venu t'avertir. T'es en danger.
Chris : Comment tu le sais?
Boorman : J'ai besoin que tu viennes avec moi.
Chris : Pourquoi?
Boorman : Ecoute, Sanchez, si tu ne me crois pas apporte, ta boite à outils.
Chris prend son sac sur l’épaule et suit Boorman chez lui.
Boorman : Allez. C'est dans le fond.
Chris : Ca a quelque chose à voir avec la mission?
Boorman : Je le crains oui.
Chris : Mr. Erickson a dit que la mission que nous avons menée là-bas a payé.
Boorman : Vraiment? C'est classé.
Chris : Mes putains d'hommes ont été tués. Je veux savoir.
Boorman : Ouais, ça a payé. Allez. Tu peux laisser tes flingues où tu veux.
Chris : Tu vis ici?
Boorman : Je travaille ici, de temps en temps. C'est plutôt un bureau
Chris : Dis ce qu'on fait ici, bordel.
Boorman : Suis moi. Viens. Ce que tu vas voir... Tu ne l'as jamais vu. Compris?
Chris : Compris.
Boorman emmène Chris devant l’homme torturé et à qui il a coupé le doigt. Il est prêt à avouer n’importe quoi. Le paquet de cigarettes étrangères est posé devant lui.
Chris : Qui est-ce?
Boorman : Son nom est Salam Fazal. Il a été envoyé pour te tuer.
Chris : C'est?
Boorman : Ouais.
Chris : Qui l'a envoyé?
Boorman : Cet homme. (il montre une photo) Nur Taraki. C'est un mullah. Taliban... Un gros problème avec eux. Malheureusement, durant cette dernière mission, toi et tes hommes avez tué son frère. Maintenant, il veut se venger.
Chris : Comment sais-tu tout ça?
Boorman : Je surveille les retombées de cette mission. On a repéré ce mullah sur une liste de surveillance. Et ses communications nous ont menées à ce sac à merde.
Chris : Ce gars veut venger le mullah pour la mort de son frère?
Boorman : Demande lui.
Chris : Tu penses que j'ai tué le frère de ce mec? Tu penses que j'ai tué son frère?
Salam Fazal : Tu as tué le frère de Nur, le frère de Taraki, maintenant je te tue.
Chris : Peut-être que je l'ai tué mais devine quoi? Ton suceur de bite a tué mes hommes. Donc va t'faire foutre.
Chris sort une arme, mais Boorman l’empêche de tirer.
Boorman : Relax. Je te le dis parce qu’on ne sait pas combien de ces hommes sont dehors. Ce mullah a accès à des cellules aux Etats-Unis.
On doit supposer qu'ils vont venir pour toi.
Chris : Je pense que c'est déjà fait.
Boorman : Que veux-tu dire?
Chris : Cette explosion? J'étais supposé être dans ce building. Puis ce bouffeur de queue m'a tiré dessus. Vrai? Vrai?
Chris : On a trouvé ça.
Boorman : C'est une Kalachnikov. Y a-t-il un endroit où tu peux être protégé?
Chris rencontre Erickson à qui il présente la photo de Nur Taraki
Chris : Mullah Nur Taraki. Supposons que j'ai pris son frère maintenant, il me cherche.
Erickson : Et Boorman t'a dit ça?
Chris : Ouais.
Carter : Si ce mullah sait que tu as travaillé pour High Star,alors il pourrait s'en prendre à toute la compagnie.
Erickson : Ne t'excite pas trop. Soyons plus intelligents.
Selon la manière dont je vois les choses, tu devrais rester ici au campement, jusqu'à ce qu'on règle ça. Tu es en sécurité ici. Personne ne peut te toucher.
Chris : Ou je peux être renvoyé.
Erickson : Tu m'as dit toi même que ce n'était pas une option.
Chris : Je veux y retourner et m'occuper de ce mullah d'enfoiré avant qu'il ne me chope.
Carter : Si tu veux faire ça, Chris, j'y vais avec toi.
Erickson : Laissez-moi y réfléchir.
Chris se lève et s’en va.
Boorman écoute toujours les communications d’et de Chris.
Ellen : Chris?
657
00:42:46,957 --> 00:42:48,527
Chris : Salut, je dois te voir.
Ellen : Tu as eu mes messages?
Chris : Ouais, je préfère ne pas parler au téléphone. J'ai besoin de ton aide. Tu peux venir chez moi?
Ellen : Je peux y être à 11:00, ça va?
Chris : Ok, à plus.
Ellen : Génial.
Auparavant, Ellen a donné rendez-vous à Patty.
Ellen : Génial Merci de venir à la dernière minute.
Patty : Bien sûr. Qu'y a-t-il?
Ellen : Je veux que tu saches que je compte m'occuper de l'affaire High Star moi-même. Je complète le dossier.
Patty : Ellen, tu vas être écraser.
Ellen :Alors, je me ferais écraser. Je ne vais pas renoncer.
Patty : C'est une mauvaise idée.
Ellen Je dois essayer, Patty.
Patty : Je crois que tu devrais faire un pas en arrière et trouver une autre affaire.
A ce moment, un groupe d’hommes portant des capuches tapent contre la vitre pour intimider Ellen.
L’un ; Ellen Parsons?
Un autre : Ne nous fais pas la guerre, salope.
Ellen est secouée, Patty est restée maître d’elle-même et a emmené Ellen chez elle.
Patty : Ça va?
Ellen : Pas vraiment. C'est ce à quoi je dois me préparer à affronter, si je poursuis toute cette affaire. Howard Erickson a beaucoup trop à perdre.
Patty : C'est pourquoi quelqu'un doit le descendre.
Ellen : Tu as dit que je ne peux pas tenter cette affaire seule.
Patty : Je sais, mais j'ai changé d'avis. Si tu renonces maintenant, tu seras juste un autre avocat.
Ellen : Peut-être que c'est tout ce que je suis.
Patty : Alors tu es au moment décisif. Décide ce que tu veux.
Ellen : Je pensais que j'avais ce qu'il faut...
Patty : Tu es plus forte que tu ne le pense.
Ellen : Je ne suis pas toi, Patty. Je ne pense pas pouvoir vivre comme ça maintenant.
Laisse-moi t'aider.
Ellen : Aider comment?
Patty : Utilise mon cabinet, mes ressources.
Ellen : Je te remercie, Patty, mais non.
Patty : L'affaire sera la tienne à 100%. Je n'ai aucun intérêt à interférer. Mais je t'aiderai de quelque manière que ce soit.
Ellen : Je Je ne sais pas.
Patty : Laisse-moi t'aider. Je te le dois bien.
Ellen : Le nom de mon témoin est Chris Sanchez. Je vais le voir demain.
Puis Ellen se rend dans le bar de Kevin. Les hommes qui l’ont menacée sont d’anciens camarades d’elle et de Chris. La manœuvre qu’elle a imaginée a marché.
Kevin : Ellen, toute la bande est là.
Ellen : Salut les gars, vous étiez géniaux. - Tony, aussi effrayant que l'enfer. Je n'en savais rien.
Tony : Allez, j'ai été le secondeur des équipes universitaires.
Ellen : Très juste.
Tony : Tu as ce que tu veux?
Ellen : Ouais. - Shoots de Tequila. - C'est pour moi.
Tony : Sérieusement, c'est très apprécié. On ferait tout pour Chris.
Santé.
Ellen : J'adorerais rester et me bourrer la gueule avec vous les gars, mais je vais le voir. J'apprécie, merci encore.
Tony : De rien.
Boorman vient libérer l’homme qu’il a torturé.
Salam Fazal : Je ne suis pas un terroriste.
Boorman : Je sais. Ecoute, voici... $10,000. Désolé, pour les ennuis.
Salam Fazal : Pourquoi m'avez-vous fais ça? J'aime ce pays.
Boorman : Vraiment? Je ne suis pas sûre.
Ellen est devant la porte de Chris, elle est ouverte, elle entre avec précaution. Ghwarri est seule dans l’appartement ; un message est attaché à son collier.
Ellen : Chris. Chris, c'est Ellen. J'ai de bonnes nouvelles... Ohé? Ohé? Chris? Ohé? Salut, Ghwarri. Salut. Salut. Où est Chris? Où est Chris? Wow. Bordel, c'est quoi ça?
Chris apprend à Ellen qu’l est retourné sur le terrain et lui demande de prendre soin de Ghwarri à sa place.
Sur une route Afghane, Anthony Carter est parti avec Chris.
Chris : Possible IED sur la droite. Je vais vérifier.
Carter : Ouais.
Chris : On y est. (Il descend du camion)
Carter en profite pour appeler Erickson.
Carter : On fait quoi maintenant avec un mullah qui n'existe pas?
Erickson : Laissez-le chasser sa queue pendant un moment.
Carter : Ok, mais monsieur, il ne croit pas nécessairement l'histoire. L'histoire de Boorman.
Erickson : Tant qu'il est là, nous sommes tranquilles, pour le moment.
Carter : Ok.
Il raccroche rapidement, Chris revient.
Carter : On est bon?
Chris : Tout à fait.
Carter : Allons-y.
Erickson raccroche, il est avec Boorman.
Erickson : J'espère que ça va bien se passer pour le gamin là-bas.
Boorman : Tu vas l'entendre demain mais quelques hommes du congrès ont décidé de changer leurs votes.
Erickson : Félicitations.
Boorman : Vos contrats... Il semble qu'ils vont être renouvelés après tout.
Erickson : J'apprécie ça, Jerry.
Boorman : Tu vois comme tout s'arrange quand nous faisons les choses à ma manière?