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#402 : Ingratitudes

 

 

Résumé : Le dossier que monte Ellen prend forme et, alors qu’elle attend une réponse des partenaires de sa firme, High Star commence à manipuler Chris pour le tenir éloigné.

La grande affaire de cette quatrième saison prend une forme un peu étrange. Déjà, elle ne repose pas sur grand-chose, puisqu’il n’y a pas d’autres témoins que Chris Sanchez et, pour ainsi dire, il est l’unique preuve. Ensuite, Ellen est plus ou moins toute seule sur le coup.

Elle espère que Patty lui viendra en aide. Suivant les leçons qu’elle a apprises à la dure, elle manipulera légèrement les choses pour obtenir cette fameuse aide.

Par ailleurs, Patty fréquente un psychiatre pour un mouvement d'humeur qu'elle a eu envers son portier, Perry. Le nez cassé, il a porté plainte. Le procureur a négocié avec Patty 10 séances pour abandonner les poursuites.

Titre VO
I've Done Way Too Much for This Girl

Titre VF
Ingratitudes

Première diffusion
20.07.2011

Première diffusion en France
09.02.2012

Plus de détails

Patty est en consultation chez son psychiatre. Ce dernier n’arrive à rien avec sa patiente qui ne coopère pas et préfère continuer à travailler sur le dossier qu’elle est en train de monter contre une grosse entreprise pharmaceutique. Le psychiatre lui rappelle qu’il doit lui délivrer une attestation de progrès et l’encourage à lui parler de Michael. Patty répond que son fils s’est enfui il y a trois ans en lui laissant sa petite fille dont elle s’occupe. Elle ajoute qu’elle a récemment engagé quelqu’un pour le retrouver. Le thérapeute pense que c’est un sujet sur lequel ils pourraient travailler. Patty ne veut pas, son seul problème serait de trouver une nounou puis remarquant que la séance est terminée, elle se lève et se prépare à partir. Le psychiatre souhaite discuter pour leur prochaine et troisième séance, sur les 10 obligatoires, de ce qui l’a amenée dans son cabinet.

Ellen, accompagnée de Jessica Lowry, présente le dossier du procès qu’elle voudrait engager à l’encontre de High Star, à ses employeurs. Les familles des victimes, représentées par la veuve de Thomas Lowry souhaitent poursuivre Howard Erickson. Chris Sanchez, qui a démissionné de la Compagnie, a donné son accord pour témoigner en qualité de témoin. Toutefois, avant de faire une déposition, il veut l’assurance que le cabinet s’occupera de cette affaire.

Everett, Associé de Hollis Nye, rappelle que près de 60 dossiers ont été montés contre High Star et ont tous été rejetés. Néanmoins, Ellen produisant un témoin, il pense que cet argument convaincra ses partenaires d’accepter l’affaire High Star.

Chez Tara Conway, Chris apprend par la télévision, la mort du docteur Barrera. Plus tard, il retrouve Ellen dans le bar de Kevin. Chris pense possible que l’explosion de l’appartement du psychiatre le visait. Ellen lui recommande de ne dire à personne qu’il a parlé avec elle, même s’il considère Carter comme un frère. Ellen envisage d’engager une agence de sécurité mais Chris refuse, il peut assurer lui-même sa protection. Ellen ajoute qu’il vaut mieux qu’ils ne se rencontrent plus en attendant la réponse du cabinet. Il sera temps alors d’enquêter sur l’explosion.

Chris se dit prêt à témoigner pour aider les familles de ses hommes.

En attendant Patty avec qui elle a rendez-vous, Sean apprend à Ellen par téléphone que le cabinet a accepté l’affaire High Star.

Patty arrive en retard, en expliquant que ses séances chez le psychiatre ont été imposées par le juge pour lui éviter des poursuites. Elle était en retard pour une réunion et impatiente, elle a poussé le portier de son immeuble, Perry, qui a eu le nez cassé et porté plainte. Mais surtout, elle a encore besoin d’une nounou.

Ellen apprend à Patty que son cabinet a accepté l’affaire High Star. Patty, certaine que le cabinet refuserait, reconnait s’être trompée et félicite la jeune femme.

Ellen qui garde la petite Charlotte, la fille de sa sœur, le lendemain, propose à Patty de faire jouer ensemble les deux petites filles.

Erickson entre chez Boorman en lui reprochant de ne pas avoir obéi à son interdiction. Il repousse toutes les objections d’Erickson, ils ne seront pas protégés tant que Chris peut parler.

Chris, étonné, reçoit la visite d’Erickson. Ce dernier se montre bienveillant. L’enquête démontre que l’explosion est bien imputable à une fuite de gaz, mais il croit que la compagnie, qui compte de nombreux ennemis, était visée. Il assure à Chris que personne à High Star ne remet en question sa loyauté. Il ajoute qu’ils ne sont pas des militaires. En signant leur contrat, ils savaient qu’il n’y est en aucun cas question de compensation en cas de décès. Néanmoins il propose à Chris de l’aider s’il rencontre des ennuis financiers causés par la maladie de sa mère. Il comprend la décision de Chris de démissionner, mais la compagnie est une famille, elle protège chacun de ses hommes, dont Chris.

Patty arrive au bureau avec Catherine, elle demande à Maggie de déplacer la déposition à nouveau et lui signifie qu’elle devra s’occuper de la petite fille, en attendant qu’elle retrouve une nounou.

Victor Huntley vient faire son rapport sur son enquête. Il n’a trouvé trace de Michael ni dans les hôpitaux, ni la morgue, ni les prisons. Michael a retiré de l’argent à un guichet automatique il y a deux ans puis ne s’est plus servi de sa carte bancaire. Huntley voudrait explorer la piste de Jill Burnham, mais Patty l’informe qu’elle a veillé à ce que Jill perde légalement ses droits de mère. Revenant à la dernière fois où elle a vu son fils, au moment de son accident de voiture, Huntley demande à Patty une liste des amis et de toutes les personnes avec lesquels il était en contact. Patty n’en connait que très peu mais Huntley assure que ce sera un bon début.

Ellen s’apprête à aller chercher Chris pour sa déposition, lorsque Sean vient lui apprendre que les partenaires se sont ravisés, craignant de mettre l’existence du cabinet en danger. Déçue, Ellen refuse d’admettre les raisons d’Everett et sort.

Ellen appelle Chris en lui signalant qu’il y a un changement de timing, son témoignage est reporté, pour lui permettre de compléter son dossier. Sean lui reproche de ne lui avoir rien dit, mais Ellen répond qu’elle n’abandonne pas et va peut-être la tenter elle-même car elle ne veut pas abandonner Chris. Sean lui propose de contacter Patty. Elle répond qu’elle ne demandera jamais de l’aide à Patty. Peut être, si elle l’offre, mais elle ne veut pas avoir à lui devoir quelque chose, jamais.

Chris attend Carter dans la rue. Celui-ci arrive en voiture. Chris n’aime pas s’éloigner de son appartement ces derniers temps. Chris lui explique qu’Erickson est venu le voir dans son appartement. AC est au courant. La mort de son ami Barrera l’a touché ; il souhaitait rencontrer Chris, Carter lui a donné son adresse. Chris se demande pour quelle raison Erickson s’inquiète pour lui en craignant qu’il bavarde. Carter répond qu’il est seulement inquiet pour sa santé. Chris remercie Carter, il voulait juste l’entendre de sa bouche. Carter invite Chris chez un chinois plus loin.

En allant récupérer Gwarri dans la voiture, un sniper leur tire dessus. Aussitôt à l’abri, ils repèrent la fenêtre et se précipitent dans l’immeuble. L’appartement est bien sûr vide, il reste un paquet bleu de cigarettes étrangères, des photos de Chris promenant Gwarri., deux douilles de kalachnikov.

Chez Patty, Charlotte et Catherine jouent, Patty et Ellen discutent. Ellen n’arrive pas à accepter que le cabinet ait refusé son affaire. Patty est certaine qu’ils n’ont jamais envisagé de l’accepter. Les cabinets ne pratiquent pas la loi, ils calculent le risque. Personne n’a l’estomac susceptible de faire face à une pareille affaire.

Ellen n’a pas encore prévenu son témoin, elle pense tenter l’affaire par elle-même. Elle ne peut pas entraîner Chris dans une bagarre sans avoir de ressources. Patty confirme, trouver des ressources est quasiment impossible.

Ellen semble attendre un geste de la part de Patty qui ne vient pas.

Boorman arpente un marché aux puces et trouve enfin la personne qu’il cherchait : un homme coiffé d’un calot blanc et qui prend une cigarette dans un paquet bleu. Il le suit.

Carter et Sanchez fouillent l’appartement d’où ils ont été pris pour cibles. Chris pense qu’il s’agit d’un règlement de compte pour les victimes que son unité a faites en Afghanistan. Carter propose à Chris de le suivre au campement où il sera en sécurité, il veut de plus parler à Erickson. Chris perd le contrôle et crie qu’il ne travaille plus pour High Star et n’a plus d’ordre à recevoir de Carter.

En rentrant chez lui, l’homme au calot blanc trouve Boorman qui l’a devancé. Etonné il lui demande qui il est, Boorman répond qu’il ne le saura jamais.

Au cours d’une nouvelle visite, le psychiatre propose à Patty de coopérer ce qui leur permettrait de raccourcir le nombre de séances imposées par le juge. Patty lui confie qu’une jeune femme qui voudrait monter un dossier pour un procès a terriblement besoin de son aide. Patty pourrait l’aider mais ne le veut pas, même si l’arrangement pourrait lui être bénéfique. Elle pense l’avoir déjà suffisamment aidée. Questionnée par le thérapeute, Patty avoue qu’elle était, au début, juste un moyen d’arriver à ses fins. Maintenant que cette femme a tout obtenu grâce à elle, elle en veut toujours plus.

Boorman torture l’homme pour savoir pourquoi il veut tuer Chris Sanchez et lui propose la vengeance. Sous la torture et sur la menace de lui couper un doigt, l’homme l’admet.

Boorman se présente chez Chris, en train de mettre des armes dans un sac. Il lui demande de le suivre. Son sac sur le dos, Chris le suit jusque chez lui.

Boorman lui présente l’homme qu’il a enfermé et torturé : Salam Fazal. D’après Boorman, Fazal a été envoyé par Nur Taraki, un mullah Taliban, qui veut venger la mort de son frère tué par l’unité de Chris. Après avoir été torturé, plus un doigt coupé, Salam Fazal est prêt à avouer à Chris, que puisqu’il a tué le frère de Nur Taraki, il doit le tuer à son tour.

Boorman ajoute que d’autres snipers ont certainement été envoyés par le mullah et conseille à Chris d’aller où il pourra être en sécurité.

Chris se rend chez Erickson avec Carter. Chris ne veut pas rester au campement mais plutôt aller lui-même s’occuper du mullah. Carter décide de l’accompagner. Erickon leur demande de le laisser réfléchir, Chris se lève et sort.

Chris appelle Ellen, il l’invite à passer chez lui le soir même, il a besoin d’aide. Boorman reçoit toujours la ligne d’Ellen, sur écoute.

Avant d’aller chez Chris, Ellen a rendez-vous avec Patty dans le bar habituel. Elle l’informe qu’elle a décidé de s’occuper de l’affaire High Star elle-même. Patty essaie de la dissuader, mais elle ne veut pas renoncer. A ce moment, un groupe d’hommes tape sur la vitre en menaçant Ellen si elle les poursuit. Ellen se montre effrayée, Patty l’emmène chez elle. Elle lui apprend qu’elle a changé d’avis et met à sa disposition son cabinet, ses ressources. Elle n’interviendra pas dans l’affaire qui appartient à Ellen à 100% mais souhaite l’aider.

Ellen passe dans le bar de Kevin, où l’attend le groupe d’hommes qui l’ont menacée plus tôt. Elle les remercie, ils se disent prêts à tout pour Chris, leur copain de lycée.

Chez Boorman, Salam Fazal ne comprend pas pourquoi Boorman l’a torturé, il n’est pas un terroriste. Boorman lui lance 10.000 $ et se dit désolé pour les ennuis.

Ellen arrive chez Chris, la porte de l’appartement est ouverte. Ghwarri est seule, un message attaché à son collier. Chris demande à Ellen de s’occuper de Ghwarri jusqu’à son retour.

Chris est reparti en Afghanistan, accompagné par Carter. Chris descend de la voiture pour vérifier la sécurité de la route, Carter en profite pour appeler Erickson. Il signale qu’ils sont bien arrivés mais demande quoi faire avec un mullah qui n’existe pas. Carter pense que Chris ne croit pas nécessairement l’histoire de Boorman.  Toutefois, Erickson juge qu’ils seront tranquilles tant que Chris continuera ses recherches en Afghanistan.

Erickson est avec Boorman, il espère que tout va bien se passer pour Chris là-bas. Boorman lui apprend que plusieurs membres du congrès ont décidé de changer leurs votes. Il semblerait que le renouvellement des contrats soit en bonne voie. Erickson apprécie et le remercie ? Boorman affiche un air satisfait pour souligner comme tout s’arrange quand ils font les choses à sa manière.

Les dernières images montrent un homme électrocuté.

 

Patty est en consultation chez son psychiatre. Elle pianote sur son IPhone.

 

Psy : Est-ce important? - Je présume que c'est important.

Patty : Je suis en train de tenter de monter un dossier contre la plus grosse entreprise pharmaceutique. On pourrait parler de centaines de millions de dollars pour mon client, donc... à vous de me le dire.

Psy : Ça m'a l'air important.

Patty : En effet.

Psy : Vous êtes ici, donc... vous pourriez peut-être me parler.

Patty : Ok. Parlons. Parlez-moi de vous. Est-ce que vous avez toujours rêvé d'être psy, ou est-ce que la fac de médecine était... trop dure?

Psy : Nous en avons déjà parlé. La thérapie n'est pas pour moi. Nous devons discuter de comment vous êtes arrivée ici, et ensuite je signerai votre attestation de progrès.

Patty : Vous vous sentez puissant, n'est-ce pas? Vous aimez ça?

Psy : Sur votre formulaire personnel, vous avez indiqué que vous avez un fils. Nous devrions peut-être parler de lui.

Patty : Il est mon fils unique. Il s'est enfui il y a trois ans et m'a laissé sa fille dont je m'occupe. Récemment, j'ai engagé quelqu'un pour le retrouver.

Psy : On dirait qu'il y a de quoi discuter.

Patty : Pas du tout.

 

L’Iphone de Patty sonne, elle répond en le consultant.

 

Psy : Êtes-vous entrée en contact avec,...

Patty : Michael.

Psy : Michael.

Patty : Non. Je ne retiens pas mon souffle.

Psy : Vous vous occupez toujours de votre petite fille?

Patty : Oui. Mais je ne trouve pas de nounou. Ça, c’est mon problème. Je crains que notre séance soit terminée. Combien en reste-t-il?

Psy : C'est notre deuxième donc il y a encore huit séances obligatoires. Mais la prochaine fois, nous devrons parler de ce qui vous a amenée ici.

Patty : J'ai hâte. Au revoir.

 

Chris est chez son amie mais il revit sa mission en Afghanistan.

 

Voix : Sanchez… Sanchez… Sanchez…

Chris : Lowry, allez enfoiré, respire!

 

Chez Nye, Everett & Polk, Ellen présente le dossier de son affaire.

 

Ellen : Jay Rayburn, Robert Franks, Thomas Lowry... Tous tués lorsqu'ils travaillaient pour High Star. High Star a mené une opération illégale sous les ordres de la compagnie, le PDG Howard Erickson. Durant cette opération ces hommes ont perdu la vie.

Everett : Et vous proposez que nous poursuivions High Star pour morts injustifiées?

Ellen : Oui monsieur. Voici Jessica Lowry, la veuve de Thomas Lowry. Elle représente les familles des victimes, toutes celles qui veulent poursuivre High Star.

Polk : Qui est le quatrième homme?

Ellen : Chris Sanchez. Il était chef d'unité. Mr. Sanchez a démissionné de High Star, et il veut donner son témoignage contre la compagnie en qualité de témoin visuel.

Polk : Que s'est-il passé sur cette mission selon lui?

Ellen : Naturellement, Mr. Sanchez est préoccupé des conséquences potentielles de son témoignage, donc avant de donner des détails, il veut être sûr que le cabinet s'occupera de l'affaire.

Everett : Combien d'autres dossiers ont été monté  contre High Star?

Sean : Pas loin de 60, et ils ont tous été rejetés.

Ellen : Mais... aucun n'avait mon témoin.

Everett : C'est un argument convaincant, Ellen.

Polk : Êtes-vous sûr que Mr. Sanchez coopérera?

Ellen : Oui. Il me l'a assuré.

 

Chris caresse Ghwarri, son amie lui donne son téléphone.

 

Chris : Gentille fille. Gentille.

L’amie : Il vibrait. C'est une Ellen.

Répondeur : Salut, Chris, c'est moi, j'appelle pour savoir comment tu vas. J'ai présenté le dossier à mes partenaires. Ils nous répondront rapidement. Rappelle moi, ok?

L’amie : Qui est Ellen?

Chris : Personne. Une amie du lycée.

 

Le poste de télévision est allumé, une information attire l’attention de Chris.

 

TV NEWSWOMAN: Le feu a été causé par une explosion, qui aurait démarré dans le bureau d'un psychiatre de l'Upper West Side, le Dr. Raul Barrera. La victime de 52 ans, a été déclarée morte dans son appartement. Trois pompiers ont également été légèrement blessés dans les flammes. L'enquête pour déterminer les circonstances du drame continue. Reportage en direct de l'Upper West Side, Tara Lynn Wagner, New York 1.

L’amie : Ça va? Où vas-tu?

 

Chris est parti. Il attend Ellen dans le bar de Kevin.

 

Chris : C'était le même médecin chez qui je suis allé.

Ellen : Tu penses que quelqu'un te vise?

Chris : Je ne sais pas, mais j'ai eu un rendez-vous ce matin-même.

Kevin : Tu veux quelque chose, Ellen? Je peux te faire du café.

Ellen : Non merci, Kevin. (A Chris) : Qui t'a envoyé chez ce médecin?

Chris : Un ami... A.C.

Ellen : Il travaille pour High Star?

Chris : Ouais. Mais tu ne comprends pas. A.C. m'a entrainé, il m'a sauvé la vie genre une demi-douzaine de fois... Il est comme un frère pour moi.

Ellen : Sait-il que tu as parlé à un avocat?

Chris : Non.

Ellen : Y-a-t-il quelqu'un chez High Star qui est au courant?

Chris : Je n'en ai parlé à personne.

Ellen : Chris. Ça va. J'ai besoin que tu te retiennes quelques temps. Tu peux le faire? Tu ne dois parler à personne de la compagnie.

Chris : Comme tu veux.

Ellen : Je vais engager une agence de sécurité pour ta protection.

Chris : Je n'en ai pas besoin.

Ellen : Pour être sûr...

Chris : J'ai pas besoin de plus de mecs avec des flingues. Je peux m'en occuper, ok? Putain, je peux m'en occuper.

Ellen : Calme toi. Personne ne doit savoir que tu as parlé à un avocat. Donc nous ne devrions plus nous voir jusqu'à ce que j'ai la réponse de mon cabinet et que nous sommes prêts à nous occuper de l'affaire.

Chris : Ok.

Ellen : Quand j'aurai les ressources nous ferons des recherches sur ce qu'il se passe et sur l'explosion. - Chris? Tu es toujours prêt à témoigner?

Chris : Si ça peut aider les familles de mes hommes.

pour ça que l'on fait tout ça.

Chris : Si Allez, Ghwarri. Allez viens, ma fille.

 

Plus tard, Ellen attend Patty dans leur bar, elle reçoit un appel de Sean.

 

Ellen (au téléphone) :C'est génial. Merci, Merci Sean. Ok...

On se revoit au bureau.  Ouais. Ok. Ok, à tantôt.

 

Pressée, Pattty arrive enfin.

 

Désolée du retard. J'étais chez le psy.

Ellen : Chez Le psy?

Patty : Je peux avoir un thé, s'il vous plait? - Merci.

Ellen : Ah... Je pensais que tu ne croyais pas aux thérapies.

Patty : Je Oui, eh bien c'est un ordre de la cour. C'est la faute de Perry.

Ellen : Ton portier?

Patty : J'étais en retard pour une réunion. J'étais dans le hall et j'attendais qu'il m'ouvre, et il restait planté là, à me parler de sa putain de météo. Je l'ai poussé... et la porte l'a frappé au visage. Je lui ai accidentellement brisé le nez.

Ellen : Accidentellement

Patty : Il a porté plainte. Le juge m'a proposé d'aller en thérapie pour éviter les poursuites. Bref. J'ai besoin d'une nouvelle nounou.

Encore? Où est Catherine?

Ellen : A Jersey, oui. Mais aucun ne peut s'offrir un nounou.

Oh, mon dieu.Je serais à ta place demain... je vais baby-sitter ma nièce, pendant que ma sœur va faire ses achats de noël.

Patty : Tu veux qu'elles soient toutes les deux? Comme un rendez-vous de jeux? Ça me ferait un break...et ça brulerait l'énergie de Catherine.

Ellen : Oui, ça serait bien. Peut-être Merci.

J'ai amené l'affaire High Star à mon cabinet aujourd'hui.

Patty : Tu n'as pas suivi mon conseil. Tu as convaincu ton ami de témoigner?

Ellen : Ouais. Mais il pourrait être visé maintenant.

Patty : Est-ce que quelqu'un à High Star sait qu'il te parle?

Ellen : Il dit que non, mais l'explosion pourrait avoir été pour lui.

Patty : Ton cabinet ne te laissera jamais tenter cette affaire, Ellen.

Ellen : Pourquoi tu dis ça? J’ai amené l’affaire High Star  à mon cabinet

Patty : Parce que depuis que Hollis Nye est retraité, ils n'ont plus d'épine dorsale. Les défendeurs comme ceux-ci les terrifient. Tu verras. Ils vont se replier.

Ellen : Ils ont déjà dit oui.

Patty : Vraiment?

Ellen : Ils viennent de me téléphoner.

Patty : Tant mieux pour toi. Je me suis trompée. Et moi je parlais de nounous.

Ellen : Je vais enregistrer le témoignage demain.

Patty : C'est une grosse étape pour toi, Ellen. Félicitations.

Ellen : Merci.

 

Ellen se lève, elle doit partir.

 

Ellen : Je devrais y aller, désolé.

Patty : Je m'en occupe ; Ne t'inquiète pas. Alors, on le fait ce rendez-vous de jeux?

Ellen : J'y serai. Merci pour le café.

 

Boorman rentre chez lui, Erickson le suit, en colère.

 

Erickson : A quoi pensais-tu bordel?! J'ai envoyé des douzaines d'hommes chez ce médecin. Je lui faisais confiance!

Boorman : Je t'avais dit de ne pas envoyer Sanchez chez un psy.

Erickson : Donc tu as fait exploser son bureau!

Boorman : Tout d’abord, je n'ai rien fait à ce cher docteur. Je l'ai vu à la télé, comme tout le monde. Quelle honte. Con Ed avait un bureau mal câblé.

Erickson : Enlèves ce putain de sourire de tes lèvres.

Boorman : Je n'ai fait qu'obéir. Tu m'as dit de rester éloigné de Sanchez et c'est ce que j'ai fait.

Erickson : Ça se termine ici et maintenant, c'est clair? Plus personne ne sera blessé, c'est clair?

Boorman : Je suis plus que d'accord avec toi, mais cette avocate, Ellen Parsons, nous devons faire en sorte que Sanchez reste loin d'elle.

Erickson : Que suggères-tu?

Boorman : On pourrait le payer.

Erickson : Il a déjà refusé une promotion.

Boorman : Ou le menacer.

Erickson : C'est l’un de mes meilleurs employés.

Boorman : Tant qu'il reste ici, rien ne nous garantit que nous sommes protégés. La meilleure chose que tu puisses faire, ce serait de le redéployer.

Erickson : Le gamin est bien endommagé. Je ne peux pas le renvoyer à la guerre.

Boorman : Je suis toute ouïe. Tu as une meilleure idée?

 

Chris est chez lui, quelqu’un tape à la porte. Chris prend son arme.

 

Chris : Ouais?

Erickson : Sanchez.

Chris : Mr. Erickson.

Erickson : Tu veux bien que je rentre?

Chris : Bien sûr, Monsieur. Je suis désolé, je suis surpris de vous voir ici, Monsieur.

Erickson : Je sais. Je voulais te parler face à face. A.C. m'a dit que tu as passé un sale moment.

Chris : Oui, Monsieur. Exact.

Erickson : Et après il y a eu cette explosion.

Chris : Vous voulez une bière ou quelque chose, monsieur?

Erickson : Pourquoi pas? Une bière ne me ferait pas de mal maintenant. Merci. - Je suis inquiet à propos de tout ça. A.C. a eu le nom du Dr. Barrera de moi. Le docteur était l’un de mes vieux amis.

Chris : Ils disent que c'était une fuite de gaz.

Erickson : J'ai parlé à de nombreux hommes en ville qui appartenaient à l'unité anti-terrorisme. Ils enquêtent sur ce genre de choses. Ils sont certains que c'était une mauvaise valve. Ecoute, fils... - Je n'y crois pas moi-même. Je crois que quelqu'un a visé la compagnie d'une quelconque manière. Nous avons beaucoup d'ennemis.

Chris : Je pensais que quelqu'un me visait.

Erickson : Qui ferait ça?

Chris : Je ne sais pas, monsieur. Mais cette dernière mission...

Erickson : Oui, c'était rude. Ecoute, Chris... Parfois quand on rentre à la maison, les traumatismes emplissent notre tête. On commence à voir l'ennemi partout. Mais je peux te dire ceci... Personne à High Star ne remet en question ta loyauté.

Chris : Je sais, monsieur. Je suis désolé si j'ai émis des sous-entendus...

Erickson : Nous sommes là pour vous protéger.

Chris : J'ai appris que les familles n'ont rien reçu de la compagnie.

Erickson : Nous ne sommes pas des militaires. Ces hommes ont signé le même contrat que toi. Il n'y est en aucun cas question de dédommagement, en cas de décès. Je sais que tu as refusé mon offre il y a deux mois, A.C. m'a dit que ta mère est malade. Donc si tu as des ennuis financiers, je serai heureux de t’aider.

Chris : Vous voulez me renvoyer?

Erickson : Seulement si ça t’aide. J'ai toujours besoin d'un homme comme toi.

Chris : Je ne serai bon à rien maintenant. Je dois vraiment voir... un psy.

Erickson : Je comprends. Et si tu changes d'avis...

Chris : Je ne changerai pas d'avis, Monsieur.

Erickson : Très bien. Je comprends. Merci pour la bière. Nous sommes une famille, Sanchez. On vous protège. Tu me comprends?

Chris : Merci, Monsieur.

 

Patty se prépare à partir au bureau avec Catherine. Perry vient livrer un colis.

 

Patty : Tu vas être une gentille fille aujourd'hui au bureau?

Catherine : Oui.

Patty : Ok.

 

Perry sonne, Patty lui ouvre la porte.

 

Perry : C'est pour vous. Je crois que ce sont des fournitures pour bébé.

Patty : Merci, Perry. Ça va mieux aujourd'hui?

Perry : Non. Je crois que la météo aggrave mon état d'esprit.

Patty : Un jour ça ira mieux.

Perry : Peut-être. Peut-être pas.

 

Patty entre dans son bureau.

 

Patty : Appelez Jim Girotto. Je veux déplacer la déposition encore.

Maggie : Ok.

Patty : Vous continuerez de vous  occuper de Catherine au bureau jusqu'à ce que je trouve de l'aide.

Maggie : Vous allez l'amener ici tous les jours?

Patty : Oui. Donc faites attention qu'elle ne mette pas sa petite main dans une agrafeuse. Ou quelque chose d'autre. Et appelez quelqu'un. Je veux que tout le bureau soit  sécurisé pour les enfants.

Maggie : Ok. Mr. Huntley veut vous voir.

Patty : Faites-le entrer.

 

Victor Huntley entre.

 

Huntley : J'ai diffusé la photo de Michael et entré les informations dans le programme. Aucun hôpital ou morgue ne signale un inconnu qui corresponde à sa description.

Patty : Bien sûr que non, Mr. Huntley, Michael n'est pas mort. Il fuit ses responsabilités.

Huntley : Juste. Et il ne se trouve pas en prison non plus. J'ai vérifié.

Patty : Et pour l'argent?

Huntley : Um... Il... Il semble qu’il y a deux ans... Ouais, il y a deux ans, il a retiré 500$ à un guichet automatique en ville. Et... Ce serait sa dernière transaction.

Patty : Il n'a jamais utilisé sa carte de crédit?

Huntley : Non, il n'y aucune trace. Et du côté de votre ex-mari. Y a-t-il une chance que Mr. Grey pourrait avoir aidé votre fils?

Patty : J'ai parlé à Phil. Michael ne l'a pas contacté.

Huntley : Il ne l'a jamais contacté... Jill Burnham, non plus. Je pense que vous avez oublié de la mentionner.

Patty : Il n'y a aucune raison.

Huntley : Oui, elle est juste la mère de sa fille.

Patty : Pas légalement. J'y ai bien veillé.

Huntley : Juste, donc, vous avez dit que la dernière fois où vous avez vu Michael c’était il y a trois ans. Au moment de votre accident de voiture, c'est ça?

Patty : Oui

Huntley : C'est intéressant. Le timing. C'est juste...

Patty : Quoi d’autre Mr. Huntley?

Huntley : Je voudrais parler à ses pairs. J'aurais besoin d'une liste d'amis et toutes les  personnes avec lesquelles il pourrait être entré en contact.

Patty : J’en connais peu. Il était discret à propos de sa vie privée.

Huntley : Nous commencerons avec ceux que vous connaissez et peut-être que ça nous mènera à... des pistes.

Patty : Je vous ferai une liste.

Huntley : Merci.

Patty : Merci.

 

Ellen s’apprête à partir du bureau, Sean arrive.

 

Sean : Ellen.

Ellen : Salut, bébé

Sean : Où étais-tu?

Ellen : Je vais chercher Chris. Et l'emmener pour prendre son témoignage.

Sean : Ellen, attends.

Ellen : C'est quoi ce regard?

Sean : Désolé, Je... Je déteste te dire ça.

Ellen : Quoi?

 

Ellen rencontre Everett.

 

Ellen : Vous aviez dit oui. J'ai dit à mon témoin que nous nous chargions de l'affaire.

Everett : On s'est ravisé.

Ellen : Pourquoi vous laissez tomber?

Everett : Le coût démesuré pour une affaire de cette nature, tant au niveau du temps et des ressources, n'est pas dans le meilleur intérêt du cabinet.

Ellen : Vous avez peur. Vous avez peur de High Star.

Everett : Ms. Parsons, je pense que vous confondez naïveté et courage. Ce cabinet existe depuis près de 100 ans. Des milliers de clients et d'employés. Nous n'allons pas risquer d'être pris dans un trou noir légal qui pourrait mettre l'existence de tout ce cabinet en danger.

Ellen : Hollis Nye m'aurait mise sur cette affaire.

Everett : Mr. Nye n'est plus là. Quelque fois la meilleure valeur est de protéger son cul et survivre pour se battre un autre jour.

Ellen : Ce n'est pas la valeur, monsieur. C'est de la merde de poulet.

 

Chris boit une bière dans la rue, en attendant Ellen. Son téléphone sonne.

 

Chris : Ellen, salut.

Ellen : Salut, Chris. Il y a eu un changement de plans. On ne va pas prendre ton témoignage aujourd'hui.

Chris : Pourquoi?

Ellen : J'ai besoin d'encore un peu de temps pour terminer le dossier

au niveau de la procédure.

Chris : Ok.

Ellen : Ok. Comment vas-tu?

Chris : Ça va.

Ellen : Tu es sûr que tu ne veux pas que je cherche une agence de sécurité?

Chris : Ouais, non, ça va. On se reparlera bientôt, alors.

Ellen : Oui. Absolument. Accroches-toi, ok?

 

Sean : Que fais-tu? Tu ne lui as rien dit.

Ellen : Je n'abandonne pas.

Sean : Il n'y a pas d'affaire.

Ellen : Peut-être que je vais  tenter par moi-même.

Sean : Comment? Tu n'as aucune ressource.

Ellen : Chris s'est mis en danger. Je ne peux pas le laisser tomber.

Sean : Je ne crois pas que tu aies le choix.

Ellen : Il y a toujours un moyen d'engager une affaire, je n'ai juste pas encore trouvé comment.

Sean : Ellen, si tu veux vraiment faire ça...

Ellen : Ouais?

Sean : Je n'aime pas le mentionner, mais... et Patty?

Ellen : Qu'est-ce que Patty à avoir là-dedans?

Sean : Tu n'y as pas encore pensé?

Ellen : Lui proposer mon affaire?

Sean : C'est une option.

Ellen : Non pas du tout. Je ne lui demanderai jamais de l'aide. Peut-être si elle l'offre, mais... Je ne veux pas avoir à lui devoir quelque chose. Jamais.

 

La voiture d’Antony Carter s’arrête devant Chris.

 

Carter : Yo.

Chris : Merci d'être venu. Je n'aime pas aller trop loin  de mon appart ces jours-ci.

Carter : Qu'y a-t-il?

Chris : Ton patron est venu me voir.

Carter : Ouais je sais.

Chris : Donc tu as parlé avec lui.

Carter : Cette merde avec le Dr. Barrera l'a touché. Il voulait te voir, donc je lui ai filé ton adresse. J'espère que c'est ok.

Chris : Ouais, t'inquiète. Je peux te demander quelque chose?

Carter : Ouais.

Chris : Je sais que tu es proche d'Erickson. Pourquoi s'inquiète-t-il pour moi?

Carter : Que veux-tu dire?

Chris : Il a peur que je cafarde?

Carter : Putain, bien sûr que non. Je lui ai dit que tu étais solide. Il n’a pas peur de toi, Chris, il s'inquiète de ta santé.

Chris : Ok. Merci, je voulais juste l'entendre de ta bouche.

Carter : Hey. Tu veux aller manger? Il y a un bon chinois au coin du quartier.

Chris : Ok. Laisse-moi juste aller chercher Ghwarri.

Carter : Ouais, comment va-t-elle?

Chris : Elle va bien.

 

A ce moment, un sniper tire sur eux.

 

Chris : Putain!

Carter : Tu as vu d'où ça venait?

Chris : De l'autre côté de la rue, cinquième étage.

 

Ils rentrent dans l’immeuble, puis dans l’appartement, qu’ils trouvent vide. Il y a des photos de Chris, des douilles de balles et un paquet de cigarettes

 

Chris : Putain! Putain de cigarettes étrangères.

Carter : Regarde. Y a-t-il quelqu'un qui te veut du mal, mon frère? Mais bordel qui pourrait te suivre?

Chris : Kalachnikov.

 

Ellen est venue, accompagnée de charlotte, chez Patty. Charlotte et Catherine jouent dans un coin du salon, Ellen et Patty discutent.

 

Ellen : Je suis toujours sous le choc. Je ne peux pas croire qu'ils aient  refusé mon affaire.

Patty : Crois-moi, ils n'y ont même pas pensé. Les cabinets ne pratiquent pas la loi, ils calculent le risque. Tu le vois partout. Personne n'a le courage d’engager une affaire pareille. Ca a dû être une nouvelle terrible pour ton témoin..

Ellen : Je ne lui ai encore rien dit. Je pense tenter l'affaire par moi-même.

Patty : Tu ne peux pas.

Ellen : Je sais... Je me trompe. Je ne peux pas mettre Chris sous le feu sans avoir de ressources.

Patty : Et que ferais-tu si tu pouvais  trouver les ressources?

Ellen : J'essayerai le procès.

Patty : Juste. Et ça ne va pas arriver. Trouver des ressources est quasiment impossible. On dirait que tu es dans une impasse. - Catherine! Ressors ça. Maintenant. Ça ne se mange pas. Gentille fille.

 

Dans l’appartement d’où le sniper a tiré sur Chris et Carter?

 

Carter : Pourquoi un haji te ciblerait dans le New Jersey?

Chris : Peut-être une sortede retour de flamme d'une mission.

Carter : Que veux-tu dire?

Chris : Putain, on ne sait pas vraiment fait des amis là-bas. On a tué des Afghans. Peut-être que ça revient pour me mordre le cul.

Carter : Chris, on doit rester calmes. Je veux parler à Erickson. Viens avec moi au campement. Tu seras en sécurité.

Chris : Je peux pas. Je dois rentrer.

Carter : Tu ne peux pas.

Chris : Toutes mes affaires sont là-bas. Mon chien.

Carter : Réfléchis-y. Tu es visé. Un sniper avec une putain de Kalachnikov connait tes habitudes.

Chris : Tu crois qu'ils m'attendent?

Parce que j'aimerais les rencontrer.

Carter : Tu ne vas nulle part. Tu n'es pas bien dans ta tête, Chris.

Chris : Je ne travaille plus pour High Star! Tu n'as plus à me donner des putains d'ordres, A.C.!

 

Boorman s’est rendu sur un marché aux puces. Il a choisi un afghan qui fume les mêmes cigarettes que le sniper et l’a suivi chez lui.

 

Boorman : Es-Salaam alaikum.

L’homme : Qui es-tu?

Boorman : Tu ne le sauras jamais.

 

Patty s’est rendue à une nouvelle visite chez son psychiatre.

 

Psy : Pourquoi ne pas me laisser une minute?

Patty : Est-ce pourquoi nous sommes là, pour vous autoriser?

Psy : Non, nous sommes là pour ne pas vous laisser ajouter une batterie de crimes sur votre dossier.

Patty : Continuez.

Psy : Pourquoi ne voulez pas répondre à quelques questions sincèrement? Qui sait? Si vous coopérez, peut-être pourrions-nous raccourcir les séances.

Patty : Posez vos questions.

Psy : Qui appelez-vous quand vous tombez malade?

Patty : Je ne tombe pas malade.

Psy : Mais si c'était le cas, que vous vous réveilliez avec un sentiment, de violente maladie, qui appelleriez-vous?

Patty : 911.

Psy : Votre mari s'est remarié, vous ne parlez plus à votre fils, donc à qui vous confiez vous?

Patty : Mon chien.

Psy : On peut rester assis à regarder l'horloge pendant des mois, mais ça va devenir embêtant, vous ne pensez pas?

Patty : C'est très embêtant. - C'est drôle.

Psy : Oui?

Patty : Il y a une femme qui travaille pour moi.

Psy : A qui vous vous confiez?

Patty : Non, je ne parle pas de ça. Cette femme veut monter un dossier pour un procès maintenant, et elle a besoin de mon aide pour ça. Elle le veut terriblement. Je pourrais l'aider. Je pourrais lui donner ce dont elle a besoin. Mais je ne veux pas.

Psy : Pourquoi?

Patty : Je ne suis pas sûre. L'arrangement pourrait m'être bénéfique.

Psy : Mais vous la dénigrez.

Patty : Parce que je l'ai déjà suffisamment aidée. J'en ai fait assez pour cette fille.

Psy : Peut-être voyez-vous quelque chose en elle.

Patty : Au début, elle était juste un moyen d'arriver à mes fins. J'aurais dû la laisser tomber dès  qu'elle avait rempli son office.

Psy : Mais vous ne l'avez pas fait.

Patty : Non.

Psy : Et vous pensez que c'est à cause de quoi?

Patty : Tout ce qu'elle a maintenant c’est grâce à moi et elle en veut toujours plus.

Psy : Et Vous n'avez pas répondu à ma question. Pourquoi restez-vous en contact avec elle?

 

Boorman a emmené l’homme chez lui. Il l’a torturé et veut le faire avouer en menaçant de lui couper un doigt.

 

Boorman : Essayons ça. Pourquoi veux-tu tuer Chris Sanchez?

L’homme : Je ne veux pas le tuer. S'il te plait. Non!

Boorman : Tu veux ta vengeance, n'est-ce pas? C'est pourquoi tu veux le tuer.

L’homme : Oui! Je suis venu pour me venger!

 

Chris reçoit la visite de Boorman au moment où il met des armes dans un sac de voyage.

 

Chris : Bordel que fais-tu ici?!

Boorman : Salut, Sanchez, tu vas me laisser entrer?

Chris : Réponds à la question!

Boorman : Je suis venu t'avertir. T'es en danger.

Chris : Comment tu le sais?

Boorman : J'ai besoin que tu viennes avec moi.

Chris : Pourquoi?

Boorman : Ecoute, Sanchez, si tu ne me crois pas apporte, ta boite à outils.

 

Chris prend son sac sur l’épaule et suit Boorman chez lui.

 

Boorman : Allez. C'est dans le fond.

Chris : Ca a quelque chose à voir avec la mission?

Boorman : Je le crains oui.

Chris : Mr. Erickson a dit que la mission que nous avons menée là-bas a payé.

Boorman : Vraiment? C'est classé.

Chris : Mes putains d'hommes ont été tués. Je veux savoir.

Boorman : Ouais, ça a payé. Allez. Tu peux laisser tes flingues où tu veux.

Chris : Tu vis ici?

Boorman : Je travaille ici, de temps en temps. C'est plutôt un bureau

Chris : Dis ce qu'on fait ici, bordel.

Boorman : Suis moi. Viens. Ce que tu vas voir... Tu ne l'as jamais vu. Compris?

Chris : Compris.

 

Boorman emmène Chris devant l’homme torturé et à qui il a coupé le doigt. Il est prêt à avouer n’importe quoi. Le paquet de cigarettes étrangères est posé devant lui.

 

Chris : Qui est-ce?

Boorman : Son nom est Salam Fazal. Il a été envoyé pour te tuer.

Chris : C'est?

Boorman : Ouais.

Chris : Qui l'a envoyé?

Boorman : Cet homme. (il montre une photo) Nur Taraki. C'est un mullah. Taliban... Un gros problème avec eux. Malheureusement, durant cette dernière mission, toi et tes hommes avez tué son frère. Maintenant, il veut se venger.

Chris : Comment sais-tu tout ça?

Boorman : Je surveille les retombées de cette mission. On a repéré ce mullah  sur une liste de surveillance. Et ses communications nous ont menées à ce sac à merde.

Chris : Ce gars veut venger le mullah pour la mort de son frère?

Boorman : Demande lui.

Chris : Tu penses que j'ai tué le frère de ce mec? Tu penses que j'ai tué son frère?

Salam Fazal : Tu as tué le frère de Nur, le frère de Taraki, maintenant je te tue.

Chris : Peut-être que je l'ai tué  mais devine quoi? Ton suceur de bite a tué mes hommes. Donc va t'faire foutre.

 

Chris sort une arme, mais Boorman l’empêche de tirer.

 

Boorman : Relax. Je te le dis parce qu’on ne sait pas combien de ces hommes sont dehors. Ce mullah a accès à des cellules aux Etats-Unis.

On doit supposer qu'ils vont venir pour toi.

Chris : Je pense que c'est déjà fait.

Boorman : Que veux-tu dire?

Chris : Cette explosion? J'étais supposé être dans ce building. Puis ce bouffeur de queue m'a tiré dessus. Vrai? Vrai?

Chris : On a trouvé ça.

Boorman : C'est une Kalachnikov. Y a-t-il un endroit où tu peux être protégé?

 

Chris rencontre Erickson à qui il présente la photo de Nur Taraki

 

Chris : Mullah Nur Taraki. Supposons que j'ai pris son frère maintenant, il me cherche.

Erickson : Et Boorman t'a dit ça?

Chris : Ouais.

Carter : Si ce mullah sait que tu as travaillé pour High Star,alors il pourrait s'en prendre  à toute la compagnie.

Erickson : Ne t'excite pas trop. Soyons plus intelligents.

Selon la manière dont je vois les choses, tu devrais rester ici au campement, jusqu'à ce qu'on règle ça. Tu es en sécurité ici. Personne ne peut te toucher.

Chris : Ou je peux être renvoyé.

Erickson : Tu m'as dit toi même que ce n'était pas une option.

Chris : Je veux y retourner et m'occuper de ce mullah d'enfoiré avant qu'il ne me chope.

Carter : Si tu veux faire ça, Chris, j'y vais avec toi.

Erickson : Laissez-moi y réfléchir.

 

Chris se lève et s’en va.

Boorman écoute toujours les communications d’et de Chris.

 

Ellen : Chris?

 

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Chris : Salut, je dois te voir.

Ellen : Tu as eu mes messages?

Chris : Ouais, je préfère ne pas parler au téléphone. J'ai besoin de ton aide. Tu peux venir chez moi?

Ellen : Je peux y être à 11:00, ça va?

Chris : Ok, à plus.

Ellen : Génial.

 

Auparavant, Ellen a donné rendez-vous à Patty.

 

Ellen : Génial Merci de venir à la dernière minute.

Patty : Bien sûr. Qu'y a-t-il?

Ellen : Je veux que tu saches que je compte m'occuper de l'affaire High Star moi-même. Je complète le dossier.

Patty : Ellen, tu vas être écraser.

Ellen :Alors, je me ferais écraser. Je ne vais pas renoncer.

Patty : C'est une mauvaise idée.

Ellen Je dois essayer, Patty.

Patty : Je crois que tu devrais faire un pas en arrière et trouver  une autre affaire.

 

A ce moment, un groupe d’hommes portant des capuches tapent contre la vitre pour intimider Ellen.

 

L’un ; Ellen Parsons?

Un autre : Ne nous fais pas la guerre, salope.

 

Ellen est secouée, Patty est restée maître d’elle-même et a emmené Ellen chez elle.

 

Patty : Ça va?

Ellen : Pas vraiment. C'est ce à quoi je dois me préparer à affronter, si je poursuis toute cette affaire. Howard Erickson a beaucoup trop à perdre.

Patty : C'est pourquoi quelqu'un doit le descendre.

Ellen : Tu as dit que je ne peux pas  tenter cette affaire seule.

Patty : Je sais, mais j'ai changé d'avis. Si tu renonces maintenant, tu seras  juste un autre avocat.

Ellen : Peut-être que c'est tout ce que je suis.

Patty : Alors tu es au moment décisif. Décide ce que tu veux.

Ellen : Je pensais que j'avais ce qu'il faut...

Patty : Tu es plus forte que tu ne le pense.

Ellen : Je ne suis pas toi, Patty. Je ne pense pas pouvoir vivre comme ça maintenant.

Laisse-moi t'aider.

Ellen : Aider comment?

Patty : Utilise mon cabinet, mes ressources.

Ellen : Je te remercie, Patty, mais non.

Patty : L'affaire sera la tienne à 100%. Je n'ai aucun intérêt à interférer. Mais je t'aiderai de quelque manière que ce soit.

Ellen : Je Je ne sais pas.

Patty : Laisse-moi t'aider. Je te le dois bien.

Ellen : Le nom de mon témoin est Chris Sanchez. Je vais le voir demain.

 

Puis Ellen se rend dans le bar de Kevin. Les hommes qui l’ont menacée sont d’anciens camarades d’elle et de Chris. La manœuvre qu’elle a imaginée a marché.

 

Kevin : Ellen, toute la bande est là.

Ellen : Salut les gars, vous étiez géniaux. - Tony, aussi effrayant que l'enfer. Je n'en savais rien.

Tony : Allez, j'ai été le secondeur des équipes universitaires.

Ellen : Très juste.

Tony : Tu as ce que tu veux?

Ellen : Ouais. - Shoots de Tequila. - C'est pour moi.

Tony : Sérieusement, c'est très apprécié. On ferait tout pour Chris.

Santé.

Ellen : J'adorerais rester et me bourrer la gueule  avec vous les gars, mais je vais le voir. J'apprécie, merci encore.

Tony : De rien.

 

Boorman vient libérer l’homme qu’il a torturé.

 

Salam Fazal : Je ne suis pas un terroriste.

Boorman : Je sais. Ecoute, voici... $10,000. Désolé, pour les ennuis.

Salam Fazal : Pourquoi m'avez-vous fais ça? J'aime ce pays.

Boorman : Vraiment? Je ne suis pas sûre.

 

Ellen est devant la porte de Chris, elle est ouverte, elle entre avec précaution. Ghwarri est seule dans l’appartement ; un message est attaché à son collier.

 

Ellen : Chris. Chris, c'est Ellen. J'ai de bonnes nouvelles... Ohé? Ohé? Chris? Ohé? Salut, Ghwarri. Salut. Salut. Où est Chris? Où est Chris? Wow. Bordel, c'est quoi ça?

 

Chris apprend à Ellen qu’l est retourné sur le terrain et lui demande de prendre soin de Ghwarri à sa place.

 

Sur une route Afghane, Anthony Carter est parti avec Chris.

 

Chris : Possible IED sur la droite. Je vais vérifier.

Carter : Ouais.

Chris : On y est. (Il descend du camion)

 

Carter en profite pour appeler Erickson.

 

Carter : On fait quoi maintenant avec un mullah qui n'existe pas?

Erickson : Laissez-le chasser sa queue pendant un moment.

Carter : Ok, mais monsieur, il ne croit pas nécessairement l'histoire. L'histoire de Boorman.

Erickson : Tant qu'il est là, nous sommes tranquilles, pour le moment.

Carter : Ok.

 

Il raccroche rapidement, Chris revient.

 

Carter : On est bon?

Chris : Tout à fait.

Carter : Allons-y.

 

Erickson raccroche, il est avec Boorman.

 

Erickson : J'espère que ça va bien se passer pour le gamin là-bas.

Boorman : Tu vas l'entendre demain mais quelques hommes du congrès ont décidé de changer leurs votes.

Erickson : Félicitations.

Boorman : Vos contrats... Il semble qu'ils vont être renouvelés après tout.

Erickson : J'apprécie ça, Jerry.

Boorman : Tu vois comme tout s'arrange quand nous faisons les choses à ma manière?

 

 

Patty is with his psychiatrist, Dr. Baldwin.

 

Baldwin : Is that important? I assume that's important.

Patty : I'm, uh, trying a case against the world's largest pharmaceutical company. I mean... it could mean hundreds of millions of dollars for my client, so... you tell me.

Baldwin : Sounds important.

Patty : Mm-hmm.

Baldwin : Look, you're in here, so... you might as well talk to me.

Patty : Okay. Let's talk. Tell me about you. Was being a therapist always your dream, or was medical school just... too tough?

Baldwin : We've had this discussion. The therapy is not about me. We need to discuss how you ended up here, and then I have to sign off on your progress.

Patty : Powerful feeling, isn't it? Do you like that?

Baldwin : On your personal form, you wrote that you have a son. Maybe we should talk about him.

Patty : He's my only child. He ran away three years ago and left me with his baby daughter to take care of. I recently hired somebody to track him down.

Baldwin : Seems to be a lot in there to discuss.

Patty : There isn't.

 

[cell phone’s Patty vibrating]

 

Baldwin : Have you had contact with, um...

Patty : Michael.

Baldwin : Michael?

Patty : No, I haven't. I'm not holding my breath.

Baldwin : Are you still taking care of your granddaughter?

Patty : Yes. But I can't find a nanny. That's my problem. Oh. I'm afraid our session's over. How many more of these do we have?

Baldwin : Well, this is our second meeting, and, um, eight more sessions are required. But next time we have to, uh, talk about why you got here in the first place.

Patty : I can't wait. Pleasure.

 

Chris was with her friend, but its ghosts reappear.

 

Voices : Sanchez. Sanchez. Sanchez.

Chris : Lowry, come on, motherfucker, breathe!

 

Ellen presents its case to the partners of his firm.

 

Ellen : Jay Rayburn, Robert Franks, Thomas Lowry—All killed while working for High Star. High Star conducted an illegal mission at the order of company CEO Howard Erickson. During the execution of this mission, these men lost their lives.

Everett : And you're proposing that we file a wrongful death suit against High Star?

Ellen : Yes, sir. This is Jessica Lowry, Thomas Lowry's widow. She represents the men's families, all of whom are willing to be plaintiffs in the suit.

Polk : Who's this fourth man?

Ellen : Chris Sanchez. He was in charge of the unit. Mr. Sanchez has since resigned from High Star, and he's willing to give eyewitness testimony against the company.

 

Polk : What does he say happened on the mission?

Ellen : Understandably, Mr. Sanchez is concerned about the potential consequences of testifying, so before he gives any details he wants to be certain that the firm will support the case.

Everett : How many other cases have been brought against High Star?

Sean : Almost 60, and they've all been dismissed.

Ellen : But... none of them have had my witness.

Everett : This is a very compelling case, Ellen.

Polk : Are you sure Mr. Sanchez will cooperate?

Ellen : Yes. He's assured me he will.

 

Later, Chris care Ghwarri with her friend. TV news playing indistinctly

 

Chris : Good girl. Good girl.

Friend : It was buzzing. I.D. says "Ellen."

Message from Ellen : Hey, Chris, it's me, calling to see how you're doing. I pitched the case to the partners. We should get an answer back soon. Call me back, okay?

Friend : Who's Ellen?

Chris : No one. Friend from high school.

TV newswoman : Fire was caused by a gas explosion, which they believe to have originated in the office of an Upper West Side psychiatrist, Dr. Raul Barrera. The 52-year-old victim was pronounced dead at the scene. Three firefighters also suffered minor injuries battling the blaze. An investigation into the cause of the explosion continues. Reporting live on the Upper West Side, Tara Lynn Wagner, New York 1.

Friend : Are you okay? Where are you going?

 

Ellen met Chris in the bar of Kevin

 

Chris : It was the same doctor I went to.

Ellen : You think someone is targeting you?

Chris : I don't know, but I had an appointment scheduled this morning.

Kevin : You need anything, Ellen? I can put on a pot of coffee.

Ellen : I'm fine. Thank you, Kevin. Who referred you to this doctor?

Chris : A friend-- A.C.

Ellen : Does he work for High Star?

Chris : Yeah. But you don’t understand. A.C. trained me, he saved my life, like, a half a dozen times-- The guy's like a brother to me.

Ellen : Does he know that you've been talking to a lawyer?

Chris : No.

Ellen : Does anyone at High Star know that we've been in contact?

Chris : No, I've told no one.

Ellen : Chris. It's okay. I need you to keep to yourself for a little while. Can you do that? I don't want you talking to anyone from the company.

Chris : Whatever you say.

Ellen : I'm also gonna hire private security for you.

Chris : I don't need that.

Ellen : Just to make sure...

Chris : What, so I could have more guys with guns hanging around me? I can take care of myself, okay? I can take care of my fuckin' self.

Ellen : Just... calm down. I don't want anyone to know that you've been talking to a lawyer. So we shouldn't be in contact until I have official word from my firm and we're ready to file a case.

Chris : Fine.

Ellen : Once I have the resources, we'll figure out this explosion and exactly what is going on. Chris? Are you still willing to testify?

Chris : If it will help my guys' families.

Ellen : That's what this is all about.

Chris : Come on, Ghwarri. Come on, girl.

 

Meanwhile Patty, Ellen gets a call from Sean. A little later, Patty arrives, pressed.

 

Ellen (at phone): That's great. Thank you. Thank you, Sean. Okay, well... I'll see you back at the office. Yeah. Okay. Okay, bye.

Patty : Sorry I'm late. I had therapy.

Ellen : Therapy?

Patty : Could I have a cup of tea, please? Thank you.

Ellen : Ah... I thought you didn't believe in therapy.

Patty : Yeah, well, this is court-ordered. It's all Perry's fault.

Ellen : Your doorman?

Patty : I was late for a meeting. I was in the lobby waiting for him to open the door for me, and he just stood there, rambling on about the goddamn weather. I pushed past him... and the door hit him in the face. I accidentally broke his nose.

Ellen : Accidentally.

Patty : The prick pressed charges. The judge let me off provided I go to therapy. Anyway, listen... I need a new nanny.

Ellen : Still? Where's Catherine?

Patty : In the office with my assistant. Do you know of anyone? I mean, y-you must have friends who have kids.

Ellen : In Jersey, sure. But none of them can afford nannies.

Patty : Oh, God.

Ellen : I'll be in your shoes tomorrow night-- Baby-sitting my niece when my sister goes Christmas shopping.

Patty : Well... do you want to get them together?

Ellen : Like a playdate?

Patty : I mean, it would, you know, give me a break and... burn off some of Catherine's energy.

Ellen : Yeah, could be good. Maybe.

Patty : Oh, thank you.

Ellen : So, I pitched the High Star case to the firm yesterday.

Patty : You didn't take my advice. Have you convinced your friend to be a witness?

Ellen : Yeah. Although it may have made him into a target.

Patty : Do the people at High Star know that he's talking to you?

Ellen : He says no, but the explosion uptown may have been meant for him.

Patty : Your firm is never gonna let you try this case, Ellen.

Ellen : Why do you say that?

Patty : Because ever since Hollis Nye retired, they have no backbone. Defendants like this terrify them. You'll see. They'll fold.

Ellen : Well, they already said yes.

Patty : Really?

Ellen : Got the call before you came.

Patty : Well... good for you. I stand corrected. And here I was talking about nannies.

Ellen : I'm taking my witness's statement in the morning.

Patty : This is going to be a big step for you, Ellen. Congratulations.

Ellen : Thanks. I... I should run. I'm sorry.

Patty : I'll take care of this. Don't worry. So you'll think about the playdate?

Ellen : I will. Thanks for the coffee.

 

Boorman returns home, Erickson followed by anger.

 

Erickson : What the fuck were you thinking?! I've sent dozens of my men to that shrink. I trusted him!

Boorman : I told you not to send Sanchez to a psychiatrist.

Erickson : So you blast his office!

Boorman : First of all, I didn't do anything to that poor doctor. I saw it on the news, just like everybody else. Damn shame. Con Ed had the place all wired wrong.

Erickson : You wipe that fuckin' smirk off your face.

Boorman : I followed your wishes 100%. You told me to stay away from Sanchez, and I did.

Erickson : This stops right here, right now, you hear me? Nobody else gets hurt, do you understand?

Boorman : I couldn't agree with you more, but that lawyer, Ellen Parsons, we need to find a way to keep Sanchez away from her.

Erickson : What are you suggesting?

Boorman : Well, we could pay him, I suppose.

Erickson : He's already turned down a promotion.

Boorman : Or threaten him.

Erickson : He's one of my top employees.

Boorman : Look... as long as he's in this country, there's no guarantees of us being protected. Now, the best move you could make is to redeploy him.

Erickson : The kid's damaged goods. I can't send him back to a war zone.

Boorman : I'm all ears. You got a better idea?

 

Chris is at home. Tv playing. qomeone tapes on the door

 

Chris : Yeah?

Erickson : Sanchez.

Chris : Mr. Erickson.

Erickson : Mind if I step inside?

Chris : No, sir. Come on in. I'm sorry, I-I'm just surprised to see you here, sir.

Erickson : I know. I wanted to talk to you face-to-face. A.C. told me you've been going through a tough time.

Chris : Yes, sir. I guess I have.

Erickson : And then there's this explosion uptown.

Chris : Can I get you a beer or something, sir?

Erickson : Sure, why not? Beer wouldn't do me wrong right about now.

Thank you. I'm very concerned about this whole thing. A.C. got Dr. Barrera's name from me. The doctor was an old friend of mine.

Chris : News said it was a gas leak.

Erickson : I talked to several guys I know at the city's antiterrorism task force. They investigate these things. They're certain it was a faulty valve. Listen, son... I'm not sure I believe it myself. I'm afraid someone's targeting the company somehow. We got a lot of enemies.

Chris : I thought someone was maybe targeting me.

Erickson : Who would do that?

Chris : I don't know, sir. But that last mission...

Erickson : Yeah. That was rough. Look, Chris... Sometimes we come home, our trauma clouds our heads. We start seeing the enemy everywhere. But I can tell you this-- No one at High Star questions your loyalty.

Chris : Well, I know, sir. I'm sorry if I implied...

Erickson : We're here to protect you.

Chris : I heard the families of my men got nothing from the company.

Erickson : We're not the military. Those men signed the same contract as you. There's no provision for death pay. Listen... I know you turned down

my offer a couple months back. A.C. told me your mother's been sick. So if you're having money troubles, I'd be happy to put that offer back on the table.

Chris : You want me to redeploy?

Erickson : Only if it would help. I can always use a man like you.

Chris : I'd be no good to you right now. I really need to see a... A doctor.

Erickson : I understand. And... if you change your mind...

Chris : I'm not going back, sir.

Erickson : All right. I hear you loud and clear. Thanks for the beer. We're a family, Sanchez. We've got your back. You hear me?

Chris : Thank you, sir.

 

Patty and Catherine prepare to leave for the office. Perry taps on the door, he delivers a package.

 

Patty : You'll be a goodgirl at the office today?

Catherine : Mm-hmm.

Patty : Okay.

Perry : These came for you. I think they're baby supplies.

Patty : Thank you, Perry. Are you feeling any better today?

Perry : I'm not. I think the weather aggravates my injury.

Patty : Well, any day you'll be back to normal.

Perry : Maybe. Maybe not.

 

Patty and Catherine arrived at the office.

 

Patty : Call Jim Girotto. I want to move the deposition again.

Maggie : Got it.

Patty : And, uh, you'll continue to take care of Catherine in the office until I can find help.

Maggie : You'll be bringing her to work every day?

Patty : Yes. So make sure that she doesn't catch her little hand in a stapler. Or something. And call someone. I want the whole office child-proofed.

Maggie : Okay. Uh, Mr. Huntley's waiting for you.

Patty : Send him in.

 

Huntley : I ran Michael's photo and personal information through the system. And no hospital or morgue had any John Does that matched his description.

Patty : Of course not, Mr. Huntley, Michael isn't dead. He's running from his responsibilities.

Huntley : Right. Oh, and also, um, he's not part of the prison system. I-I checked that out.

Patty : How about money?

Huntley : Um... Well, he... I think two years ago... Two, yeah, two years ago, he, uh, withdrew $500 from an ATM uptown. Um... and that seems to be his last financial transaction.

Patty : He's never used his credit cards?

Huntley : Um, no, there's... no record of that. Oh, and, um... about your ex-husband. Is there any chance that Mr. Grey may have been helping your son out?

Patty : I've spoken to Phil. Michael hasn't contacted him.

Huntley : Well, he-he never contacted, uh... Jill Burnham, either. I guess... I guess you forgot to, um, to mention her.

Patty : There's no reason to.

Huntley : Right, she's just the mother of his child.

Patty : Not legally. I made sure of that.

Huntley : Right, so, um, you said that, um, the last time you saw Michael was three years ago. Now that's right around the time of your car accident, right?

Patty : Yes.

Huntley : It's interesting. You know, the timing. It's just...

Patty : What's next, Mr. Huntley?

Huntley : Oh, I, um, I'd like to talk to his peers. Um, I'll need a list of his friends and any people that he socialized with.

Patty : I'm only aware of a few. He was very secretive about his private life.

Huntley : Well, we'll start with the ones you know, and maybe that will lead us to some... some secrets.

Patty : I'll get you a list. Thank you.

Huntley : Thank you.

 

Sean met Ellen in the office

 

Sean : Ellen.

Ellen : Hey, babe.

Sean : Where you headed?

Ellen : Picking up Chris. Bringing him in to take his statement.

Sean : Ellen, wait.

Ellen : What's that look on your face?

Sean : Sorry, I... I hate to tell you this.

Ellen : What?

 

Ellen goes to the office of Everett

 

Ellen : You said yes. I told my witness we have a case.

Everett : We reconsidered.

Ellen : Why are you turning this down?

Everett : The inordinate cost in a case of this nature, both in terms of time and resources, is not in the best interest of the firm.

Ellen : You're scared. You're afraid of High Star.

Everett : Ms. Parsons, I think you're mistaking naiveté for courage. Nye & Everett has been around for, what, over 100 years. Thousands of clients and employees. We're not going to risk getting sucked into some legal black hole that could put the very existence of this firm in jeopardy.

Ellen : Hollis Nye would have backed me on this.

Everett : Mr. Nye isn't here anymore. Sometimes the better part of valor is to cover your ass and survive to fight another day.

Ellen : That's not valor, sir. That's chickenshit.

 

Chris drinks a beer in the street. His cell phone rings.

 

Chris : Ellen, hey.

Ellen : Hey, Chris. Listen, there's been a change of plans. We're not going to be taking your statement today.

Chris : Why not?

Ellen : I just need a little more time on my end to figure things out. Procedural stuff.

Chris : Okay. Okay.

Ellen : How are you doing?

Chris : I'm fine.

Ellen : Are you sure you don't want me to look into security for you?

Chris : Yeah, no, I'm good. Uh, so, we'll talk soon, I guess.

Yeah. Absolutely. Hang in there, okay?

Sean : What are you doing? You didn't tell him.

Ellen : I'm not giving up.

Sean : There's no case.

Ellen : Maybe I'll try it on my own.

Sean : How? You have no resources.

Ellen : Chris has put himself out there for me. I-I can't just leave him dangling.

Sean : I'm not sure you have a choice.

Ellen : There's a way to try this case, I just haven't figured it out yet.

Sean : Ellen, if you really want to do this...

Ellen : Yeah?

Sean : I hate to mention it, but... what about Patty?

Ellen : What about her?

Sean : You haven't thought about it?

Ellen : Taking the case to her?

Sean : It's an option.

Ellen : No. Not an option. I would never ask her for help. Maybe if she offered, but... I don't want to owe that woman anything. Ever.

 

Carter's car stops near Chris.

 

Carter : Yo.

Chris : Thanks for coming. I don't like to be too far from my place these days.

Carter : What's going on?

Chris : Your boss came to see me.

Carter : Yeah, I know.

Chris : So you spoke with him.

Carter : That shit with Dr. Barrera hit him hard. He wanted to see you, so I gave him your address. I hope that's okay.

Chris : Yeah, sure. Could I ask you something?

Carter : Of course.

Chris : I know you're tight with Erickson. Why is he so worried about me?

Carter : What do you mean?

Chris : Is he afraid I'm going to talk about the mission?

Carter : Fuck, no. I told him you're solid. He's not afraid of you, Chris, he's worried about your health.

Chris : All right. Thanks, I just wanted to hear it from you.

Hey. Want to grab a bite to eat? There's a good Chinese joint up the block.

Chris : Let's do it. Let me just get Ghwarri.

Carter : Yeah, how is she?

Chris : She's good.

 

At this point, a sniper shoot at their.

 

Carter : Fuck! Did you see where it came from?

Chris : Across the street, fifth floor.

 

They enter the building and found the apartment empty. A pack of foreign cigarettes, pictures of Chris and bullet casings were on the ground.

 

Chris : Fuck! Fucking foreign cigarettes.

Carter : Check it out. Is someone clocking you, bro? Who the fuck would be coming after you?

Chris : Kalashnikov.

 

Ellen is with Patty. Catherine and Charlotte playing in a corner of the room.

 

Ellen : I'm still kind of in shock. I can't believe they turned down the case.

Patty : Trust me, they didn't even consider it. Firms don't practice law, they calculate risk. I mean, you see it everywhere. No one has the stomach for a case like that. Must have been difficult news for your witness.

Ellen : I didn't tell him yet. I thought I might try the case on my own.

Patty : You can't.

Ellen : I know, I know, I'm... fooling myself. I... I can't drag Chris through the fire without any resources.

Patty : And what would you do if you could find the resources?

Ellen : I'd try the case.

Patty : You're right. It's not going to happen. Finding resources like that is practically impossible. Looks like you've hit a dead end. - Catherine! Spit that out. Right now. That's not for eating. Good girl.

 

 

Carter : Why would a haji be targeting you in New Jersey?

Chris : Maybe some kind of blowback from the mission.

Carter : What do you mean?

Chris : Fuck, man, we didn't exactly make friends over there. We killed Afghanis. Maybe it's coming back to bite me in the ass.

Carter : Chris, we gotta stay calm. I want to talk with Erickson. Come with me back to the compound. You'll be safe there.

Chris : I-I can't. I gotta, I gotta go home.

Carter : No, you can't.

Chris : All my gear's there. My-my-my dog.

Carter : Think about it. You're being targeted. Some sniper with a fucking Kalashnikov knows your routine.

Chris : You think they're waiting for me? 'Cause I'd love to meet 'em.

Carter : You're not going anywhere. You're not in the right frame of mind, Chris.

Chris : I don't work for High Star anymore! I don't have to take fucking orders from you, A.C.!

 

On a flea market, Boorman spotted an Afghan smoking foreign cigarette and followed home.

 

Boorman : As-salaam alaikum.

Man : Who are you?

Boorman : You'll never know.

 

Patty is in the office of Dr. Baldwin.

 

Baldwin : Why don't you indulge me for a minute?

Patty : Is that why we're here, to indulge you?

Baldwin : No, we're here so you don't end up with a felony battery on your record.

Patty : Go on.

Baldwin : Why don't you try answering a few questions honestly? Who knows? If you cooperate, maybe we can cut the session short.

Patty : Ask your questions.

Baldwin : Who do you call when you're sick?

Patty : I don't get sick.

Baldwin : But if you did, if you wake up feeling, you know, violently ill, who would you call?

Patty : 911.

Baldwin : Your husband's remarried, you don't speak to your son, so in whom do you confide?

Patty : My dog.

Baldwin : Look, we can sit here and punch the clock for months, but it gets a little boring, don't you think?

Patty : It's very boring. - It's funny.

Baldwin : Yeah?

Patty : There's a woman who used to work for me.

Baldwin : That you confide in?

Patty : No, no, I'm not talking about that. This woman wants to try a case right now, and she needs my help to do it. She wants it very badly. I could help her. I could give her everything she needs. But I don't want to.

Baldwin : Why not?

Patty : I'm not sure. The arrangement could even benefit me.

Baldwin : But you deny her.

Patty : Because I've already helped her enough. I've done way too much for this girl.

Baldwin : Well, maybe you see something in her.

Patty : At first she was just a means to an end. Should have cut her off as soon as she served her purpose.

Baldwin : But you didn't.

Patty : No.

Baldwin : And why do you think that is?

Patty : Everything she has now is because of me and she still wants more.

Baldwin : You didn't answer my question. Why do you keep her around?

 

Boorman has led the Afghan (Salam Fazal) home. He tortures and threatens to cut off a finger.

 

Boorman : Let's try this. Why do you want to kill Chris Sanchez?

Fazal : I don't. - Please. - No!

Boorman : You want revenge, don't you? That's why you want to kill him.

Fazal : Yes, yes, yes! - I-I've come for revenge!

 

Chris range weapons in a travel bag. Boorman knocks on his door.

 

Chris : What the fuck you doing here?!

Boorman : Hey, Sanchez, you gonna let me in?

Chris : Answer the question!

Boorman : I came to warn you. You're in danger.

Chris : How do you know that?

Boorman : I need you to take a ride with me.

Chris : Why?

Boorman : Look, Sanchez, if you don't trust me, bring your toolbox.

 

Chris takes his bag and follows Boorman home.

 

Boorman : Come on. It's in the back.

Chris : Does this have to do with the mission?

Boorman : I'm afraid so.

Chris : Mr. Erickson said the intelligence we got out of there paid off. Did it?

Boorman : That's classified.

Chris : My fuckin' men were killed. I want to know.

Boorman : Yeah, it paid off. Come on. You can throw your guns down wherever you want.

Chris : You live here?

Boorman : Ah, I do work here from time to time. More like an office.

Chris : Tell me what the fuck we're doing here.

Boorman : Come here. Come. What you're about to see... You never saw it. You understand?

Chris : I understand.

 

Boorman takes Chris in the room where Fazal bloodied, bandaged hand

 

Chris : Who is this?

Boorman : His name is Salam Fazal. He was sent here to kill you.

Chris : This his?

Boorman : Yeah.

Chris : Who sent him here?

Boorman : This man. (It shows a picture) Nur Taraki. He's a mullah. Taliban-- Big deal with them. Unfortunately, on that last mission, you and your men killed his brother. Now he's looking for payback.

Chris : How do you know all this?

Boorman : I'm tracking the fallout on that mission. They've got this mullah on a watch list. And his communications led us to this shitbag over here.

Chris : This guy wants revenge for the mullah's brother?

Boorman : Ask him.

Chris : You think I killed this man's brother? You think I killed his brother?

Fazal (hesitantly): You kill Nur Taraki's brother, now I kill you.

Chris : Maybe I did kill him, but guess what? You cocksuckers killed my men. So fuck you.

Boorman : Relax. I'm only telling you this 'cause we don't know how many of these scumbags are out there. This mullah has access to cells in the States. We've got to assume they're coming after you.

Chris : I think they already have.

Boorman : What do you mean?

Chris : That explosion uptown? I was supposed to be in that building. Then this cocksucker took a shot at me. Right? Right? We found this.

Boorman : It's a Kalashnikov. Is there somewhere you can go for protection?

 

Chris came to see Erickson with the photo of Taraki.

 

Chris : Mullah Nur Taraki. Supposedly we took out his brother, now he's coming after me.

Erickson : And Boorman told you this?

Chris : Yeah.

Carter : If this mullah knows that you worked for High Star, then he could start targeting the whole company.

Erickson : Don't get too excited now. Let's-let's be smart about this. The way I see it, you should stay here at the compound till we sort this out. You're safe here. No one can touch you.

Chris : Or I could redeploy.

Erickson : You told me yourself, that's not an option.

Chris : I want to go back over there and waste this mullah motherfucker before he gets to me.

Carter : If you want to do that, Chris, I'm going with you.

Erickson : Let me think about this.

 

Boorman listens to the Ellen’s conversation with Chris.

 

Ellen : Chris?

Chris : Hey, I need to see you.

Ellen : Did you get my messages?

Chris : Yeah, I'd rather not talk on the phone. I need your help. Can you come to my place?

Ellen : I can be there at 11:00, is that okay?

Chris : I'll see you then.

Ellen : Great.

 

Ellen joined Patty in their bar.

 

Ellen : Thanks for meeting me so last minute.

Patty : Sure. What's going on?

Ellen : I wanted to let you know that I've decided to try the High Star case on my own. I filed the case.

Patty : Ellen, you'll be crushed.

Ellen : Then I'll be crushed. I'm not going to back down.

Patty : It's a terrible idea.

Ellen : I have to try, Patty.

Patty : I think you should step back, regroup, find another case.

 

At that time, people clap at the window.

 

Man : Ellen Parsons? Don't make us bring the war to you, bitch.

 

Patty takes Ellen her home.

 

Patty : You all right?

Ellen : Not really. This is what I'm going to be up against if I go through with this. Howard Erickson has way too much to lose.

Patty : That's why someone has to take him down.

Ellen : You said yourself that I can't try this case alone.

Patty : I know I did. But I changed my mind. If you back down now, you'll just be another attorney.

Ellen : Maybe that's all I am.

Patty : Well, then you're at a turning point. Decide what you want.

Ellen : I thought I had what it takes, but...

Patty : You're tougher than you think.

Ellen : I'm not you, Patty. I don't think I can live like this anymore.

Patty : Let me help you.

Ellen : Help how?

Patty : Use my firm, my resources.

Ellen : I'm grateful, Patty, but no.

Patty : The case will be 100% yours. I have no interest in interfering. But I'll support you any way you want.

Ellen : I don't know.

Patty : The Let me help you. I owe it to you.

Ellen : My witness's name is Chris Sanchez. I'll meet with him tomorrow.

 

Ellen enters the bar, Kevin, where the waiting men who have previously threatened

 

Kevin : Ellen, gang's all here.

Ellen : Oh, hey, guys. You were fantastic. Tony, scary as hell. I had no idea.

Tony : Come on, I was a varsity linebacker.

Ellen : Very true.

Tony : You get what you need?

Ellen : Yeah.

Kevin : Tequila shots.

Ellen : Drinks are on me. Seriously, much appreciated.

Tony : Anything for Chris.

Ellen : Cheers. I would love to stay and get shit-faced with you guys, but I'm going to go see him. Appreciate it. Thanks again.

Tony : Of course.

 

Boorman opens the door of the room is enclosed Fazal.

He launched a few tickets.

 

Fazal : I am not a terrorist.

Boorman : I know. Look, here's, uh... $10,000. Sorry for the trouble.

Fazal : Why did you do this to me? I love this country.

Boorman : Really? I'm not sure I do.

 

Ellen arrives at Chris. The door is open.

 

Ellen : Chris. Chris, it's Ellen. I have some good news... Hello? Hello? Chris? Hello? Hey. Hey, Ghwarri. Hello. Hello. Where's Chris? Where's Chris?

 

A message is attached to the collar of Ghwarri.

 

Ellen, Look after her for me – I had to go back – Chris

 

Chris and Carter are in Afghanistan. Carter calls Erickson while Chris has come down from their van.

 

Carter : Whoa, whoa, whoa. What the fuck is that?

Chris : Possible IED on the right. I'm going to check it out.

 

Erickson’s phone ringing

 

Erickson : Yeah.

Carter : We're here. So what do we do now, look for some mullah that doesn't exist?

Erickson : Let him chase his tail for awhile.

Carter : Okay, but, sir, he doesn't necessarily believe Boorman's story.

Erickson : As long as he's over there, we're fine for now.

Carter : Copy that.

 

Chris goes back into the van.

 

Carter : We good?

Chris : All good. Let's do it.

 

Erickson : Hope that kid's going to be okay over there.

Boorman : You're going to hear tomorrow, but a few congressmen have decided to change their votes. Congratulations. Your contracts-- Looks like they'll be renewed after all.

Erickson : I appreciate it, Jerry.

Boorman : See how it all works out when, uh, when we do things my way?

 

 

 

Kikavu ?

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CastleBeck, 25.04.2024 à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Sonmi451, Hier à 12:03

Merci par avance à tout ceux qui voteront dans préférence, j'aimerais changer le design de Gilmore Girls mais ça dépend que de vous.

choup37, Hier à 12:56

Effectivement, beaucoup de designs vous attendent dans préférences, on a besoin de vos votes

sabby, Hier à 16:31

C'est voté pour moi Et en parlant de design, le SWAT a refait sa déco. N'hésitez pas à venir voir

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