Troisième saison :
Patty : Je ne pensais pas te revoir un jour.
Ellen : Qu'est-ce que tu me veux?
Patty : Rien.
Ellen : Tu n'as plus à te soucier de moi. Je t'ai pardonnée. Tous tes secrets sont en sécurité.
Tom : Dieu sait qu'elle ne dit jamais rien mais elle adorerait que tu reviennes.
Michael : Où est passée ma mère? Elle a fait arrêter Jill.
Patty : Vous avez blessé mon fils, vous avez couché avec lui. Et quand le bébé sera naît en prison, Michael aura la garde exclusive.
Philippe : Tu serais prête à nous laisser une seconde chance?
Patty : Tu as été un père génial, mais je n'ai plus besoin de toi... et évidemment je ne veux plus de toi.
Patty : Vous devez annuler l'accord avec Winstone.
Ellen : Pourquoi? Qu'est-ce qui a changé?
Tom : Je l'ai convaincue de me laisser m'en charger.
Ellen : De quoi tu parles, Tom?
Victor Huntley : Toutes mes condoléances.
Patty : Tom était comme un membre de ma famille.
Patty : Il a avoué le meurtre de Tom Shayes.
Ellen : Je voudrais te poser une question.
Patty : Laquelle?
Ellen : C'est plus un conseil pour le travail en fait. Ca en vaut le coût?
4.01 -
Trois ans ont passé, c’est l’époque de Noël.
Patty reçoit une jeune femme dans son bureau.
Patty : Ces lettres de recommandations sont dithyrambiques.
Holly : Merci.
Patty : Deux de vos partenaires étaient des femmes... d'entreprise très prestigieuses.
Holly : Nous travaillions bien ensemble.
Patty : Et comment cela se fait-il?
Holly : Les femmes me font confiance.
Patty : Et bien... J'ai essayé de remplacer quelqu'un depuis déjà un moment. Elle était maligne... Tout à fait qualifiée...
Holly : Mais elle n'était pas agressive.
Patty : Non, effectivement. Le travail était trop brutal. Nous savions toutes les deux qu'elle n'y arriverait plus, donc... J'ai dû la laisser partir.
C’est Noël chez «Nye, Everett et Folk», Ellen s’est isolée pour regarder l’enregistrement du témoignage d’un industriel, Erickson, au cours d’une audition sur l’attribution des contrats militaires par un Comité de la Défense dirigé par Donna Chase.
Donna Chase : Mr. Erickson, que diriez-vous à ceux qui disent que vous êtes un mercenaire Un profiteur de la guerre?
Erickson : Je les éclairerais. Je leur dirais que nous fournissons un service essentiel et nous sommes payés en conséquence.
Donna Chase : Cette guerre a été votre tiquet pour une fortune de 500...
Sean vient l’interrompre.
Sean : La fête a commencé. Tu regardes encore ça?
Ellen : Oui, tu m'as eue. J'ai deux autres heures de témoignage d'Erickson. Je suis désolée, je vais devoir partir tôt. Je vois mon ami ce soir.
Sean : Le type du lycée?
Ellen : Oui, ce soir est la seule soirée où il a pu se libérer.
Sean : Si tu ne restes pas, je me casse.
Ellen : Où iras-tu?
Sean : Je vais aller trouver ton cadeau.
Ellen : Je pensais que nous ne nous faisions pas de cadeaux.
Sean : Allez, Ellen. C'est Noël.
Ils s’embrassent.
Patty : Je ne cherche pas juste à savoir comment vous gérez le jour après jour, mais je cherche à savoir comment vous vous gérez vous-même. Comment vous pensez, comment vous réagissez.
Holly : Je comprends.
Patty : Bien. Maggie?
Maggie : Oui, Ms. Hewes.
Patty : Holly commencera sa période d'essai immédiatement.
Maggie : Compris.
Patty : Vous aurez un court temps pour apprendre la routine puis je reconsidèrerai votre position.
Holly : Oh, mon dieu... Elle est absolument magnifique.
Patty : Voici ma petite fille. - Catherine, voici Holly, ta nouvelle nounou.
Ellen continue à visionner la vidéo du témoignage d’Erickson.
Donna Chase : Mr. Erickson, il est dit ici que vous êtiez dans la Marine pendant une trentaine d'années.
Erickson : Oui, M'dam.
Donna Chase : J'applaudis votre service, cependant vous n'êtes plus un militaire à présent, n'est-ce pas?
Erickson : Affirmatif, Mme la député.
Donna Chase : Et pourtant vous commandez des milliers d’hommes en Afghanistan. Vous pouvez l'expliquer?
Erickson : Je suis le fondateur et le PDG de la corporation "High Star Sécurité". Nous sommes une entreprise privée embauchée par le gouvernement des E-U, pour protéger les dignitaires et d'autres membres, cibles importantes des zones de guerre.
Donna Chase : En d'autres mots, vous dirigez le monde de la plus grosse armée privée. Et le contribuable des E-U a déjà payé votre compagnie plus d'un billion de dollars pour ses services.
Erickson : Je n'ai pas les chiffres exacts... mais on ne gagne pas une guerre sans argent, Mme la député.
Donna Chase : Il faut résoudre une question cruciale avant la commission d'aujourd'hui.
Erickson : Oui, c'est vrai. C'est pourquoi j'ai libéré un de mes plus beaux dimanches.
Donna Chase : Nous sommes réunis ici pour décider si, oui ou non, le congrès renouvellera le contrat de "High Star" avec le gouvernement des E-U. Et je suis ici pour vous dire : je voterai non.
Erickson : Et c'est évidemment votre droit, Mme la député.
Ellen visionne à nouveau un passage de l’audition.
Donna Chase : Et le contribuable des E-U a déjà payé votre compagnie plus d'un billion de dollars pour ses services.
Erickson : Je n'ai pas les chiffres exacts... mais on ne gagne pas une guerre sans argent, Mme la député.
Dans les toilettes d’un bar, Chris Sanchez revit une scène de guerre qu’il a vécue en Afghanistan.
Voix : Sanchez. - Sanchez. - Sanchez. - Sanchez. - Sanchez.
Un client : Putain, qu'est-ce qui se passe là-dedans? Allez. Je dois aller pisser.
Chris : Merde!
Dans le bar.
Un client : Un autre jus de tomate.
Barman : On a...euh...des plans de vacances?
Un client : Bien sûr. Si rester à la maison et regarder des pornos comptent...
Barman : Ca compte si tu les regardes en costume de Noël. Tu... euh...tu viens d'ici ? Excuse moi - Purée de merde ! Ellen Parsons. Tu as vraiment bonne mine.
Ellen : Tu n’es pas mal toi-même. J'aime bien la barbe. Très distingué.
Barman : Ca fait un moment. Comment ça va?
Ellen : Bien. Il parait que le bar t'appartient maintenant.
Barman : Ouais. C'est fou. La moitié de notre classe vient encore ici. Tu devrais être heureuse d'être partie.
Ellen : Ca me manque en fait.
Barman : Et bien, Chris est au fond. Il a dit que vous deux avez rendez-vous.
Ellen : Ouais. Merci.
Barman : Qu'est-ce que tu bois?
Ellen : Du Bourbon.
Barman : Ca marche.
Chris et Ellen sont attablés dans la salle du bar.
Chris : Tu en as fait du chemin depuis le vin cafardeux... les plus cools du bal de prom'.
Ellen : C'est bon de te voir.
Chris : J'étais content d'avoir de tes nouvelles. Tu fais partie des gens à qui je pense.
Ellen : De même.
Chris : J'ai toujours espéré des grandes choses. Alors tu es avocate à Manhattan.
Ellen : C'est bizarre, hein?
Chris : Ça doit être intense.
Ellen : Oui, ça peut l'être. En parlant d'intensité, j'ai lu dans le journal des anciens que tu étais en Afghanistan.
Chris : Oui, c'est vrai.
Ellen : Il parait que tu étais dans les Marines. Hautement décoré. Une vraie célébrité.
Chris : Ma mère a dû écrire ce torchon. Elle adore voir mon nom imprimé.
Ellen : Et j'ai entendu que tu avais travaillé pour "High Star Securité".
Chris : Oui. Le coeur de ma mère n'était pas très bon.
Ellen : J'en suis navrée.
Chris : Elle a eu beaucoup de factures médicales, et... "High Star" a offert six fois de payer pour repartir et faire le même boulot que je faisais donc...
Ellen : Ecoute, euh, je serai honnête avec toi, Chris. Je suis ici car je fais des recherches sur "High Star" and Howard Erickson.
Pourquoi? Tu veux préparer un procès contre eux?
Ellen : Si un procès peut être engagé. J'étais intéressée par ton expérience avec eux.
Chris : Ils ont été inculpés, mais... tu ne devrais pas croire les racontars des journalistes. Ils ont toujours été bons avec moi.
Ellen : Alors pourquoi es-tu parti?
Chris : Tu n'essayes pas de me poursuivre, dis donc? Parce que, n'oublie pas que j'ai des dossiers sur toi.
Ellen : C'est vrai. C'est extrêmement vrai.
Chris : Je ne suis pas parti à cause de la Compagnie. Ils m'ont offert une...une... Une promotion, en fait. Je me consumais simplement. Il était temps de revenir à la maison.
Ellen : Je ne peux même pas imaginer.
Chris : Non pas que venir à la maison ait...euh...un grand prix. Toute l'expérience était... surréaliste.
Ellen : Surréaliste, comment ça?
Chris : La semaine après mon retour, c'est Halloween. Je suis sur le porche de ma mère, distribuant des bonbons. Des gamins de huit ans se promenant en G.I Joes avec des armes d'assaut, des squelettes. Comme si tout était une énorme farce. Et puis merde. Peut-être que ce n'est que moi. Désolé de divaguer comme ça.
Ellen : Non, ça doit être difficile comme,... Je ne peux même pas imaginer.
Chris : C'est juste étrange de traverser ton quartier, quand tu as l'impression que tu dois continuer de vérifier les toits.
Ellen : Est-ce quelque chose s'est passée là-bas quand tu travaillais pour Erickson?
Chris : Ecoute, Ellen, je suis très heureux de te voir... Mais je ne veux plus parler de " High Star".
Ellen : Bien sûr. Je comprends. Je suis désolée.
Chris : Très bien. Je me fiche de ce que tu vas dire mais la prochaine tournée est pour moi.
Ellen est revenue au bureau.
Sean : Il t'a dit pourquoi il a quitté "High Star"?
Ellen : Non, mais quelque chose est arrivé avant Halloween qui l'a fait quitter la compagnie.
Sean : Qu'est-ce qu'il a dit?
Ellen : Il ne pouvait l'expliquer mais quelque chose n'allait pas. Il était quelqu'un d'autre au lycée. Il était... jovial, fêtard.
Sean : Quelles étaient tes relations avec ce gars?
Ellen : Je le laissais tricher en cours de géométrie.
Sean : C'est sexy.
Ellen : Ça l'est quand tu as 16 ans. Mais nous avons cassé après, 15 min.. C'était un bon type.
Sean : Ecoute, je sais que tu ressens de la pression pour rapporter une affaire...
Ellen : J'ai ramené plein d'affaires. Elles ont juste été toutes rejetées.
Sean : Peut-être parce que c'était de trop gros poissons.
Ellen : Je pense que si je passais un peu plus de temps avec lui, il pourrait se confier à moi.
Sean : Que se passe-t-il entre toi et "High Star"?
Ellen : C'est une armée privée qui tue pour faire du profit. qui fait de la mort, son business.
Sean : Si c'est ton ami, peut être que tu ne voudras pas le pousser.
Chez Hewes & Associés
Maggie : Mr. Girotto est ici.
Girotto : Merci.
Patty : Salut, James. Combien d'heures as-tu dormi la nuit dernière?
Girotto : Arrête tes conneries, Patty.
Patty : Oh, moi 7 heures. Le sommeil le plus reposant que j'ai eu depuis des mois.
Girotto : C'est fantastique. Peut-on passer à autre chose? Mon client a attendu un an pour organiser sa déposition.
Patty : La déposition de ton client porte sur une affaire qui implique la mort de douzaine de personnes. Je pense qu'un peu de patience ne va tuer personne.
Girotto : Je suis en retard pour l'exposition de sciences de mes enfants. Quelles sont tes conditions?
Patty : La déposition aura lieu dans mes bureaux.
Girotto : Ça me va.
Patty : Sept jours.
Girotto : Il arrive de Paris, je t'en donne un.
Patty : Ton client n'a pas développé un vaccin mortel en une nuit. Six jours.
Girotto : Trois.
Patty : Cinq. Ou il attendra un an de plus.
Girotto : Si tu acceptes de limiter tes questions à la période commerciale d'essai.
Patty : Quoi d'autre?
Girotto : Je veux un traducteur.
Patty : J'ai vu ton client sur Charlie Rose; son anglais est meilleur que son français. Nous n'avons pas traité une affaire l'un contre l'autre depuis des siècles, James. Tu es toujours dur en affaire.
Girotto : Je n'aime pas perdre.
Patty : Et bien, tu devrais t'y habituer. Aure chose que je peux faire pour ta déposition? Des croissants? Un béret?
Girotto : Va te faire foutre, Patty.
Bonne journée.
Ellen fait des recherches sur internet. Puis elle rejoint Chris dans une laverie.
Chris : Salut.
Ellen : Salut. Quelle est belle.
Chris : Ghwarri. Dis bonjour à Ellen Parsons. Ellen et moi ça remonte à longtemps. Tu peux lui faire confiance. Elle fait partie des gentils.
Ellen : Coucou. Où l'as-tu trouvée?
Chris : C'est une survivante. Je l'ai trouvée dans un appartement détruit en Afghanistan.
Ellen : Ghwarri?
Chris : C'est Pachtou. Ça veut dire un truc du genre "bouffi," même si pourtant elle était... pratiquement affamée quand je l'ai trouvée.
Ellen : C'est quoi ça?
Chris : C'est un médaillon de mon unité. Pourquoi voulais-tu me voir?
Ellen : C'était, euh... Je pensais à quelque chose que tu m'as dit.
Chris : A quoi donc?
Ellen : Tu es revenu une semaine avant Halloween.
Chris : Oui? Et alors?
Ellen : J'ai lu un article qui disait que cette semaine trois employés de "High Star" sont morts. Jay Rayburn, Robert Franks, et Thomas Lowry. As-tu travaillé avec l'un d'entre eux?
Chris : Rayburn, Franks et qui?
Ellen : Thomas Lowry.
Chris : Non. Je ne les connais pas. High Star a des milliers d'hommes sur le terrain là-bas.
Ellen : Dans cet article, la femme de Thomas Lowry pense que "High Star" a violé les termes du contrat de son mari. Ça te dérangerait de me laisser jeter un coup d'œil à ton contrat?
Chris : Ça ne me gêne pas, mais je n'ai pas mon contrat. Je ne garde pas ce genre de paperasse.
A l’extérieur, dans une voiture, le même homme observe Chris et Ellen.
Boorman (au téléphone): Salut, c'est Jerry Boorman. - Très bien. Et toi? - The Knicks? Non, je ne peux pas t'aider. Ecoute, j-j-j'ai un nom je veux que tu enquêtes pour moi. Parsons-- Ellen Parsons. Et j'aurais besoin de son téléphone. Oui, bien sûr. P-a-r... Oui.
Ellen : Ecoute, je ne t'interrogerai plus à propos de "High Star". Mais... Tu pourras au moins me parler? Si tu as traversé quelque chose...
Chris : Il n'y a rien dont je veux parler.
Ellen : Je sais d'expérience que ce genre de choses, peut vite te dévorer. Il y a quelques années, mon fiancé est mort. Je suis allée au Centre-Trauma. Je ne voulais pas y aller. Je ne pensais pas en avoir besoin, je pensais pouvoir m'en occuper. Mais en vérité, je ne le pouvais pas. Parler à quelqu'un, m'a vraiment aidée. Je comprends si tu ne veux pas me parler mais tu devrais voir quelqu'un.
Une cliente : Merde. Pardon.Je suis tellement désolée.
Chris : C'est bon.
Ellen : Je ne suis pas... Je ne suis pas ici en tant qu'avocate, Chris. Je suis ici en tant qu'amie.
Le parc d’entrainement de «High Star Security»
Erickson : Prends ça fumier!
Donna Chase : Whou! Oh! Bon Dieu, ça fait du bien!
Erickson : Pas pour l'ennemi en tout cas.
Donna Chase : Ouah, Howard, tu sais vraiment t'y prendre avec les femmes. Whoo! Mon père se retourne et hurle dans sa tombe en ce moment. Maintenant, dis-moi... Qu'est-ce que c'est?
Erickson : Nous ne sommes pas autorisés à donner tous les détails.
Donna Chase : Je ne veux pas tous les détails, mais juste savoir ce qu'est ce foutu truc.
Erickson : Mme la Député, j'aimerais vous présenter le responsable des opérations d'entrainement, Anthony Carter.
Donna Chase : Salut, Anthony.
Carter : C'est une mitrailleuse, Md'am. Similaire au kris super-v, mais nous avons fait quelques ajustements pour répondre aux besoins sur le terrain.
Donna Chase : Oh, c'est une beauté.
Carter : Moins d'une douzaine de personnes dans le monde en possède une.
Erickson : Nous l'aimons parce qu'elle reste souple et légère dans les bras, comme un bébé endormi. Une fois réveillée, elle pourrait détruire Optimus Prime.
Donna Chase : Oh, oui! Je vous remercie pour le moment d'émotion.
Erickson : Merci, AC.
Carter : Oui Monsieur.
Donna Chase : Mais ça ne changera pas mon vote.
Erickson : Quel tour de passe-passe es-tu en train de réaliser?
Donna Chase : Je suis désolée. Mes électeurs sont contre cette guerre. Et ils ne veulent pas me voir rouler pour un type comme toi.
Erickson : Par le passé, je pouvais toujours compter sur ton soutien.
Donna Chase : Ecoute, la guerre d'Afghanistan est la plus longue de l'Histoire des E-U. Les gens que je représente ne savent pas ce que nous trafiquons ici.
Erickson : Et pourtant nous y sommes.
Donna Chase : Ecoute Ce n'est pas moi ton problème. Même si je changeais mon vote, tu perdrais quand même. C'est le Député Shipley qui tient les rênes dans cette commission. Il contrôle tous les votes contre toi.
Erickson : Peux-tu m'obtenirun entretien avec Shipley?
Donna Chase : Shipley?! Non! Shipley ne veut pas être surpris avec toi.
Erickson : C'est pourquoi j'ai besoin de toi. Et ton charme des montagnes rocheuses. Je suis sûr qu'il te doit une ou deux faveurs. Tout ce que je veux est une petite conversation avec cet homme.
Donna Chase : Je verrai ce que je peux faire.
Erickson : Ce seraiy très généreux.
Patty rentre chez elle. Son chien l’accueille à la porte.
Patty : Coucou, mon toutou. C'est qui le bon garçon? T'as passé une bonne journée? Bon garçon. Je suis arrivée.
Holly : Nous sommes par ici. Par terre.
Patty : Que faites-vous?
Holly : Mamie est arrivée. Tu es prête pour le gâteau et tes cadeaux? - J'ai préparé un gâteau. Catherine voulait rester éveiller et le fêter avec vous.
Patty : Célébrer quoi?
Holly : Je suis désolée, Ms. Hewes. C'est... Vous avez oublié son anniversaire.
Patty : Oh, nous sommes déjà mercredi? Et bien, ça doit l'être.
Holly : Sur le calendrier il est écrit qu'aujourd'hui est l'anniversaire de Catherine. Vous êtes une femme extrêmement occupée. Je comprends.
Patty : Merci de me comprendre, Holly. Joyeux anniversaire, mon cœur. Prenons du gâteau, d'accord? Qu'est-ce que tu as dessiné?
Catherine : Des myrtilles.
Patty : Ce sont des myrtilles. Tu es une bonne fille.
Chris est dans sa voiture avec Ghwarri. Il appelle Carter au téléphone.
Carter : Hé, quoi de neuf?
Chris : Salut, c'est Sanch’.
Carter : Qu'est-ce qui se passe?
Chris : Je dois te voir.
Chez Patty.
Holly : Elle est endormie. Ça devrait être bon pour cette nuit.
Patty : Oh, merci, Holly. La fête était sympa. Catherine l'a adoré.
Holly : J'en suis ravie. Et ne vous inquiétez pas d'avoir oublié son anniversaire. Vous devez penser à beaucoup de choses. La déposition importante arrive.
Patty : Oui. Et je veux que vous sachiez que j'apprécie vos efforts et le lien que vous avez essayé de créer avec Catherine.
Holly : On dirait qu'un "mais" va venir.
Patty : Ça ne marche simplement pas.
Holly : Pourquoi ça? Pourquoi ça ne marche pas?
Patty : Je vous ai donné le régime de Catherine le premier jour.
Holly : Il est juste ici.
Patty : Et vous l'avez lu?
Holly : Bien sûr.
Patty : Il est spécifiquement énoncé qu'il ne doit pas y avoir de haute teneur en fructose. Et bien ce gâteau en est bourré.
Holly : Ms. Hewes, vous m'avez clairement dit d'être discrète sur le régime de Catherine, et...
Patty : Je vous aime bien. Holly, vraiment, mais vous êtes négligente.
Holly : Négligente?
Patty : Oui. Et je ne peux l'accepter. Il n'y a pas un bon ajustement, et vous n'êtes pas bonne pour Catherine. Donc faites vos valises. Un chèque vous attend en bas. Bonne nuit.
Ellen est au restaurant avec Sean.
Sean : Je ne savais pas comment amener ça ou si je le devais... Tu es restée en contact avec Patty Hewes, non?
Ellen : De temps à temps.
Sean : Je pense que tu devrais savoir que nos partenaires parlent de Patty... Et...Ils ne sont pas tous fans. J'ai le sentiment que ça pourrait créer quelques vagues s'ils savaient.
Ellen : Merci de veiller sur moi.
Sean : Tu ne parles jamais vraiment d'elle. C'est intéressant que tu la voies encore. Je pensais que vous deux ne vous entendiez pas.
Ellen : Après que son associé soit mort...
Sean : Tom Shayes?
Ellen : Oui, oui. Euh, nous, nous ne nous sommes pas parlé pendant plus d'un an. Nous avons pris des chemins différents. Puis, sortie de nulle part elle... a repris contact avec moi. Elle voulait me rencontrer. Et j'ai d'abord dit non.
Sean : Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis?
Ellen : Elle était très insistante... Et j'ai réalisé qu'elle pouvait m'être utile.
Sean : Tu as appris la stratégie judiciaire avec elle, puisé dans son cerveau.
Sous la pluie, Carter rejoint Chris qui l’attend dans sa voiture.
Carter : Sancho, c'est bon de te voir mon pote.
Chris : Toi, aussi. Désolé d'avoir craqué tout à l'heure. Je ne pouvais plus rester là-bas.
Carter : Tu n'as pas à te justifier. La dernière merde que t'as traversé est aussi tordue qu'elle y parait. Alors tu ne reviens vraiment pas à "High Star"?
Chris : J'arrête.
Carter : Je comprends.
Chris : Désolé. Tu serais la seule raison de mon retour. Je déteste laisser un homme à terre.
Carter : On a eu des remplacements. Bien sûr, personne ne peut vraiment te remplacer. Mais si tu arrêtes, tu arrêtes. Tu dois faire ce qui est le mieux pour toi. Chris, pourquoi tu voulais me voir?
Chris : Je ne suis pas bien.
Carter : Quoi de neuf?
Chris : Je ne peux pas dormir ... Petit 1.
Carter : Oui?
Chris : Oui.
Carter : Où as-tu la tête?
Chris : Qui sait. Chaque putain de truc est détraqué. Je me réveille...
Je continue de penser que je devrais être mort. Je prends quelques minutes pour réaliser que je ne le suis pas, puis je me lève, je promène le chien, et la journée passe...
Carter : Tu n'as pas à avoir honte.
Chris : Je pensais aller aux Vétérans Anonymes Mais... Je ne peux pas... Quand j'ai quitté la Compagnie, j'allais bien. C'était clair comme de l'eau de roche. C'est à partir de la dernière mission avec "High Star" que j'ai...
Carter : Hey, on peut aider. La compagnie a de bons docteurs. Je peux t'obtenir un nom.
Chris : Ça serait bien, je pense.
Carter : Accroche-toi, Sanchez. Je te trouverai quelqu'un.
Erickson rentre chez lui avec des cartons à pizza.
Erickson : Si l'un de vous casse un truc papa va vous botter les fesses. Les mecs vous avez 2 secondes...
Un enfant : Merde!
Erickson : … pour arrêter de faire ce que je ne suis pas censé voir. On va casser la croûte. C'est l'heure de la bouffe.
Plus tard.
Erickson : Dans la tourmente, l'injustice et le mal de ce monde, nous nous demandons : "Comment peut-on persévérer?" En ce temps de joie et de paix, je crois que nous trouvons du réconfort dans nos engagements. Les engagements dans notre foi, dans notre famille, dans notre pays. Jésus nous apprend à aimer, à s'engager. Il nous apprend la force morale dans un monde de faiblesse et de lâcheté. Pour combattre cette faiblesse, que nous donne-t-il?
Un enfant : Le don de nos convictions.
Erickson : C'est exact. Le don de nos convictions. Au nom de Jésus, nous prions.
Les enfants : Amen.
Erickson : Amen.
Boorman est dans la rue à côté d’une baraque à sandwiches.
Une cliente : Il y a de l'ail?
Vendeur : Du très bon, oui. Très frais.
Cliente : Mon fils ne peut pas manger de l'ail.
Après avoir traduit au vendeur égyptien, Boorman discute avec lui dans sa langue, mais il est interrompu par la sonnerie de son téléphone. Il a mis la ligne d’Ellen sur écoute.
Boorman : « Le gamin ne peut pas manger de l'ail. Pouvez-vous en faire sans? »
Vendeur : « Oui, oui, bien sûr. Pas de problème. »
Boorman (à la cliente) : C'est pris en compte. Pas d'ail.
Cliente : Merci.
Boorman (au vendeur) : Tu as grandi dans le nord, n'est-ce pas? »
Vendeur : « Oui, en Egypte. Tu as une très bonne oreille. »
Boorman : « Félicitation, au fait. Je suis heureux pour ton peuple. »
Vendeur : « Oui, oui. C'est merveilleux. »
Boorman : « Excuse-moi. »
Au téléphone
Ellen : Patty, Je viens de partir du bureau. On prend toujours un café?
Patty : Oui, j'ai hâte de te revoir.
Ellen : Ok, super. A toute à l'heure.
Patty : Merci pour l'appel, Ellen. A bientôt.
Les deux femmes se sont retrouvées au bar, surveillées par Boorman qui les a rejointes.
Ellen : Que sais-tu d'Howard Erickson et "High Star Securité"?
Patty : "High Star"?
Ellen : Oui.
Patty : Fais attention, Ellen.
Ellen : Tu n'as pas répondu à ma question.
Patty : High Star est une cible très dangereuse. Des douzaines d'avocats ont essayé de construire un procès contre eux, et aucun n'y est arrivé. Cette compagnie est protégée.
Ellen : C'est la raison pour laquelle je m'y intéresse.
Patty : Tu as travaillé pour NYE & Everett pendant deux ans et demi. Tu t'ennuies?
Ellen : Je veux faire des procès qui me tiennent à cœur Et je veux les faire à ma façon.
Patty : On dirait que tu penses à travailler seule. Raison de plus pour rester éloignée de "High Star". Si tu veux te faire un nom, ouvrir ton propre cabinet, tu as besoin de gagner un procès.
Ellen : J'ai un ami avec qui je suis allée au lycée. Il a travaillé pour "High Star". Il pourrait savoir des choses.. Je suis inquiète de l'impliquer.
Patty : Il y a de quoi. Tu parles de vouloir le faire à ta façon, mais il n'y a qu'une façon de faire un procès, Ellen... Quelle que soit la méthode permise pour le gagner. Mais si tu veux aussi avoir une vie, un équilibre ou une famille, ou protéger ton ami... Je n'ai jamais répondu à ta question posée il y a trois ans.
Ellen : Quelle question?
Patty : Juste après la mort de Tom, nous étions à la maison sur la plage, tu m'as demandé si ça valait le coût.
Ellen : Et?
Patty : Si tu as du me poser la question, tu connais déjà la réponse. Reste éloigner de "High Star".
Patty arrive à son bureau.
Patty : Bonsoir, Maggie. Je veux que vous m'apportiez tout ce que vous trouverez sur Howard Erickson et la corporation de "High Star Securité".
Maggie : Tout de suite, Ms. Hewes.
Carter est venu rencontrer Erickson dans sa maison.
Carter : Désolé de vous arracher à votre foyer le soir du "Film en famille". J'aurais pu vous le dire au téléphone.
Erickson : C'est celui où il rencontre la maman. Je l'ai vu une centaine de fois. De plus, je préfère parler de ça au bureau. Vous m'avez dit avoir rencontré Sanchez.
Carter : Oui, monsieur. Depuis la dernière opération... Il est en mauvais état. Il a du mal à se réhabiliter.
Erickson : A quel point est-il perturbé?
Carter : C'est dur à dire, monsieur. Il a demandé de l'aide.
Erickson : Il a refusé la promotion.
Carter : Je pense que son état mental en est en partie la raison.
Erickson : Es-tu impliqué dans son degré d'engagement?
Carter : Non.
Erickson : Tu en es sûr? Tu es celui qui l'a recruté.
Carter : Il est stable. Il ne posera pas problème. Mais je pense qu'il devrait consulter.
Erickson : Très bien, dans ce cas, fais lui consulter le Dr. Barrera. C'est le meilleur psychiatre que nous ayons. - Tiens, je veux que tu le prennes pour ton sapin, AC. Joyeuses fêtes.
Carter : Merci monsieur. La Député Chase vous a répondu sur l'obtention d'un entretien pour le changement de vote? Shipley accepte de vous rencontrer pour renouveler le contrat?
Erickson : Elle fait tout ce qu'elle peut. On doit juste garder espoir.
Dans la salle de réunion de Hewes & Associates
Girotto : Objection. Il a déjà répondu à cette question.
Patty : Quand vous avez ramené un nouveau médicament sur le marché, M. Coupet votre compagnie poursuivait ses essais?
Coupet : Oui.
Patty : En anglais, je vous prie.
Coupet : Excusez-moi. Oui, nous poursuivons les essais cliniques pour chaque médicament que nous développons.
Patty : Mr. Coupet, vous avez personnellement supervisé le développement
Girotto : Objection. M. Coupet n'est ni un scientifique ni un médecin
Patty : En tant que PDG, avez-vous eu l'occasion d'entendre le terme "Effets indésirables"?
Coupet : Oui.
Patty : Dans votre industrie, M. Coupet, qu'entend-on par effets indésirables dans l'essai d'un nouveau médicament?
Coupet : Ça peut vouloir dire beaucoup de choses. Démangeaisons, fièvres... Beaucoup de choses.
Patty : Dans certains cas, cela peut-il signifier la mort ?
Coupet : C'est très rare, mais oui.
Patty : Plus précisément, un effet indésirable peut-il signifier que le cobaye d'un essai clinique est mort. Je me trompe?
Girotto : Objection. Il a déjà répondu à cette question.
Patty : Je le veux sur l'enregistrement. Je me trompe, Mr. Coupet?
Girotto : Objection.
Patty : Pour quoi?
Girotto : Pour elle. A qui est donc ce putain d'enfant?
Patty : Maggie?
Girotto : A qui est donc ce putain d'enfant?
Patty : Maggie!
Chris est chez le Dr. Barrera :
Dr. Barrera : Alors, avez-vous déjà parlé à un thérapeute auparavant, Chris?
Chris : Non, monsieur.
Barrera : Pas de monsieur avec moi, Chris.
Chris : Vous êtes un lieutenant.
Barrera : "Docteur" ira parfaitement. Oh, ce n'est que le radiateur.
Chris : Je ne suis pas un grand bavard. J'ai perdu des membres de mon équipe.
Barrera : Comment cela vous affecte-t-il?
Chris : J'ai beaucoup de cauchemars. Des problèmes avec le boulot... Avec... les amis. Si vous me dites que j'ai une sacrée dépression nerveuse, Je ne dirais pas non.
Barrera : Tout ce que vous ressentez, la rage, la dépression, la peine, la culpabilité. C'est normal. Ce qui est anormal est la situation dans laquelle vous êtiez. Le trauma, les meurtres de guerre. Vous avez une réponse normale à une situation anormale horrible.
Chris : Je n'en sais rien.
Barrera : Vous vous sentez sans défense. Mais vous ne pouvez pas retourner en arrière et changer le passé, à moins que vous ne parliez de ces évènements. Maintenant, vous pouvez m'en dire un peu plus sur vos expériences de ces dernières semaines.
Chris : J'ai laissé une unité... pour une mission, que nous n'aurions jamais dû faire. Toute cette foutue opération était illégale.
Barrera : Continuez.
Erickson est chez Boorman.
Boorman : Si Sanchez est psychologiquement instable raison de plus pour s'en préoccuper.
Erickson : C'est pourquoi je l'ai envoyé chez un psychiatre.
Boorman : Le psy va chercher à connaitre la vérité par le gamin. Et la vérité n'est pas notre amie, Howard.
Erickson : Il y a le secret médical.
Boorman : C'est pas suffisant. Je m'occuperai de Sanchez.
Erickson : Va te faire foutre, Jerry! Ne t'approche pas de mes hommes. Tu m'entends?
Boorman : Soyons clair. Si quelqu'un apprend pour cette dernière mission, je suis foutu. Et tu deviens sans emploi.
Erickson : Cet incident est clos.
Boorman : Alors comment Chris en est venu à discuter avec un avocat ?
Erickson : Tu... Tu es inquiet d'un procès? Je sais comment m'occuper des procès.
Boorman : Je suis inquiet de ce qui pourrait sortir du procès. Je suis inquiet des histoires que Sanchez pourrait raconter. On va donc procéder comme je l'entends.
Erickson : Non. Tu vas me consulter d'abord.
Boorman : Le congrès est contre toi, Howard. Tu le sais. Je suis ta corde de sécurité. Je suis le seul qui puisse faire renouveler les contrats avec le gouvernement.
Erickson : Pose ta putain de chaussure! Ne t'approche pas de Sanchez, compris?
Philippe est venu voir Patty dans son bureau.
Philippe : Désolé le petit bonhomme s'est endormi. J'espérais que ces deux-là puissent jouer ensemble.
Patty : Non, c'est bon. Catherine doit aller diner, de toute façon. Maggie? Pouvez-vous prendre Catherine pour le diner, s'il vous plait?
Maggie : Bien sûr.
Patty : Maggie va te donner à diner. Tu veux Myrtille. Tiens, prends Myrtille
Philippe : Je pensais que tu embauchais une nouvelle nounou.
Patty : Je l'ai fait Ça n'a pas fonctionné.
Philippe : On en est à combien maintenant?
Patty : Je ne sais pas. Elles sont toutes incompétentes.
Philippe : Tu ne veux pas me le dire?
Patty : Je ne sais pas. Peut-être sept, huit.
Philippe : Je n'ai pas à me préoccuper des nounous. Je suis un père au foyer. J'en aime chaque minute.
Patty : C'est parce que tu es un homme. A ton âge, tu peux avoir un enfant et te recréer.
Philippe : Notre pédiatre gère un centre d'art et musique basé à la garderie.
Patty : La garderie ne concordait pas avec mon emploi du temps. Alors que vas-tu faire?
Philippe : Tu vas continuer à la refourguer à des femmes de ménage et tes assistants?
Patty : Jusqu'à ce que je trouve la bonne, oui. Je ne veux pas que Catherine s'attache à quelqu'un qui ne reste pas attentif.
Philippe : Catherine possède un père, tu sais. Ça fait trois ans. Retrouve Michael.
Patty : Non! Je ne vais pas faire ça.
Philippe : Ton fils a disparu. Tu vas me dire que tu ne veux pas savoir où il est?
Patty : J'ai essayé de le contacter au début. Il a été très clair sur le fait qu'il ne me voulait pas dans sa vie.
Philippe : Patty, trouve le, ramène le à la maison, mets le face à ses responsabilités.
Patty : Michael a eu une chance d'être père, et il l'a fui. Fin de l'histoire.
Chez Madame Lowry.
Ellen : Je suis ici, Mrs. Lowry, car je pense que "High Star" pourrait camoufler la vérité sur la mort de votre mari.
Mme Lowry : Que voulez-vous dire?
Ellen : Vous savez quelque chose sur la mission que votre mari a réalisé en octobre, quand il a été tué?
Mme Lowry : Pas grand-chose. Tommy travaillait avec "High Star" depuis 2005. Mais il y a un an, ils l'avaient employé dans une nouvelle unité. Tout ce que je sais, c'est que le salaire était meilleur mais l'affectation le rendait ... très nerveux.
Ellen : Et quelle explication vous ont-ils donné pour leur mort?
Mme Lowry : La compagnie était si vague. Ils parlaient d'une embuscade, .
Ellen : Votre mari, a-t-il déjà parlé des hommes avec qui il travaillait?
Mme Lowry : Oui, non-stop. J'ai entendu toutes sortes d'histoires. Vous voulez voir une photo?
Ellen : Oui, s'il vous plait. Ca serait sympa.
Mme Lowry : C'est son équipe. Regardez-les, souriants... C'est Tommy à gauche. Et ici, c'est Jay Rayburn. Jay pouvait parfois être un con, mais il faisait rire Tommy. Et le gars vraiment grand. C'est Bob Franks. Franko and Jayray sont tous les deux morts le même jour que Tommy.
Ellen : Je suis désolée Mrs. Lowry.
Mme Lowry : Et vous voyez ce type? C'est Chris Sanchez. Vous savez comme certains types ont un don pour diriger? Tommy disait que c'était Sancho.
Ellen : Votre mari le connaissait bien?
Mme Lowry : Tommy l'adorait. Ces types... Ils auraient tout fait pour Sancho.
Patty ouvre sa porte à Victor Huntley
Victor Huntley : Ça fait longtemps, Ms. Hewes.
Je vous ai appelé parce que j'ai une proposition. Je cherche à engager un détective privé, et il parait que vous avez quitté la police.
Huntley : Pour faire quoi?
Patty : Pour trouver quelques informations pour moi.
Huntley : Qui est-ce?
Patty : Mon fils.
Donna Chase téléphone à Erickson.
Erickson : Joyeuses fêtes!
Donna Chase : J'ai reçu ton cadeau de Noël, Howard. Tu sais que je ne peux pas accepter de cadeaux de ta part.
Erickson : Je connais les règles de la Député, Mme la Député. C'est juste un petit quelque chose pour ton sapin. Tu as déjà pu parler avec Shipley?
Donna Chase : Oui. J'ai fait de mon mieux pour le persuader, mais il refuse toujours de te rencontrer.
Erickson : J'en suis navré.
Donna Chase : Ecoute, il n'y a plus rien à faire. Tu n'as pas les votes, c'est tout. Ces contrats ne seront pas renouvelés. Désolée, Howard.
Erickson : Joyeux Noël.
Donna Chase : Joyeux Noël.
Ellen monte dans la voiture de Chris.
Ellen : Tu n'as pas été honnête avec moi. Les hommes qui sont morts : Rayburn, Franks, Lowry... Tu les connaissais. C'étaient tes hommes. Quelque chose est arrivé lors de la dernière mission, Et "High Star" le dissimule. C'est pour ça que tu m'as menti, n'est-ce pas?
Chris : Je n'ai aucune envie d'en parler, Ellen.
Ellen : J'essaye de t'aider.
Patty regarde la vidéo de l’audition d’Erickson
Erickson : Je suis le fondateur et le PDG Nous sommes une entreprise
privée embauchée par le gouvernement des E-U, pour protéger les dignitaires et d'autres membres cibles importants des zones de guerre.
Ellen : Ces hommes te faisaient confiance. Les familles veulent des réponses.
Chris : Ecoute... Techniquement, la mission était illégale.
Ellen : Alors pourquoi y es-tu allé? Quelqu'un t'a-t-il forcé?
Chris : Ils n'avaient pas à le faire. C'était un problème de sécurité nationale. Nous y sommes allés, et on a fait ce qu'on devait faire.
Ellen : J'ai un motif de procès contre "High Star", mais je ne peux pas le présenter sans toi.
Chris : S'il te plait, ne me demande pas de faire ça.
Ellen : Je pourrais t'assigner, mais je ne veux plus que ta vie soit à nouveau bouleversée. "High Star" est là-bas. Ils enfreignent la loi pour le profit et ils ne rendent pas de comptes.
Chris : Mais ils prennent soin de moi maintenant. Ils m'ont indiqué un docteur. Le médecin me donne des médicaments, je le revoie dès demain. Et je me sens mieux.
Ellen : Il n'y a pas que toi. Les familles sont en train d'étouffer émotionnellement, financièrement... Ces hommes méritent mieux.
Boorman et Erickson se parlent par téléphone.
Boorman : Jerry Boorman.
Erickson : Jerry, c'est Howard. J'en suis au point mort avec le congrès. J'ai besoin de t'avoir avec moi pour les contrats.
Boorman : Désolé. Pour le moment, je suis occupé.
Erickson : De quoi es-tu en train de parler ?
Boorman : Je nettoie tes conneries.
Erickson : Jerry?
Dans la voiture de Chris.
Chris : Que veux-tu que je fasse?
Ellen : Tu dis juste dire la vérité. Et tout ira bien.