Ellen consulte la directrice du groupe de paroles qu’elle fréquentait après la mort de David.
Animatrice : Si je comprends bien, vous dites que votre ex-patronne a essayé de vous tuer.
Ellen : Essayer de me faire tuer. Oui. Je crois qu'elle a envoyé quelqu'un pour le faire.
Animatrice : C'est la même attaque dont vous m’avez parlé avant ?
Ellen : Oui.
Animatrice : Comment pouvez-vous être sûre qu'elle était impliquée ?
Ellen : C'est le problème. Je le lui ai fait admettre. Mais plus tard, elle a tout nié et dit qu'elle avait avoué ce que je voulais entendre.
Animatrice : Vous croyez son démenti ?
Ellen : Je ne sais pas quoi croire. Je veux trouver l'homme qui m'a attaquée pour prouver qu'elle l'a engagé. Mais je réalise...
Animatrice : Quoi ?
Ellen : J'ai peur de ce que je découvrirai.
Animatrice : Expliquez-moi ça.
Ellen : Depuis si longtemps, je l'ai tenue responsable, et s'il s'avère qu'elle ne l'était pas...
Animatrice : Je pense que je comprends maintenant pourquoi vous avez gardé cette femme dans votre vie. Après tout ce qui est arrivé avec David, cette agression vous a donné un but. Votre rage contre elle vous a fait continuer. C'est pourquoi vous avez accepté cette affaire contre elle. Si vous découvrez qu'elle n'a rien à voir avec cette agression, que ressentiriez-vous ?
Ellen : Je ne sais pas.
Animatrice : Et si vous découvrez qu'elle l'a bien fait ?
Ellen : Après qu'elle m'ait avoué et puis essayé de jouer avec mes nerfs en le démentant ?
Animatrice : Oui. Que ressentiriez-vous ?
Ellen : Je voudrais qu'elle paye. Je voudrais qu'elle se sente aussi vulnérable que moi la nuit où j'ai été attaquée. Je voudrais qu'elle fasse l'expérience de cette douleur. Toute cette peur. Toute cette humiliation. Et de vivre avec. Chaque jour, comme j'ai dû le faire.
Roger Kastel, accompagné d’un envoyé de Washington, rend visite à Patty.
Envoyé : Bien sûr, on ne peut être certain maintenant, mais on est à 90% sûr qu'il y aura une ouverture à la oCur.
Kastle : Ils ont des assurances, Patty, au moins un juge de la Cour Suprême va partir en retraite.
Envoyé : On cherche des personnes avec de vraies expériences du monde, pas juste un tas d’avocats venant de la barre. On a enregistré que vous avez cette expérience et votre carrière est basée sur un combat contre l'injustice plutôt que sur un parti politique.
Kastle : Tu es une militante, Patty et dans ce Main Street contre le climat de Wall Street, c'est ce qui te rend séduisante. Tu t'es battue pour de petites gens toute ta carrière.
Envoyé : On a une courte liste de candidats et on aimerait beaucoup mettre votre nom dessus, mais nous avons eu de mauvaises surprises uparavant. On ne sait pas ce qui peut être révélé quand la vie de quelqu'un est médiatisée.
Patty pense à l’Oncle Pete lorsqu’il l’a appelée pour l’avertir que Patrick Scully était en train d’agresser Ellen.
Pete : C'est fait.
Envoyé : Donc il n'y a pas d'intérêt à enquêter sur vous si vous décidez de dire non.
Elle se revoit également en train d’avouer à Ellen qu’elle avait commandé son meurtre.
Patty : J'ai dit à Pete de te faire tuer.
Patty : Oh, bien sûr.
Kastle : Vous devez comprendre... Mme Hewes a construit une société qui a un succès incroyable à partir de rien. Elle a une influence immense et la liberté de prendre seulement les affaires qui l'intéressent le plus.
Envoyé : Ça serait très dur à abandonner.
Patty pense également à Ellen et leur conversation à l’aéroport dans le Maine.
Ellen : Tu m'as avoué, Patty.
Patty : Oui, ça le serait.
Kastle : Merci d'être venu, Dennis. Déjà être sollicitée est un grand honneur. Mme Hewes y donnera toute la considération due.
Envoyé : C'est bien. Je suis content. C'était un plaisir de vous rencontrer, Mme Hewes.
Patty : De même.
Kastle : Que fais-tu, Patty ?
Patty : Quoi ?
Kastle : Il est venu de Washington. Tu dois lui donner quelque chose.
Patty : Je l'ai fait. Je lui ai donné mon temps.
Kastle : Tu vas y réfléchir, n'est-ce pas ?
Patty : Bien sûr. Je l'envisagerai.
Kastle : Ok.
Chez McClarenTruth.
Rutger : Tu es debout tôt. Tu penses toujours à ce truc Torben ?
McClaren : Comment ne pourrais-je pas ?
Rutger : Je sais ce que Bruce Davies t'a dit, mais... c'est un homme désespéré qui risque la prison. Comment on sait qu'il ne pointe pas juste du doigt, essayant de s’en sortir au mieux ?
McClaren : Non, on doit donner cette info à Ellen.
Rutger : Non. Non, on ne peut pas. C'est une mauvaise idée.
McClaren : Elle est notre avocate.
Très bien, il y a des... Merde. Il y a quelque chose que tu dois savoir.
McClaren : Quoi donc ?
J'ai menti sur Torben. Je sais qui il est.
McClaren : Qui est-il ?
Rutger : Il est l'un de nos soutiens. Et un partisan financier très important pour cette organisation.
McClaren : Jesus Christ.
Rutger : Ecoute-moi. Juste avant que Naomi Walling ne divulgue la fuite, il débloquait des fonds. Torben était très enthousiaste à la cause, et pouvait fournir un afflux de liquide très important. Je ne savais pas qu'il était mêlé à Princefield.
McClaren : Non ? Pourquoi tu m'as menti sur lui ?
Rutger : Je ne sais pas. Juste... réaction instinctive. J'ai merdé. J'avais l'impression de t'avoir laisser tomber.
McClaren : Pourquoi quelqu'un qui fournissait des tuyaux à Princefield voudrait aussi nous fincancer ?
Rutger : Je ne sais pas. Mais je peux imaginer ce qui arrivera à ce site web si quelqu'un découvre ceci.
McClaren : Torben est un criminel, et on doit l’arrêter.
Rutger : Channing, on est déjà dans un scandale. On ne peut se permettre un autre. Une fois cette affaire terminée, alors on partira après Torben. En attendant, on ne peut le dire à quiconque, pas même Ellen.
McClaren : Très bien. On gardera ça entre nous pour le moment.
Chez Hewes & Associés.
Patty : Pourquoi n'avez-vous pas trouvé les donateurs de McClaren ?
Herndon : Très bien, tu vois ça ? C'est la retranscription complète, Bittenhaus contre McClarenTruth.org. Il y a 3 ans, jugé à Munich Tribunal Supérieur Régional. Diffamation et calomnie contre notre ami Channing McClaren.
Patty : Et l'intérêt est ?
Herndon : L'intérêt est que les avocats du plaignant ont essayé chaque foutu tour dans leur sac pour découvrir les sources du financement de McClaren.
Patty : Et ?
Herndon : Et ils n'ont rien trouvé. Et on n'a pas fait mieux. Et ces fouineurs ont parcouru chaque affaire qu'on a pu trouver. McClaren cache ses donateurs majeurs derrière une bonne couche de poudre aux yeux.
Patty : Le procès arrive et j'ai besoin de savoir combien vaut McClaren pour savoir combien demander en dommages.
Herndon : Je suis désolé, Patty.
Patty : Je ne peux le poursuivre si je ne connais pas la profondeur de ses poches.
Herndon : Qu'a remis Parsons en découverte?
Patty : Selon la déclaration financière qu'elle a soumise, McClaren est virtuellement fauché.
Herndon : Peut-être qu'il l'est.
Patty : Conneries. Découvre qui le finance et ce qu'il vaut.
Herndon : Très bien, tout le monde, dehors. - Très bien, c'est tout. Quelqu'un doit le dire. Tu demandes tous les dommages que tu veux, mais tu n'as pas de foutu dossier.
Patty : J'ai gagné avec moins.
Herndon : Oui, peut-être. Mais pas sans avoir une cible coupable.
Patty : Ça signifie quoi ?
Herndon : Que je ne crois pas que McClaren est coupable. Très bien, peut-être qu'il est égocentrique, et peut-être qu'il a été un peu dur avec Naomi Walling dans cette chambre d'hôtel. Mais je ne crois pas vraiment qu'il ait essayé de la blesser. Et tu n'as rien pour démontrer que j'ai tort.
Patty : J'apprécie ton opinion.
Herndon : Tu sais, ce n'est pas seulement que tu gâches ton temps, tu risques plus de 30 ans de ta réputation. Tu penses que tu peux battre Ellen Parsons sans rien, mais et si tu perds, Patty ? Et si tu perds ?
Patty : Remets-toi au travail. Découvre qui finance Channing McClaren.
Rutger rejoint Helmut Torben.
Rutger : Channing voulaitt parler de vous à Ellen Parsons.
Torben : Ça ne peut pas arriver.
Rutger : Ça n'arrivera pas. Je l'en ai convaincu.
Torben : Très bien.
Rutger : Non, pas très bien. Pas très bien, du tout. Vous m'avez compromis. Vous savez très bien que je n'aurais jamais fait ces arrangements si j'avais su que vous étiez impliqué dans ce crime.
Torben : Calmez-vous, Mr Simon.
Rutger : Vous feriez mieux de ne plus avoir de foutues surprises pour moi.
Torben : Ne vous inquiétez pas. Il n'y a rien d'autre. On est toujours associés, oui ? Bientôt, ce sera fini, vous aurez tout ce qui vous a été promis.
Rutger : Dites à Mr Herreshoff que je ne suis pas satisfait.
Torben : Je le lui dirai, mais il ne s'en souciera pas.
Rutger : Il devrait s'en soucier. Je peux toujours tout laisser tomber quand bon me semble.
Torben : Pour quelqu'un dans votre position, des menaces, c’est très idiot.
A son bureau, Ellen repense à sa conversation avec Patty, à l’aéroport.
Ellen : Tu m'as avoué.
Patty : Je t'ai dit ce que tu voulais entendre.
Ellen : Si ce n’est pas toi, alors qui ?
Patty : Pete. Il a peut-être agi pour me protéger.
Puis elle sort le dossier que l’épouse de Pete lui avait apporté.
Ellen : Mme McKee. Je suis surprise d'avoir de vos nouvelles. Tout va bien ?
Stefania : J'ai trouvé quelque chose dans le placard de Pete. Ce dossier porte votre nom.
Ellen : Vous a-t-il déjà expliqué ceci ?
Stefania : Non. Si Pete a fait quelque chose de mauvais, c'était pour Patty. Car tout ce qu'il a fait... c'était pour Patty.
Ellen se lève et se précipite sur le toit.
Kate : Ça va ?
Ellen : Juste besoin d'air.
Kate : Patty veut une autre liste des donateurs de McClaren.
Ellen se rend chez Stefania McKee.
Ellen : Bonjour ? Bonjour, Mme McKee ? C'est Ellen Parsons.
Stefania : Soyez patient. Je ne bouge pas si vite. Oui ?
Ellen : Bonjour. C'est Ellen Parsons. J'ai amené des pâtisseries.
Stefania : Oui, c'est... merci, c'est... entrez.
Ellen : Merci.
Stefania : Attention.
Ellen : Merci.
Stefania : Ne trébuchez pas. Alors comment vont les choses chez Hewes et associés ? Patty va bien ?
Ellen : En fait, peu après que l'oncle Pete soit décédé, Patty et moi avons en quelque sorte pris des chemins séparés.
Stefania : Ah, oui. Patty est une patronne très exigeante.
Ellen : Oui. Elle l'était. La dernière fois que je vous ai vue, Mme McKee, vous m'avez donné ceci. A l'époque, vous avez dit quelque chose et je me suis interrogée là-dessus.
Stefania : Qu'est-ce que j'ai dit ?
Ellen : Vous avez dit, "tout ce que Pete fait est pour Patty."
Stefania : J'ai dit ça ?
Ellen : Oui. Vous vous rappelez pourquoi ?
Stefania : Non, désolée. Je ne me rappelle pas. Mais Peter était toujours loyal envers Patty. Il l'aimait comme sa fille. Il aurait fait tout ce qu'elle demandait. Patty lui a donné un travail, elle a cru en lui. Peter est devenu un homme différent à cause de Patty.
Ellen : Je sais qu'ils étaient très proches.
Stefania : Oui, mais ils avaient l'habitude de se disputer.
Ellen : Je ne savais pas ça.
Stefania : Oui, de grosses disputes.
Ellen : A propos de quoi ?
Stefania : Beaucoup de choses ? Mais aussi vous. Peter pensait que Patty était folle de vous engager. Elle vous faisait trop confiance.
Ellen : Vraiment ?
Stefania : Peter voyait Patty se reposer sur vous de plus en plus. C'était comme s'il était... jaloux.
Ellen : Je peux vous poser encore une question ? Qui est-ce ?
Stefania : Peter avait beaucoup d'amis. Euh... non. Je ne le connais pas. Je ne l'ai jamais vu avant. Je suis désolée. J'aimerais pourvoir aider. Ellen : Vous l'avez déjà fait. Merci, Mme McKee. Et si vous pensez à autre chose, appelez-moi.
Kate a donné rendez-vous à Michael chez Parsons & Associés.
Michael : Bonjour. Je cherche Mme Franklin.
Kate : Kate, oui. Merci d'entre venu. S'il vous plait.
Michael : Bien sûr.
Kate : Prenez un siège. Puis-je vous offrir quelque chose à boire ?
Michael : Non, c'est bon. Donc vous travaillez pour Ellen ?
Kate : En effet.
Michael : Mais au téléphone, vous avez dit que ça n'était pas pour mon affaire de garde.
Kate : Non, je voulais discuter d'un autre sujet. Un client que je représente a une proposition pour vous.
Michael : Qui est votre client ?
Kate : Lyle Hewes.
Michael : Mon grand-père ?
Kate : C'est exact.
Michael : Mais il n'est pas mort ?
Kate : Non. Bien qu'il soit en mauvaise santé, il en plutôt bien en vie.
Michael : Ma mère m'a dit qu'il était mort quand j'étais enfant.
Kate : J'ai peur que votre mère ne vous ait pas dit la vérité. Mr Hewes m'a demandé d'arranger une rencontre avec lui.
Michael : Pourquoi ?
Kate : Il aimerait vous inclure dans son testament.
Michael : Etes-vous sérieuse ?
Kate : Oui. Donc, si vous avez un jour de libre cette semaine, Mr Hewes espérait tout vous expliquer lui-même.
Plus tard, dans le bureau d’Ellen.
Ellen : Davies a dit que Torben était responsable d'avoir donné des tuyaux illégaux ?
McClaren : Il semble aussi penser que Torben a peut-être tué Samourai Seven.
Ellen : Je dois aller voir la police avec ça.
McClaren : Vous ne pouvez pas.
Ellen : Pourquoi pas ?
McClaren : Car nous sommes dans le même bateau, avec Torben. C'est le plus gros donateur de McClarenTruth. Il a financé la fuite Princefield.
Ellen : Comment Torben est devenu donateur ?
McClaren : Rutger l'a trouvé.
Ellen : Si Rutger ne voulait pas que vous m'en parliez, alors pourquoi êtes-vous ici ?
McClaren : Si Helmut Torben était impliqué dans le délit d'initié, alors il avait un motif évident de discréditer Naomi Walling.
Gitta : Torben pourrait avoir divulgué ses informations personnelles, ce qui exonèrerait Channing.
Ellen : Seulement si on a des preuves.
Gitta : C'est pourquoi on doit poursuivre Torben.
Ellen : C'est dangereux. Torben est très fortuné et puissant. On doit être prudent avec des hommes comme ça.
McClaren : Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Ellen : Si ce que Davies dit est vrai, alors Torben a beaucoup à perdre. Mais il n'a pas de raison de susciter de problèmes dans notre affaire à moins que je commence à le cibler. Alors il pourrait se tourner vers nous.
Gitta : Donc laissez-moi récapituler. Il y a un homme là-dehors qui a une raison de vouloir discréditer Naomi Walling, tout ce dont Channing a été accusé et vous voulez le laisser tranquille ?
McClaren : Gitta...
Gitta : Je suis désolée, mais je ne comprends pas.
Ellen : En ce moment, le dossier de Patty est mince. Le procès arrive... Nous pouvons poursuivre Torben si et quand on aura besoin. Mais aller après lui inutilement, c'est stupide.
Gitta : Regarde qui te représente. Tu crois à cette merde cynique ?
Ellen : J'essaie de gagner votre affaire.
Gitta : Torben est un criminel.
Ellen : Qui a donné pour votre cause.
Gitta : Et alors ?
Ellen : Je ne veux juste pas voir tout ça vous péter à la figure.
McClaren : Elle marque un point.
Ellen : Maintenant, Chris Sanchez va vous envoyer son information.Concentrez-vous sur çaet gardons ça pour nous.
Chris rencontre Rutger pour lui parler de son dossier.
Chris : Les gars que j'ai vu sur les enregistrements, ils avaient tous les symptômes PTSD déclaré, ok ? Ils ne dorment plus, ils tremblent, ils sont désorientés. Ces gars sont prêts à se'éffondrer à tout moment.
Rutger : Mais ils ont été redéployés quand même ?
Chris : En quelques semaines. Et puis la merde se répand... Suicides, tirs amis, abus de non-combattants. Ils sont alimentés en cargaison d'antidépresseurs, ensuite renvoyés là-dedans.
Rutger : Et l'armée ?
Chris : Ils ont juste tout enterré.
Rutger : C'est très intriguant, mais on va avoir besoin de quelque chose de plus concret.
Chris : Je peux vous avoir des entretiens. Je peux vous avoir des dossiers médicaux, documentation de déploiement. Je peux vous avoir ce dont vous avez besoin.
Rutger : Si vous le faîte, alors McClarenTruth adorerait vous aider à présenter ceci au monde.
Chris : Alors, quelle est la prochaine étape ?
Rutger : Ok, voici les codes de chiffrage dont vous aurez besoin pour télécharger toutes les informations que vous pouvez obtenir sur nos serveurs.
Chris : Et ensuite, il arrive quoi ? Vous faîtes quoi ?
Rutger : On trie tout, nettoie tout et le poste. Je comprends votre réticence, Chris. Je peux vous assurer que ce qui est arrivé avec Naomi Walling, n'arrivera jamais plus.
Chris rejoint Ellen qui l’attend plus loin dans sa voiture.
Ellen : Tu n'es pas obligé de continuer, tu sais.
Chris : Tu es sûre que tu es ok avec ça ? Je ne veux pas foirer ton affaire ou autre.
Ellen : En fait, je pense que ça pourrait être le contraire. Ça pourrait enfin attirer de la bonne presse sur McClaren. Mais je...
Chris : Mais quoi ?
Ellen : L'information que tu leur donnes est confidentielle. Tu as enfreint la loi pour l'obtenir.
Chris : Ces soldats en ont besoin. Quelqu'un doit bien sortir leur histoire.
Ellen : Je veux juste que tu y penses.
Michael et son grand-père, Lyle Hewes, s’arrêtent à une station d’essence.
Lyle : L'air est plus froid que dans le cul d'un mineur. C'est agréable.
Michael : Tu es sûr que c'est ok pout toi d'être dehors comme ça ?
Lyle : Bien sûr que oui. Tu as une cigarette ?
Michael : Non, désolé.
Lyle : C'est bon que tu sois venu ici, comme ça. Merci.
Michael : Depuis combien de temps, tu me connais ?
Lyle : Bien longtemps. C'est sûr. Tu vois, ta mère et moi, on ne s'entend pas. Donc, je n'ai jamais eu une chance comme ça.
Michael : Elle m'a dit que tu étais mort.
Lyle : On ne peut pas faire confiance à Patty. Je n'ai jamais pu. Toujours à faire une montagne pour une souris. Rien d'autre qu'une chatte ingrate.
Michael : Jesus. C'est ta fille.
Lyle : J'ai lu ton interview dans ce magazine juridique. C'est pour ça que j'ai voulu tu voir.
Michael : Oui, je suis intéressé d'entendre ta proposition.
Lyle : Je vais te raconter tout ça.
Michael : C'est loin, cet endroit ?
Lyle : Relax. Nous y serons bien assez tôt.
Dès qu’Ellen est sortie, Stefania appelle Patrick Scully. Madame Scully, qui joue avec sa fille, répond.
Mme Scully : Elle est contente ? Et elle va avoir ses ailes. Allo ? Oui, bien sûr. Une seconde. C'est pour toi.
Scully : Allo.
Stefania : Patrick ?
Scully : Oui.
Stefania : C'est Stefania.
Scully : Mme McKee, comment allez-vous ?
Stefania : Très bien, oui.
Scully : Bien, tant mieux. Quelque chose ne va pas ?
Stefania : Patrick, une femme est venue, demandant après toi.
Scully : Quelle femme ?
Stefania : Une avocate.
Scully : Qu'est-ce qu'elle a dit ?
Stefania : Elle m'a montré ta photo. Elle voulait savoir qui tu es.
Scully : Je vois.
Stefania : Je ne lui ai dit rien. J'ai pensé que tu devais le savoir.
Scully : Bien, merci. J'apprécie que vous m'ayez contacté.
Stefania : Tout va bien ?
Scully : Oui, bien sûr. Rien à craindre. Merci de votre appel, Mme McKee. Je vous rappellerai bientôt.
Mme Scully : Qui était-ce ?
Scully : Juste un vieille amie. Il semble que je dois partir pour quelques jours. Quelques affaires, à New-York.
Michael et Lyle sont arrivés devant une propriété.
Michael : Alors, c'est ici que ma mère a grandi ?
Lyle : C'est ça.
Michael : A quoi ressemblait-elle comme enfant ?
Lyle : Faible, en manque d'affection, craintive.
Michael : Tu es sûr que c'est de ma mère dont tu parles ?
Elle a toujours fui devant un combat. Effrayée par sa propre ombre. C'est pourquoi, j'ai pris sur moi de l'endurcir. C'est pourquoi elle me déteste. Mais ça a marché. Peut-être que ça a marché trop bien. Regarde-la, maintenant.
Michael : Tu dis que tu es celui qui a fait d'elle ce qu'elle est ?
Lyle : Bien sûr que oui. Je suis son père. Michael, tu n'as jamais rencontré ta grand-mère ?
Michael : Je ne suis pas sûr. Je ne me souviens pas d'elle.
Lyle : Il y a des années, elle et ta mère ont engagé un procès contre moi. Elles avaient conspiré pour m'enlever tout ce que j'avais. Kate était mon avocate mais Pat nous a battus. Et j'ai tout perdu.
Michael : Y compris le terrain ?
Lyle : J'ai à peine réussi à garder ça. Je suis encore propriétaire d'une partie avec... elle. Et elle est allée voir le juge et l'a convaincu de faire d'elle le syndic.
Michael : Ça veut dire quoi ?
Lyle : Que je ne peux rien faire sans aller la voir.
Michael : Ça va ? Tiens.
Lyle : Je vais bientôt partir, Mike. Tu es le dernier homme des Hewes. Je veux que tu aies tout ça. Je veux que tu aies le terrain et la maison. Tout.
Michael : Ma mère ne sera pas partante pour ça.
Lyle : Alors convaincs-la. Dans le magazine d'interview, tu disais comment elle essayait de t'arracher la garde.
Michael : Et ?
Lyle : Tu ne veux pas être un père, Michael. Crois-moi. Tu vas la voir et vous trouvez un accord.
Michael : Que veux-tu dire ?
Lyle : L'enfant. Tu lui échanges l'enfant contre le terrain.
Michael : Es-tu fou ?
Lyle : Non. Les enfants sont ingrats. Ils s'en vont. Ils ne font jamais ce que tu veux. Mais la terre... la terre est une constante. Elle est toujours là pour toi.
Les détectives Ortiz et Williams sont dans le bureau d’Ellen.
Williams : Il y a 5 ans, nous avons fouillé l'appartement de Patty Hewes après que vous ayez dit que vous aviez été agressée et nous n'avons rien trouvé. Pas de corps, pas de preuves de lutte, rien.
Ellen : Car quelqu'un avait fait le ménage.
Williams : On ne doute pas de vous. C'est juste qu'on n’a pas pu le corroborer.
Ellen : Donc, mon dossier est classé ?
Ortiz : Techniquement, non. Ok, mais sans aucune preuve ou une scène de crime, on ne peut pas faire grand-chose.
Ellen : J'ai quelque chose que je veux vous montrer. Je l'ai trouvée dans la boite de preuve que vous m'avez donnée. Je pense que c'est le sang de l'homme qui m'a attaquée. Pouvez-vous le tester pour l'ADN ? J'ai besoin de vous pour tester ceci. Voyez juste s'il est dans le système.
Williams : Vous êtes avocate... vous devez comprendre qu'il y a des protocoles.
Ellen : Qu'est-ce qui pourrait arriver de pire ? Que j'ai tort et que ça ne mène nulle part.
Ortiz : On ne peut pas faire ça. On ne peut pas commencer à envoyer des trucs au labo.
Ellen : Un homme a essayé de me tuer. Je veux savoir qui il est.
Michael entre dans le bureau de Patty.
Michael : Tu m'as menti. Ton père est en vie. Tu m'as dit qu'il était mort il y a des années.
Patty : Je le pensais. Mon erreur. Que fais-tu ici, Michael ?
Michael : J'ai besoin de ta signature.
Patty : Qu'est-ce que c'est ?
Michael : Mon héritage. L'avocate de ton père m'a contacté.
Patty : Je ne veux pas que tu aies à faire avec mon père ou cette terre.
Michael : C'est un peu tard pour ça. J'ai déjà traîné avec Papy.
Patty : Ne l'appelle pas comme ça.
Michael : Jolie maison où tu as grandi. Il m'y a emmené.
Patty : Dès qu'il sera mort, je vais vendre la maison, le terrain, tout le foutu endroit.
Michael : Il savait que tu serais résistante.
Patty : Tu devrais mieux savoir, Michael. Mon père t'utilise. Il t'a joint seulement pour m'atteindre.
Michael : Tu lui accordes bien trop de crédit. C'est un vieil homme fou. Il est inoffensif.
Patty : Tu n'as pas idée.
Michael : Allez. Ça ne pouvait pas être si mal. Si ce terrain reste dans la famille, alors Catherine aura des racines. Peu importe l'hostilité que tu as envers moi ou ton père, ne lui en tiens pas rigueur. Signe-le.
Dans le bureau d’Ellen, Chris effectue le transfert des documents qu’il a pu obtenir, sur le site de McLarenTruth.
Chris : Trois...
Ellen : Ça marche ?
Chris : Je vais le découvrir.
Chez McClarenTruth, l’équipe de Channing visionne les vidéos envoyées par Chris.
Soldat : Non, Monsieur. Non, je suppose que je ne me sens pas prêt pour le combat, Monsieur.
Docteur : Dûment noté, Caporal. Je vais demander aux infirmières de vous mettre sous médicaments, aujourd'hui, qui vous feront aller mieux. Et puis vous serez paré.
Soldat : Non, je ne suis pas paré, Monsieur.
Docteur : Prenez les pilules. Vous verrez. Elles changeront vos perspectives.
Soldat : Vous ne comprenez pas. Je ne peux pas y retourner, s'il vous plait. Je ne suis pas bon pour mes gars comme ça.
Docteur : Soldat, prenez les médicaments. Vous irez bien. Suis-je clair ?
Soldat : Oui, Monsieur.
Docteur : Bien. Je surveillerai vos progrès dans quelques semaines.
Soldat : Ecoutez, Monsieur, si... si je pouvais parler...
Docteur : Je dois parler à un autre patient maintenant. Bonne journée, soldat.
McClaren : Voilà comment ça va se passer. Vous mangez ici, vous dormez ici, vous chiez ici. Le temps qu'il faudra. Vous travaillerez par paire. Personne n'entre ou sort jusqu'à ce que se soit terminé. On est coupé du monde. Pas de Wi-Fi, d'Internet, rien. Vous remettrez vos téléphones, vos tablettes et quand on aura fini, je vous fouillerai encore. Aucune donnée ne sort. Et absolument rien n'est posté à moins que je le fasse moi-même. Si quelqu'un a un problème avec ceci, vous pouvez partir maintenant.
Un employé : Pas de problème.
Un employé : J'en suis.
Rutger : Bien. Choisissez un partenaire. Toutes les données cryptées sont ici, en lecture seule. Je veux tout passer au peigne fin. Chaque document, chaque vidéo. Toutes les informations personnelles éditées, tous les visages obscurcis. Pas d'erreurs.
Patty a rendez-vous avec Kate dans un restaurant.
Kate : Salut. J'ai déjà commandé. J'étais affamée. J'ai peur de n'avoir pas pu attendre.
Patty : Comment oses-tu aller derrière mon dos. Michael est mon fils. Si je voulais qu'il rencontre son grand-père et voit où j'ai grandi, je l'y aurais emmené moi-même.
Kate : Lyle est mon client. J'agissais en tant qu'avocate et servais ses volontés.
Patty : Lyle, ton client, peu importe comment tu veux l'appeler, était un maudit connard.
Kate : Il est mourant, Patty et il essaye de se racheter.
Patty : Il n'y a pas de moyen pour qu'il se rachète.
Kate : Je suis désolée qu'il vous ait abandonnées toi et ta mère. Ça a dû être horrible. Patty, tu as déjà exprimé ton opinion. Tu l'as poursuivi en justice. Tu m'as battue au tribunal. Tu l'as anéanti. Tu as pris tout ce qu'il avait. Alors pourquoi tu te cramponnes toujours à toute cette haine ? Quel est l'intérêt ?
Patty : Il n'y a pas d'intérêt. Le haïr suffit. Reste loin de mon fils.
Chez McClarenTruth.
Rutger : Allez. Tu as tout parcouru. Ça fait 68 heures. Clique sur ce foutu bouton. Merveilleux. Ok. Et voilà.
Herndon entre dans le bureau de Patty avec les journaux.
Herndon : McClaren est sur chaque première page.
Patty : Une nouvelle divulgation.
Herndon : Oui, une grosse. Il tient l'armée par les couilles et maintenant il a plus d'encre que cette fille Arménienne avec le grand tuchus.
Patty : Ellen se fait un nom pour elle-même.
Herndon : Le procès est dans moins de deux semaines et maintenant elle fait ressembler McClaren à un foutu chevalier blanc.
Patty : Je ne suis pas inquiète. Elle doit toujours me remettre une liste de ses donateurs.
Gitta apporte les journaux chez McClarenTruth.
Gitta : Première page de tous.
Rutger : Merveilleux. Juste ce que qu'on voulait.
Gitta : Tu es content ?
McClaren : C'est du bon travail. Tous les deux.
Patty et Herndon reçoivent Ellen.
Herndon : Vous avez amené ce qu'on avait demandé ?
Ellen : L'historique financier complet de McClarenTruth.org de ces sept dernières années. Je vous enverrai aussi une copie électronique.
Patty : On a demandé une liste de tous les donateurs de McClaren.
Ellen : Ils sont tous devant toi.
Patty : Il y a un nom manquant.
Ellen : Quel nom ?
Patty : Helmut Torben.
Ellen : A ma connaissance Mr Torben n'a pas d'implication, financière ou autre, avec McClarenTruth.org.
Patty : Alors ta connaissance est limitée, non ? Ça n'a pas d'importance. J'ai déposé une requête pour toutes les informations se rapportant aux contributions faites par Mr Torben à ton client. Si tu ne les remets pas, je te ferai jeter en prison pour outrage. Mr Torben est un homme plutôt fortuné. Je baserai ma demande de dommages et intérêts sur ses poches très profondes.
Patty sort, avant de la suivre, Herndon se tourne vers Ellen.
Herndon : Je suis aussi surpris que vous, chaton.
Herndon : C'était quoi ça ?
Patty : Ça s'appelle faire pression.
Herndon : Oui, je sais, je sais ça, mais d'où ça vient ? Comment tu as fait apparaître cet Helmut Torben ?
Patty : J'ai fait un arrangement.
Herndon : Avec qui ?
Patty rencontre Gitta
Patty : Vous aviez raison. Ellen Parsons avait l'intention de cacher qu'elle était au courant pour Helmut Torben.
Gitta : Je vous ai juste donné cette information, parce que je sais que Channing n'a pas piraté les e-mails personnels de Naomi walling. Mais je continue de croire que Torben a quelque chose à voir avec ça.
Patty : Ça ne m'intéresse pas de m'attaquer à un homme innocent. Si Torben est vraiment le coupable derrière tout cela, je m'assurerai qu'il est poursuivi pour ça. Vous avez pris un sacré risque en me disant pour Torben.
Gitta : Le plus grand risque pour notre organisation est si la réputation de Channing est détruite. Rien d'autre ne compte.
Patty : Mlle Novak ? Rutger Simon dirige les affaires de l'organisation, n'est-ce pas ?
Gitta : Oui, c'est exact. Il le fait.
Patty : Donc, si quelqu'un a fait une erreur en prenant de l'argent à Torben, c'est Mr Simon.
Gitta : Absolument. Channing n'est responsable de rien.
Patrick Scully se présente chez Stefania McKee.
Stefania : Quelle bonne surprise !
Scully : Après votre appel, j'ai pensé, ça fait si longtemps.
Stefania : Ah, oui.
Scully : J'avais à faire en ville, alors j'ai pensé m'arrêter pour dire bonjour.
Stefania : Venez, asseyez-vous. J'ai des pâtisseries pour vous.
Scully : Comment vont les choses à l'église ? Vous êtes impliquée comme avant ?
Stefania : Non. Nouveau Monsignor est un con. J'ai laissé la carte d'Ellen Parsons sur la table.
Scully : Merci pour ça, Mme McKee.
Stefania : Bien sûr. Vous m'aidez, je vous aide.
Williams et Ortiz apporte les résultats du test d’ADN à Ellen.
Williams : On a une correspondance d'ADN.
Ellen : Vous avez trouvé ?
Ortiz : Oui, cette tête de nœud a fait beaucoup de merdes, mais c'est un petit crimimel. Surtout des vols.
Williams : Son nom est Patrick Sully.
Ortiz : Une tentative de meurtre semble hors de sa portée.
Williams : On a vérifié sa dernière adresse connue. On dirait qu'il a quitté la ville il y a plusieurs années.
Ellen : Et ?
Williams : Apparemment, il est clair depuis.
Ellen : Donc, pas moyen de le localiser ?
Williams : On lance un bulletin, s'il surgit n'importe où, on vous le fera savoir. Je suis désolé, Mlle Parsons, c'est le mieux qu'on puisse faire.
Ellen : Je comprends. Merci pour votre aide.
Williams : Bien sûr.
Kate entre dans la chambre de Lyle, à l’hôpital.
Kate : J'ai des nouvelles de Michael. Patty l'a rembarré, je le crains. Tu as l'air fatigué. Ce voyage t'a anéanti. Tu as besoin de dormir.
Lyle : J'ai besoin d'obtenir ce papier signé. Trouve un autre moyen. Parle-lui à nouveau.
Kate : Elle ne veut pas signer, je ne peux rien faire.
Lyle : C'est facile à dire pour toi. Tu ne sais pas ce que c'est de...
Kate : Tu vas bien ? Tu m'entends ? Quelque chose ne va pas. Pourriez-vous envoyer une infirmière ?
Lyle : D'abord, il faut une nouvelle couche de peinture. Oui, il faut juste une nouvelle couche de peinture.
Kate : C'est bon, détend-toi. Détend-toi.
Infirmière : Je pense qu'il a perdu conscience.
Kate : Je ne sais pas...
Infirmière : Bonjour, Mr Hewes ? Mr Hewes, c'est Talia, chéri. Vous m'entendez ? Chéri ? Vous m'entendez ? Pouvez-vous vous écarter, s'il vous plait ?
Kate : Désolée.
Infirmière : Allez chercher l'équipe d'urgence médicale tout de suite.
Kate : Qu'est-ce qui se passe?
Infirmière : Pouvez-vous sortir de la chambre, Madame ? S'il vous plait, sortez de la chambre.
Kate : Ok, il a un ordre de ne pas réanimer.
Infirmière : Oui, nous savons. Qui êtes-vous ?
Kate : Kate Franklin, je suis sa fille.
Patty est dans son appartement. Des scènes repassent devant ses yeux.
Oncle Pete : C'est fait.
Ellen : Tu m'as avoué, Patty.
Patty se décide, elle appelle Roger Kastle.
Kastle : Patty. Quelle surprise.
Patty : Je le veux, Roger.
Kastle : Pardon ?
Patty : La Cour Suprême. Je veux le poste. Appelle ton ami à Washington.
Kastle : Oui, bien sûr.
Deux semaines plus tard, Ellen git dans la rue et Patrick Scully a rendez-vous avec Patty.
Scully : Mme Hewes.