Au milieu de la nuit Patty descend chercher de l’eau. Son père, armé d’un fusil, est installé dans le salon.
Lyle : Qu'est-il arrivé à ta petite fille ?
Patty : Ma petite fille ?
Lyle : Que diable lui as-tu fait ?
Patty : Elle est morte. A la naissance. Elle était mort-née.
Lyle : Ne me mens pas. Elle n'est pas morte. Regarde-la.
Catherine est enfermée sur le balcon. Ellen, ensanglantée, est assise dans la salle à manger.
Patty : oh ! Ce n'est pas la mienne. Elle appartient à mon fils.
Lyle : Pas celle-là. Que diable est-il arrivé à ton pauvre petit bébé ?
Patty : Je ne sais pas.
Lyle : Je pense que si.
Ellen s’avance vers Patty en la visant avec un fusil. Patty se réveille, elle a fait un cauchemar.
Ellen est allée consulter son médecin.
Médecin : Désolée de vous avoir fait attendre.
Ellen : Pas de problème.
Médecin : Donc, j'ai reçu tous les résultats. Je ne suis pas surprise que vous soyez si fatiguée.
Ellen : Pourquoi ? Qu'avez-vous trouvé ?
Médecin : Vos résultats m'inquiètent. Il y a des signes de stress qui ne sont pas de bon augure. Votre système immunitaire est épuisé. Vous êtes anémique.
Ellen : Je peux prendre quelque chose pour ça ?
Médecin : Oui, mais des compléments ne vont pas résoudre le problème.
Ellen : Dites-moi ce que je dois faire et je le ferai.
Médecin : Le plus important c'est le repos.
Ellen : J'ai ce procès qui arrive, mais une fois fini, je pourrai ralentir.
Médecin : J'ai peur que ce soit trop tard. Vous comprenez ce que je dis.
Ellen : Oui.
Michael et son avocate attendent Ellen dans son bureau.
Ellen : Désolée pour le retard.
Avocat : Michael a attendu longtemps pour obtenir la garde de sa fille, et il tient beaucoup à avancer.
Ellen : Je comprends.
Avocat : Vous planifiez toujours de témoigner contre Mme Hewes ?
Ellen : Absolument. On espère que le procès McClaren ne durera pas longtemps. Ta mère n'a pas de témoin significatif et très peu de preuve.
Michael : Ça ne l'a jamais arrêtée.
Ellen : Non, mais l'affaire entière est basée sur les réclamations non fondées par la fille de la victime. Vous semblez soucieuse.
Avocat : Je m'inquiète de votre crédibilité à la barre. On devra montrer que votre désir de témoigner contre Mme Hewes est plus que juste de l'animosité personnelle.
Ellen : J'ai trouvé quelqu'un qui peut fournir des preuves plutôt accablantes pour renforcer mes affirmations contre ta mère. Son nom est Patrick Scully.
Michael : Est-ce un ancien employé ?
Ellen : D'une certaine façon.
Avocat : Quelle preuve a cette personne ?
Ellen : Dès que j'ai plus d'informations, je vous le ferai savoir.
Chez Patty
Herndon : Votre performance dans la déposition laissait un peu à désirer.
Rutger : J'ai été pris de court.
Herndon : Oui, mais vous êtes un témoin maintenant. On ne peut plus laisser ça arriver.
Patty : On doit vous préparer pour tout ce qu'Ellen Parsons pourrait vous balancer.
Rutger : Et si elle demande pour Torben et Herreshoff ?
Herndon : Elle ne le fera pas. Le fait que Torben était simultanément un initié et un donateur de McClaren est terrible pour son affaire. Elle ne va pas toucher à ça.
Patty : Cependant, je suis intéressée par Torben et Herreshoff.
Rutger : Comment ça ?
Patty : Quand le procès McClaren sera fini, j'ai l'intention de les poursuivre.
Rutger : On n'a jamais discuté de ça.
Patty : Non. Mais si vous voulez que j'assure un nouveau financement pour vous, Mr Simon, j'aurai besoin de votre entière coopération.
Rutger : Torben et Herreshoff sont des hommes très dangereux.
Patty : Je voudrais tout savoir.
Rutger : Après que le procès soit fini... après le procès de Channing, là je vous dirai.
Dans les bureaux de McClarenTruth.org.
Ellen : Après l'ouverture des déclarations, Patty commencera avec les témoins.
Gitta : Elle commence ?
Ellen : Oui. Le plaignant commence toujours. C'est sa dernière liste de témoins.
McClaren : Qui sont ces gens ?
Ellen : Experts techniques, surtout. Des gens qui peuvent témoigner que vous avez l'expertise pour pirater le compte personnel de Naomi.
McClaren : Vous êtes inquiète à propos d'eux ?
Ellen : Non. Patty n'a personne qui montera à la barre et démontrera que vous aviez des raisons de poster les emails de Naomi. Rutger ?
Rutger : Oui.
Ellen : Quand Patty aura fini, ce sera mon tour. Je vais vous appeler à la barre en premier.
Rutger : Ok.
Ellen : Patty va vous presser sur Torben et essayer de s'acharner sur vous encore. Mais vous serez préparé pour ça cette fois, pas vrai ?
Rutger : Absolument.
Ellen : Vous allez bien ?
Rutger : Oui, juste... Pressé de m'y mettre.
Ellen : Bien.
Kate est chez Patty.
Patty : Tiens voilà.
Kate : Merci. J'étais surprise de t'entendre, surtout avec le procès qui va commencer.
Patty : Oui, tu dois être excitée de retourner au tribunal.
Kate : Très.
Patty : Je suis curieuse. Pourquoi es-tu retournée travailler pour Ellen en premier lieu ?
Kate : J'ai voulu essayer d'être avocate à nouveau. Aussi, notre père était mourant, et c'était important pour moi que tu le revois.
Patty : Qu'est-ce que ça a à faire avec le fait que tu travailles pour Ellen ?
Kate : M'aurais-tu prêté attention si je n'étais pas du côté opposé de ton affaire ? Tu n'aurais même pas répondu à mes appels.
Patty : Comment était-il comme père pour toi ?
Kate : Horrible. Jusqu'à ce qu'il arrête de boire. Et même là, il n'était pas une promenade de santé. Mais il s'est calmé en vieillissant. Et maintenant il peut être plutôt gentil, en fait.
Patty : J'aimerais le revoir.
Kate : As-tu décidé de le laisser donner le terrain à Michael ?
Patty : Je n'ai rien décidé. Je veux juste... lui parler. Penses-tu qu'il soit assez cohérent pour avoir une discussion ?
Kate : Si tu l'attrapes au bon moment. Ce ne sont pas mes affaires, mais peu importe ce qu'il a fait à l'époque, tu as le pouvoir maintenant. Il est sans défense. Mais je pense vraiment que tu devrais essayer de lui pardonner. Si ce n'est pour son bien, alors pour le tien.
Patty : Merci pour le conseil.
Dans le bureau d’Ellen, McClaren est interrogé par l’avocat de l’armée.
Avocat : Mr McClaren, des informations confidentielles concernant l'armée des USA ont été volées à l'administration des vétérans...
McClaren : Et laissez-moi deviner, vous êtes ici pour me demander des astuces en sécurité informatique.
Avocat : Je suis ici car le contenu a été posté sur votre site web.
Ellen : Vous avez une question pour mon client ?
Avocat : Mr McClaren, vous êtes conscient... que l'obtention non autorisée et la diffusion de dossiers médicaux gouvernementaux est en violation directe du code militaire de l’armée américaine 14B7, section 9 ?
Ellen : Accusez-vous mon client d'un crime ?
Avocat : C'est une option. Mais pour le moment, nous sommes plus intéressés par qui a volé l'information.
McClaren : Allez vous faire foutre. Je ne dévoile jamais de noms. (A Ellen) Vous pourriez lui dire, que s'il veut m'arrêter, il devrait le faire.
Avocat : Nous avons des amis communs au bureau du procureur. Je suis juste venu ici par courtoisie.
Ellen : J'apprécie.
Avocat : Le Département a l'intention de poursuivre l’enquête malgré le manque de coopération de Mr McCLaren.
Ellen : Ce qui signifie ?
Avocat : Je ferai simple. Soit vous communiquez la source de votre client soit on le jette en prison. Je suis sûr que vous ne voudriez pas de ce genre de publicité au milieu d'un procès.
Plus tard, dans son bureau, Ellen accompagnée de Chris, reçoit le soldat qui a fourni les documents de l’armée.
Tony : Chris m'a dit que les gros bonnets envoyaient des gars avec PTSD au combat sous médicaments... ça m'a énervé.
Ellen : Je comprends.
Tony : Je connais certains de ces gars, donc je me suis dit et puis merde. Vous savez, merde à ça. Le reste du monde devrait savoir pour eux, aussi.
Ellen : Je pense que Chris vous a expliqué que j'ai été approchée par les autorités fédérales.
Tony : Ouais.
Ellen : Ils doivent rendre quelqu'un responsable, faire un exemple, donc ils vont arrêter McClaren.
Tony : A moins que je me rende.
Ellen : En tant qu'avocate de McClaren, c'est mon travail de vous demander si vous seriez prêt à faire ça.
Tony : Qu'arriverait-il à McClaren s'il était arrêté ?
Ellen : L'administration fera tout ce qui est en son pouvoir pour mettre McCLaren hors-jeu.
Tony : Et qu'arriverait-il si... si je me rendais ?
Ellen : Vous êtes beaucoup plus sympathique que McCLaren. Les militaires ne s'en prendraient pas à vous de la même manière. Ils sembleraient mauvais.
Chris : Au minimum, tu serais traduit en cours martiale. Ça dépend totalement de toi, Tony. Ça doit être ta décision.
Tony : Oui, j'aime bien McLaren. J'aime ce qu'il fait. Il m'a donné l'opportunité de faire sortir l'histoire. Mais, je ... dois penser à mon avenir. Ma pension. Je suis désolé. Je suis désolé. Je ne peux pas le faire. Je ne peux pas.
Ellen : Je comprends.
Plus tard, Ellen est dans son bureau. David est installé dans un fauteuil.
Ellen : Kate ? Tu as l'historique de Naomi Walling ? Kate ?
David : C'est ce que tu cherchais ?
Ellen : Oui. Merci.
David : C'est tout ? Tu ne vas pas dire bonjour ?
Ellen : David, je suis au milieu de cette affaire.
David : Ok. On se rattrapera plus tard.
Ellen : Attends. Attends, je suis désolée.
David : Alors, tu as une décision importante à prendre.
Ellen : Oui.
David : J'aime bien Chris.
Ellen : Moi aussi.
David : Alors, je pense que tu sais ce que tu as à faire.
Ellen : Je ne peux pas laisser McCLaren se faire arrêter. Je ne peux pas, pas quand je suis si près de gagner cette affaire.
David : Alors tu vas dénoncer le soldat qui a aidé Chris ?
Ellen : Chris ne comprendra pas maintenant, mais un jour, il comprendra. Je trouverai un moyen d'arranger les choses, d'une façon ou d’une autre.
David : Tu le crois réellement ? Je ne pense pas que j'ai jamais compris à quel point c'est important pour toi.
Ellen : A quel point quoi l'est ?
David : Gagner.
Ellen : Tu allais devenir docteur. Tu voulais le succès autant que je le voulais.
David : Non. Je voulais juste être heureux. Il y a une différence. Je t'aime Ellen.
Ellen : Je t'aime aussi.
David : Mais après tout ce temps, je réalise... que nous n’avons jamais été faits l'un pour l'autre.
Tu as peut-être raison.
David : Quant à Chris, quelle que soit la décision que tu prends, assure-toi de pouvoir vivre avec.
L’avocat de l’armée entre dans le bureau et ramène Ellen à la réalité.
Avocat : Mlle Parsons ? - Je suis désolé, j'ai frappé...
Ellen : Je suis désolée. Entrez s'il vous plaît. Asseyez-vous.
Avocat : Avez-vous pris une décision ?
Ellen : Oui.
- - - - - - - - - - -
Patty est au commissariat avec le détective Dan Williams.
Williams : Vous avez le droit de parler à un avocat. Vous êtes au courant de ça ?
Patty : Je n'ai pas besoin d'un avocat.
- - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - -
Un an auparavant
Rutger : Merci de me rencontrer.
Herreshoff : Que me voulez-vous Mr Simon ?
Rutger : J'ai une proposition pour vous. Je veux me débarrasser de Channing McClaren.
- - - - - - - - - - -
Plus tard, Herreshoff confie à Torben.
Herreshoff : Mr Simon va retarder la divulgation. J'aurai le temps de commencer une enquête interne, puis la remettre à la SEC.
- - - - - - - - - - -
Rutger : Mais d'abord, j'ai besoin que vous me donniez des informations personnelles sur Naomi Walling.
- - - - - - - - - - -
Torben : Quel genre d'informations ?
Herreshoff : Désobligeantes... quelque chose qu'elle ne voudrait pas voir publier...
Torben : Je vois.
- - - - - - - - - - -
Samouraï Seven : Vous aviez raison... Walling était une petite dame très occupée. J'ai des milliers d'emails, de nature sexuelle.
- - - - - - - - - - -
Herreshoff : Ceux pour et venant de moi doivent être laissés de côté.
- - - - - - - - - - -
Torben : Et sa correspondance avec Mr Herreshoff ?
Samouraï Seven : Ne vous préoccupez pas de ça.
- - - - - - - - - - -
Torben : Un plaisir de vous rencontrer, Mr Simon. Ça devrait faire tout ce dont on a besoin.
- - - - - - - - - - -
Naomi : Vous aviez garanti mon anonymat.
Rutger : Je suis vraiment désolé, Mme Walling.
Naomi : Désolé ?
Rutger : C'était une erreur.
Naomi : Comment avez-vous eu mes emails personnels ?
Rutger : Vous avez dû nous les envoyer accidentellement.
Naomi : Conneries. Vous avez piraté le système de Princefield et les avez volés.
Rutger : C'est une accusation scandaleuse.
Naomi : Benneth Herreshoff a dû passer une sorte de marché avec vous.
Rutger : Vous êtes loin du compte Mme Walling.
Naomi : Il a dû vous contacter, vous ou Channing. Quoi qu'il en soit, vous allez tous payer. Je veux assez d'argent à vie ou je ferai tomber Princefield, Herreshoff, McClaren... chacun de vous.
- - - - - - - - - - -
Ellen reçoit Patty dans son bureau.
Ellen : Je n'ai pas beaucoup de temps. Donc... je peux faire quoi pour toi ?
Patty : J'ai un témoin en plus à ajouter à ma liste. Je le soumettrai officiellement cette semaine, mais j'ai pensé te prévenir. Passe une bonne nuit.
Ellen a convoqué Torben dans son bureau.
Torben : Vraiment, Mlle Parsons, Je ne vois pas quelle affaire nous avons l'un avec l'autre. Je donne de l'argent à McClarenTruth.org, vous le défendez au tribunal. Alors faites votre travail. Défendez-le et laissez-moi tranquille.
Ellen : Connaissez-vous bien Rutger Simon ?
Torben : La nounou de McClaren ? Pourquoi ?
Ellen : Mr Simon a changé de camp.
Torben : Expliquez.
Ellen : Il témoigne pour Patty Hewes. Contre Channing McLaren.
Torben : Comment le savez-vous ?
Ellen : Patty va le soumettre comme témoin.
Torben : Si c'est vrai, vous perdrez le procès.
Ellen : Oui. Mais on est ici pour parler de ce que vous allez perdre.
Torben : Parlez.
Ellen : Je ne sais pas quelle est en réalité votre implication, Mr Torben. Mais je crois que Mr Simon le sait.
Torben : Qu'insinuez-vous Mlle Parsons ?
Ellen : Je me moque de ce que vous et Bennet Herreshoff mijotez. Je ne me soucie que de mon affaire. Rutger Simon est dans les mains de Patty Hewes maintenant. Et quand elle l'utilisera contre vous... et croyez-moi, elle le fera... vous et votre ami le PDG allez être trainés dans la merde.
Torben : Effectivement.
- - - - - - - - - - -
Naomi : Vous allez tous payer, chacun d'entre vous.
- - - - - - - - - - -
Torben : Qu'est-ce que c'est ?
Rutger : Le chiffre que Naomi Walling réclame pour fermer sa bouche.
Torben : Expliquez.
Rutger : Elle avait une liaison avec Herreshoff. Aucun de ses mails n'était dans la divulgation. Elle a mis deux et deux ensemble.
Torben : Les hommes et leurs foutus organes génitaux. D'accord. On la paye.
Rutger : Attendez. Naomi Walling est une dénonciatrice. Les dénonciateurs aiment parler, trahir des secrets. Ça leur permet de se sentir bien. Ils ne le font pas pour l'argent. Quand elle recommencera à vouloir parler, elle pourrait utiliser le pot-de-vin contre nous.
Torben : Que suggérez-vous ?
Rutger : Je ne sais pas.
Torben : Si, vous savez.
Naomi Walling est seule chez elle, elle fait couler un bain. Deux hommes masqués entrent et maquillent le crime en suicide.
- - - - - - - - - - -
Herreshoff a réuni Torben et Rutger Simon chez lui.
Herreshoff : Messieurs.
Torben : Si Mr Simon a parlé à Patty Hewes.
Rutger : C'est vrai. Je veux témoigner contre Channing, en finir une fois pour toutes. Ce sera mieux pour nous tous. J'aurais dû le faire plus tôt.
Herreshoff : Et qu'avez-vous dit à Mme Hewes à propos de moi et de Mr Torben ?
Rutger : Rien, évidemment. Je compte sur vous pour le financement une fois ce procès fini.
Herreshoff : Vous êtes conscient que Patty méprise Wall Street. Vous pensez vraiment qu'elle ne nous poursuivra pas quand elle aura fait tomber McClaren ?
Rutger : Son combat ne vous concerne pas. Elle dirige une guerre personnelle. Tout ce qui lui importe est de battre Ellen Parsons.
Herreshoff : Néanmoins, on ne peut vous voir devenir à l'aise avec Mme Hewes.
Rutger : Bien sûr. Je n'ai pas de raison de me retourner contre vous.
Torben : Un simple lapsus serait assez.
Rutger : Ne vous inquiétez pas de moi. Je peux m'en sortir avec Patty Hewes.
Herreshoff : Très bien, Mr Simon, allez-y et témoignez.
Dans la rue, Rutger passe un coup de fil.
Rutger : Rien pour Heathrow, Londres ? Non, je ne peux pas... être en attente. Et pour Dublin ? Oui, super. Je prendrai le vol du matin.
Au tribunal. Le jour du procès arrive.
Greffier : Mesdames et Messieurs, la Cour. Dans l'affaire Walling contre McClaren, l'honorable Juge Richard Gearheart preéside. Veuillez vous asseoir. Les avocats sont présents, Votre Honneur.
Gearheart : Excellent. Mme Hewes, vous êtes prête pour les arguments d'ouverture ?
Patty : Je le suis, Votre Honneur.
Gearheart : L'auditoire est à vous.
Un SMS arrive sur le portable de Patty.
Patty : Votre Honneur.
Gearheart : Oui, Mme Hewes.
Patty : J'ai besoin d'un moment pour m'entretenir avec ma cliente.
Gearheart : Faites vite.
Patty : Votre Honneur, peut-on approcher ?
Sur un signe du Juge, Patty et Ellen s’approchent de lui.
Patty : Votre Honneur, il est porté à ma connaissance que que Rutger Simon a quitté le pays, donc mon plus important témoin ne va plus témoigner en faveur de ma cliente. Au regard de ceci, ma cliente et moi pensons que nous n'avons pas d'autre choix que de nous retirer du procès en ce moment.
Gearheart : Vous laissez tomber toutes vos réclamations ?
Patty : A contrecœur, oui. Votre Honneur, je... Je n'ai simplement pas de dossier.
En sortant du tribunal, McClaren est harcelé par les journalistes.
Journalistes : Mr McClaren... - Mr McClaren, Mr McClaren. Quel avenir pour McClarenTruth.org après le résultat de ce process ?
McClaren : McClarenTruth.org continuera à exposer les injustices.
Ellen : Et c'est une très bonne chose pour le monde, mais aujourd'hui n'est pas un jour heureux pour nous. La mort de Naomi Walling reste une tragédie malgré l'issue de cette affaire. Elle était une courageuse dénonciatrice et on ne l'oubliera pas. Ceci étant dit, ce qui est arrivé ici aujourd'hui tend à prouver que ce procès n'aurait jamais dû être déposé en premier lieu.
Journaliste : Est-ce un coup direct à Patty Hewes ?
Ellen : C'est un fait.
Journaliste : Merci.
Journaliste : Mlle Parsons, si je pouvais...
Ellen : On tiendra une conférence de presse plus tard aujourd'hui. Merci. Merci beaucoup. Merci.
Kate : Je n'arrive toujours pas à croire que tu as battu Patty Hewes.
Ellen : Je te suis très reconnaissante pour ton aide, Kate.
Kate : Donc tu ne sais vraiment pas pourquoi Rutger Simon a décidé de ne pas témoigner ?
Ellen : Vraiment, je n'ai aucune idée.
Kate : Les clients vont frapper à la porte. Je ne sais pas comment tu vas choisir ta prochaine affaire.
Ellen : On peut décider la semaine prochaine. Le procès de Michael commence, donc tu devrais prendre les prochains jours de repos si tu veux.
Kate : Ellen, peu importe la résolution que tu cherches avec Patty, j'espère que cette affaire de garde de Catherine t'aidera à le régler.
Ellen : Ça le fera.
Kate : Bonne nuit.
Ellen : Bonne nuit.
McClaren regarde la diffusion d’une interview de Patty.
Journaliste : Que répondez-vous aux accusations vous reprochant d’avoir introduit ce procès ?
Patty : J'ai échoué aujourd'hui. Je n'ai pas pu obtenir justice pour ma cliente. Je vivrai avec le fardeau de cet échec.
Journaliste : Merci pour votre temps.
Gitta : Je nous ai réservé des tickets pour Budapest. L'équipe est sur le dernier avion en partance ce soir.
McClaren : Tu as des nouvelles de Rutger ?
Gitta : Non. Il est parti, Channing. Il s'est retourné contre nous et a fui comme le foutu lâche qu'il est. On n’aura pas de problème pour lui trouver un remplaçant.
McClaren : Si.
Gitta : Channing, tu es libre. Le procès est fini. Sois heureux.
McClaren : Il y aura d'autres procès. Gouvernements, média. Je serai toujours attaqué.
Gitta : Peut-être car tu es un héros. Viens. La voiture pour l'aéroport est dehors.
McClaren : Pourquoi les gens te détestent tant quand tu dis la vérité ?
Au commissariat.
Patty : Inspecteur, je ne sais pas ce que vous espérez apprendre de moi, mais je suis supposée être au tribunal en ce moment.
Rosario Ortiz : Nous le savons. Ellen Parsons devait témoigner contre vous aujourd'hui. Vous savez ce qu'elle allait dire à la barre ?
Patty : Non. Et si elle a disparu, je suppose qu'on n’aura jamais la chance de le découvrir.
Ellen retrouve Chris devant son ancien appartement.
Chris : Que fais-tu ici ?
Ellen : Tu as déménagé tes affaires.
Chris : Oui, tu as remarqué ?
Ellen : Chris, je suis désolée, mais cela devait être fait.
Chris : Ça devait être fait ? Tu te fous de moi ? Le gars a essayé de m'aider et tu le lui as joué à l'envers, Ellen.
Ellen : Quand il t'a donné l'information, il savait qu'il prenait un risque.
Chris : Je lui ai demandé de prendre ce risque !
Ellen : Je sais.
Chris : Je lui ai demandé de le faire.
Ellen : Evidemment, je comprends pourquoi tu es en colère... vraiment... mais McClaren est mon client. C'est mon travail de le protéger. C'est ce que font les avocats.
Chris : Tu t'en branles de McClaren. Tu veux juste gagner. C'est tout ce qui compte.
Ellen : Non, c'est plus compliqué que ça.
Chris : Non.
Ellen : Chris, comprends s'il te plait.
Chris : Tu as fait passer l'affaire avant moi, ok ? Tu as fait passer l'affaire avant moi, Ellen !
Ellen : Oui, et je tiens à gagner. Bien sûr, j'y tiens. J'ai voué ma vie à ça. Ça compte pour moi. Mais toi aussi. Et je te promets, je me rattraperai.
Chris : Comment tu penses faire ça ?
Ellen : Je ferai les choses bien. Il y a toujours un moyen.
Chris : Oui, j'adorerai croire ça. Mais je ne te crois pas.
Les détectives Rosario Ortiz et Dan Williams sont dans le bureau d’Ellen.
Ellen : J'ai rencontré Scully. Il a admis que Patty Hewes l'avait engagé pour s'en prendre à moi, et il est prêt à témoigner contre elle.
Williams : Comment a-t-il accepté ça ?
Ellen : J'ai tiré des ficelles au bureau du procureur, passé un accord d'immunité.
Williams : Pourquoi ne l'avez-vous pas remis à la police ?
Ellen : Je ne voulais pas qu'il soit déjà arrêté. J'ai besoin de lui contre Patty.
Ortiz : Mais vous comprenez que vous prenez un gros risque avec ce gars là-dehors.
Ellen : J’ai des raisons personnelles pour agir ainsi.
Williams : Et pour Patty Hewes ? Comment savez-vous qu'elle ne va pas utiliser Scully pour s'en prendre à vous encore ?
Cooper : Je prendrai soin d'Ellen. S'il y a un signe de problème, inspecteurs, je vous contacterai.
A l’extérieur, Scully rencontre Patty.
Scully : Mme Hewes. J'étais trés proche de votre oncle Pete.
Patty : Oui, vous l'avez mentionné au téléphone.
Scully : On ne s'est jamais rencontrés, mais j'ai l'impression de vous connaître. J'ai travaillé pour vous après tout.
Patty : Vous n'avez jamais travaillé pour moi.
Scully : Je sais que j'ai été payé pour faire des choses pour vous.
Patty : Corey, viens.
Scully : Ellen Parsons sait tout de moi.
Patty : Comment ?
Scully : Elle avait ça sur elle quand je l'ai attaquée. Elle a fait tester le sang dessus. Ça l'a menée directement à moi. Grâce à Parsons, le bureau du procureur m'offre l'immunité si je témoigne contre vous.
Patty : Combien ça me coûterait pour éviter ce scénario ?
Scully était chargé d’enregistrer la conversation. Ellen fait écouter l’enregistrement à Michael.
Scully : Assez pour mettre ma famille à l'aise pendant un long... long moment.
Ellen : Je suis sûre que c'est dur d'entendre que ta mère est capable de faire une telle chose... mais c'est vrai.
Michael : Tu es sûre ?
Ellen : Oui. J'ai aussi l'extrait du virement bancaire de Patty à Patrick Scully fait peu aprés cette conversation. Je veux utiliser cette preuve dans ton procès pour la garde. Mais, évidemment, j'ai besoin que tu sois d'accord.
Michael : C'est bon pour moi. C'est un succès dramatique. J'aurai ma fille.
Ellen : Oui.
Michael : Quand même...
Ellen : Quoi ?
Michael : Je pense qu'elle n'a pas été blessée assez... de cette façon. Tu sais ?
A l’hôpital, Patty entre dans la chambre de son père.
Patty : J'aimerais un moment avec mon père, s'il vous plait. Alors tu es toujours vivant. J'ai pensé au pardon.
Lyle : Et pour mon terrain ?
Patty : Dès que tu auras lâché ton dernier souffle, je vais le vendre au plus bas soumissionnaire. La première personne qui voudra payer un penny pourra l'avoir.
Lyle : C'est vrai. Tu t'accroches à cette haine. C'est tout ce que tu as.
Patty : C'est tout ce dont j'ai besoin.
Lyle : Je t'ai rendue dure. Tu es ce que tu es grâce à moi.
Patty : Je suis qui je suis malgré toi.
Lyle : Je suis désolé.
Patty : C'est trop tard. Tu as fait tout ce que tu pouvais pour m'anéantir. Ma mère irait à l'église et prierait pour toi. Et je n'ai jamais compris pourquoi, car je pensais que tu méritais d'aller en enfer... pour ta cruauté... ta brutalité. Pour chaque nuit où tu rentrais ivre et en rage. Tu nous terrorisais. Tu nous tyrannisais. Et notre peur te rendait grand et important. Mama... ne t'a jamais jugé. Mais je le ferai. Je veux que tu te rappelles ce moment pour toujours. Ce sentiment d'impuissance, de faiblesse. De moi te regardant dans les yeux et te disant combien je te déteste. Il n'y a pas de pardon pour toi, pas de pitié. Seulement la mort.
Chez Patty.
Michael : Je vais te dire un secret. Peux-tu garder un secret ?
Catherine : Oui.
Michael : Je suis le fils de Grand-mère.
Catherine : Vraiment ?
Michael : Donc je suppose que ça veut dire que nous sommes liés.
Patty : Catherine ? J'ai besoin de parler à Michael une minute. Peux-tu continuer à colorier ?
Catherine : Oui.
Patty : Gentille fille.
Michael : Elle est douce.
Patty : Oui. J'ai pensé qu'il était temps que tu la rencontres correctement.
Michael : Mais tu ne veux pas qu'elle sache que je suis son père.
Patty : Pas encore. Je pense qu'on devrait arriver à un accord.
Michael : C'est pour ça que le procès pour la garde a lieu. Je ne suis pas intéressé par tes négociations unilatérales.
Patty : Je veux ce qui est juste.
Michael : Et qu'est-ce que c'est ?
Patty : Garde partagée, 50/50.
Michael : En quoi est-ce juste ? C'est ma fille.
Patty : Grâce à moi... Catherine ne saura jamais ce que l'on ressent d'être abandonnée.
Michael : C'est une connerie. C'est au sujet d'Ellen Parsons et ce qu'elle va dire au tribunal.
Patty : Je me fiche de ce qu'Ellen témoigne. Tout ce qu'elle a c'est calomnies et mensonges.
Michael : Ok, maman. On verra.
Patty : Michael. On peut se retrouver à la moitié du chemin ?
Michael : Laissons un juge décider de ça.
Dans la rue, en se rendant à son bureau, Ellen reçoit un appel de Michael.
Michael : Ici Michael.
Ellen : Michael, c'est Ellen. Scully est prêt à témoigner donc viens à mon bureau et on partira ensemble.
Dans le bureau d’Ellen, Cooper surveille Scully.
Scully : Ellen était supposée être là il y a deux heures.
Cooper : Oui, je suis au courant.
Scully : Parsons est mon billet pour l'immunité. Je suis inquiet. Quelque chose lui est arrivée.
Cooper : Comme quoi ?
Scully : Pensez-vous vraiment que Patty Hewes va laisser aller ce témoignage jusqu'au bout ? Vous savez que je travaillais pour l'oncle de Patty, non ? Cette femme est folle. Une fois j'ai dû tuer un chien juste pur lui faire avoir un témoin. Quand je l'ai rencontrée, j'ai vu à quel point elle était désespérée. Croyez-moi. Il y a une raison si Ellen Parsons n'est pas ici en ce moment.
Cooper appelle les détectives.
Rosario Ortiz : Ortiz.
Cooper : Oui, ici Waleed Cooper, l'enquêteur d'Ellen Parsons.
Ortiz : Comment puis-je vous aider?
Cooper : J'étais supposé retrouvé Ellen à son bureau il y a deux heures. Elle n'est pas venue.
Ortiz : Qu'aimeriez-vous qu'on fasse ? Williams !
Plus tard, au commissariat.
Ortiz : Mme Hewes. Ellen Parsons a disparu.
Cooper multiplie les appels sur le portable d’Ellen.
Cooper : Ellen, où diable es-tu ? J'ai besoin de savoir que tu vas bien. Allons vérifier le toit.
Patty : Inspecteur, je ne sais pas ce que vous espérez apprendre de moi, mais je suis supposée être au tribunal en ce moment.
Ortiz : Nous le savons. Ellen Parsons devait témoigner contre vous aujourd'hui. Je ne peux imaginer que vous étiez ravie de ça. Vous savez ce qu'elle allait dire à la barre ?
Patty : Non. Et si elle a disparu... on n'aura pas la chance de le découvrir.
Cooper et Scully arrivent sur le toit, pendant que Michael entre dans le bureau.
Michael : Ellen ? Il y a quelqu'un ?
Scully : Rappellez-la.
Cooper : Pourquoi ?
Scully : Faites-le.
Cooper : Merde.
En entendant le téléphone d’Ellen sonner, ils se penchent au-dessus de la ruelle derrière le bureau d’Ellen et découvre la Jeune femme étendue sur le sol, apparemment sans vie.
Pendant que Cooper se précipité vers le rez de chaussée, Scully redescend dans le bureau où il découvre Michael, en train d’appeler Ellen.
Après avoir appelé Michael pour lui donner rendez vous à son bureau, Ellen est prise d’un malaise et se souvient de la mise en garde de son médecin.
Médecin : Le plus important c'est le repos.
Ellen : J'ai le procès qui arrive, mais une fois fini, je pourrai y aller doucement.
Médecin : J'ai peur que ce soit trop tard. Vous comprenez ce que je dis ? Les vertiges, les saignements irréguliers... je n'aime pas la direction que vous prenez. Je ne veux que vous perdiez ce bébé. Et vous ? Car ça pourrait arriver si vous continuez à ce rythme.
Ellen s’effondre dans la ruelle. Cooper arrive près d’elle, il appelle des secours.
Cooper : Il y a une femme inconsciente. Envoyez une ambulance au coin de Canal et Green. Vite ! Ellen, Ellen, tu m'entends ?
Scully entre dans le bureau.
Michael : Ellen ? C'est toi ? Donc vous êtes Patrick Scully.
Scully : Oui.
Michael : Merci de témoigner pour moi. J'ai essayé de joindre Ellen depuis des heures. Vous savez où elle est ?
Scully : Elle est mourante dans la ruelle. Salue ta mère de ma part.
Michael : Attendez. Où allez-vous ?
Scully : Ellen m'a eu une immunité. Sans elle, je n'ai pas de raison de témoigner. Personne d'autre ne peut m'identifier.
Michael : Je peux. Je sais ce que vous avez fait. La nuit où Ellen a été attaquée, je vous ai vu. J'avais dit à ma mère que je n'étais pas en ville, mais j'ai menti, je vous ai vu dans l'immeuble. Vous parliez à l'oncle Pete. Si vous ne témoignez pas contre ma mère, je vous dénoncerai.
Scully sort un révolver et tire plusieurs fois sur Michael. Pendant ce temps, Cooper arrive à ranimer Ellen et l’aide à se relever. En rentrant dans le bureau, Ils découvrent le corps de Michael, Scully s’est enfui.
Cooper : Ellen. Ellen, tu m'entends ? Ellen ! Allez. Allez. Regarde-moi. Ellen, regarde-moi. C'est ça. Allez. Allons t’asseoir dans ton bureau.
Ellen : Tu peux appeler les inspecteurs ?
Dans la salle de garde à vue, Rosario Ortiz répond au téléphone.
Ortiz : Ortiz.
Ortiz (à Williams) : Eteins le haut-parleur.
Plus tard, Ellen rejoint Patty sur le ponton au bord du lac.
Ellen : Je suis désolée pour ta perte, Patty.
Patty : Michael serait toujours en vie si tu n'avais pas amené Scully dans l'affaire de garde.
Ellen : Scully a essayé de me tuer. Tu l'as engagé pour le faire.
Patty : On en a discuté.
Ellen : Oui, mais maintenant je peux prouver tout ce que j'ai dit. Tout est dans ce porte-document. L'ADN de Scully. Le transfert de la banque que tu as fait pour acheter son silence. Je pourrais te faire arrêter pour tentative de meurtre. Mais la prison ne peut pas être pire que de perdre un enfant.
Patty : Je suppose qu'on a toutes les deux du sang sur nos mains, non ? J'éspère que tu réalises maintenant... que gagner l'affaire McClaren ne
signifiait rien pour moi, Ellen. Je voulais voir de quoi tu étais vraiment capable.
Ellen : De quoi parles-tu ?
Patty : Je t'ai avertie que Mr Simon allait devenir témoin pour moi car je voulais voir ce que tu allais faire. Et tu l'as joué parfaitement.
Dans le bureau d’Ellen.
Ellen : Vous et ton ami PDG allez être trainés dans la merde.
Torben : Effectivement.
Ellen : Si vous voulez vous protéger contre Mr Simon... c’est le moment d'agir. Suis-je claire ?
Torben : Plutôt claire.
Patty : Tu te fichais de ce qu'ils ont fait. Et maintenant Rutger Simon est mort, Ellen.
Rutger : Rien pour Heathrow, Londres ? Non, je ne peux... être en attente. Et pour Dublin ? Oui, super, je prendrai le vol du matin.
Rutger ne s’aperçoit pas qu’il est suivi par les assassins de Naomi. Le meurtre de Rutger est maquillé en suicide.
Patty : Félicitations. Tu as gagné l'affaire Ellen. Tu as fait ce qu'il fallait pour me battre. Tu es enfin dans le jeu, Ellen. J'ai hâte de revenir contre toi un jour.
Plusieurs années plus tard.
Patty, très chic, entre dans un magasin.
Une cliente accompagnée d’une petite fille est à l’intérieur.
Patty : Merci.
Ellen : Chérie, viens près de maman.
Le regard des deux femmes se croisent.
Vendeur : Puis-vous aider ?
Patty : Au nom de Hewes.
Patty entre dans sa voiture
Patty : Ramenez-moi à la maison.
Ellen : Bonjour, Patty.
Patty : Bonjour.
Ellen : Je voulais...
Patty : Oui ?
Ellen : ... enfin te remercier pour tout. Je suis vraiment reconnaissante. Pour tout.
Patty : Je t'en prie, Ellen.
Ellen : Et je voulais que tu rencontres ma fille.
Patty : Bonjour.
Chauffeur : Mme Hewes ? Tout va bien là-derrière ?
Ellen est encore dans le magasin, Patty a rêvé.
Ellen : Juste une seconde de plus, chérie.
Patty : J'ai changé d'avis. Ramenez-moi au bureau.
La fillette : Tu connais cette dame là-bas ?
Ellen : Avant oui. Avant ta naissance. Quand j'étais avocate.
La fillette : Mais tu ne fais plus ça.
Ellen : Non. Devrait-on aller trouver papa ? Il est au bureau des Vétérans aujourd'hui.
La fillette : Ok. Il y a une petite poussière juste là. C'est une si petite fleur !