Joe a renversé Danielle avec sa voiture.
Joe : Danielle ? Non, non, non, non ??
Un taxi se gare, le chauffeur s’approche de Joe
Chauffeur : Etes vous Marchetti ?
Joe : Quoi ?
Chauffeur : Je viens chercher Danielle Marchetti.
Joe : Daniel, en fait. Oui, c'est moi.
Chauffeur : Vous allez à l'aéroport de Farmingdale ?
Joe : Farmingdale ? Oui.
Chauffeur : Je suis en avance. Mais c'est un vol international...
Joe : Désolé.
Chauffeur : Vous avez des bagages ?
Joe : Oui, mais... je suis désolé. Il y a erreur. C'est embarrassant. Je comptais y aller moi-même. Mon assistante ne vous a pas appelé ?
Chauffeur : Pas du tout.
Joe : Désolé. Parfois, elle... Elle...
Chauffeur : C'est long de venir ici.
Joe : Je comprends.
Chauffeur : La prochaine fois, ce sera facturé.
Joe : C'est gentil. Merci.
Joe porte Danielle dans la maison.
Dans le bureau de Patty.
Patty : On sait de quel aéroport Danielle Marchetti décolle ?
Tom : Non, le ministère a vérifié. Elle n'est sur aucun vol privé ou commercial prévu ce soir sur New-York et sa région.
Patty : Et l'adresse sur la demande de passeport ?
Tom : Fausse. Mais le club de sport où elle travaillait est ouvert. J'ai parlé au gérant. Je peux voir son dossier.
Patty : Bien.
Tom : Même si on trouve l'aéroport, on n'a pas autorité pour la garder.
Patty : Trouve-la. Je me charge du reste.
Winstone et sa détective discutent par téléphone.
Winstone : L'avion sera là ?
Détective : Je ne crois pas. Il y a un léger retard. La météo dans le Golfe.
Winstone : Il décolle à quelle heure ?
Détective : C'est prévu pour 23 h 08.
Winstone : Bon Dieu. C'est dans 4 heures.
Détective : Je sais. On ne peut pas faire mieux.
Winstone : Le reste est arrangé ?
Détective : Aucun problème avec la douane. Ni Mlle Marchetti, ni vous, n'êtes sur la liste des passagers.
Winstone : Rappelez-moi si besoin. Elle doit partir ce soir.
Winstone est au restaurant, il rejoint sa table.
Winstone : Je suis vraiment désolé, Janine.
Jeanine : Mme Tobin m'a prévenue en donnant votre numéro, "Il est occupé". Je voulais vous rencontrer depuis longtemps.
Winstone : Marilyn est extraordinaire.
Jeanine : Mme Tobin ne peut plus venir au salon, donc... je vais la voir. Et j'en suis ravie. Ça a vraiment été un coup dur, avec son mari, et tout le reste.
Winstone : C'est évident.
Jeanine : Vous êtes avocat ?
Winstone : Oui.
Jeanine : C'est comment ?
Winstone : Vous vous êtes déjà sentie bénie ?
Jeanine : Oui. Complètement. J'ai beaucoup d'amis au salon.
Winstone : Je ressens ça, en étant avocat.
Le bureau du District Attorney.
Chris : Tu pars ?
Ellen : Dîner en famille.
Chris : Une soirée avec Gary et Denise.
Ellen : Ma sœur arrive de l'Oregon.
Chris : Quelle chance.
Ellen : Oui. Je vais rencontrer ma nièce.
Chris : C'est vrai. Tu es tatie maintenant.
Ellen : Dingue, hein ?
Chris : Et machin vient ? Le mari.
Ellen : Dieu merci, non. Il doit bosser. Son patron ne l'a pas libéré.
Chris : Ça va être la fête. Éclate-toi.
Ellen : Tu gardes le fort ?
Chris : Oui, il faut bien. L'affaire Tobin ne finira jamais.
Ellen : Marre-toi bien.
Chris : Merci.
Au restaurant où se trouvent Winstone et Jeanine.
Winstone : Vous voyez ?
Jeanine : Oui. C'est très effervescent. Il existe, ce mot ?
Winstone : Oui.
Jeanine : Ah bon ? Bien.
Winstone : C'est un mot.
Le téléphone de Winstone sonne.
Winstone : Bon sang. Je suis... C'est le dernier. C'est un client. J'en ai pour une minute.
Jeanine : Prenez votre temps, car je ne voudrais pas... entraver la justice.
Winstone : Une minute. - Joe, qu'y a-t-il ? Attends. Dis-moi où tu es.
En sortant du bureau, Ellen rencontre Patty.
Ellen : Que fais-tu ici ?
Patty : Je viens voir ton patron. Tu finis tôt.
Ellen : Je pars. Dîner chez les Parson.
Patty : Le nom que tu as donné à Tom s'est avéré important.
Ellen : Vous l'avez citée ?
Patty : On essaie. Elle ne tient pas à ce qu'on la trouve. Mais merci. Si jamais tu as besoin...
Ellen : Non. C'était exceptionnel. Tom m'a demandé, et j'étais ravie de l'aider. Mais c'est fini pour moi, l'affaire Tobin.
Patty : T'es sûre, tu ne veux pas rester ? Je crois que ce témoin veut quitter le pays. La soirée pourrait être passionnante.
Ellen : Oui, mais j'ai un train à prendre, donc...
Patty : C'est vrai, bien sûr. La famille. Ta priorité.
Tom est dans la rue, il parle au téléphone.
Tom : Désolé, je vais être en retard. Il est bientôt 19 h 30. Je sais, j'essaie de trouver un témoin qui pourrait quitter le pays.
Debbie : Patty n'a personne d'autre que toi ?
Tom : Non, je veux m'en charger. C'est trop important.
Debbie : Mes parents arrivent dans une minute, On devait pas leur dire ensemble ?
Tom : Si. C'est moi qui les ai fait investir dans Tobin. Je veux leur expliquer.
Debbie : Ce témoin est important pour ton affaire ?
Tom : C'est la meilleure piste qu'on ait.
Debbie : D'accord. Fais ce qu'il faut.
Tom : Dîne avec tes parents. Je promets d'être là au dessert. On leur dira ensemble.
Dans la maison de Danielle.
Danielle : Que s'est-il passé ?
Joe : Je t'ai renversée.
Danielle : Oui, je cherchais mon chat.
Joe : Mets-toi ça sur le visage.
Danielle : J'ai été K.O. longtemps ?
Joe : Je ne sais pas. Un petit moment.
Danielle : J'ai mal à la tête.
Joe : J'ai appelé de l'aide, ne t'en fais pas.
Danielle : J'ai mal sur tout le côté. Quelle heure est-il ?
Joe : Tu es attendue quelque part ?
Winstone frappe à la porte. Joe va ouvrir.
Joe : Reste couchée.
Winstone : Mais enfin, que se passe-t-il ? Où est-elle ?
Joe : Dans l'autre pièce.
Joe entraine Winstone dans la cuisine, il se sert un verre d’eau et y met des glaçons.
Winstone : Que fais-tu ici ?
Joe : Tu savais que mon père couchait avec Danielle Marchetti ?
Winstone : Non.
Joe : Tu savais ?
Winstone : Non, il me l'a dit après votre discussion. Désolé.
Joe : Pourquoi il la fait partir ce soir ?
Winstone : Il ne veut pas que Patty Hewes l'interroge.
Joe : Donc Danielle sait pour l'argent. Nom de Dieu ! Il a été assez stupide pour mettre le sort de la famille entre ses mains à elle ? - Elle ?
Winstone : Joe... j'en sais aussi peu que toi. Elle est là, et il faut décider ce qu'on va faire d'elle.
Joe : On n'a pas le choix. Si elle sait, on lui fait quitter le pays.
Winstone : On devrait faire ça.
Patty est assise au bureau d’Ellen.
Patty : On m'a dit d'attendre. Vous partiez ?
Curtis Gates : À la veillée de mon grand-oncle.
Patty : Désolée.
Gates : C'était un con, mais merci.
Patty : Il s'agit d'une urgence.
Gates : : Danielle Marchetti
Patty : Elle était à l'accueil du club de sport de Louis Tobin. Votre bureau l'a interrogée il y a 2 mois.
Gates : Et ?
Patty : Tobin et elle étaient peut-être ensemble, et il y a plus étonnant.
Gates : Elle serait impliquée dans la fraude ?
Patty : Je crois qu'elle veut quitter le pays ce soir.
Gates : Sheryl, trouvez-moi le numéro de portable du Juge Reilly. - Vous savez quel vol ?
Patty : Pas encore. - Vous appelez Reilly ?
Gates : Oui. Je veux un mandat pour Marchetti. Qu'avez-vous sur elle ? - Ça, c'est rien. Je l'arrête sans preuve ?
Patty : Je vous demande d'empêcher un témoin de partir.
Gates : Sur une intuition ? La Cour vous a désignée. Il y a des règles. Vous n'êtes pas habituée.
Patty : Cette femme pourrait avoir un rôle clé. Si vous la laissez filer, nous le regretterons.
Gates : Donnez-moi du concret. Désolé, je ne l'arrête pas sans motif.
Chez les Parsons.
Ellen : Elle est magnifique.
Denise : Elle est parfaite.
Ellen : C'est ton lait ?
Carrie : Non, c'est du lait en poudre. Charlotte adore ça.
Ellen : Tu ne l'allaites pas ?
Carrie : Elle a eu du mal à têter, et mes tétons se sont craquelés...
Gary : Pas à ma table.
Denise : Votre père est sensible.
Gary : Je ne suis pas sensible. Je mange ! Le lait en poudre, c'est mauvais.
Denise : Non, j'ai regardé sur Internet. C'est très bien, le lait en poudre.
Gary : Les filles, quand vous étiez bébés votre mère n'aurait jamais osé.
Carrie : Qu'est devenu ce type avec qui tu sortais... Au nom de cowboy ?
Ellen : Wes. On a rompu il y a quelques mois.
Denise : On ne l'a même jamais vu.
Ellen : Peu importe. Je ne sais même pas ce qu'il devient. Dommage qu'Eddie ne soit pas venu. Ça m'aurait fait plaisir.
Carrie : Oui, il voulait vraiment venir. Mais c'est mal tombé. C'est les demi-finales. Tu connais Eddie et son sport.
Gary : C'est pas un sport, le bowling.
Ellen : Tu avais dit qu'il travaillait.
Denise : Moi ?
Ellen : Oui.
Denise : J'ai dû me tromper.
Gary : On voit ses priorités. Le bowling avant la famille.
Tom, dans la rue, passe un autre coup de fil.
Tom : Danielle ne travaille plus au club depuis des mois, mais elle a laissé une adresse pour récupérer son dernier chèque. J'y vais.
Patty : D'accord.
Tom : Tu en es où avec le bureau du procureur ?
Patty : Nulle part. Curtis Gates suit le règlement à la lettre. À moins qu'on ne l'intercepte, Danielle Marchetti est libre de quitter le pays.
Tom : Bon, je te rappelle.
Chez Danielle.
Joe : Tu te souviens de Lenny.
Danielle : À peine. Ça fait longtemps.
Winstone : Désolé pour tout, je sais que ça vous a secouée, mais êtes-vous toujours prête à suivre le plan de Louis ?
Joe : On sait pour l'avion.
Danielle : Je veux voir un docteur.
Winstone : Je m'en suis occupé. Il arrive.
Danielle : S'il me dit que je peux partir, j'irai. Ton père veut que je parte.
Joe : Et tu fais tout ce que mon père veut, hein ?
Joe pose son verre qui contient les glaçons sur la table et se dirige vers la porte.
Winstone : Où vas-tu ?
Joe : Prendre l'air.
Curtis Gates n’a pas quitté son bureau.
Nick : Et ta veillée, alors ?
Gates : Il sera encore mort à l'enterrement. Du neuf ?
Nick : Non et j'ai vérifié tout ce qu'on a sur Marchetti.
Gates : Qui l'a interrogée au club de sport ?
Nick : Moi, il y a un mois et demi. Voici la transcription.
Gates : J'aime pas que Patty en sache plus que nous.
Nick : J'ai parlé à Marchetti. Ça ne mènera à rien.
Gates : Pourquoi Patty veut que je l'arrête ?
Nick : J'en sais rien. Elle doit se tromper. Ou elle nous cache des preuves.
Gates : Donne-moi ça.
Joe entre dans sa voiture et commence à boire. Une voiture arrive, Tom en descend et se dirige vers la maison. Joe se baisse pour se cacher.
Tom fait le tour de la maison éteinte, personne ne répond. Par la fenêtre, il aperçoit le verre avec les glaçons que Joe a posé sur une table.
Tom : Danielle Marchetti ? Mlle Marchetti ?
Un voisin : Je peux vous aider ?
Tom : Vous habitez ici ?
Voisin : Juste en face.
Tom : Je cherche une certaine Danielle Marchetti. Elle habite ici, je crois.
Voisin : Danielle, oui. Une fille super. Elle aide parfois ma femme pour les courses.
Tom : Quand l'avez-vous vue ?
Voisin : Je ne sais pas précisément. Elle a des ennuis ?
Tom : Non, je voulais seulement lui parler.
Voisin : Je le lui dirai. Parfait, merci.
Voisin : Bonne soirée.
Tom appelle Patty. En même temps, il remarque à l’arrière de la voiture garée devant la maison qu’un feu arrière est cassé.
Tom : Je suis chez Danielle Marchetti. Il y a une voiture, mais personne dans la maison.
Patty : Rappelle-moi.
Tom appelle ensuite Debbie.
Tom : Non, je ne l'ai pas trouvée. - Y aura pas trop de bouchons. - Dis-leur que j'arrive.
Le voisin, qui avait fait mine de partir revient, il s’agit du docteur appelé par Winstone, Joe entre à sa suite dans la maison.
Dr. Brandt : Leonard, vous êtes toujours là ?
Winstone : Merci d'être venu.
Dr. Brandt : Y a un type qui fouinait.
Joe : Tom Shayes. Il travaille pour Patty Hewes.
Winstone : Il t'a vu ?
Joe : Non. Il est parti.
Winstone : Bien. Par ici, Dr. Brandt. La patiente est là.
Dr. Brandt : Détendez-vous. Ça fait mal ?
Danielle : Yes
Winstone : Alors ?
Dr. Brandt : Comment est-ce arrivé ?
Joe : Elle est tombée dans l’escalier. - Quelle importance ? Elle peut voyager ?
Patty a fait appel à son propre enquêteur : Malcolm.
Malcolm : Tu cherches quelque chose ?
Patty : Quelqu'un.
Malcolm : Tu y arrives ?
Patty : C'est pour ça j'ai besoin de toi. T'es disponible, là ?
Malcolm : J'ai rien de prévu. À quoi tu penses ?
Patty : Je te le dirai plus tard. Je dois passer un coup de fil, avant.
Dr. Brandt : Elle a une commotion cérébrale. Je crains qu'elle ait une côte cassée.
Winstone : On veut savoir si elle peut voyager.
Dr. Brandt : Pour une autre patiente, je dirais de l'amener à l'hôpital. Mais si c'est nécessaire... Elle doit être surveillée pour s'assurer qu'il n'y a aucune complication. À quelle heure est le vol ?
Winstone : 23 h.
Dr. Brandt : Surveillez-la en attendant. Et assurez-vous que son discours reste cohérent. Si elle commence à mal articuler,
si elle semble un peu étourdie, ou si la nausée empire, emmenez-la à l'hôpital.
Winstone : On ne vous remerciera jamais assez. Merci.
(à Joe) Tu vas bien ? Tu as l'air...
Joe : Je vais bien.
A ce moment, Patty appelle Winstone.
Winstone : Leonard Winstone à l'appareil.
Patty : Ici Patty Hewes.
Winstone : Quelle agréable surprise. Mais... je peux vous rappeler demain matin ?
Patty : Je suis au courant pour Danielle Marchetti.
Winstone : Ce nom ne me dit rien.
Patty : Je peux donc parler de sa liaison avec Louis Tobin à la presse. Je vous attends à mon bureau. Dans 30 minutes, tout ce que j'ai sera envoyé au Post.
Joe : Quoi ?
Winstone : Je dois rencontrer Patty Hewes.
Joe : Elle veut quoi ?
Winstone : Elle menace d'annoncer la liaison de ton père à la presse.
Dans la pièce voisine, Danielle laisse un message sur le répondeur du portable de Chris qui ne s’est pas aperçu de l’appel.
Danielle : Ici Danielle Marchetti. On a discuté il y a quelque temps. Je pense qu'il faudrait qu'on parle à nouveau. Rappelez-moi.
Joe : Je vais la surveiller.
Winstone : Ça te dérange pas ?
Joe : Non, pourquoi ?
Winstone : D'accord. Alors rejoins-moi à Farmingdale, hangar 6. Le vol est à 23 h 08.
Gates : Tu as trouvé quelque chose ?
Chris : Non, et toi ?
Gates : Pourquoi crois-tu que je te le demande ? Appelle ta femme. Tu ne rentres pas ce soir.
Chris : Je suis pas marié. Bon sang. Depuis quand je bosse ici ?
Sur le portable de Chris : 1 APPEL MANQUÉ - NOUVEAU MESSAGE
Chez les Parsons.
Ellen : Papa, où est-ce que ça va ?
Gary : Celui-là ? Aucune idée. Demande à ta mère. Tu sais, tu as l'air en forme. Tu parais plus heureuse que d'habitude.
Ellen : Merci, papa. - Maman, où est-ce que ça va ?
Denise : Je vais le ranger, chérie.
Chez Danielle
Danielle : Je n'ai jamais voulu te blesser. Tu as demandé quand ça a commencé. Je te le dis si tu veux toujours savoir.
Joe : On était toujours ensemble ?
Danielle : Oui
Joe : Quand ?
Danielle : Environ un an avant que tu ailles en désintox. Je suis désolée, Joe. Tu étais une épave.
Joe : Donc tu m'as largué, et tu t'es mise avec mon père.
Danielle : Je sais pas ce que tu veux entendre. Ce n'était pas ce que tu penses.
Joe : Tu ne sais pas ce que je pense.
Danielle : Il l'a fait pour toi, tu sais.
Joe : Quoi ?
Danielle : Tu étais une épave, donc il l'a fait.
Joe : Quoi ? Il a fait quoi ?
Danielle : Il venait de temps en temps. Donc il l'a fait. Je veux plus être une épave. Donc tu as commencé avec mon père.
Joe : Qu'est-ce que tu racontes ?
Danielle : C'était une épave de temps en temps. Dis-moi juste ce que tu veux entendre.
Joe : Merde.
Winstone est dans le bureau de Patty.
Patty : Vous deviez voir ça.
Winstone : C'est quoi ?
Patty : Mon communiqué de presse concernant Danielle Marchetti.
Winstone : C'est très bien écrit. Mais je ne crois pas que vous ferez ça.
Patty : Pourquoi ?
Winstone : Parce qu'il n'y a pas un seul mot de vrai.
Patty : Dites-moi où elle est.
Winstone : Je ne pourrais même pas vous dire qui elle est.
Patty : J'essaie de vous faire une faveur, M. Winstone. Vous avez le choix. On gère ça en privé ce soir, ou vous expliquerez à vos clients pourquoi vous avez laissé annoncer que Louis Tobin se tapait une fille qui a la moitié de son âge. Je me demande quelle option Mme Tobin préfèrerait.
Winstone : J'apprécie l'appel de courtoisie, mais je ne suis pas inquiet
pour Marilyn. Seule la vérité m'inquiète. Et cette femme... n'a rien à voir avec les Tobin.
Patty : Alors j'ai dû faire erreur. Désolée de vous avoir fait venir jusqu'ici pour rien.
Le Docteur Brandt rentre chez lui, il reçoit un appel de Joe.
Dr. Brandt : Allô ? - Comment va la fille ?
Joe : J'ai pas... Il y a un problème. Elle saigne du nez, elle ne finit pas ses phrases.
Dr. Brandt : Ça pourrait être un hématome sous-dural, saignant dans le cerveau.
Joe : Elle peut partir ?
Dr. Brandt : Impossible. Il faut la conduire à l'hôpital. Vous entendez ?
Si elle prend cet avion, elle mourra.
Joe : Je comprends.
Danielle a laissé son téléphone, lorsqu’il sonne, Joe décroche.
Chris : Ici Chris Sharp, du bureau du procureur. Je réponds à l'appel de Mlle Marchetti.
Chris : C'est bizarre. Un mec a répondu et a raccroché. La prochaine fois, garde ton portable avec toi.
Danielle : Qu'a dit le docteur ?
Joe : Il a dit que tu devais t'hydrater, et ne pas prendre d'aspirine, mais il n'y a pas à s'inquiéter.
Danielle : Bien.
Joe : Tu peux partir.
Tom arrive enfin au restaurant où l’attend Debbie, en compagnie de ses parents.
Tom : Navré de ce retard. Salut, Ginny. Art. Salut. Désolé. Merci.
Art : Commande le steak frites. Il est délicieux.
Ginny : J'ai pris du flétan. Pas terrible.
Tom : En fait, je n'ai pas très faim.
Debbie : Tom et moi voulions vraiment vous parler.
Ginny : Ton mari a couru toute la journée. Laisse-le manger.
Tom : Non, ça va.
A ce moment, en voyant son verre rempli de glaçons, il se souvient du verre de Joe, contenant encore des glaçons. Il appelle Patty.
Tom : Désolé, je vous demande encore une minute. Je reviens. - Patty ? Oui. Ils étaient dans la maison. Écoute, note ceci. Une plaque minéralogique. N-Z-E-4-7-4-5.
Ellen : Tu as déjà pensé, quand tu bécotais Mike Delvecchio, que tu changerais des couches ici un jour ?
Carrie : Oh que non.
Ellen : Que se passe-t-il ?
Carrie : C'est-à-dire ?
Ellen : En bas. Avec l'enveloppe... Maman avait l'air de pleurer. Ça concerne Eddie ?
Carrie : C'est sûrement temporaire.
Ellen : Quoi donc ? Il a fait quoi ?
Carrie : Il m'a quittée il y a trois semaines. Plus de nouvelles depuis.
Ellen : Tu m'as rien dit !
Carrie : C'est juste que je ne voulais pas te déranger. Tu es déjà débordée.
Ellen : Sois pas bête. Laisse-moi t'aider. Ne demande pas d'argent à maman. Ils ne peuvent pas. Tu veux combien ?
Carrie : Franchement, je ne peux pas.
Ellen : Ce n'est pas un problème. C'est vrai. Je te ferai un chèque.
Carrie : Merci.
Ellen : Tu vas rester ici ?
Carrie : Le temps de me retourner.
Ellen : Papa sait ?
Carrie : Il va criser et ça me retombera dessus. Je peux pas gérer ça maintenant, surtout si on me crie dessus.
Ellen : Je sais bien. Mais il faudra lui dire bientôt.
Carrie : J'allais le faire demain matin. Tu peux... rester ? J'ai vraiment pas envie de faire ça seule.
Ellen : J'ai vraiment envie de te soutenir. Mais je dois travailler.
Carrie : Je sais. Et je comprends tout à fait. Ça ira.
Dans la voiture de Joe qui conduit Danielle à l’aéroport.
Danielle : Tu connais la durée du vol ?
Joe : On demandera quand on y sera.
Danielle : Tu ressembles à ton père, là.
Joe : Tais-toi, s'il te plaît.
Danielle : On se connait ? Votre voix me semble familière.
Joe : Repose-toi, tu veux ?
Art : Alors, de quoi tu veux nous parler ?
Ginny : Vous avez l'air tendu.
Tom : Ce n'est pas évident de vous annoncer ça. Je veux vous parler avant que vous ne receviez vos relevés de compte.
Art : Nos comptes ? De quoi s'agit-il ?
Tom : J'ai... merdé.
Gary : En une journée ici, ton bordel est dans chaque pièce. Si Eddie et toi glandez, faites-le chez vous, pas chez moi !
Denise : Je ne crois pas qu'elle glande.
Carrie : Je me suis excusée. J'ai pas mis ça ici. C'est maman.
Gary : N'accuse pas ta mère.
Ellen : Papa, ça suffit. Elle a compris.
Denise : Tu es prête ? On peut t'emmener prendre ton train.
Ellen : Non, maman. Je vais rester cette nuit.
Denise : Merveilleux. Nos deux filles sous le même toit.
Gary : Ça me va. Ça m'évite d'aller à la gare.
Denise : Gary, chéri...
Ellen : Ça ira.
Winstone s’impatiente à l’aéroport.
Winstone : Tu es loin ?
Joe : À dix minutes de l'aéroport.
Au bureau de Patty.
Patty (au téléphone) : On l'a. Elle est en route pour l'aéroport. On a un numéro de plaque.
Gates : Impossible de l'arrêter sans motifs.
Patty : On en a un.
Gates : Lequel ?
Patty : Il a un phare arrière cassé.
Une voiture de police arrête la voiture de Joe.
Joe : Merde. Merde.
Policier : Bonsoir. Vos papiers.
Joe : Il y a un problème ?
Policier : Votre feu arrière est fichu.
Joe : Désolé.
Policier : Elle a un problème ?
Joe : Elle est malade. J'étais en train de la conduire à l'hôpital.
Policier : Vraiment ? L'hôpital est 1,6 km plus bas. Vous l'avez dépassé.
Joe : Ah bon ?
Policier : 1 -2-Alpha au QG. Urgence médicale.
Patty arrive à l’aéroport.
Patty : Elle ne viendra pas. Je venais l'arrêter moi-même. Mais finalement, c'est inutile. La police l'a interceptée. À dire vrai, c'est plutôt Joe Tobin. Danielle Marchetti était... à l'arrière, inconsciente.
Winstone : À l'entendre, tout ça semble terrible. Mais je ne vois pas de quoi vous parlez.
Patty : J'ai eu du mal à trouver son aéroport de départ. Mais j'y suis arrivée. Et surprise, surprise, je vous y trouve.
Winstone : Je vais passer le week-end aux Bahamas. Vous venez ?
Patty : Danielle est à l'hôpital, si ça vous intéresse. Que s'est-il passé, M. Winstone ? Joe a parlé d'une chute à la police.
Winstone : Pour votre communiqué de presse...
Patty : Il n'y a pas de communiqué. Il n'y en a jamais eu.
Winstone : Je vois. Vous m'avez fait suivre. Vous avez trouvé l'aéroport. Je suis impressionné.
Patty : Une soirée instructive. J'ai toujours su que les Tobin cachaient quelque chose. Je sais désormais que vous les aidez. Mon collègue a déjà assigné Danielle. J'ai eu ce que je voulais. Bonne nuit, M. Winstone.
Ellen : Voilà un chèque.
Carrie : Merci, Ellie. Y a un t-shirt et des trucs là-haut que tu peux emprunter.
En cherchant dans les bagages de Carrie, Ellen trouve un nécessaire pour la prise de drogue et un petit sachet de poudre. Elle revient dans le salon où Gary visionne un vieux film de famille.
Carrie : Tu as trouvé ton bonheur ? Tu t'en souviens ?
Ellen : Oui.
Gary : Regardez-vous.
Carrie : On n'était pas adorables ?
Ellen : Je reviens. - Allô, Patty, c'est Ellen. Je me demandais si tu avais retrouvé ton témoin.
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Ecrit par mamynicky