Dans l'appartement de Patty.
Patty : Quel pronostic pour DanielleMarchetti ?
Tom : Elle est sortie du bloc, en salle de réveil. Les médecins ont dit que 15 min plus tard, elle était morte. Mais la police... a cru l'histoire de Joe Tobin, disant qu'il allait à l'hôpital.
Patty : C'est des conneries. Joe la voulait dans l'avion pour protéger son père. Danielle pourra parler quand ?
Tom : Peut-être une semaine. S'il n’y a pas de complications.
Patty : Ce sera trop tard. Je veux l'interroger avant que Louis Tobin aille en prison.
Tom : Tu crois que Gates voudra retarder la condamnation ?
Patty : Appelle son bureau. Prends rendez-vous. Ce matin, si possible.
- - - - 5 mois plus tard - - - - -
Au commissariat
Victor Huntley : Shayes s'est noyé ?
Trammell : Le légiste dit que oui. Les poumons remplis d'eau.
Huntley : Le corps était dans l'eau depuis peu, il n'est pas gonflé.
Trammell : On a dû le sortir et le traîner jusqu'à la benne.
Huntley : Peut-être.
Trammell : On emboutit la voiture de Mme Hewes, puis son associé est retrouvé mort. Tu crois qu'on visait les deux ?
Huntley : T'en dis quoi, Milton ?
Trammell : On devrait lui demander.
Huntley : Non. Tu recommences. Tu dois gérer ça plus délicatement.
Trammell : Désolé.
Huntley : Pas de souci. Elle ignore que Shayes est mort.
Trammell : Tu veux faire quoi ?
Huntley : On lui dit.
Au bureau du DA.
Ellen est à son bureau.
Curtis Gates : La salle de réunion est par là. Je vous sers un café ?
Patty : Non, merci.
Ellen : Patty est là ?
Chris : On a un nouveau témoin dans l'affaire Tobi : Danielle Marchetti. Elle m'a contacté, j'ai loupé l'appel. Elle est à l'hôpital maintenant.
Patty : Marchetti ne pourra pas parler avant une semaine.
Gates : Attendons.
Patty : Le souci est que Louis Tobin est condamné demain. Je veux le confronter à propos de Mlle Marchetti avant son incarcération.
Gates : Retarder la condamnation ?
Patty : Juste une semaine.
Gates : On morfle déjà de ne pas l'avoir encore mis au trou. L'assignation à résidence n'apaise pas les foules.
Patty : Une fois condamné, il n'aura aucun intérêt à parler. Je veux l'interroger tant qu'on a une chance.
Gates : Pourquoi penser que Marchetti est liée à la fraude ?
Patty : Louis Tobin l'a appelée à Thanksgiving, quand il a avoué la chaîne de Ponzi.
Gates : C'est un détail intéressant. Vous le cachiez depuis quand ?
Patty : Je vous le dis.
Gates : On est censés coopérer.
Patty : Eh bien, coopérons. Retardez la condamnation, et on l'interroge ensemble.
Gates : D'accord, mais pas une semaine. Vous avez un jour. Si Tobin ne nous donne rien, il va en prison.
Patty : Vous voyez, on coopère maintenant.
Winstone et Joe discutent dans un parc.
Winstone : Écoute-moi, Joe, ils vont condamner ton père, cette semaine. Tu comprends ? C'est fini. Ils vont l'envoyer en prison pour le restant de ses jours. Il veut te parler avant.
Joe : Lenny, non !
Winstone : Écoute, Joe, à la maison... C'est de l'alcool que j'ai senti ?
Joe : Je ne sais pas, tu crois ?
Winstone : Ne te moque pas de moi. On est du même côté, et tu m'inquiètes. Ton père, aussi.
Joe : Le moment venu, il me contactera pour l'argent, c'est ça ?
Winstone : Oui.
Joe : Bien. C'est tout ce que je veux de lui.
Winstone : Tu vas où ?
Joe : Rejoindre ma femme et mon fils.
Winstone : Sois franc. Tu dois retourner en sevrage ?
Ellen a donné rendez-vous à Carrie dans un bar.
Carrie : Merci de m'aider. Vraiment. Je déteste demander à maman.
Ellen : Je sais.
Carrie : Mais bon, avec le bébé et Eddy, qui m'a laissée tomber, je me suis sentie coincée. J'ai pas eu le choix.
Ellen : Je comprends. Tu traverses une sale période.
Carrie : Je déteste te prendre de l'argent à toi aussi, mais... ton chèque va vraiment... Vraiment m'aider.
Ellen : J'ai fait opposition.
Carrie : Pourquoi ? J'ai un bébé, Ellen. J'en ai besoin.
Ellen : J'ai trouvé la drogue.
Carrie : Vraiment, je... Je ne vois pas de quoi tu parles.
Ellen : Dans ton sac. En t'empruntant des vêtements.
Carrie : Ça devait être à Eddie.
Ellen : Ton mari t'a quittée, mais il a laissé la drogue ?
Carrie : Tu ne me crois pas ? Je ne me drogue pas.
Ellen : Carrie, parle-moi.
Carrie : Tu ne m'écoutes pas.
Ellen : Je veux t'aider. Vraiment, mais sois honnête avec moi.
Carrie : Donc je suis une menteuse. Je te jure, à chaque fois que je nous crois amies, tu m'humilies.
Ellen : Carrie, attends.
Carrie : Non, j'en ai marre.
Carrie se lève et s'en va.
Dr. Brandt est venu voir Winstone et Tobin.
Tobin : Comment va Danielle ?
Brandt : Le chirurgien est optimiste. Mais son rétablissement sera long.
Tobin : Merci... pour votre aide.
Brandt : On se connaît, Lou. Pas besoin de me remercier.
Tobin : Lenny et vous. Les seuls amis qu'il me reste.
Brandt : Je vous informerai de son évolution.
Tobin : Bon sang, Lenny, il s'est passé quoi ? Comment Joe l'a-t-il renversée ?
Winstone : Il était bouleversé. C'est un accident.
Tobin : Il avait bu ? Il arrive toujours ce genre de merde
quand c'est le cas.
Winstone : Comprends que sa vie a été bouleversée à cause de tout ça.
Tobin : Et il ne gère pas. Il n'a jamais pu. Je n'aurais jamais dû lui parler de l'argent.
Winstone : Non, il le fallait. Obligé. Il allait parler à la presse. Il fallait l'embarquer.
Tobin : Je peux compter sur lui ? Il va encore s'effondrer ?
Winstone : Je ne sais pas.
Tobin : Amène-le ici. Je dois le regarder dans les yeux.
Winstone : Je lui ai déjà demandé. Il refuse.
Tobin : On va donc devoir envisager d'autres options.
Winstone : Je comprends.
Winstone a fait appel à sa détective.
Détective : C'est le fils de Louis Tobin. Il est sur la sellette. Nous avons bâti notre réputation sur ce type de situations.
Winstone : Dans le passé... quand Joe a replongé, il a disparu pendant des semaines. Il se conduit de façon... totalement instable. On pense qu'il est chez sa belle-famille en ce moment. Peut-être avec sa femme et son fils.
Détective : Nous serons invisibles. Dorénavant, nous vous contacterons avec ceci. Il est intraçable.
Winstone : S'il boit à nouveau... vous savez quoi faire.
Patty déjeune au restaurant, Michael la rejoint.
Michael : hey Maman.
Patty : Bonjour, Michael. On n'a pas parlé depuis des mois, mais je voulais te voir car... Phil et moi finalisons notre divorce, et je voulais que tu le saches.
Michael : Oui. Il me l'a dit. J'en ai été désolé.
Patty : Vous êtes en contact ?
Michael : Tout à fait.
Patty : Je ne le savais pas.
Michael : Il m'a bien aidé.
Patty : À quoi ?
Michael : Trouver un job. C'est pas évident sans diplôme universitaire.
Patty : Je m'en doute.
Michael : Et tu me connais. Je n'y connais rien en affaires, à l'économie, ni rien. Phil a été génial. Il m'a expliqué la Bourse et m'a indiqué la bonne direction.
Patty : Tu as un travail ?
Michael : Oui. Je ne suis pas cadre, je suis tout en bas de l’échelle. Mais c'est bien. C'est un début. Et je ne le dois qu'à moi-même.
Patty : Je suis fière de toi. Ravie que tu t'en sortes si bien.
Michael : Merci, maman. Ça me touche beaucoup.
Patty : Et... comment va Jill ?
Michael : Tu avais raison à son sujet.
Patty : Comment ça ?
Michael : C'était une passade. C'est fini.
Patty : Ah bon ? Elle avait l'air... amoureuse.
Michael : Elle était géniale. Mais ça n'a pas marché. Je dois retourner au bureau. - S'il vous plaît. - Non, c'est pour moi.
Patty : Merci, Michael.
Michael : Avec plaisir.
- - - - 5 mois plus tard - - - - -
Au commissariat, Huntley vient de montrer à Patty la photo de Tom, mort.
Huntley : Mes condoléances.
Patty : C'était un homicide ?
Huntley : On n'a pas pu le confirmer.
M. Shayes et vous étiez associés dans un cabinet d'avocats.
Patty : Oui.
Huntley : M. Shayes travaillait-il sur des affaires... particulièrement délicates ?
Patty : On était sur l'escroquerie Tobin.
Huntley : Avez-vous... remarqué un comportement inhabituel, récemment ?
Patty : La dernière fois que je lui ai parlé... quelque chose n'allait pas.
Dans le cabinet de Winstone.
Winstone : Le bureau de Patty Hewes a appelé. Le procureur veut bien retarder ta condamnation si tu... vas les voir pour discuter.
Tobin : Une autre déposition ?
Winstone : Non, un entretien moins formel. Ils veulent t'interroger sur Danielle.
Tobin : Des nouvelles de Joe ?
Winstone : Il est toujours chez les parents de Rachel. Rien de neuf.
Tobin : Si j'accepte de parler, je serai reporté de combien ?
Winstone : D'une journée seulement.
Tobin : Quand même. Une journée de liberté. Joe changera peut-être d'avis et viendra me voir.
Winstone : Tu veux leur parler ? C'est une bonne idée, Lou. Réponds à leurs questions. Toi seul a la possibilité d'éclaircir le cas Danielle Marchetti.
Tobin : Dis-leur que j'accepte.
Michael est devant une toile, Jill, enceinte, entre dans l’appartement.
Jill: Salut, chéri.
Michael : Et ton rendez-vous ?
Jill: Très bien. Tu avances ?
Michael : Je suis bloqué. Cette toile ne me donne pas assez de souplesse.
Jill: Ça va venir. J'ai acheté un beau poisson.
Michael : Super. J'ai réfléchi. Il serait peut-être temps que je travaille.
Jill: Et ta peinture ?
Michael : Je ne sais pas.
Jill: De Kooning était peintre en bâtiment à ses débuts en Amérique.
Michael : Je ne me vois pas comme le nouveau De Kooning. Qu'a dit le médecin ?
Jill: Nous allons bien.
Michael : Alors, et ensuite ?
Jill: Ce sera l'échographie.
Au bureau du D.A.
Curtis Gates : T'as une minute ?
Ellen : Oui.
Gates : Je te veux pour l'entretien avec Louis Tobin.
Ellen : Chris ne travaillait pas dessus ?
Gates : Il a merdé avec un témoin. Il doit se faire oublier. C'est bon ?
Ellen : Super. - Chris n'a rien à voir.
Gates : Pardon ?
Ellen : C'est pour Patty Hewes. Tu ne lui fais pas confiance. Je dois la démasquer.
Gates : Ton point de vue me serait utile.
Ellen : T'avais qu'à me le dire. Je serai ravie de te donner mon avis.
Dans la propriété des parents de Rachel, Joe regarde pensivement son fils jouer plus loin.
Rachel : Ta mère a appelé. Elle veut que tu voies ton père avant qu'il aille en prison.
Joe : Tu as dit quoi ?
Rachel : Que tu ne voulais pas le voir.
Joe : Rach, il avait une maîtresse.
Rachel : Comment tu le sais ?
Joe : Il me l'a dit. Il était avec une de mes ex. Danielle Marchetti. Des années avant que je te rencontre. Bon Dieu. Il veut que j'aille lui dire au revoir. Il faut que tu comprennes... que rien n'est plus important que Kevin et toi. Ça va prendre du temps, mais... je vais tout arranger. On va retrouver notre vie. On peut s'en sortir.
Rachel : De quoi tu parles ?
Joe : Juste... ne m'abandonne pas.
Marilyn et Tobin sont à table.
Marilyn : Il y a des heures de visites. Je viendrai chaque semaine. Qu'est-ce qu'il y a ?
Tobin : Joe boit à nouveau.
Marilyn : Comment tu le sais ?
Tobin : Lenny.
Marilyn : Pourquoi ? Il allait si bien.
Tobin : Pourquoi ? Parce que c'est mon fils. Et il me déteste. Il m'a toujours détesté.
Marilyn : Il ne voulait que ton respect. La boisson, l'abandon de ses études, tout ce qu'il faisait. Il essayait d'attirer ton attention. Il a essayé de m'en parler une fois. Il avait 13, 14 ans. Je ne l'ai pas compris à l'époque, mais il a dit qu'il... Il a dit qu'il se sentait invisible. Tu ne l'as jamais vu, Lou. Tu ne l'as jamais laissé être un homme.
Joe joue avec son fils.
Joe : Je ne crois pas.
kevin : Tu m'as eu !
Joe : Où es-tu ? Kevin ?
kevin : En bas, papa !
Joe : Je peux pas...
kevin : Pourquoi tu dois retourner en ville ?
Joe : J'ai des affaires à régler. Mais je vais revenir.
kevin : Je croyais que tu n'avais plus de travail.
Joe : C'est vrai. Mais j'ai toujours des responsabilités. Je veux essayer d'arranger ce qu'a fait ton grand-père.
kevin : Tu l'as su quand, que papy était méchant ?
Joe : Quoi ? Comment ça ?
kevin : Par exemple, quand tu étais petit, il faisait déjà des bêtises ?
Joe : Parfois, les gentils font des bêtises. Merci. C'est comme quand tu te comportes mal... Avec maman, on est en colère. Mais t'es pas méchant, t'as juste fait une bêtise. On t'aime quand même.
kevin : Tu aimes papy ?
Joe : Oui. Absolument. Je l'aime. Tout le monde... l'aimait. Il était remarquable et drôle. On voulait tous être comme lui.
kevin : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Joe : Je ne sais pas trop.
Je crois qu'il ne savait pas trop ce qu'il attendait de sa vie, donc il a fait de grosses erreurs.
kevin : Pourquoi ?
Joe : Parce que même s'il avait tout... il se sentait mal dans sa peau. Quand on se sent mal dans sa peau, on fait parfois des bêtises. Tu vois ? Poulet.
kevin : Poulet.
Joe : Ne lui jette pas ça dessus.
Promis.
De sa voiture, un détective fait son rapport par téléphone à Winstone.
Détective : Il est avec sa femme et son fils. Il est sorti faire des courses, mais c'est tout.
Winstone : Et la boisson ?
Détective : Il n'a pas acheté d'alcool. Et sur le retour, il y avait un bar, mais il ne s'est pas arrêté.
Winstone : Bien.
Détective : Bien sûr, il est avec sa famille. Le vrai test, ça sera quand il sera de retour en ville.
Winstone : Merci.
Gates, accompagné d’Ellen, arrive chez Hewes & Associés.
Gates : Tu reconnais ?
Ellen : Oui, à part ça.
Tom : Bienvenue. Procureur adjoint Gates. On vous attend en salle de réunion.
Gates : Bien.
Ellen : Sympa, l'enseigne.
Tom : Je voulais une police plus sexy, mais que veux-tu ?
Ellen : Comment va Deb ?
Tom : Elle tient le coup. Je veux juste coincer ce salaud.
Patty : M. Tobin, vous connaissez le procureur adjoint Curtis Gates. Et voici mon associé, Tom Shayes.
Tobin : Ravi de vous rencontrer, Tom.
Patty : J'aimerais... vous interroger sur le soir de Thanksgiving. Quand vous avez avoué à votre famille. Peu après cette confession, vous avez passé un appel, je crois ?
Tobin : J'ai appelé Danielle Marchetti.
Patty : Quelle était la nature de votre relation avec elle ?
Tobin : Une relation entre adultes.
Patty : Vous couchiez avec elle ?
Winstone : On est où, chez Oprah ?
Tobin : C'est bon. Danielle était juste l'impair d'un vieil homme pathétique.
Patty : Pourquoi l'avoir appelée ?
Tobin : Plus tôt dans la journée, j'étais allé chez Danielle, pour lui dire au revoir. Il se trouve que j'ai... oublié quelque chose.
- - - - - - - -
Tobin : Marilyn, je... Ma poitrine. Je...
Marilyn : Où sont tes pilules ? Où sont tes pilules ? Où les as-tu laissées ?
Tobin : Ma poche. Mon téléphone.
Marilyn : J'appelle qui ?
Tobin : Non, donne-le-moi.
Marilyn : Tu appelles le Dr Brandt ?
Tobin : Ça serait trop long.
(au téléphone) J'ai oublié mes pilules. - Amène-les-moi s'il te plaît. - Je m'en fous. - Pose-les dans le hall. - Fais-le, Danielle ! - Bordel, fais-le.
Marilyn : Danielle Marchetti ?
Tobin : Je suis désolé.
- - - - - - - -
Patty : Donc l'appel à Mlle Marchetti était... uniquement pour récupérer des médicaments ?
Tobin : Oui, il me fallait mes pilules.
Patty : Danielle ne savait rien de la fraude ?
Tobin : Rien.
Patty : Alors je suis perdue. Pourquoi l'aider à quitter le pays ?
Tobin : Ma femme m'a aimé et m'a fait confiance pendant 50 ans. Et en une nuit, elle a appris... que je ne méritais rien de tout ça. J'ai demandé à Danielle de partir pour éviter plus de honte à ma famille.
Patty : Eh bien... Je peux comprendre ça. Vous croyez vraiment que vous allez vous en sortir comme ça.
Tobin : M'en sortir ? J'ai déjà avoué tous mes crimes.
Patty : J'imaginais que ça impliquerait tout le système de blanchiment d'argent, de fonds secrets.
Winstone : On atteint le périmètre de cet entretien.
Patty : Mais quand vous serez à l'ombre, qui vous remplacera ?
Tobin : Vous n'écoutez pas.
Patty : Sûrement pas votre avocat. M. Winstone peut faciliter les choses, mais ce n'est pas la famille. Il ne prendra jamais votre place. Alors qui ? Votre épouse de 70 ans ? Votre névrosée de fille, 2 fois divorcée ?
Winstone : Vous vous ridiculisez.
Patty : Et encore moins à votre fils.
Tobin : Pourquoi ça ?
Patty : J'ai lu une de ses interviews. Vous confieriez vraiment la fortune familiale à un alcoolique ?
Winstone : On a terminé. On s'en va.
Tobin : Il n'y a pas de fortune.
Patty : Je trouverai l'argent. Dernière chance. Dites-moi où il est. Et je laisserai votre famille tranquille.
Winstone : Là, on s'en va.
Dans la rue, après avoir quitté le cabinet.
Gates : C'était quoi ce cinéma ? On a déjà interrogé Tobin sur l'argent. Patty pensait entendre du nouveau ?
Ellen : Elle savait que Tobin mentirait.
Gates : Alors, pourquoi cet entretien ?
Ellen : Pour le prendre en flagrant délit
de mensonge.
Gates : En le harcelant et en humiliant sa famille ?
Ellen : Pure comédie. Son but principal était de te convaincre qu'elle n'a rien d'autre sur Danielle Marchetti.
Patty : Gates m'a impressionnée.
Tom : Pourquoi ?
Patty : Il a emmené Ellen. Il veut son avis.
Tom : Sur l'affaire ?
Patty : Sur moi.
Gates : Tu crois que Patty en sait plus ?
Ellen : C'est sûr. Marchetti est le maillon faible. Une innocente empêtrée dans ce scandale. C'est la cible de Patty. Si tu veux mon avis, laisse-la faire.
Gates : Pourquoi je le ferais ?
Ellen : Parce que quoi que cachent les Tobin, Patty le trouvera.
Le détective continue la surveillance de Joe. Winstone est chez les Tobin.
Détective (au téléphone) : Il est de retour en ville. Il se remet à boire.
Winstone : Vous êtes sûr ?
Détective: Oui, monsieur.
Winstone : Il faut en être sûr à 100 %.
Détective: C'est le cas.
Winstone : Très bien.
Détective: J'agis maintenant ?
Winstone : Non. Surveillez-le.
Tobin : Je t'ai dit ce que je voulais être quand j'étais petit dans le Queens ?
Winstone : Flic.
Tobin : Je voulais aider les gens. Combattre les méchants. - Il a dit quoi ?
Winstone : Joe se remet à boire.
Tobin : Très bien. J'ai pris ma décision.
- - - - 5 mois plus tard - - - - -
Huntley : M. Shayes était-il préoccupé par l'affaire Tobin ?
Patty : Il n'a rien voulu me dire.
- - - - - -
Tom (au téléphone) : Je peux pas parler là.
Patty : Où tu es ?
Tom : Bon sang !
Patty : Dis-moi ce qui se passe.
Tom : Il n'y a rien.
Patty : Je dois te voir. On doit parler.
Tom : J'y vais.
Tom raccroche, on tape à la porte. il va ouvrir.
- - - - - -
Huntley : Il vous a juste raccroché au nez ? Et vous n'avez plus eu de contact avec M. Shayes depuis cet appel ?
Patty : Aucune nouvelle de lui.
- - - - - -
Patty travaille chez elle. Le téléphone sonne.
Patty : Allô ?
Tobin : Vous êtes seule ?
Patty : Pardon ?
Tobin : Je vais prendre combien ? - 150 ans ? - 200 ans ? - La bonne nouvelle, c'est que je n'irai pas au bout. Mon fils a décidé de ne pas venir me voir ma dernière nuit de liberté.
Patty : Si vous cherchez à vous repentir, dites-moi simplement où est l'argent.
Tobin : Je ne suis pas un bon père.
Patty : Et moi, je ne suis pas psychiatre.
Tobin : Vous êtes la seule à qui j'ai pensé pouvoir parler. Peut-être
parce que vous avez un fils. Vous lui faites confiance ?
Patty : Allez vous coucher.Demain sera une dure journée.
Tobin : Votre fils... croit en vous ?
Patty : Bonne nuit.
Tobin : Je veux juste que Joe arrête de se cogner la tête contre les murs.
Tobin est seul dans son salon. Le docteur Brandt entre.
Tobin : Je suis prêt.
Le Dr Brandt donne un flacon à Tobin et s’en va. Resté seul, Tobin verse le flacon dans son thé et met en évidence une enveloppe au nom de Patty.
Dans la rue, le détective suit Joe qui vient de vider la bouteille d’alcool qu’il vient d’acheter, sur le trottoir. Il appelle Winstone.
Détective : Je crois qu'il semble tourner la page. On dirait
qu'il laisse tomber la bouteille.
Winstone : Gardez-le à l'œil, d'accord ? Je veux m'assurer qu'il évite les ennuis.
Ellen a rendu visite à Patty, sur sa demande.
Patty : Merci d'être venue. J'ignorais si tu répondrais à mon invitation.
Ellen : Je te l'ai dit. Si tu veux me parler, il suffit de m'appeler.
Patty : C'était bien ton dîner en famille l'autre soir ?
Ellen : C'était intéressant. J'ai vu le bébé de ma sœur pour la première fois.
Patty : Merveilleux.
Ellen : Et comment va Michael ?
Patty : On dirait qu'il s'en sort bien sans moi.
Ellen : Normal. Tu as toujours dit être une horrible mère. _ Pourquoi tu n'as pas tout dit à Gates au sujet de Danielle Marchetti ?
Patty : Ne parlons pas boulot.
Ellen : Je ne suis pas là pour ça ? Tu me séduis avec du bourbon. Tu veux une alliée chez le procureur.
Patty : Crois-le ou non, je ne veux que ta compagnie. Tu dois apprendre à oublier le boulot.
Joe est venu voir son père. Ce dernier est allongé sur le divan, mort. Joe prend l’enveloppe adressée à Patty.
- - - - 5 mois plus tard - - - - -
Huntley : Je vais vous demander de rester disponible ces prochains jours. Et on voudra certainement parler à vos autres employés.
Patty : Tom était comme ma famille. Je ferai tout pour vous aider.
- - - -
Patty entre chez elle, elle est au téléphone, paniquée.
Patty : Je ne comprends pas. Je t'ai dit de laisser tomber. Je t'ai dit d'arrêter. Je t'ai dit d'arrêter !
- - - - - - - -
Ecrit par mamynicky