Patty est chez elle, au téléphone.
Lorsqu’elle arrive dans son salon, elle tombe nez à nez avec l’oncle Pete. Un cheval et Ellen se trouvent également dans la pièce.
Patty : Tom, je suis en retard, donc ne commence pas la réunion sans moi.
Pete : Bon anniversaire.
Patty : Ce n'est pas mon anniversaire.
Pete : Bien sûr que si.
Patty : Qu'est-ce que ça fait là ?
Pete : Tu en voulais un, je crois.
Patty : Ah bon ?
Pete : C'est tout ce dont tu rêvais. Ce sera ton plus bel anniversaire.
Ellen : Attention. C'est une lourde responsabilité.
Patty : Je sais.
Ellen : Tu es sûre de la vouloir ?
Patty : Oui. Je peux la garder ? Je peux la garder ?
Ellen : Lave-toi les pieds d'abord.
Patty regarde ses pieds recouverts de sang. A ce moment là elle se réveille en sursaut.
La famille Tobin est au cimetière.
Marilyn : Quelqu'un devrait dire un mot.
Carol : Papa n'a jamais jugé. Il traitait tous les gens pareil. Quand il a embauché Lenny, et qu'il t'a invité à la maison pour la première fois, je me souviens qu'il m'a dit "Lenny fait partie de la famille". Comme ça. Papa était trop généreux. Il a toujours essayé de donner aux gens ce qu'ils voulaient.
Marilyn : C'est vrai. C'était son défaut.
Carol : Il n'était pas cupide, il n'était pas mauvais. Les investisseurs... savaient ce qu'il faisait, c'était exactement ce qu'ils attendaient de lui. Mais... il a payé pour eux. C'est eux qui devraient être sous terre. C'est la vérité. Tu me manques, papa. Je t'aime.
Marilyn : Ça va aller, ma chérie.
Au cabinet Hewes & Associés
Gates : Tout ça part aux enchères ?
Patty : On vend tout ce qui était chez Tobin.
Tom : La recette ira aux victimes.
Patty : Vous ne voulez pas de muffin ?
Gates : Non, merci. Que dit le rapport d'autopsie ? Vous croyez vraiment à une crise cardiaque ?
Patty : Et toi ?
Ellen : Moi ? Plutôt pratique. Il meurt la veille de son emprisonnement à vie.
Gates : Les victimes n'obtiennent pas justice. On n'a que sa femme et ses enfants.
Patty : Pour les lier à la fraude, il faut interroger Danielle Marchetti.
Gates : D'après les médecins, elle quittera l'hôpital demain.
Patty : Si on coopère, peut-on lui parler ensemble ?
Gates : Si vous me dites tout ce que vous savez sur elle.
Patty : C'est fait.
Gates : Vous n'avez pas mentionné savoir que Louis Tobin avait appelé Mlle Marchetti à Thanksgiving.
Patty : J'ai eu tort et je m'en excuse. On reprend à zéro ? Dirigez l'entretien, si vous voulez. On l'entendra ensemble.
Gates : Bien, on l'entendra ensemble.
Dans le bureau de Winstone.
Joe : Mon père t'a parlé de se suicider ? Je veux la vérité, Lenny.
Winstone : En effet. Il voulait te le dire, mais tu n'es pas venu le voir. Il ne supportait pas l'idée de finir sa vie en prison.
Joe : Tu savais qu'il allait laisser ça ?
Winstone : C'est quoi ?
Joe : Ça explique où est l'argent, et comment le récupérer.
Winstone : C'est destiné à Patty Hewes ?
Joe : Avec une jolie lettre. Il dit tout avouer pour moi, pour me libérer de son héritage.
Winstone : Je n'étais au courant de rien.
Joe : C'est une lecture fascinante. Je sais pourquoi il voulait que Danielle s'en aille.
Winstone : Elle sait où est l'argent ?
Joe : Non, mais elle en sait assez. Il dit que tu ne sais pas non plus.
Winstone : Il m'a juste dit que quelqu'un me contacterait pour le récupérer. Il n'a pas dit qui.
Joe : Un nom revient plusieurs fois, Stuart Zedeck.
Il aidait papa pour l'argent.
Winstone : Stuart Zedeck.
Joe : Zedeck. Tu le connais ?
Winstone : Ton père m'a parlé de lui plusieurs fois. Je l'ai pris pour un investisseur.
Joe : Il est plus que ça. Je veux le rencontrer.
Winstone : Je vais essayer d'arranger ça.
Joe : Pas qu'essayer.
Gates et Ellen sont de retour au bureau.
Gates : Prends rendez-vous avec le juge Reilly.
Ellen : Pour quoi faire ?
Gates : Je ne crois pas Patty une seconde. On doit parler à Danielle avant elle.
Au cabinet Hewes & Shayes
Tom : Tu ne veux pas vraiment que Gates dirige l'entretien de Danielle, si ?
Patty : Il ne ferait que gâcher toute chance d'obtenir des informations. On doit voir Danielle avant lui.
Tom : Oui. C'est ton anniversaire ce week-end. Tu fais quoi ?
Patty : Je n'y ai pas réfléchi.
Tom : Tu vas bien faire quelque chose.
Patty : Gates a encore amené Ellen. Pourquoi tu n'as vu aucun associé potentiel ?
Tom : J'ai lu des C.V. Et une seule personne me paraît prometteuse.
Patty : Homme ou femme ?
Tom : Femme.
Patty : Bon Dieu. Toutes les filles font du Droit aujourd'hui ?
Tom : Elle s'appelle Alex Benjamin.
Patty : Convoque-la.
- - - - - 5 mois plus tard - - - - -
Au commissariat
Victor Huntley : Toutes mes condoléances.
Patty : C'était un homicide ?
Huntley : On n'a pas pu le confirmer.
- - - - - - - - - -
Tom reçoit Alex Benjamin.
Tom : Alex Benjamin ? Bienvenue. Tom Shayes.
Alex : M. Shayes, je suis ravie.
Tom : Par ici. Mieux vaut avoir préparé son entretien avec Patty. Elle va vous interroger sur nos affaires en cours, mais pas uniquement. Droit constitutionnel, délits, contrats.
Alex : Sans problème.
Tom : Bien. Patty veut savoir comment vous vous gérez vous, pas les faits.
Alex : Compris.
Tom : Je ne crois pas. Pour jauger les gens, elle possède le meilleur détecteur du monde.
Alex : Compris. Je pense pouvoir m'en sortir.
Tom : Parfait. Organisons un entretien.
Alex : Où et quand vous voulez.
Tom : Quand je veux ? Et si... cela se passait pendant le mariage de votre sœur ?
Alex : Je raterais le mariage.
Le lendemain, Patty se présente à l’hôpital pour voir Danielle Marchetti.
Un policier garde la porte de la chambre.
Policier : Désolé. Vous n'avez pas le droit de la voir.
Patty : Je suis commise par la Cour sur l'affaire Tobin. J'ai reçu l'injonction de Mlle Marchetti.
Policier : Désolé. J'ai des ordres.
Gates et Ellen arrivent à ce moment.
Gates : Bonjour, Patty. Votre accès a été suspendu.
Patty : On devait lui parler ensemble.
Gates : Pourquoi venir sans moi, alors ? Le juge m'a donné l'accès exclusif.
Patty : Pourquoi ?
Gates : Rétention de preuves, Patty. La prochaine fois, ne me cachez rien.
Ellen (en passant) : Excuse-moi.
Gates : Curtis Gates, division des enquêtes du bureau du procureur.
Danielle : Que voulez-vous ?
Gates : Vous nous avez laissé un message avant de quitter le pays.
Danielle : C'était une erreur.
Ellen : On sait que vous avez peur, Danielle. On sait pour votre relation avec Louis Tobin. Mais on ne veut pas vous attaquer.
Gates : On veut la famille. On peut vous offrir l'immunité.
Danielle : Si je fais quoi ?
Gates : Témoignez. Dites-nous tout ce que vous savez. Le marché est valable 48 heures.
Ellen : Réfléchissez, Danielle. Vous allez bientôt sortir. On peut vous aider.
Chez Winstone, Carol a rejoint son frère, accompagnée de Marilyn
Carol : Quelqu'un a filmé l'enterrement et l'a mis en ligne.
Joe : Quoi ?
Carol : On nous voit au cimetière. Ils étaient sur place, cachés quelque part pendant qu'on l'enterrait.
Marilyn : C'est répugnant.
Carol : Il est mort. Ils n’arrêteront pas de l'attaquer.
Marilyn : Carol, du calme. Pourquoi on est là, Joe ?
Joe : Parce que vous méritez de connaître la vérité. Carol, l'autopsie est incorrecte. Il n'est pas mort d'une crise cardiaque.
Marilyn : Comment ça ?
Joe : La nuit de sa mort, je suis allé à l'appartement.
Joe pose le petit flacon de poison sur la table.
Joe : J'ai trouvé ça sur la table basse, près du corps.
Carol : C'est quoi ?
Joe : J'ai appelé le Dr Brandt. Il a fait le mélange pour papa. Pour que ça soit indolore.
Carol : Papa n’aurait jamais fait ça.
Marilyn : Chérie.
Joe : Désolé, mais... il l'a fait. Il a mis fin à ses jours. Écoute.
Marilyn : Écoute.
Joe : Tu... On doit arrêter de blâmer la terre entière. Il s'est infligé ça lui-même. Il se l'est infligé lui-même.
Chez lui, Winstone reçoit une call girl.
Call-girl : Tout va bien ? Tu n'as pas à être nerveux. Tu l'as déjà fait avant ?
Winstone : De nombreuses fois.
Call-girl : Alors, dis-moi ce que tu aimes. Je te veux en moi.
Winstone : Mon père est mort. Ce n'était pas vraiment mon père. Il était plus proche que mon vrai père. Et c'était un ami.
Call-girl : Je suis désolée.
Winstone : Je peux poser ma tête sur tes genoux ?
Nick aborde Ellen dès son arrivée au bureau.
Ellen : Bonjour.
Nick : Quelqu'un t'attend dans la salle de réunion. Un ami de longue date.
Ellen : Un ami ?
Nick : C'est ce qu'il a dit.
Ellen : Il s'appelle Wes ?
Nick : Je ne suis pas sûr.
Ellen : Bonjour. Je peux vous aider ? Josh Reston ! Ça fait longtemps ! La dernière fois qu'on a discuté, tu étais en Virginie-Occidentale et tu t'attaquais à Big Coal. Que fais-tu à New York ?
Josh : Je suis arrivé récemment. J'ai un poste de reporter criminel au Manhattan Observer.
Ellen : Félicitations. Assieds-toi.
Josh : Merci. C'est qu'un début, mais... Je me suis souvenu de toi sur l'affaire UNR.
Ellen : Que puis-je faire pour toi ?
Josh : Quand j'ai appris que tu travaillais pour le procureur, j'ai pensé que... Qu'on pourrait s'entraider.
Ellen : Tu veux des tuyaux.
Josh : C'est un peu ça. Je viens de lire que Joe Tobin a été arrêté pour un phare cassé.
Ellen : Ça concerne l'affaire Tobin.
Josh : Je sais que je demande beaucoup, mais j'aimerais avoir une source anonyme chez le procureur. Totalement confidentielle. Et si un jour je peux t'aider, ça marcherait dans les deux sens.
Ellen : Intéressant. Je vais y réfléchir.
Josh : Je ne t'oblige à rien. Merci de m'avoir reçu.
Ellen : C'était sympa de te revoir.
Josh : De même.
Ellen : Merci d'être passé.
La famille Tobin, accompagnée de Winstone et Tom est à la salle des ventes.
Commissaire priseur : Faites très attention. C'est votre dernière opportunité avant les enchères.
Marilyn pense au dernier repas en famille.
Joe : Joyeux Thanksgiving. Je vous aime tous. Santé.
Marilyn : Ils vendent tout.
Tom : Vous ne pouvez prendre que les objets personnels à valeur sentimentale. Tout ce qui est estimé à plus de 20 $ ira aux enchères.
Winstone : 20 $ ?
Tom : C'est exact.
Le téléphone de Winstone sonne, il sort.
Winstone : Excusez-moi.
Carol : Les tasses à thé de papa. Je ne peux pas faire ça.
Marilyn : Chérie.
Carol : Ils prennent tout ce qui reste de lui.
Carol sort.
Joe : Maman, laisse-la partir.
Marilyn : Je veux toutes les photos.
Tom : On peut vous donner les photos, mais pas les cadres.
Marilyn : Et je veux ça.
Tom : Désolé. Ils vont aux enchères.
Marilyn : Vous avez parlé d'objets personnels ou sentimentaux. Ce sont les préférés de mon petit-fils. Ils... me sont très chers.
Winstone : Mme Tobin les a achetés en Tanzanie. Sa fondation soignait les enfants malades.
Tom : Impossible.
Joe : Bon Dieu, donnez-les-lui.
Tom : Non, je ne peux rien y faire.
Joe : Franchement ? Tenez. Voilà l'argent.
Joe jette l’argent par terre.
Tom : Ils iront au plus offrant.
Winstone : Je contesterai ça.
Les Tobin sortent, après avoir défié Tom du regard.
Winstone : J'ai eu un appel. M. Zedeck va nous rencontrer.
Joe : Bien.
- - - - - 5 mois plus tard - - - - -
Tom est blessé. Dans la rue, il se dirige vers un téléphone.
Tom : Je voulais juste... te dire que je t'aime.
- - - - - 5 mois plus tôt - - - - -
Au cabinet Hewes & Shayes.
Roger : J'y crois pas. Gates vous a bloquée ? Vous pouvez faire appel ?
Patty : Le juge a ses entrées chez le procureur, il ne me soutiendra jamais.
Tom : Tu en es où avec le testament de Tobin ?
Roger : Tobin a laissé tout son argent par fidéicommis à sa famille. Marilyn, Joe, Carol, et son petit-fils. Mais avant que la chaîne de Ponzi
ne soit révélée, il a fait un testament différent. Il y a ajouté un fidéicommis.
Patty : Pour qui ? Danielle Marchetti ?
Roger : Je ne crois pas. Un fidéicommis anonyme, administré par un tuteur. Ce qui veut dire en général qu'il est destiné à un mineur.
Patty : On va reparler à Marylin Tobin.
Winstone a accompagné Joe au rendez vous fixé par Zedeck. Zedeck a envoyé son associé, Di Folco.
Winstone : Bon sang, il gèle !
Joe : Tu es sûr de l'endroit ?
Winstone : Je suis Leonard Winstone. Voici Joe Tobin.
Di Folco : Mes condoléances. Votre père était un homme brillant.
Joe : Merci. Merci d'avoir accepté ce rendez-vous. Et on aimerait commencer les transactions.
Di Folco : J'ai peur que ce soit impossible.
Winstone : Pourquoi ça ?
Di Folco : Parce que M. Zedeck n'est plus à l'aise avec l'accord.
Winstone : Vous n'êtes pas Zedeck ?
Di Folco : Je suis son associé.
Winstone : On s'en va. Viens.
Joe : Ça veut dire quoi, Zedeck n'est plus à l'aise avec l'accord ?
Di Folco : Il est inquiet que l'ambiance ne soit plus sûre pour faire des affaires.
Joe : C'est notre fric, connard. Celui de ma famille.
Di Folco : Votre père a passé un accord avec M. Zedeck. Quelqu'un de votre famille l'a rompu.
Joe : Qui ? C'est faux.
Di Folco : Vraiment ? Alors comment les autorités ont su pour Danielle Marchetti ?
Joe : Peu importe. Elle ne posera pas problème.
Di Folco : Mlle Marchetti est déjà un problème. Et tant qu'elle le restera, M. Zedeck ne pourra réaliser aucune transaction en votre faveur.
Joe : Écoutez...
Di Folco : C'est tout. C'est tout.
Di Folco s’en va, laissant Joe et Winstone seuls.
Winstone : Que veux-tu faire ?
Joe : Je vais m'occuper de Danielle.
Patty reçoit Alex Benjamin.
Patty : Princeton, Yale. Une recommandation de Sterling. C'est tout ?
Alex : Pardon ?
Patty : Vous êtes efficace et compétente.
Alex : Et je vous ennuie.
Patty : Quelle chose ne voudriez-vous pas que je sache sur vous ?
Alex : En deuxième année, on m'a refusée au journal législatif. J'ai découvert que mon conseiller, qui enseignait les plaidoiries, m'avait évincée.
Patty : Pourquoi ça ?
Alex : Il a dit que j'étais, je cite, "une grande gueule". Je l'ai accusé de harcèlement sexuel, il a été viré.
Patty : Il vous avait harcelée ?
Alex : Non, mais des filles ont dit que c'était un pervers. C'est pareil, non ?
Patty : Rien de tout ça n'est arrivé.
Alex : Absolument rien.
Patty : Je vous aime bien, Alex. Je vérifie vos références et je vous recontacte.
Alex : Merci, Mme Hewes. Et joyeux anniversaire, au fait.
Patty : Ce n'est pas mon anniversaire.
Alex : Ce n'est pas ce week-end ? Désolée. Wikipedia a dû se tromper.
Patty : Je vous rappelle.
Joe est venu voir Danielle Marchetti, rentrée chez elle.
Danielle : Gates m'a citée à comparaître. Je vais devoir témoigner.
Joe : Tout est là, tout ce que tu devras dire.
Danielle : Tu veux que je mente sous serment ? Je peux aller en prison pour ça.
Joe : S'ils avaient de quoi nous arrêter, ils l'auraient déjà fait. On doit juste avoir le même discours.
Danielle : Je veux un avocat avec moi.
Joe : Vas-y seule. Ainsi, on verra que tu n'as rien à cacher. Tout ce que tu as dans la vie, tu le dois à mon père.
Danielle : Je le sais.
Joe : Eh bien... Maintenant qu'il est mort, je peux tout te retirer. Tu comprends ? Voici l'histoire à raconter au procureur. Je te conseille de t'y tenir. Parce que si on tombe, je t'entraîne avec nous.
Alex benjamin a donné rendez vous à Ellen dans un bar.
Ellen : Patty a suggéré cette rencontre ?
Alex : Elle a pensé que votre avis serait pertinent.
Ellen : Sur quoi ?
Alex : Le boulot, j'imagine. L'entretien s'est bien passé. Et puis, elle a appelé.
Ellen : Vous êtes prise ?
Alex : Pas encore. Je dois vous parler d'abord.
Ellen : Vraiment ?
Alex : Au fait, superbe votre sac ! II est stupéfiant.
Ellen : Merci.
Alex : Petite question... Patty vous a virée ?
Ellen : Elle vous a dit ça ?
Alex : Non, j'ai simplement cru...
Ellen : Pourquoi quelqu'un de sensé quitterait Hewes & Associés ?
Alex : Surtout pour le secteur public.
Ellen : Patty ne m'a pas virée.
Alex : Vous êtes partie ?
Ellen : Chose étrange, un ami m'avait mise en garde au sujet de l'ambition. Il m'a dit que le monde a besoin de gens comme Patty Hewes. Vous n'êtes pas obligée de travailler pour elle.
Alex : Pourquoi pas ?
Ellen : Dès que vous aurez accepté, elle vous possédera.
Alex : Ça me plairait assez.
Ellen : Moi, ça ne m'a pas plu. Je voulais une vie.
Alex : Et comment ça se passe ?
Ellen : C'est super. Vraiment super.
Patty rencontre Marilyn.
Patty : Merci d'accepter de me voir.
Marilyn : J'ai pensé que ce serait l'endroit adéquat. J'ai dû affronter les paparazzi pour franchir la porte.
Patty : Désolée. Toutes mes condoléances. C'est sincère. Je sais que vous vouliez ça.
Marilyn : Merci.
Patty : De rien.
Marilyn : Je crois que mon mari s'est suicidé. Vous le saviez ?
Patty : Non, je voulais juste vous apporter ça. Mes condoléances.
Marilyn : Je m'inquiète pour ma fille. Elle prend ça plutôt mal. Il faut que ça s'arrête. Laissez-nous, je vous en prie.
Patty : Je comprends car je suis aussi une mère, mais j'ai une obligation morale envers les victimes.
Marilyn : Que puis-je faire pour avoir la paix ?
Patty : Me dire la vérité au sujet de Danielle Marchetti. Pourquoi Louis l'a appelée à Thanksgiving ?
Marilyn : Vous ne comprenez pas.
Patty : Éclairez ma lanterne.
Vous croyez que mon mari a utilisé Danielle pour cacher l'argent. Ses erreurs étaient beaucoup plus stupides.
Le soir de Thanksgiving
Louis Tobin (au téléphone) : J'ai laissé mes pilules. Apporte-les-moi. - Je m'en fiche. - Laisse-les en bas. - Bon sang fais-le, Danielle. Fais-le.
Marilyn : Danielle Marchetti !
Marilyn attend Danielle dans l’entrée de son immeuble.
Marilyn : Ainsi... vous avez partagé la vie de Louis toutes ces années.
Danielle : Donnez-lui ses pilules.
Marilyn : Vous avez eu le bébé, hein ?
Danielle : Je l'aimais.
- - - - - - - - - -
Marilyn : Louis subvenait aux besoins de Danielle
Patty : Car il a eu un enfant avec elle. Vous savez où est cet enfant ?
Marilyn : Je n'ai jamais demandé. J'ai ma propre famille à gérer.
Patty : Une dernière chose, Mme Tobin. Quand on cherchait à localiser le numéro donné par Joe, Louis a tenté de faire quitter le pays à Danielle.
Marilyn : Il connaissait sa famille. Il savait que Danielle Marchetti aurait pu nous séparer. Aucun rapport avec l'argent.
Josh est couché près d’Ellen.
Josh : Je ne m'attendais pas à ça.
Ellen : Moi non plus.
Josh : C'est... un chouette appartement. Tu vis seule ?
Ellen : Oui.
Josh : J'avais une maison en Virginie-Occidentale. Mais ici, je vis dans une maison de poupée. Comment tu peux t'offrir ça avec un salaire de fonctionnaire ?
Ellen : Avec mes économies de l'époque où j'étais chez Patty.
Josh : Exact. Et pourquoi tu es partie ? Vous vous occupiez des affaires Frobisher et UNR. Vous étiez incontournables dans le milieu judiciaire.
Ellen : Longue histoire.
Josh : Est-ce que... tout va bien ?
Ellen : Oui. Ça va. Je vais bien. Juste un peu nerveuse.
Josh : Si tu veux dîner, je n'ai rien de prévu.
Ellen : J'ai une envie de cuisiner. De la pâtisserie.
Josh : Tu en es sûre ?
Ellen : Oui. C'est ma nouvelle thérapie. T'aimes les gâteaux ?
Le téléphone sonne chez Danielle Marchetti.
Danielle : Allô ?
Patty : Mlle Marchetti, c'est Patty Hewes. Vous savez qui je suis ?
Danielle : Oui
Patty : Bien. Alors, écoutez attentivement. Vous avez un arrangement
avec la famille Tobin.
Danielle : C'est faux.
Patty : Ne me mentez pas. Vous ne feriez que vous enfoncer.
Danielle : Que voulez-vous ?
Patty : Peu importe l'histoire qu'ils veulent que vous serviez au procureur, dans votre propre intérêt, ne faites pas ça.
Danielle : Gates m'a offert l'immunité.
Patty : Et cette immunité protégera votre fille ?
Danielle : Une minute. Qui vous a parlé de ma fille ?
Patty : Je trouverai la fortune des Tobin et alors, ils iront en prison. On vous laissera tranquilles, vous et votre fille. Et je choisirai les bénéficiaires de l'argent. Aidez-moi maintenant, et je subviendrai à vos besoins. Voilà une offre que Gates ne peut faire.
Danielle : Je ne peux pas dire la vérité lors de ma déposition. Je ne le veux pas.
Danielle : Mais encore ?
Patty : Vous avez constitutionnellement le droit de ne rien dire. Il vous suffit d'y aller et d'invoquer le 5e amendement. Faites-le et je m'occuperai de vous.
Danielle est venue effectuer sa déposition.
Gates : Pour information, vous êtes consciente d'avoir droit à un avocat, si vous le désirez ?
Danielle : J'en suis consciente.
Gates : Alors, commençons. Vous vous rappelez de votre rencontre avec Louis Tobin ? - Mlle Marchetti ? - Vous comprenez la question ?
Danielle : Je la comprends.
Gates : Votre rencontre avec Louis Tobin ?
Danielle : J'invoque le droit de ne pas répondre pour ne pas m'incriminer moi-même.
Gates : Vous êtes consciente de vos actes ?
Danielle : J'invoque le 5e amendement.
Chez Patty, Perry vient lui livrer un paquet.
Perry : C'est arrivé pour vous.
Patty : Merci, Perry.
Perry : Le froid se fait sentir.
Patty : En effet.
Perry : L'hiver sera long.
Il s’agit de gâteaux envoyés par Ellen.
JOYEUX ANNIVERSAIRE. - FAITS MAISON. ELLEN
Danielle reçoit Carol.
Danielle : Je dois dire, Carol, que je ne m'attendais pas à te voir frapper à ma porte.
Carol : Je te remercie de me recevoir.
Danielle : Je sais que tu traverses une passe très difficile.
Carol : C'est vrai.
Danielle : Mais je ne sais pas vraiment ce que tu attends de moi.
Carol : Je sais que c'est bizarre, mais ton passé est lié à celui de ma famille. Je suis la seule à ne pas avoir tenté de te connaître.
Danielle : Tu étais jeune.
Carol : À l'époque où tu étais avec Joe, il ne t'amenait jamais.
Danielle : Ta mère me détestait.
Carol : Je crois qu'elle te reprochait certaines de ses conneries. Les choses auraient commencé à dégénérer en te rencontrant.
Danielle : Ce n'était pas vraiment ça.
Carol : Alors, c'était quoi ?
Danielle : Écoute, Carol... Je n'étais pas une sainte. Joe n'était pas mieux.
Carol : Mon père s'est occupé de toi ? Tu t'es occupée de lui ?
Danielle : C'est compliqué. On essayait juste de gérer au mieux une situation difficile.
Carol : Tu l'aimais ?
Danielle : Je suis navrée pour ta famille. Sincèrement. Mais je vais chercher ton manteau.
Chez Patty
Tom : Tu vas engager Alex Benjamin ?
Patty : Qui ?
Tom : La candidate que tu as vue.
Patty : Je l'ignore.
Tom : Et pour Danielle ?
Patty : Vas-y ce soir. Pour t'assurer qu'elle veut toujours nous parler.
Tom : Pas de souci.
Patty : Je veux lui parler de sa fille.
Dans la rue
Marilyn : Bonjour. Je connais Danielle, ta mère. Il était temps qu'on se rencontre.
Tom arrive chez Danielle. Il la découvre sans vie.
Tom : Mlle Marchetti ? - Mlle Marchetti, votre porte est ouverte...
Ecrit par mamynicky