Un bouquet de fleurs à la main, Ellen entre dans une maison. Elle se dirige vers la cuisine, une jeune femme tourne une louche dans une casserole.
Ellen : Patty ? Qu'y a-t-il pour dîner ?
La jeune femme : Ton plat préféré. Ça a été à l'école, ma puce ?
Ellen : Bien.
La jeune femme : Tu les as cueillies pour moi ? Elles sont magnifiques. Je vais les mettre dans l'eau. Tu dois être affamée après avoir tant joué. Tu veux m'aider à préparer ?
Ellen : Je peux remuer la sauce ?
La jeune femme : Bien sûr. Prends ton tabouret. Fais attention. C'est une grosse cuillère et c'est chaud. Lentement.
Ellen : Comme ça ?
La jeune femme : Regardez-moi ça. Quelle grande fille. Doucement. Que se passe-t-il, Ellen ?
Ellen : C'est quoi ?
La jeune femme : C'est toi, ma puce.
A ce moment, Ellen se réveille.
Dans la journée, Ellen rend visite à Carrie, dans le parloir de la prison.
Ellen : Je veux t'aider. Donc, dis-moi exactement ce qui a provoqué l'arrestation.
Carrie : J'aurais dû te dire la vérité dès le début. Je suis désolée. Tu te souviens
de mon amie Becky, du lycée ? Oui, je m'en souviens. Elle a de gros soucis, tu vois ? Elle a des problèmes, et... elle voulait du crack.
Ellen : Donc tu lui en as donné ?
Carrie : J'ai pas d'argent, Ellen. Je pouvais pas... lui donner, donc j'en ai vendu un peu.
Ellen : T'en avais déjà vendu ?
Carrie : Mon Dieu, non. Jamais. En fait, je voulais juste... Je voulais juste aider une amie.
Ellen : Et elle t'a balancée ?
Carrie : Après ça, les flics débarquent, ils en trouvent plus, et je suis arrêtée pour intention de vendre.
Ellen : Je devrais savoir autre chose ?
Carrie : Rien.
Ellen : Je vais étudier tout ça et voir ce que je peux faire.
Carrie : Je croyais que tu ne pouvais pas intervenir sur cette affaire.
Ellen : Je ne peux pas. Mais j'ai trouvé quelqu'un qui peut t'aider.
Tom entre dans le bureau de Patty.
Tom : Je pense savoir pourquoi Tessa a menti pour Thanksgiving.
Patty : Tu as son dossier de la compagnie aérienne ?
Tom : Regarde son plan de vol de novembre.
Patty : Le soir de Thanksgiving, Tessa s'est envolée pour Antigua.
Tom : Pour la première fois.
Patty : Et depuis, elle y va toutes les semaines.
Tom : Comment expliquer ça ? Louis Tobin a dû commencer à bouger l'argent avant sa confession. Mais Tessa a commencé à effectuer ces vols après.
Patty : L'argent était peut-être déjà là-bas.
Et le soir de Thanksgiving, Tessa a commencé à le rapporter. Entrez.
Alex Benjamin : Pardon de vous déranger, c'est urgent. Les plaignants contre Tobin veulent vous voir.
Winstone est venu voir Joe Tobin dans sa chambre d’hôtel.
Winstone : Patty Hewes a contacté Tessa Marchetti.
Joe : Comment tu sais ça ?
Tessa l'a dit à ta mère. Elles sont devenues amies. Elles mangent ensemble.
Joe : Qu'a dit Tessa à Patty Hewes ?
Winstone : Apparemment, elle l'a fermée, et a protégé la famille.
Je parlerai à ma mère. Je veux plus qu'elle ait de contact avec Tessa.
Winstone : Je suis d'accord.
Joe : Elle a menti pour nous. Je devrais la remercier.
Patty et Tom sont en réunion avec leurs clients.
Un client : Mme Hewes, ce n'est pas personnel, mais... vous ne faites pas votre travail.
Patty : Je suis consciente des difficultés que vous rencontrez tous les jours. Et je compatis du fait que...
Un client : On ne veut pas de votre compassion. On veut de l'argent.
Un client : Vous avez déjà vendu le patrimoine des Tobin. Pourquoi ne pas nous donner ce que vous avez récupéré ?
Patty : Notre but est de récupérer la totalité des pertes.
Tom : En arrêtant les poursuites maintenant, on n'y arrivera pas.
Alex : Si on distribuait l'argent aujourd'hui, chacune des victimes recevrait moins de 3 % de ses pertes.
Patty : Comme je l'ai dit au début, nous pensons qu'il y a encore de l'argent dans la nature.
Tom : Beaucoup plus.
Un client : Un autre avocat aurait peut-être plus de chances de le retrouver. On a demandé au tribunal de vous remplacer.
Tom : C'est une erreur.
Un client : On veut qu'un nouvel avocat reprenne l'affaire. Je suis désolé. J'aurais aimé que ça se passe autrement.
Tessa et son compagnon discutent dans la rue lorsque Joe les aborde.
Tessa : La passagère était complètement bourrée, elle a commandé des piña coladas pour tout le monde.
L’ami : Tout le monde aime faire la fête.
Tessa : Mais on n’avait même pas de piña coladas. Donc elle a commencé à flipper et à insulter tout le monde...
Joe : Je veux pas vous déranger. Je suis Joe.
Tessa : Le fils de Louis Tobin.
Joe : Je veux pas t'embêter. Je voulais juste discuter.
Tessa : Je te rejoins à l'intérieur.
L’ami : Ça marche. Ça va aller ?
Tessa : Oui, ça va. Je croyais qu'on ne devait pas se parler.
Joe : Je sais. Mais les choses ont changé. Je voulais qu'on se rencontre.
Tessa : Votre père a toujours été incroyable avec ma mère et moi.
Joe : Rien ne va changer. Ma famille sera toujours là pour toi.
Tessa : Merci.
Joe : Je sais que tu as vu ma mère. Patty Hewes t'a interrogée sur Thanksgiving.
Je te remercie...
de n'avoir rien dit.
Tessa : De rien.
Joe : C'était ton copain ?
Tessa : Oui.
Joe : Vous devriez sortir et aller manger dans un endroit spécial. Fais-toi plaisir.
Tessa : Merci.
Joe : Et si tu as besoin d'autre chose, fais-le-moi savoir. Mon numéro est à l'intérieur.
Tessa : Donc j'imagine que ça fait de vous mon demi-frère.
Joe : J'imagine. Prends soin de toi, Tessa.
Ellen est venue voir Patty et Tom.
Ellen : Vous croyez que Tessa Marchetti rapatrie l'argent d'Antigua. Alors, on fait quoi ?
Tom : On la poursuit.
Patty : Rien.
Ellen : Pourquoi ?
Patty : Les victimes de Tobin ont déposé une pétition pour me retirer l'affaire.
Tom : Raison de plus pour continuer, mettre la pression sur Tessa et découvrir pourquoi elle a menti sur Thanksgiving.
Patty : C'est pas le bon moment.
Tom : Comment ça ?
Patty : On n'a rien.
Tom : Alors, on va attendre qu'on nous vire de l'affaire ? C'est notre dernière chance.
Patty : Je décide.
Tom : Tu décides mal.
Patty : Calme-toi.
Tom : Ne me dis pas de me calmer.
Patty : On n'approchera pas Tessa Marchetti maintenant. La pétition des victimes ? On va rédiger un mémoire en défense. C'est notre priorité.
Tom : La paperasse ne résoudra rien.
Tom se lève et sort du bureau, en colère.
Patty : Tu as contacté Malcolm ?
Ellen : Oui. Je dois le rencontrer.
Patty : Il pourra t'aider pour ta sœur.
Ellen : Merci. À plus tard, Patty ?
Marilyn Tobin fait irruption dans le bureau de Winstone.
Marilyn : Ils l'ont renvoyé. La fondation me l'a renvoyé.
Winstone : De quoi s'agit-il ?
Marilyn : Mon chèque au Fonds pour l'Avenir de l'Afrique. Lis ça. Je ne vais pas en Tanzanie. Ça fait plus de 10 ans que j'y vais chaque année.
Winstone : Je sais que ça compte pour toi. Désolé.
Marilyn : Regarde. Kamil... et Ajabu et Imara. Je veux voir mes enfants.
Winstone : Je comprends, mais si le Conseil refuse...
Marilyn : J'emmerde ce fichu Conseil. J'ai parrainé ces gamins toutes leurs vies. C'est mon seul but, aujourd'hui.
Winstone : Je verrai ce que je peux faire.
Marilyn : Il y a quelqu'un du Conseil qui pourrait aider.
Winstone : Qui donc ?
Marilyn : Stuart Zedeck. Un vieil ami de Louis. J'ignore si tu l'as déjà vu.
Winstone : Non, mais je vais le trouver.
Marilyn : Après tout ce que j'ai fait pour eux. Ils ne peuvent pas me faire ça. On les poursuivra.
Winstone : N'allons pas trop vite. Je suis sûr de pouvoir intervenir.
Tom a retrouvé Debbie au restaurant
Tom : Les victimes de Tobin veulent retirer l'affaire à Patty.
Debbie : Pourquoi ?
Tom : On ne progresse pas suffisamment.
Debbie : Et le compte à Antigua ?
Tom : Oui, mais impossible d'y avoir accès. Si on nous retire l'affaire, on ne récupérera jamais l'argent.
Debbie : Ce qui veut dire ?
Tom : Je pense qu'on doit vendre.
Debbie : Vendre quoi ?
Tom : Tout ce dont on n'a pas besoin. J'ai accepté une offre pour la maison du lac.
Debbie : Et si tu me demandais d'abord ? Seigneur...
Tom : On paie l'hypothèque de tes parents et des miens, et la chimiothérapie de ta mère. On devra faire vivre nos familles des années, avant qu'elles ne s'en remettent. Tout ça, à cause de moi.
Debbie : Je comprends. Mais on devrait décider ensemble. Vous ne pouvez rien faire ?
Tom : Il y a un témoin potentiel, mais Patty ne croit pas qu'on a assez de cartes pour l'approcher.
Debbie : Tu en dis quoi ?
Curtis Gates traverse le bureau avec ses collaborateurs. Il s’adresse à Ellen.
Gates : Allez tout droit. Et si tu bossais ? Tu arriverais à quelque chose.
Chris : C'était quoi ça ?
Ellen : Il est énervé, car j'ai pas pu relier les Tobin à la mort de Marchetti.
Chris : On aurait dit des inspecteurs.
Ellen : Gates les réinterroge. Il croit que j'ai loupé quelque chose la première fois.
Chris : Espérons qu'il ait tort.
Ellen : Il a tort. L'affaire piétine. On n’a aucune piste.
Winstone est au téléphone.
Winstone : C'est Leonard Winstone. Je dois vous parler de Marilyn.
Zedeck : Elle tient le coup ?
Winstone : Elle va bien. Mais elle est contrariée pour la fondation.
Zedeck : Qu'y a-t-il ?
Winstone : Marilyn a fait un chèque qui lui a été retourné.
Zedeck : Elle veut quoi ?
Winstone : Cette fondation est sa passion. Elle veut vraiment aller en Tanzanie, quitte à voir le Conseil seule. Je lui ai dit que je gérais ça.
Zedeck : Je vois.
Winstone : J'ai besoin de vous.
Zedeck : Je vais voir ce que je peux faire.
Sur le conseil de Patty, Ellen a pris rendez vous avec Malcolm.
Malcolm : Votre sœur a quel âge ?
Ellen : 34 ans.
Malcolm : Antécédents ?
Ellen : Non. Son mari vient de la laisser avec un bébé. Elle est fauchée, désespérée, mais elle n'a jamais fait ça avant. C'est le rapport de son arrestation.
Malcolm : Elle a vendu des narcotiques à une amie ?
Ellen : Son amie s'est fait attraper. Elle a passé un accord en donnant Carrie.
Malcolm : Si cette femme témoigne pour sauver sa tête, votre sœur encourt la prison.
Ellen : Je sais.
Malcolm : Patty a dit que je devrais faire mon possible pour éviter ça. Vous voyez où on ira ?
Ellen : Oui, mais vous ne devez rien faire sans m'en informer d'abord.
Malcolm : Compris. Laissez-moi creuser un peu la piste de son amie. Elle fera peut-être un mauvais témoin.
Ellen : Merci.
Malcolm : Navré pour votre soeur. Et pour vous. Je vous contacte.
Tom a demandé un rendez-vous à Tessa.
Tom : Merci de me voir à la dernière minute.
Tessa : J'ignore ce que vous cherchez. Je vous ai déjà tout dit.
Tom : Vous nous avez menti. Vous avez passé Thanksgiving avec votre mère. Asseyez-vous.
Tessa : Si vous voulez m'arrêter, allez-y.
Tom : Écoutez, asseyez-vous. Je ne suis pas là pour vous arrêter. Je veux la vérité sur la famille Tobin.
Tessa : C'est-à-dire ?
Tom : Ils ont tué votre mère.
Tessa : Elle a eu un accident.
Tom : À sa sortie de l'hôpital, les médecins ont dit qu'elle se rétablirait.
Tessa : Elle a été opérée du cerveau. Y a eu des complications. Elle a fait un arrêt cardiaque.
Tom : Ce n'est pas la cause de sa mort. Mais on a voulu le faire croire. Les Tobin l'ont assassinée pour protéger leur argent. Vous ne les connaissez pas. Vous ignorez à qui vous avez affaire.
Tessa : Ma mère est morte d'une erreur médicale. Aucun rapport avec les Tobin.
Tom : Dites-moi la vérité sur Thanksgiving. Je peux vous protéger.
Tessa : Je n'ai pas besoin de votre protection.
Winstone se prépare à passer une bonne soirée avec une jeune femme.
Winstone : Combien de glaçons ?
La jeune femme : Sec.
Winstone : Tu es vraiment superbe.
Il reçoit un appel téléphonique.
Wiggins : Dis-moi que je ne suis pas raciste.
Winstone : Je t'ai dit de ne jamais appeler.
Wiggins : Dis-moi que je ne suis pas raciste.
Winstone : Tu me donnes une minute ?
La jeune femme : Bien sûr.
Winstone : Tu parles de quoi ?
Wiggins : Mon facteur s'appelle Chung. Donc, soit je suis raciste, soit il vole les chèques que tu m'envoies. Tu m'envoies bien mes chèques ?
Winstone : Non
Wiggins : Je croyais avoir été clair. J'ai une grande gueule. Ça m'ennuierait de l'ouvrir devant les Tobin.
Winstone : Ne me menace pas. T'auras que dalle.
Wiggins : Franchement, je te croyais plus malin.
Winstone : Écoute-moi, j'ignore ce que tu crois faire.
Wiggins : Tu me déçois.
Winstone : Papa !
Au bureau du Procureur Curtis Gates.
Ellen : Merci, Johnny.
Nick : On va déjeuner ?
Ellen : Impossible. Je suis débordée. Désolée. Une prochaine fois.
Nick : Tu l'as déjà dit.
Ellen : Ah ?
Nick : Tu t'affaires beaucoup, mais... je suis pas dupe.
Nick s’apprête à sortir, il croise Tessa.
Tessa : Excusez-moi.
Nick : Je peux vous aider ?
Tessa : J'aimerais parler d'une enquête en cours.
Nick : Et vous êtes ?
Tessa : Tessa Marchetti.
Nick et Ellen reçoivent ensemble Tessa Marchetti.
Tessa : Ma mère a-t-elle été victime d'un homicide ?
Nick : Les résultats de l'autopsie étaient peu concluants.
Tessa : On a enquêté sur les Tobin au sujet de sa mort ?
Ellen : L'enquête est en cours, Mlle Marchetti. Je suis désolée, nous ne pouvons pas vous en parler.
Tessa : J'ai été contactée par un avocat qui affirme que les Tobin l'ont tuée.
Nick : Un avocat ? Vous avez son nom ?
Tessa : Il s'appelle Tom Shayes. Il est avec Patty Hewes.
Ellen : Je suis désolée qu'il vous ait contactée, mais ses allégations sont totalement infondées. Je vous l'assure. Laissez-nous vos coordonnées, et on vous contactera si on a du nouveau.
Tessa : Bien sûr. - Voilà.
Ellen : Merci d'être venue. Je suis désolée pour tout ce qui vous arrive.
Tessa sort.
Nick : Tom Shayes ? C'est lui que j'ai aidé il y a quelque temps ? Réponds pas. J'ai une meilleure question. Pourquoi Patty Hewes s'insinue dans notre enquête ?
Ellen : Aucune idée.
Nick : C'est pour ça qu'on avance pas ?
Ellen : Non, c'est grâce à elle que je progresse. J'ai dit à Gates de la suivre. Il n'a pas voulu.
Nick : Tu fais quoi ?
Ellen : S'il te plaît, ne dis rien à Gates.
Nick : Tu ne me laisses pas vraiment le choix. Tu bosses avec Patty Hewes dans notre dos.
Ellen : Je ne travaille pas avec elle. Je l'utilise. Elle est meilleure que Gates. Patty trouvera ce qu'il faut pour faire tomber les Tobin, crois-moi. Et quand elle le fera, j'aurai accès à tout. Et on en saura assez pour une arrestation. Si tu ne vas pas voir Gates, on partagera les honneurs. On sait qu'un tel coup peut lancer une carrière.
Nick : Fais ce que t'as à faire. Je marche.
Zedeck a soumis la demande de Marilyn Tobin au Conseil.
Un conseiller : Comment peut-on envisager de laisser Marilyn Tobin effectuer ce voyage ?
Le Président : Il n'y a rien qui permette de dire que Mme Tobin connaissait la fraude.
Zedeck : Et Mme Tobin a toujours été très dévouée à cette fondation.
Le conseiller : Allons. Notre image de marque serait désastreuse.
Zedeck : Votons, d'accord ?
Le conseiller : Ça me va.
Le Président : Qui ne veut pas que Marilyn Tobin parte en Afrique ? - Ça fait cinq contre. - Et qui pense qu'elle devrait être autorisée à y aller ? - Et cinq pour. - Stu, tu ne peux pas t'abstenir. Tu as la voix décisive.
Zedeck : Je suis désolé, mais... je pense qu'elle devrait rester ici. Je ne veux pas qu'elle soit associée à cette organisation.
Ellen retrouve Tom dans la rue.
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Ellen : Sans moi, Tessa aurait parlé à Gates !
Tom : J'ai tenté.
Ellen : C'était clair...
Tom : Écoute, Patty n’a pas tout perdu. Sa famille n'est pas brisée à cause de ces connards.
Ellen : Je suis désolée, Tom.
Tom : Non, je suis désolé. Je n’aurais pas dû presser Tessa. C'est le retour de bâton, j'ai merdé. Je vais le dire à Patty.
Ellen : Ne dis rien. Si elle le découvre, accuse-moi.
Tom : Je peux pas faire ça.
Ellen : Elle va faire quoi, me virer ?
Tom : Merci.
Ellen : T'inquiète pas pour Tessa. Je m'en occupe. Je retourne travailler.
Patty a rédigé le mémoire contre la pétition des clients et elle reçoit le juge Reilly.
Juge Reilly : Les Tobin utiliseraient Tessa Marchetti pour faire sortir l'argent d'Antigua.
Patty : Oui et on tente de s'assurer sa coopération.
Reilly : Désolé, ça ne suffit pas. Je vous ai déjà prévenue, et vous n'avez fait aucun progrès. Vous devez récupérer l'argent et de le distribuer. Et ça ne se fait pas. Je suis désolé, mais les arguments des plaignants sont pertinents.
Patty : Je ne peux pas distribuer l'argent équitablement sans savoir combien il y a.
Reilly : Et si vous aviez tort à propos du compte Tobin ? Beaucoup de ces victimes sont en grande détresse financière. Il leur faut tout l'argent possible, et maintenant.
Patty : Je pourrais utiliser mes ressources pour poursuivre les Tobin.
Reilly : Si vous opérez en dehors des limites de mon tribunal, Patty... je vous ferai radier.
Patty : Votre Honneur, si je retrouve l'argent des Tobin, tout le monde se fichera de la méthode employée.
Reilly : Je vous aurais prévenue. Vous avez une semaine. Si Tessa Marchetti ne donne rien, vous êtes virée.
Ellen refait le même rêve.
La jeune femme : Tu les as cueillies pour moi ? Tu les as cueillies pour moi ? Pour moi ?
Marilyn se trouve dans le bureau de Winstone.
Winstone : Je suis désolé, Marilyn. Tu n'iras pas en Tanzanie.
Marilyn : Je ne comprends pas. Tu as parlé à M. Zedeck ?
Winstone : Il a tout fait pour convaincre le Conseil, mais ils n'ont pas changé d'avis.
Une secrétaire : Un certain Albert Wiggins veut vous voir. Il dit être un vieil ami.
Winstone : Je suis avec un client. Je le recontacterai.
Marilyn : Qui c'était ?
Winstone : Personne d'important.
Wiggins entre dans le bureau.
Wiggins : Désolé, Lenny. Je sais que c'est impoli, mais... je viens d'arriver en ville, et je devais venir te saluer.
Winstone : Ce n’est pas le bon moment.
Wiggins : Vous devez être Marilyn Tobin. C'est un plaisir d'enfin... faire votre connaissance. Votre avocat m'a dit... de si belles choses sur vous toutes ces années.
Marilyn : Pardon, je ne crois pas que Lenny ait parlé de vous.
Wiggins : Leonard était mon élève en école de droit. Le plus beau cerveau auquel j'ai enseigné.
Marilyn : Vraiment ? Et vous êtes de passage en ville ?
Wiggins : En vérité, ma chère épouse vient de décéder. Donc... je pensais venir m'installer en ville.
Winstone : Désolé pour ton épouse, mais nous sommes en plein travail.
Wiggins : Bien sûr. Je vous laisse. Je voulais te prévenir que je suis dans le coin. Je suis impatient de discuter avec toi. Rapidement.
Les parents d’Ellen viennent la chercher pour se rendre au tribunal.
Ellen : Salut, maman.
La mère : Salut, chérie.
Ellen : Où est papa ?
La mère : Il est garé en double file.
Ellen : Je vais prendre mon manteau. Comment vous allez ?
La mère : Honnêtement, on est inquiets. On a beaucoup de questions. Ton père a fait des recherches sur les accusations pour drogue et les procédures judiciaires, mais tout est très confus. Sois patiente avec nous.
Ellen : Bien sûr, maman.
Ellen lui montre la photo de la jeune femme qu’elle voit dans ses rêves.
Ellen : Tu sais qui c'est ?
La mère : Mon Dieu, tu as trouvé ça où ?
Ellen : Au milieu de vieux trucs. Qui c'est ?
La mère : Elle vous gardait, ta sœur et toi, il y a des années. Tu étais très jeune. Allons-y, ton père nous attend.
Ellen : Elle s'appelait comment ?
La mère : Je ne sais pas. Anne... Quelque chose. Je ne sais plus. C'était il y a longtemps, chérie.
Ellen : J'ai rêvé d'elle.
La mère : Vraiment ?
Ellen : J'ai déjà dormi chez elle ?
La mère : Quoi ? Bien sûr que non.
Ellen : Je crois avoir dormi chez elle.
La mère : Eh bien... je ne m’en souviens pas. Allons-y, avant que ton père s'énerve.
Nick se présente dans le bureau de Curtis Gates.
Nick : Je peux te parler ?
Gates : De quoi ?
Nick : D'Ellen Parsons.
Gates : Je t'écoute.
Nick : Elle a parlé à Patty Hewes.
Ellen rencontre Malcolm pour les résultats de son enquête.
Ellen : Vous avez trouvé quoi ?
Malcolm : Votre sœur vous ment. Elle est mouillée jusqu'au cou.
Ellen : Comment ça ?
Malcolm : Ce n'est pas sa première fois. Elle deale depuis un moment.
Ellen : Donc, le témoin dit vrai ?
Malcolm : Ce n'est pas non plus une sainte. Mais elle semble réglo.
Ellen : Incroyable.
Malcolm : Vous avez toujours les moyens de lui mettre la pression, la faire réfléchir à deux fois avant de témoigner. À moins que... vous n'ayez changé d'avis.
Ellen : Je vais régler ça toute seule. Et pour l'autre chose ?
Malcolm : Elle s'appelle Anne Connel.
Ellen : Qu'avez-vous découvert ?
Malcolm : Pas grand-chose. Je n'ai pu avoir qu'une adresse. C'est à 160 km d'ici.
Ellen : Merci.
Winstone et Stuart Zedeck se rencontrent.
Winstone : Merci d'avoir géré la situation avec Marilyn.
Zedeck : Comment elle l'a pris ?
Winstone : Pas bien.
Zedeck : Je me sens mal, mais c'est dans son intérêt. On doit la tenir éloignée des œuvres caritatives. Plus on fait profil bas,mieux c'est.
Winstone : Compris.
Zedeck : Je l'ai toujours bien aimée. Elle a bon fond. Mais elle parle trop. - Tu as mon déjeuner ?
Un commis : Sandwich œuf-salade. Ils n'avaient plus de pain noir.
Zedeck : Vous avez faim ? Vous voulez un bout ?
Winstone : Non, merci.
Le commis : Voilà pour vous.
Zedeck : Pour l'instant, on va continuer petit à petit.
Winstone : Bien sûr. Les Tobin vous remercieront.
Ellen est chez Patty. Elles sont installées dans un divan, Corey à leur côté.
Ellen : Malcolm m'a trouvé des infos.
Patty : Et alors ?
Ellen : Ma sœur m-a menti sur toute la ligne.
Patty : Désolée.
Ellen : Elle mérite peut-être d'aller en prison. Ça lui remettrait les idées en place. Mais, elle a un bébé. Mes parents seraient anéantis. Tu ferais quoi ?
Patty : Mon mari est parti, et mon fils sans emploi est sur le point d'être père. Demande des conseils sur la famille à quelqu'un d'autre.
Ellen : Au moins, Corey t'est fidèle.
Patty : Parce que je le nourris. Comment tu trouves Tom ? Tu lui parles beaucoup ?
Ellen : Pas vraiment.
Patty : Il semble si... tendu dernièrement. Ça ne lui ressemble pas.
Ellen : Je vois que tu as toujours un trou dans ton mur. Alors, ça avance la rénovation ?
Patty : Je n'ai pas encore pris de décision.
Ellen est retournée voir Carrie. Elle lui montre la photo d’Anne.
Ellen : Je voulais te demander une chose. Tu connais cette femme ?
Carrie : Où t'as trouvé ça ?
Ellen : Maman voulait aussi le savoir.
Carrie : Tu l'as montrée à maman ? T'aurais pas dû.
Ellen : Pourquoi ? Tu sais qui c'est ?
Carrie : Maman a dit quoi sur elle ?
Ellen : Qu'elle avait l'habitude de me garder.
Carrie : En effet, je crois. Je me rappelle l'avoir vue une ou deux fois, et maman n'a jamais aimé parler d'elle.
Ellen : Tu sais, quand on était petites, tu disais que j'avais été adoptée.
Carrie : C'était juste pour t'emmerder. Seigneur, tu n'as pas été adoptée. On a les mêmes parents débiles. Tu es une Parsons. Oublie cette femme et fais avec. Tu peux m'aider pour mon affaire ?
Ellen : Je peux. Mais je ne le ferai pas.
Carrie : Pourquoi ça ?
Ellen : Tu t'es fait ça toute seule. Évite de me le reprocher. Ou à papa, maman ou n'importe qui d'autre, d'ailleurs. Tu t'es fourrée là-dedans. Assumes-en les conséquences.
Winstone et son père se sont retrouvés dans un bar, ils boivent un verre.
Wiggins : Cette ville est un trou à rats.
Winstone : Quelle importance ? Tu t'en vas. Finis ton verre. Je te mets dans le bus du retour.
Wiggins : Merci. Mais je pars pas, fiston.
Winstone : Écoute-moi. J'ai des relations, qui pourraient t'atteindre. Un simple coup de fil me suffit.
Barman : Je vous ressers ?
Wiggins : Continuez à servir. Tu sais... quand tu es parti, j'ai cru que tu te retirais des affaires. Que tu tournais le dos à ton cher vieux papa. Mais... tu tires les ficelles d'une gigantesque arnaque.
Winstone : Non, c'est mon boulot, papa. Je suis avocat. Les Tobin ne sont pas des pigeons, mais des clients.
Wiggins : Exact.
Winstone : Même plus que des clients. Ils sont...
Wiggins : Quoi, de la famille ?
Barman : Je mets ça sur votre note ?
Wiggins : C'est pour mon fils. C'est un grand avocat. - Petite ou grosse, c'est une arnaque. Ça va peut-être te surprendre, mais je ne suis pas venu dévoiler ton jeu.
Winstone : Il n'y a aucun jeu.
Wiggins : Merde. Louis Tobin, la façon dont il s'en est tiré ! Ce mec est meilleur que nous. Impossible qu'il n'ait rien planqué avant de casser sa pipe.
Winstone : Il n'a rien fait.
Wiggins : Foutaises ! Il y a du fric. Et je veux en être.
Ellen a donné rendez-vous à Tessa Marchetti.
Tessa : Pourquoi ne pas se voir à votre bureau ?
Ellen : Je pourrais perdre mon boulot. Vous ne m'avez jamais vue, d'accord ?
Tessa : Je comprends.
Ellen : En vérité... nous croyons les Tobin impliqués dans la mort de votre mère.
Tessa : Pourquoi vous pensez ça ?
Ellen : Je ne peux pas vous en dire plus, mais... je m'inquiète pour votre sécurité.
Tessa : Je dois faire quoi ?
Ellen : Appelez ce numéro.
Tessa : Merci, Mlle Parsons.
Patty et Tom discutent dans le bureau de Patty.
Tom : Dans une semaine, le juge nous retire l'affaire.
Patty : Il semble que le juge Reilly et les victimes aient perdu confiance en nous.
Tom : Quelle connerie !
Le portable de Patty sonne.
Tessa : C'est Tessa Marchetti. Je veux vous parler.
Patty : D'accord. Je serai ravie de vous voir.
Tessa : Je suis tout près de votre bureau.
Patty : Venez donc. Je vous attends.
Tessa : Très bien.
Patty : Tout se passera bien.
Tessa : J'arrive.
Patty : Je me demande ce qui l'a décidée.
Tom : Aucune idée.
Ellen appelle son bureau de sa voiture.
Téléphone : On Star, prêt.
Ellen : Bureau.
Téléphone : Numérotation.
La standardiste : Bureau du procureur.
Ellen : Ellen Parsons. Dites à Curtis Gates que je ne viendrai pas demain.
La standardiste : Bien sûr, Mlle Parsons. Pour quelle raison ?
Ellen : Dites-lui que j'enquête à l'extérieur.
La standardiste : Certainement.
Ellen : Merci.
La standardiste : De rien.
Devant le bureau de Patty, une voiture s’arrête à la hauteur de Tessa. Un policier en sort.
Policier : Tessa Marchetti ? Suivez-nous.
Patty et Tom s’impatientent.
Tom : Où elle est ?
Patty : Appelle-la.
Dans la voiture de police.
Policier : Vous êtes en état d'arrestation. Ne répondez pas.
Au volant de sa voiture, Ellen regarde la photo d’Anne Connel.
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Ecrit par mamynicky