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#406 : Tous les moyens sont bons

Résumé :

Ellen tente de prendre contact avec Nasim qui est désormais en prison pour terrorisme. Ce dernier va recevoir la visite de Boorman qui lui propose un marché.

Michael réapparait dans la vie de Patty et demande à voir Catherine.

Titre VO
Add That Little Hopper to Your Stew

Titre VF
Tous les moyens sont bons

Première diffusion
17.08.2011

Première diffusion en France
08.03.2012

Plus de détails

Nasim Marwat a été arrêté par le FBI au moment où sa déposition était enregistrée chez Hewes & Associés. Le technicien qui a fourni la bombe à Boorman a également piraté la base de données du FBI pour y ajouter le nom de Nasim.

 

Atterrée, Ellen découvre le hangar où se trouvait l’homme menotté et cagoulé. En poussant une porte, elle découvre son cadavre. Horrifiée, elle ramasse la médaille militaire des DD. Puis incapable de faire un pas elle se laisse tomber à terre et éclate en sanglots.

- - - - - - - - - -   Deux mois auparavant

Dans sa prison, les mains attachées, Chris appelle désespérément quelqu’un, mais personne ne répond. Il s’assoit.

- - - - - - - - - -  

Nasim est emmené entre deux gardiens, jusqu’à sa cellule. Il proteste de son innocence, sans succès. La porte se referme sur lui.

Chez Hewes & Associés, Patty et Ellen questionne l’agent Rosetti sur les possibilités de visiter leur client. Nasim étant considéré comme un terroriste dangereux, il est interrogé par les fédéraux et ses avocats ne peuvent le voir pour l’instant.

Erickson accompagne l’un de ses amis, Ed O’Malley dans une partie de chasse. O’Malley a accepté de vendre à high Star un terrain sur lequel est bâtie une ancienne usine, appartenant à son père. Il fait part à Erickson de l’inquiétude qu’il partage avec sa fille, car son petit-fils vient de terminer son entraînement et son unité va bientôt être déployée.

Rosetti est parti, Ellen fait part à Patty de son intention de déposer une motion pour voir Nasim. Herndon répond que Nasim ne peut plus être un témoin depuis qu’il porte l’étiquette de terroriste. Patty confirme à Ellen agacée par l’intervention d’Herndon que Nasim n’a plus de crédibilité. Par ailleurs, Herndon est certain qu’Erikson a fait intervenir la CIA pour faire arrêter Nasim au début de sa déposition. Il pense même que leurs téléphones sont sur écoute. Patty pense que l’américain dont a parlé Nasim fait partie de la CIA. Herndon ajoute qu’effectivement, si High Star menait des opérations en Afghanistan, il devait y avoir un agent de la CIA sur le terrain. Ellen rappelle que Nasim l’a reconnu lorsqu’il l’a suivi depuis la mosquée. Elle espère que des caméras de surveillance ont pu enregistrer l’individu.

Trent Prowse, de la Défense, s’est déplacé chez Erickson pour discuter des futurs contrats. Jack Shaw les rejoint. Prowse voudrait avoir l’assurance qu’High Star pourra gérer de nouveaux recrutements et les entrainements. Erickson et Shaw lui montrent les plans des structures qu’ils comptent implanter sur le terrain vendu par O’Malley. Prowse se montre satisfait.

Patty est au chevet de Catherine. La petite fille est encore fiévreuse, Patty est inquiète. Avant de la quitter pour la confier à Madame Auroro, Patty fait une courte prière, la main posée sur le chapelet que la nounou a placé à la tête du lit.

Madame Auroro suggère à Patty d’apprendre au père de Catherine qu’elle est malade. En sortant, Patty lui répond qu’elle ne sait pas où le joindre.

Ellen confie à Victor Huntley la mission de repérage ds caméras de surveillance autour de la mosquée. Maggie vient la prévenir que Dean Gulickson du Times a demandé à nouveau à rencontrer Ellen au sujet de l’affaire High Star. Huntley apprécie le journaliste dont il lit tous les articles sur l’Afghanistan. Ellen refuse à nouveau de parler à la presse.

Boorman est en train de faire une fumigation lorsque l’alarme de son réveil se met à sonner. Il déplie un tapis de prière et monte péniblement à l’étage.

Patty reçoit un appel du docteur Weisner puis se rend dans le bureau d’Ellen qui visionne les vidéos des caméras de surveillance. Soulagée, Patty l’avise qu’elle a eu les résultats des tests et que Catherine va bien.

Ed O’Malley a demandé un rendez-vous à Erickson. Embarrassé il lui explique que sa fille ne veut pas qu’il vende un bien familial à High Star. Elle reproche à la compagnie le procès en cours concernant des hommes morts dans une opération illégale. Erickson répond que cette opération avait été approuvée par le gouvernement, et donc tout à fait légale. Erickson essaie de faire changer O’Malley d’avis, mais celui-ci est désolé, il ne souhaite plus vendre. O’Malley sort, laissant Erickson en colère.

Patty s’apprête à rentrer lorsque Maggie vient l’avertir que Michael veut la voir. Michael s’excuse d’avoir disparu sans donner de nouvelles. Il avait des choses à régler. Puis, comme le craignait Patty, il demande à voir sa fille. Michael comprend qu’elle doive y réfléchir, il laisse sa carte sur le bureau et sort, devant Patty sans voix.

Sean s’aperçoit qu’Ellen possède un nouveau portable. Elle lui explique que Patty et elle sont probablement sur écoute. En montrant son ancien appareil, elle lui propose de faire une blague à la CIA.

Nasim est inquiet pour sa famille. Par ailleurs, il a entendu le prénom de son gardien : Reza. Ce dernier explique qu’il est de Brooklin, sa famille a quitté l’Iran il y a longtemps. Nasim essaie de le convaincre de son innocence, mais Reza sort de la cellule sans l’écouter.

Le gardien Bishop vient relever Reza. Ce dernier l’informe qu’un agent va venir interroger le prisonnier. Puis il lui passe le livre de mots croisés qu’ils remplissent à deux.

Sean et Ellen viennent de se séparer à l’entrée du métro. Ellen reprend son ancien portable et appelle Patty pour lui donner rendez-vous dans un parc. Boorman a intercepté la communication et décide de s’y rendre aussi.

Patty rejoint Ellen et s’assoit à côté d’elle sur le banc. Ellen demande à Patty de consulter un dossier à l’intérieur duquel elle a écrit : « je pense que quelqu’un nous observe ».

De retour au cabinet, elles sont rejointes par Herndon qui était également au parc et a pris des photos. Ils visionnent les photos, Boorman apparait bien sur l’une d’elles, mais seul Nasim pourrait le reconnaître. Patty espère pouvoir rapidement les montrer à Nasim pour qu’il puisse l’identifier.

Boorman rencontre son supérieur, Owen. Ce dernier lui reproche sa négligence. Nasim Marwat aurait pu faire sauter tout un bus s’il n’avait pas eu la maladresse d’oublier de l’armer. Boorman répond que ce terroriste n’était sur aucune liste, personne ne le connaissait, il est passé entre les mailles. Boorman veut se rattraper. Il demande à Owen de faire abandonner les charges et retenir Nasim pour immigration illégale. La nouvelle procédure le tiendra éloigné des avocats et lui permettra de l’interroger.

Au Cabinet, le journaliste Dean Gulickson essaie d’obtenir à nouveau un rendez-vous avec Ellen qui refuse une nouvelle fois. Patty vient lui apprendre qu’elles ne pourront pas rencontrer Nasim comme prévu, il n’a pas droit à un avocat étant retenu pour immigration clandestine.

Stupéfié, Nasim voit Boorman entrer dans sa cellule. Il interroge Nasim et apprend qu’il a averti ses avocats avoir vu Boorman à New York. Mais il ne connait pas son nom, il ne sait rien sur lui et Chris Sanchez ne lui en a jamais parlé. Boorman lui propose de l’aider à rentrer dans son pays près de sa famille. Boorman s’engage à le faire expulser mais il devra signer des documents disant qu’il renonce à son avocat ou à un asile politique éventuel. Nasim est d’accord, Boorman reviendra avec les documents. Avant de partir, il menace le prisonnier de tuer toute sa famille s’il parle de lui à quelqu’un.

Patty vient voir Michael chez lui. Il est en peignoir. Elle lui explique qu’elle s’est rendue à boston et a vu l’endroit où il vendait de la drogue. A ce moment, une jeune femme dévêtue sort de la chambre et se dirige vers les toilettes. Patty informe Michael qu’elle juge non apte à être père, qu’il ne verra pas Catherine. Elle ne veut pas la lui présenter pour qu’il s’enfuie à nouveau, ce serait trop cruel pour la petite fille. Michael affirme qu’il ne repartira pas. Patty lui demande de lui prouver qu’il a changé. Michael lui est reconnaissant d’avoir pris soin de sa fille, il doit donc respecter sa décision même s’il la regrette.

Ellen attend Dean Gulickson a qui elle a donné rendez-vous au parc. Elle regarde la bague de fiançailles de David. Le journaliste arrive et la remercie d’avoir accepté de le rencontrer. Elle lui demande, à l’occasion de l’un de ses nombreux séjours en Afghanistan, de retrouver Chris Sanchez. En contrepartie, elle lui livrera tout ce qu’elle sait sur des transferts de prisonniers impliquant la CIA, un innocent accusé de terrorisme.

Erickson appelle Trent Prowse. Il confirme qu’il tiendra ses engagements et lui demande également de repenser le déploiement de certaines troupes.

Patty a demandé à l’agent Rosetti de venir leur donner des nouvelles de leur client. Rosetti a apporté le journal des repas, exercices et prières de Nasim, certifié par les gardiens. Patty et Ellen se montrent mécontentes, ce n’est pas ce qu’elles avaient demandé. Rosetti est désolé, le reste est confidentiel. Il se lève et s’en va. Ellen et Patty semblent être satisfaites,  elles ont pu, grâce au rapport de Rosetti, obtenir certains renseignements qui vont leur permettre d’entrer en relation avec les gardiens.

Très gêné, Ed O’Malley rend visite à Erickson. Son petit-fils a été envoyé en Afghanistan. Il veut savoir si Erickson est intervenu pour son redéploiement. Après avoir fait le tour de tous les dangers courus par les hommes en Afghanistan, Erickson finit par avouer qu’il est bien responsable du déplacement de son petit-fils. Il demande à O’Malley de réfléchir sur l’opportunité de garder son terrain alors qu’il peut faire revenir son petit-fils d’Afghanistan.

Patty et Ellen ont réussi à contacter Reza Asgari et le persuade de les rencontrer. Ellen lui montre les photos prises par Herndon au parc et lui demande si l’un des personnages est venu voir Nasim. Reza ne reconnait personne et refuse d’apporter les photos à Nasim car il est fouillé tous les jours. Ellen lui donne sa carte pour l’avertir si l’une des personnes sur les photos rend visite à Nasim.

Le lendemain, Boorman vient voir Nasim pour lui faire signer les documents. Reza le reconnait, il l’a vu sur les photos. Il le désigne à Ellen. Elle souhaite le récompenser, mais il refuse et lui demande, si Nasim est innocent de faire le nécessaire pour le libérer.

Jack Shaw accompagne Erickson à la chasse sur le terrain qu’Ed O’Malley a finalement accepté de vendre.

Patty demande à Herndon de se renseigner pour obtenir le nom du personnage reconnu par Reza. En même temps, elle reçoit une assignation à comparaitre, Michael la poursuit pour la garde de Catherine.

En Afghanistan, Chris appelle derrière la porte pour que quelqu’un vienne lui parler. Sans réponse, il ramasse la cagoule et la passe sur sa tête. Il se laisse tomber au sol et prie.

- - - - - - - - - -   2 mois plus tard

Ellen est dans le hangar où était détenu Chris. Elle a ramassé la médaille militaire tombée à côté du cadavre cagoulé. Le jeune garçon afghan la regarde pleurer, effondrée sur le sol.

 

 

Nasim Marwat a été arrêté par le FBI au moment où sa déposition était enregistrée chez Hewes & Associés. Le technicien qui a fourni la bombe à Boorman a également piraté la base de données du FBI pour y ajouter le nom de Nasim.

 

Atterrée, Ellen découvre le hangar où se trouvait l’homme menotté et cagoulé. En poussant une porte, elle découvre son cadavre. Horrifiée, elle ramasse la médaille militaire des DD. Puis incapable de faire un pas elle se laisse tomber à terre et éclate en sanglots.

 

---------- 2 mois plus tôt

 

Chris, les mains toujours attachées, appelle.

 

Chris : Quelqu'un m'entend ? Y a quelqu'un ? Je n'ai besoin de rien. Tout va bien. Je veux juste parler. Je pourrais parler à quelqu'un ? S'il vous plaît ?

 

Enchaîné, Nasim est emmené en prison.

 

Nasim : Mon frère, pourquoi ils font ça ? Je n'ai rien fait de mal.

Reza Asgari : Ferme-la. Je ne suis pas ton frère. Avance.

 

Chez Hewes & Associés, Ellen et Patty interrogent Rosetti, devant Herndon. Ellen se montre tendue.

 

Ellen : Où est-il ?

Rosetti : M. Marwat est détenu au centre fédéral de Brooklyn.

Ellen : C'est mon client, je veux le voir.

Rosetti : Ce n'est pas encore possible.

Patty : M. Marwat n'est peut-être pas un citoyen américain, mais il a les mêmes droits. Il peut voir un avocat.

Rosetti : En ce moment, les fédéraux l'interrogent. C'est le suspect numéro un dans une tentative d'acte terroriste.

Ellen : Il a aidé les Américains en Afghanistan. Est-ce qu'un terroriste ferait ça ?

Rosetti : Nous avons des preuves contre lui.

Patty : De quoi est-il inculpé ?

Rosetti : Actuellement, il ne l'est pas.

Ellen : Est-il en état d'arrestation ? L'a-t-on informé de ses droits ?

Herndon : Ce n'est pas nécessaire. Il y avait danger imminent. Il peut être questionné sans son avocat.

Ellen : On contrôle la situation.

Herndon : J'expliquais juste.

Ellen : Ça fait 24 heures, et on ne lui a pas lu ses droits ?

Rosetti : Pas encore.

Ellen : Quand pourrai-je voir mon client ?

Rosetti : Une fois que M. Marwat aura été questionné, vous pourrez lui parler tant que vous voulez. Nous vous dirons quand ce sera possible.

 

Erickson est à la chasse avec un ami, Ed O’Malley.

 

Ed : Tu l'as eu. Joli tir. Je n'ai plus mangé de ragout de lapin depuis la mort de ma femme. Je pense que je vais faire celui-là moi-même. Je suis vraiment content que tu achètes cet endroit. L'idée d'un Castorama ici me rendait malade.

Erickson : Je suis heureux que tu aies accepté l'offre.

Ed : Tu m'en as donné un bon prix. Mon père a acheté cette terre dans les années 30. La vieille usine est derrière la colline. Qui aurait pensé faire fortune dans les gants ?

Erickson : Mon père s'est enrichi dans l'industrie du froid. Il est venu de Norvège sans un sou. Il s'est installé dans le Minnesota, il a bâti un empire, sans jamais rien dépenser pour lui. L'argent ne l'intéressait pas.

Ed : Il croyait en l'éthique du travail.

Erickson : C'est tout à fait juste. Mon père disait que gagner de l'argent, c'est le remerciement de Dieu pour son dur labeur. Dieu et la patrie étaient le plus important.

Ed : Je peux te demander quelque chose ? Comment ça se passe en Afghanistan ?

Erickson : Je ne gouverne pas. Je ne choisis pas où on se bat. J'envoie juste mes hommes où on me dit.

Ed : Je respecte ça, mais ne te méprends pas... j'ai fait la Corée. Mais cette guerre dure depuis 10 ans. Les talibans sont toujours là et nos garçons meurent.

Erickson : Oui, Monsieur.

Ed : J'y pense parce que mon petit-fils vient de finir son entraînement, et son unité va bientôt être déployée.

Erickson : Je vois.

Ed : Il a rejoint l'armée sans l'aval de sa mère. Ma fille est terrifiée à l'idée qu'il combatte.

Erickson : C'est normal qu'une mère s'inquiète. Je respecte le souhait de ton petit-fils de servir son pays. Et je prie pour qu'il reste loin des combats. Tu peux ajouter ce petit sauteur à ton ragoût.

 

Au cabinet.

 

Ellen : Je vais déposer une motion pour voir Nasim.

Herndon : Inutile.

Ellen : Pourquoi il est là ?

Patty : Je lui ai demandé de venir, et il a raison, c'est inutile. Nasim ne peut plus être un témoin. Il a l'étiquette d'un terroriste. Il n'a plus aucune crédibilité.

Herndon : Faut pas s'inquiéter. C'est pas comme si vous traitiez avec la CIA. T'as enlevé la carafe.

Patty : Je savais que tu venais.

Ellen : Vous pensez que la CIA a piégé Nasim ?

Herndon : Ton témoin a été arrêté en plein milieu de sa déposition.

Patty : Juste à temps.

Herndon : Erickson n'a pas pu faire ça seul. La CIA est dans le coup. Poussons un peu la paranoïa. Ils écoutent tous les appels que vous passez.

Patty : J'ai passé le bureau au crible. Rien à signaler.

Herndon : Les téléphones portables.

Ellen : On en a des nouveaux.

Herndon : Bien. Vous n'avez toujours pas de témoin. Vous avez d'autres pistes, ou c'est terminé ?

Patty : Selon Nasim, il y avait un autre Américain. S'il n'est pas de High Star, alors il est de la CIA.

Herndon : Oui. Si l'agence menait des opérations là-bas, ils devaient avoir quelqu'un sur le terrain.

Ellen : Nasim a vu cet homme ici. Il peut l'identifier. Voilà notre piste.

Herndon : Tu veux trouver un agent de la CIA parmi huit millions d'habitants ? Bonne chance.

Patty : Fais-moi confiance. Il peut nous être utile.

Ellen : Nasim pense qu'il a été suivi depuis la mosquée. Il y a des caméras de surveillance.

Patty : On part de loin, mais on peut essayer.

 

Trent Prowse s’est déplacé chez Erickson pour discuter des futurs contrats. Jack Shaw les rejoint.

 

Prowse : Le gouvernement paye 100 millions pour renouveler tes contrats. On doit être sûrs que tu pourras gérer tout ça.

Erickson : Je peux t'assurer que l'argent n'est pas gaspillé.

Shaw : Excusez-moi pour mon retard.

Erickson : Pas de souci, Jack. Tu connais Trent, de la Défense.

Shaw : Content de vous rencontrer.

Prowse : De même.

Erickson : Trent voulait savoir si on pourrait honorer nos contrats.

Prowse : Alors que les troupes diminuent, notre besoin en paramilitaires va augmenter de façon exponentielle. Nous aurons besoin de sécurité, de formation pour la police afghane...

Shaw : C'est prévu.

Prowse : Mais vous êtes déjà présents en Irak, au Moyen-Orient, en Afrique, au Japon. Ne vous dispersez-vous pas trop ?

Shaw : Pas du tout. En fait, on se développe. On recrute de nouveaux hommes.

Prowse : Les infrastructures suivront ?

Erickson : Jack, montre-lui le plan. Trent, vous devez voir ça. Je vais vous montrer. Nous sommes en séquestre sur cette propriété. Elle fait plus de 8000 hectares. On veut transformer cette vieille usine en un centre d'entraînement. Pour accueillir plus de monde.

Prowse : Je vois.

Erickson : Deux pistes d'atterrissage ici et une zone de tir là-bas.

Prowse : Vous pouvez commencer quand ?

Shaw : Dans sept jours. À la fin du séquestre. Ça semble pas mal. Je vais montrer ça à mes associés. En attendant... Voici tout ce dont on a déjà besoin.

 

Le téléphone de Shaw sonne.

 

Shaw : Désolé. Il est en réunion. - Un instant. - C'est Ed O'Malley.

Erickson : Je dois répondre. C'est lui qui me vend la propriété.

Prowse : On a fini, de toute manière. Toujours un plaisir.

Erickson : Ed ! Alors, ce ragoût ?

 

Dans la chambre de Catherine, alitée.

 

Patty : Je dois aller travailler. Mais Mme Auroro reste avec toi. Elle m'appelle si tu as besoin de moi. - Elle est chaude.

Mme Auroro : Oui, mais sa température est stable. Je vous appelle si ça évolue. - Pas de problème. - Quand aurez-vous des nouvelles du Dr Weisler ?

Patty : À la fin de la journée, j'aurai les résultats. Je vous appellerai.

Mme Auroro : Votre fils, le père de Catherine, sait-il qu'elle est malade ? Vous devriez lui dire.

Patty : Je ne sais pas comment le joindre.

 

Au cabinet.

 

Ellen : On recherche celui qui a suivi Nasim depuis la Mosquée. Pensez-vous pouvoir nous aider ?

Huntley : La mosquée pourrait avoir des caméras de sécurité. Il y a des banques, aussi. Je pourrais visionner leurs vidéos.

Ellen : Super. Je prendrai tout ce que vous trouverez.

Maggie : Dean Gulickson du Times a rappelé. Il veut parler de l'affaire High Star.

Huntley : Très bon journaliste. Je lis tout ce qu'il écrit sur l'Afghanistan.

Ellen : C'est toujours non. Je ne parle pas à la presse.

Maggie : Je le lui dirai.

Huntley : Je me mets sur les cassettes.

 

Boorman est en train de faire une fumigation lorsque l’alarme de son réveil se met à sonner. Il déplie un tapis de prière et monte péniblement à l’étage.

 

Boorman : C'est l'heure de prier.

 

Patty est dans son bureau. Son téléphone sonne.

 

Maggie : Mme Hewes, le Dr Weisner.

Patty : Passez-la-moi. - C'est Patty. Vous avez les résultats ?

 

Patty se rend dans le bureau d’Ellen qui regarde des vidéos.

 

Patty : Du nouveau ?

Ellen : Je ne trouve pas Nasim, sans parler de celui qui le suit. - Ça va ?

Patty : J'ai les résultats de Catherine.

Ellen : Alors ?

Patty : Elle va bien.

 

Erickson est dans un bar avec plusieurs militaires. Ils disputent une partie de fléchettes.

 

Erickson : Ridicule, Riccio. Pire qu'avec une arme.

Riccio : T'arrives même pas à tirer.

Erickson : Il pourrait avec ta sœur. - Poussez-vous, les gars.

 

Ed O’Malley, visiblement contrarié, entre dans le bar.

 

Erickson : Continuez. Ne vous ridiculisez pas. Personne ne paye ce soir.

 

Il rejoint O’Malley au bar.

 

Erickson : J'espère que ça va. C'est un peu bruyant. Ed est du 1er corps des Marines. Il était à Inchon.

Barman : Vraiment ?

Erickson : Sers-lui ton meilleur whisky.

Ed : On s'assoit ?

Erickson : Tu as le teint verdâtre. Des nouvelles du petit-fils ?

Ed : Tout va bien, on a eu de la chance. Son unité va au Japon pour faire de l'humanitaire.

Erickson : C'est une bonne nouvelle. Qu'est-ce qui te préoccupe ?

Ed : Ma fille. Elle ne veut pas que je vende.

Erickson : On s'était mis d'accord, mais si elle veut renégocier...

Ed : Ce n'est pas pour l'argent, c'est la politique. Elle ne veut pas que des mercenaires récupèrent la propriété familiale. C'est ce qu'elle a dit.

Erickson : Je vois.

Ed : Il y a une flopée de procès contre ta compagnie.

Erickson : Tous rejetés.

Ed : Et celui en cours ? Certains de tes hommes seraient morts lors de missions illégales. Est-ce vrai ?

Erickson : Non. Tout est approuvé par le gouvernement. Totalement légal. C'est une croisade de gauchistes contre moi.

Ed : Ma fille est inquiète. Ça ne lui convient pas.

Erickson : C'est pas mes affaires, mais... Ce serait pas ta terre ?

Ed : Pour tout te dire, Howard, ça ne me convient pas non plus.

Erickson : J'ai des engagements liés à l'achat de tes terres.

Ed : Je suis désolé.

Erickson : Non. On avait un accord, on s'est serré la main.

Ed : Je n'avais pas toutes les infos.

Erickson : Les infos ? Tu ne sais rien de tout ça. Mes hommes sont entraînés pour protéger les Américains.

Ed : Des vies sont en jeu.

Erickson : Excuse-moi, mais ta fille sait que dalle sur ce qui se passe !

Ed : Je suis désolé. Il n'y a plus d'accord.

 

Chez Hewes & Associés.

 

Maggie : Quelqu'un veut vous voir. Il dit être votre fils.

Michael : Je suis son fils.

Patty : Vous pouvez rentrer, Maggie. Fermez la porte, s'il vous plaît.

Michael : Nouvelle assistante. Elle est mignonne. Tu m'offres à boire ?

Patty : Non.

Michael : Il paraît que tu me cherchais. Je suis là.

Patty : Tu espérais un câlin ?

Michael : Je voulais m'excuser. Désolé d'avoir disparu. J'avais des choses à régler.

Patty : C'est tout ? Parce qu'il faut que je rentre.

Michael : Je veux voir ma fille.

Patty : Après trois ans, tu t'intéresses enfin à elle ?

Michael : Comment est-elle ?

Patty : Elle est parfaite.

Michael : Je peux la voir ? Je comprends que tu doives y réfléchir. Voici mes coordonnées. Tiens-moi au courant. Bonne nuit.

 

Ellen et Sean marchent dans la rue.

 

Sean : On n'a pas parlé de ton affaire hier. Comment ça se passe ?

Ellen : La CIA est impliquée et mon témoin, accusé de terrorisme.

Sean : Merde. C'est un terroriste ?

Ellen : On l'a piégé.

 

Le portable d’Ellen sonne.

 

Ellen : Excuse-moi.

Sean : Nouveau portable ?

Ellen : Oui. On pense être sur écoute. Mais j'ai l'ancien. On fait des blagues à la CIA ?

Sean : Tu pourras faire à dîner ?

Ellen : J'essayerai.

Sean : Tu as beaucoup de boulot. N'importe quoi fera l'affaire.

Ellen : Merci de ta compréhension.

Sean : Voilà mon métro.

Ellen : À plus.

 

Nasim se morfond dans sa cellule. Son gardien, Reza Asgari entre avec son plateau repas.

 

Nasim : Aidez-moi, je dois parler à mes avocats.

Reza : Tais-toi.

Nasim : Ma famille a besoin de moi. D'où êtes-vous ?

Reza : J'ai toujours vécu à Brooklyn.

Nasim : Et votre famille ? J'ai entendu qu'on vous appelle Reza. C'est Iranien, non ?

Reza : Ma famille a quitté l'Iran, il y a longtemps.

Nasim : Vous êtes musulman ?

Reza : Mange.

Nasim : Pitié. Aidez-moi. Regardez-moi. Je suis comme vous. Je suis innocent.

Reza : Écoute, connard, tu n'es pas comme moi. Je ne suis pas un terroriste.

 

Reza sort de la cellule. Dans le couloir, le gardien qui prend sa relève l’attend.

 

Un gardien : Asgari, c'est à moi.

Reza : Il vient de manger. Un agent va passer voir le prisonnier.

Gardien : T'en es où ?

Reza : La moitié. Le 17 horizontal est coton. Six lettres. Vois si tu y arrives.

Gardien : C'est qu'une question de temps. Bonne nuit.

Reza : Merci.

 

Dans la rue, Ellen se sert de l’ancien portable, Boorman reçoit la communication.

 

Ellen : On doit parler de l'affaire.

Patty : Un problème ?

Ellen : Pas au téléphone. Tu me retrouves au parc de la 15e ?

Patty : OK, j'arrive.

 

Patty rejoint Ellen dans le parc.

 

Patty : L'agent Rosetti a appelé. Nasim a été informé de ses droits à 13h. On le voit cet après-midi.

Ellen : Super.

Patty : Qu'y a-t-il de si urgent ?

Ellen : Je voulais te montrer ceci.

Patty : Très intéressant.

 

Ellen lui a donné un dossier dans lequel elle a écrit :

 

« Je crois qu’on nous observe ».

 

Patty : Tu en es sûre ?

Ellen : Si c'est le cas, ça expliquerait beaucoup de choses.

 

De retour au cabinet où les rejoint Herndon.

 

Patty : Tu m'as volontairement appelée avec ton portable.

Ellen : Cet homme a dû écouter mes appels. C'était le seul moyen de trouver Nasim.

Herndon : Elle est futée, celle-là.

Ellen : J'ai alors pensé l'attirer au parc.

Patty : Tu as vu quelqu'un nous observer ?

Ellen (en montrant Herndon): Je ne regardais pas. Mais j'avais un photographe. Il est utile, en fait.

 

Ils visionnent les photos du parc sur un PC.

 

Ellen : On cherche quoi ?

Herndon : N'importe qui. C'est pas parce que tu as appelé

qu'il écoutait. Ou qu'il s'est pointé. Pas sûr que tu sois sur écoute.

Ellen : Je pense que c'est lui.

Herndon : Moi, le gamin au skateboard. La CIA, c'est des petits rusés.

Patty : Nasim sait qui on cherche. On lui a notifié ses droits. On lui apportera les photos en espérant qu'il puisse l'identifier.

 

Boorman, toujours malade, rejoint Robert Owen dans sa voiture.

 

Owen : T'es blanc comme un linge.

Boorman : J'ai la grippe.

Owen : Nasim Marwat. T'étais au courant ?

Boorman : Non. Mais j'aurais dû.

Owen : Un Afghan essaye de faire sauter un bus. T'aurais dû.

Boorman : Il était sur aucune liste. Il est passé entre les mailles. Personne connaissait ce con. J'ai des gars dans sept pays qui rassemblent des infos sur lui.

Owen : C'est un peu tard. Sa bombe avait un rayon de destruction de 30 mètres. T'as de la chance que ce connard ait oublié de l'armer.

Boorman : Les fédéraux l'ont interrogé ?

Owen : Ils ont rien, ils vont l'inculper.

Boorman : Mauvaise idée. On doit empêcher ce Marwat de voir un avocat.

Owen : Le ministère de la justice, c'est plus le Far West. Il aura droit à un procès rapide, avec un avocat...

Boorman : Plus il reste en détention, et moins il pourra communiquer avec ses complices. J'ai merdé. Laisse-moi régler ça, passer du temps seul avec ce gars. Voir ce que je peux dénicher.

Owen : Comment on le retient ?

Boorman : Abandonne les charges.

Owen : Puis ?

Boorman : Bouclez-le pour immigration illégale. Ça le tiendra éloigné de son avocat assez longtemps.

Owen : Si ça doit me revenir en pleine gueule, tu seras le suivant.

Boorman : Tu le passes cet appel, ou non ?

 

Au cabinet.

 

Maggie : Dean Gulickson du Times a encore appelé.

Ellen : Vous ne pouvez pas lui dire non ?

Maggie : C'est déjà fait. Une voiture vous attend pour vous emmener voir M. Marwat.

Ellen : Super.

Patty : On n'en aura pas besoin.

Ellen : Qu'est-il arrivé ?

Patty : L'inculpation de Nasim a été annulée. Le gouvernement abandonne les charges de terrorisme.

Ellen : Comme ça ?

Patty : Ils le gardent pour immigration illégale. Ce qui signifie que nous n'avons pas accès à lui. Il n'a pas le droit à un avocat.

Ellen : Ils peuvent faire ça ?

Patty : Il semblerait qu'ils peuvent faire tout ce qui leur chante.

Ellen : Nasim doit identifier le gars du parc.

Patty : Je continuerai à t'aider. Mais seulement si tu veux aller au bout.

Ellen : Bien sûr.

Patty : Très bien. Rappelons l'agent Rosetti.

 

Jack Shaw est dans le bureau d’Erickson.

 

Shaw : J'ai parlé à O'Malley et sa fille. Ils ont refusé une nouvelle offre. Plus d'argent ne changera rien.

Erickson : Pas de contre-proposition ?

Shaw : C'est pas une négociation. C'est par principe, et des principes, ça ne se négocie pas.

Erickson : Je me fous de ces principes de rapia qui m'emmerdent !

Shaw : Ils refusent à cause du procès contre toi.

Erickson : Ce putain de procès ! On a d'autres options ?

Shaw : J'ai demandé aux Bruer et au club de golf. Personne ne veut vendre. Pour l'instant, on est coincés.

Erickson : Inacceptable !

 

A la prison, Nasim voit Boorman entrer dans sa cellule. Il lui dit quelques mots dans sa langue.

 

Nasim : Ne parlez pas ma langue.

Boorman : Vous avez parlé de moi ?

Nasim : Je ne vous connais pas.

Boorman : Vous m'avez vu près de la Mosquée. Que savez-vous ? Sanchez vous a dit quoi sur moi ? On sait où vous vivez, Nasim. Je m'inquiète pour votre femme, vos enfants. Sans homme pour les protéger. Une honte, ce qui est arrivé à votre père. Je peux vous aider à rentrer chez vous. Mais vous devez me dire la vérité.

Nasim : Je vous ai vu en Afghanistan. Chris ne m'a rien dit.

Boorman : Quand ?

Nasim : Avant la dernière mission de Chris.

Boorman : Vous faisiez quoi ?

Nasim : J'explorais la région pour lui.

Boorman : Vous l'avez dit à vos avocats ? Vous leur avez dit m'avoir vu ici ?

Nasim : Je leur ai dit mais ils ne savent pas qui vous êtes, puisque je le sais pas moi-même.

Boorman : Je vous crois, M. Marwat.

Nasim : S'il vous plaît, renvoyez-moi dans mon pays. Par pitié.

Boorman : Voilà ce qui va se passer. Vous êtes retenu ici pour immigration illégale. Vous allez être expulsé.

Nasim : Vers mon pays ?

Boorman : C'est comme si c'était fait. Vous devez juste signer des documents disant que vous renoncez à votre avocat, ou à l'asile politique.

Nasim : Je signerai tout.

Boorman : Bien. Je reviendrai avec les documents. Si vous parlez de moi à quelqu'un, je tuerai toute votre famille. - Gardien.

 

Ellen et Sean sont dans un restaurant.

 

Sean : Comment tu vas trouver cet agent ?

Ellen : Aucune idée.

Sean : Toujours pas accès à ton témoin ?

Ellen : On ne lui a même pas lu ses droits.

 

Un jeune homme, à une table près d’eux, met un genou en terre et demande sa compagne en mariage.

 

Ellen : C'est merveilleux. T'imagines, il fait ça en public.

Sean : Elle a l'air content.

Ellen : Elle est obligée, elle a un public.

Sean : Tu n'aimes pas ça ? C'est dommage car... j'allais te demander... si tu voulais... un tic-tac.

Ellen : T'es un salaud.

Sean : Ta réaction valait de l'or.

Ellen : Tu m'as foutue la trouille.

Sean : Désolé.

Ellen : Ce n'est pas pour moi, pas maintenant.

Sean : C'est à cause de ce qui s'est passé avec ton fiancé ? T'es pas obligée d'en parler.

Ellen : Non, c'est bon.

Sean : Il s'appelait David, non ?

Ellen : C'est peut-être à cause de lui. J'étais différente. C'était une autre époque.

Sean : C'est une bonne chose ?

Ellen : Ça n'a pas d'importance. Je ne peux pas changer.

 

Patty rend visite à Michael.

 

Patty : Je peux ?

Michael : Bien sûr.

Patty : Longue soirée ?

Michael : Mon boulot me tient éveillé. Tu as réfléchi ?

Patty : Tout à fait.

Michael : Je peux voir ma fille ?

Patty : J'ai été à Boston, récemment.

Michael : Pour faire quoi ?

Patty : Je te cherchais. Pendant mon séjour, j'ai rencontré ton ami Henry Train.

Michael : Il aime sa vie d'étudiant ?

Patty : Il m'a conduit à l'endroit sordide où tu vendais de la drogue.

Michael : C'était un moyen pour m'en sortir. Et ça a marché, si tu veux savoir. Je m'en sors très bien.

 

Une fille dévêtue sort de la chambre et passe dans la salle de bains.

 

Patty : Je ne sais pas quelle vie tu mènes, mais tu n'es pas fait pour être père. Tu ne verras pas Catherine.

Michael : C'est son nom ? Comment t'as choisi ?

Patty : Je ne te la présenterai pas pour que tu t'enfuies à nouveau. C'est trop cruel.

Michael : Je ne partirai pas.

Patty : Si tu veux la voir, montre-moi que tu as changé. En attendant, ne l'approche pas ou j'obtiendrai une mesure d'éloignement.

Michael : Désolé que tu le prennes comme ça. Tu as pris soin d'elle, et j'en suis reconnaissant. Je dois respecter ta décision.

 

Chris, toujours seul, appelle encore.

 

Chris : Quelqu'un m'entend ? Je peux parler à quelqu'un ?

 

Ellen rencontre le journaliste du Times.

 

Gulickson : Dean Gulickson du Times

Ellen : Asseyez-vous.

Gulickson : Merci d'avoir accepté de me parler.

Ellen : Je n'ai pas encore accepté.

Gulickson : Je vois.

Ellen : Vous êtes souvent en Afghanistan ?

Gulickson : Le plus gros de l'année.

Ellen : Ce que j'ai va beaucoup plus loin qu'une action civile contre High Star.

Gulickson : C'est-à-dire ?

Ellen : Transferts de prisonniers, CIA, un innocent accusé de terrorisme.

Gulickson : Ça va loin.

Ellen : Je vous donne tout si vous me rendez un service.

Gulickson : J'écoute.

Ellen : Un employé d'High Star est là-bas. Chris Sanchez. Il a disparu. Ou il a été tué. Quoiqu'il en soit, retrouvez-le.

Gulickson : Sinon ?

Ellen : Vous n'aurez pas mes infos.

 

Dans son bureau, Erickson téléphone.

 

Prowse : Trent Prowse.

Erickson : Howard Erickson. Tu as vu la maquette du nouveau drone Excalibur ? Il a 180 kg de munitions guidées par laser. Il peut toucher un chou à 1 000 km.

Prowse : Il n'est pas encore fini.

Erickson : Il me tarde de le voir en action.

Prowse : Tu seras le premier. J'ai parlé au ministre de ton plan d'extension. Selon lui, tu peux gérer ça.

Erickson : Il est intelligent.

Prowse : À condition que ce soit construit à temps.

Erickson : Aucun problème. J'appelais pour te demander un service.

Prowse : De quoi s'agit-il ?

Erickson : Repenser le déploiement de certaines troupes.

Prowse : À quoi tu penses ?

 

Rosetti est chez Hewes & Associés.

 

Patty : C'est quoi ?

Rosetti : Un registre des activités de M. Marwat. Il prouve qu'il est bien traité.

Patty : Ce n'est pas ce qu'on a demandé.

Ellen : C'est son menu. "8 h, petit-déjeuner. Flocons d'avoine, oeufs brouillés, jus d'ananas. Attesté par le gardien Bishop."

Rosetti : C'est le journal de ses repas et de ses exercices. Il peut prier cinq fois par jour.

Patty : Ce ne sont pas les informations demandées. On doit savoir quels organismes le questionnent, pendant combien de temps et comment s'y prennent-ils.

Rosetti : C'est confidentiel, vous le savez. On ne peut rien dire.

Ellen : C'est inutile.

Rosetti : On ne peut vous fournir que ça. Je suis désolé.

 

Rosetti se lève et s’en va.

 

Patty : On a ce qu'on veut ?

Ellen : Oui, ça devrait aller.

 

Ed O’Malley a demandé à Erickson de le recevoir. Erickson lui offre un cigare.

 

Erickson : De République Dominicaine. Tout le monde parle des Cubains, mais les Dominicains font de meilleurs cigares.

Ed : Non merci.

Erickson : T'es sûr ?

Ed : Je suis sûr.

Erickson : Que puis-je faire pour toi ?

Ed : Mon petit-fils... a été redéployé en Afghanistan. La vallée de l'Arghandab.

Erickson : Je suis désolé. Je sais combien, ta fille et toi, vous craigniez ça.

Ed : Tu l'as fait envoyer là-bas ?

Erickson : Mais ça peut être bon pour lui. La guerre change un homme. Ça le forge. Dès qu'il commence sa journée, il sait que ça peut être la dernière. Ça aiguise les sens.

Ed : Je te demande d'homme à homme. As-tu envoyé mon petit-fils là-bas ?

Erickson : D'un autre côté, je n'aimerais pas savoir mes fils là-bas. Cette région devient de plus en plus dangereuse.

Ed : Arrête ces conneries !

Erickson : L'endroit grouille de snipers, de bombes et de lance-roquettes. Les choses deviennent tellement confuses que nos gars se tirent parfois dessus.

Ed : Qu'est-ce que t'essaies de me dire ?

Erickson : C'est la guerre. Tout est possible. Tu devrais réfléchir. À quoi sert un terrain, sans famille avec qui le partager ?

Ed : Mon Dieu !

Erickson : Ma réponse est... oui. J'ai envoyé ton petit-fils là-bas. Et je peux le sortir de là. C'est à toi de voir.

 

Ellen et Patty ont demandé à Reza Asgari de les rencontrer.

 

Patty : Merci d'être venu.

Ellen : On a eu accès au journal des activités de M. Marwat. Parmi tous les gardiens, vous êtes celui qui l'a vu le plus souvent.

Reza : Peut-être.

Ellen : On croit en l'innocence de M. Marwat. L'homme qui lui a tendu un piège est sur l’une de ces photos. Une de ces personnes est-elle venue parler à M. Marwat ? Est-ce que vous reconnaissez quelqu'un ? Prenez votre temps.

Reza : Je ne reconnais personne.

Ellen : Vous êtes en poste de 8 h à 20 h ?

Reza : Je Oui.

Ellen : Voudriez-vous donner ces photos à M. Marwat, pour lui offrir une chance d'identifier l'homme qu'on cherche ?

Reza : Vous êtes folles ? Apporter ça à un terroriste présumé ?

Patty : Vous seriez récompensé.

Reza : Vous me prenez pour qui ? De toute façon, je suis fouillé tous les jours. Si je me fais prendre avec ça, je perds mon boulot. Je ne devrais même pas être ici.

Patty : Pourquoi être venu ? Vous êtes le seul gardien à vouloir nous parler. Pourquoi ?

Reza : Les autres sont moins stupides.

Patty : Ou quelque chose vous tracasse ? Avez-vous parlé à M. Marwat ?

Reza : Un peu, bien sûr.

Patty : D'après votre expérience, se comporte-t-il comme un terroriste ?

Reza : Je dois y aller.

Ellen : M. Asgari ! Si quelqu'un sur ces photos vient voir Nasim, dites-le-nous, s'il vous plaît.

 

Boorman se présente à la porte de laprison.

 

Un gardien : Monsieur !

Boorman : Je viens voir Marwat, Nasim.

 

Dans le couloir, devant la cellule de Nasim. Bishop vient relever Reza.

 

Reza : Six foutues lettres. Tommy, évite les ennuis. T'es en retard.

Bishop : Deux minutes. J'ai dû faire une pause.

Reza : J'arrive pas à trouver. La deuxième lettre est un U. - "Cupcake".

Bishop : 7 lettres, ça rentre pas.

Boorman : Je dois parler au détenu.

Bishop : Ravi de vous revoir.

Reza : "Muffin". Le 17 c'est "muffin".

Bishop : Doucement, on interroge le détenu. "Muffin" rentre.

 

Reza regarde Boorman faire signer les documents à Nasim. Il décide de revoir Ellen.

 

Reza : C'est lui. Il est venu voir M. Marwat.

Ellen : Vous êtes sûr ?

Reza : Oui, je l'ai vu hier soir.

Ellen : Merci, vous serez récompensé comme promis.

Reza : Gardez l'argent, j'espère avoir raison.

Ellen : Oui, il est innocent.

Reza : Alors libérez-le.

 

Erickson a emmené Jack Shaw à la chasse.

 

Erickson : Trop lourd ?

Shaw : C'est dur à dire, je ne chasse pas souvent.

Erickson : Tu pourrais prendre un 22, mais on chasse le lapin, ça devrait être plus facile avec ton fusil.

Shaw : D'accord.

Erickson : Des restrictions de vol ?

Shaw : L'administration est réticente pour les avions, mais pas de problème pour les hélicoptères.

Erickson : Bien. Belle propriété. Elle ferait un beau complexe.

Shaw : Pourquoi O'Malley a changé d'avis ?

Erickson : Il voulait participer à l'effort de guerre. Avec un peu de temps, certains retrouvent le droit chemin.

 

Dans le bureau de Patty, avec Ellen. Maggie apporte une enveloppe.

 

Ellen : On a un visage, il nous manque le nom.

Patty : J'appellerai Bill pour qu'il nous aide.

Maggie : C'est pour vous.

Ellen :C'est quoi ?

Patty : Une citation à comparaître. Michael me poursuit pour la garde de Catherine.

 

 

Chris : Quelqu'un m'entend ? Personne ? Je veux juste parler. Juste parler ! Ouvrez cette putain de porte. On peut parler ?

 

Chris ramasse la cagoule qu’il avait jetée à terre et la remet sur sa tête. Puis il se met à prier.

 

Notre Père qui est au Cieux,

que ton règne vienne.

Que ta volonté soit faite

sur la Terre comme au Ciel.

Donne-nous aujourd'hui

notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses,

comme nous pardonnons aussi,

à ceux qui nous ont offensés.

 

-    - - - - - - -   2 mois plus tard

 

Ellen est en larmes à côté du cadavre cagoulé, la médaille entre ses mains. Le jeune garçon afghan la regarde.

 

"Add That Little Hopper To Your Stew"

 

Nasim Marwat was arrested by the FBI when his deposition was recorded at Hewes & Associates. The technician who provided the bomb Boorman also hacked the database of the FBI to add the name of Nasim.

Appalled, Ellen discovers the shed where the man was handcuffed and hooded. By pushing a door, she discovered his body. Horrified, she picks up the Military Medal of DD. Then, unable to step it drops to the ground and burst into tears.

---------- 2 months ago


Chris, his hands still tied, calls.

 

Chris : Hey. Can anyone hear me? Hey! Anyone? A.C.? I don't need anything. I'm okay. I just want to talk. Could I please talk to someone? Please?

 

Chained, Nasim was taken to jail.

Nasim : Please, brother, why are they doing this? I've done nothing wrong.

Reza Asgari : Shut the fuck up. I'm not your brother. Keep moving.

 

At Hewes & Associates, Ellen and Patty interview Rosetti before Herndon. Ellen appears tense.

 

Ellen : Where is he?

Rosetti : Mr. Marwat is being held at the Federal Detention Center in Brooklyn.

Ellen : He's my client. I want to see him.

Rosetti : That's not possible. Not yet.

Patty : Mr. Marwat may not be a citizen of this country, but he's entitled to due process. He as the right to see counsel.

Rosetti : Ma'am, at this moment, he's being interviewed by federal agents. As you know, he is the prime suspect in an attempted act of terrorism.

Ellen : Mr. Marwat assisted Americans in Afghanistan. Does that sound like a terrorist?

Rosetti : We have evidence connecting him to the crime scene.

Patty : What exactly is he charged with?

Rosetti : At this point, he hasn't been.

Ellen : Is he under arrest? Have you even Mirandized him?

Herndon : They're not required to. There was imminent danger to the public safety. The law says he can be questioned without his attorney present.

Ellen : Thank you, Bill. We have this under control.

Herndon : I was only saying.

Ellen : So it's been 24 hours, and he hasn't even been read his rights.

Rosetti : Not yet, ma'am.

Ellen : Agent Rosetti, when can I have access to my client?

Rosetti : Once Mr. Marwat has been thoroughly questioned, you can talk to him as much as you want. We'll notify you when we can grant you access.

 

Erickson is hunting with a friend, Ed O'Malley.

 

Ed : You got him. A clean shot. I haven't had a good rabbit stew since my wife passed. I think I'm going to cook this one up myself. Howard, I can't tell you how happy I am that you're taking this land. I mean, the idea of a Home Depot here-- It just makes me sick.

Erickson : Well, I'm honored you accepted my offer, Ed.

Ed : Well, you certainly gave me a good price. My daddy bought this land back in the '30s. The old factory's just right over that hill there. Who'd have guessed you could make a fortune off of gloves?

Erickson : My dad made a pile on refrigeration.

Ed : No kidding?

Erickson : Yeah, came over here from Norway without a kroner. Settled in Minnesota. Built an empire. But, you know what, he never spent a dime on himself.

Ed : Well, he wasn't interested in money. He believed in the work ethic.

Erickson : That's exactly right. My dad used to say, "making a profit is God's way of thanking you for working hard." God and country-- That's what he was all about.

Ed : Amen. Well, let me ask you something, Howard. How are things going over there in Afghanistan?

Erickson : I'm not the government, Ed. I don't choose where we fight. I just send men over to help out where they're needed.

Ed : I can respect that, but-- Now don't get me wrong-- I fought in Korea-- But this war's been going on for ten years. And the Taliban is still over there farting falafel and our boys are dying.

Erickson : Yes, sir.

Ed : It's been on my mind mind because my grandson is just finishing up at boot camp training, and his unit's going to be assigned any day now.

Erickson : I see.

Ed : He joined up without his mother's permission. My daughter's just terrified he's going to end up in combat.

Erickson : It's a mother's job to worry. I respect your grandson's desire to serve. I'm just praying he stays out of harm's way. You can add that little hopper to your stew, Ed.

 

The cabinet.

 

Patty : I'm going to file a motion to get us access to Nasim. It won't matter.

Ellen : Why is he here?

Patty : I asked him to come, and he's right, it won't matter. Nasim is finished as a witness. He's labeled a terrorist. Any shred of credibility he might have had is gone.

Herndon : Hey, I wouldn't worry about it. I mean it's not like you guys are dealing with the CIA or anything. You took away the decanter.

Patty : I knew you were coming.

Ellen : You think the CIA set Nasim up?

Herndon : Your witness was arrested right in the middle of a deposition against High Star.

Patty : Timely.

Herndon : Howard Erickson could not have orchestrated this alone. It had to be the CIA. So now it's time to get very paranoid-- Assuming they'll be listening in on every phone call you make.

Patty : I had the office swept. It was clean.

Herndon : Cell phones.

Ellen : We got rid of them. We're using new ones.

Herndon : Good. Well... you still don't have a witness. You ladies have any, uh, further leads, or are we finished here?

Patty : Nasim said there was another American on Chris's mission who wasn't with High Star. I suspect he's CIA.

Herndon : Absolutely. If the Agency was running ops over there, they had to have someone on the ground.

Ellen : Nasim saw this man in New York. He can identify him-- That's our lead.

Herndon : You're gonna try to find a CIA operative in a city of eight million people? Good luck.

Patty : Trust me. He can be useful.

Ellen : Nasim thought the CIA guy followed him from the mosque. We could check the surveillance cameras in the area.

Patty : It's a long shot. Worth a try.

 

Trent Prowse s’est déplacé chez Erickson pour discuter des futurs contrats. Jack Shaw les rejoint.

 

Prowse : The government's paying over a hundred million to renew your contracts. We need to know you'll be able to handle the workload.

Erickson : I can assure you your money is not being wasted.

Shaw : My apologies. Sorry I'm late.

Erickson : No worries, Jack. You know Trent Prowse from Defense.

Shaw : Of course. Good to see you.

Prowse : Likewise.

Erickson : Trent was just questioning our ability to fulfill our contracts.

Prowse : As we draw down troops, our need for private forces will increase exponentially. We'll require additional security, training for the Afghan police force...

Shaw : We'd anticipated that.

Prowse : But you've already got men in Iraq, Middle East, Africa, Japan. You're not spread too thin?

Shaw : Absolutely not. The fact is, we're expanding-- We're recruiting new men.

Prowse : Will you have the facilities to train them?

Erickson : Jack, show him the thing. Trent, you got to see this. I got to show you something. - Thanks, Jack. - We're in escrow on this property here. That's over 20,000 acres. Now, we're converting this old factory into a new ops center, doubling our training capacity.

Prowse : I see.

Erickson : Two landing strips here for transport, and a new sniper range right there.

Prowse : When can you start on all this?

Shaw : We'll be breaking ground at the close of escrow, in seven days.

Prowse : This looks good, Howard. I'll bring this back to my people. In the meantime...

 

Shaw's phone rings.

 

Shaw : Hello?

Prowse : Here's a complete breakdown of our anticipated needs.

Shaw : Um, I'm sorry. He's in a meeting. One moment. It's Ed O'Malley.

Erickson :  I should take this, Trent. It's the man that's selling me the property.

Prowse : I think we're done here anyway. Always a pleasure, Howard.

Erickson :  Ed. How was that Hasenpfeffer?

 

In Catherine's room, in bed.

 

Patty : I have to go to work now. But Mrs. Auroro is going to be with you, and she'll call me if you need me.

Catherine : Okay.

Patty : She's warm.

Mme Auroro : Yes, but her temperature has been holding steady. I'll call you immediately if anything changes.

Patty : Thanks.

Mme Auroro : Uh, of course. When will you hear from Dr. Weisler?

Patty : I'm expecting her test results at the end of the day. I'll let you know.

Mme Auroro : Ms. Hewes, your son, Catherine's father, does he know she's sick?

Patty : No.

Mme Auroro : Perhaps you should tell him.

Patty : I don't know how to reach him.

 

In Cabinet.

 

Ellen : So we're looking for the man who followed Nasim from the mosque. Do you think you could find anything for us?

Huntley : Well, the mosque may have security cameras, and I'm... I'm sure there are some banks around there. I-I can try to dig up some footage.

Ellen : Okay, great. I'll take anything you can find.

Maggie : Dean Gulickson from the Times called again. He wants to talk to you about the High Star case.

Huntley : Dean Gulickson? He's a fine reporter. I read everything he's written on Afghanistan. He knows the place inside out.

Ellen : It's, uh, still a no. Thanks, Maggie. I'm not talking to the press.

Maggie : Okay. I'll tell him.

Huntley : Um, I'll get on those tapes right away.

 

Boorman is doing a fumigation when the alarm clock of his starts ringing. He unfolds a prayer mat and climbs painfully to the floor.

 

Boorman : Time to pray.

 

Patty is in her office. His phone rings.

 

Maggie : Ms. Hewes, it's Dr. Weisner.

Patty : Put her on. - Yes, it's Patty. You have the results?

 

Patty goes to Ellen's office looking videos.

 

Patty : Anything?

Ellen : No. I... I can't find Nasim, let alone someone who's following him. - Are you okay?

Patty : I just got Catherine's test results back.

Ellen : And?

Patty : She's fine.

Ellen : Oh!

 

Erickson is in a bar with several soldiers. They compete for a game of darts.

 

Erickson : Piss-poor effort, Riccio. You throw darts worse than you shoot a rifle.

Riccio : Man, you can't even shoot your load.

Erickson : Could if he was aiming at your sister. Stand aside, boys. - Oh! Oh! Oh! - Carry on, boys.

 

Ed O'Malley, visibly upset, enters the bar.

Erickson : All right, try not to embarrass yourselves. Nobody pays tonight.

He joined O'Malley in the bar.

 

Erickson : Hope the bar is okay. It's a little loud. - Ed here is 1st Marines. Landed at Inchon.

Barman : Is that so?

Erickson : Pour him your best whiskey.

Ed : Thank you, Howard. You mind if we sit down?

Erickson : You're looking a little green. Did you get word on your grandson?

Ed : No, everything's fine there. We got lucky. His unit was assigned to Japan for humanitarian work.

Erickson : That's great news. What's on your mind?

Ed : It's my daughter. She doesn't want me selling you the land.

Erickson : We agreed on a price, but if she wants to renegotiate...

Ed : It's not the money; it's-it's... it's the politics. She doesn't want the family property going over to a mercenary. Her word.

Erickson : I see.

Ed : It seems there's a slew of lawsuits against your company.

Erickson : All dismissed, Ed.

Ed : What about the one pending right now? She said that some of your men were killed on an illegal mission. Is there any truth to that?

Erickson : None. All of my work is government sanctioned. It's totally legit. That case is... it's-it's a left-wing crusade against me.

Ed : Well, my daughter is concerned. It just doesn't sit well with her.

Erickson : I don't want to butt in here, Ed, but, uh... Isn't the land yours to sell?

Ed : Yeah. The truth is, Howard, it doesn't sit well with me, either.

Erickson : Now, I've got commitments based on my acquisition of that land.

Ed : And I'm sorry, Howard.

Erickson : No. We had a deal. We shook hands.

Ed : I-I didn't have all the facts.

Erickson : Facts? You have no idea what the facts are.

Ed : Howard...

Erickson : The men I train protect Americans. Lives are at stake here. Forgive me, Ed, but your daughter doesn't have the first fucking clue about what's going on here!

Ed : I'm sorry, Howard. The deal's off.

 

At Hewes & Associates.

 

Maggie : Ms. Hewes?

Patty : Yeah.

Maggie : There's someone here to see you. He says he's your son.

Michael : I am her son.

Patty : Yeah You can go home, Maggie. Please shut the door.

Michael : New assistant. She's cute. Are you going to offer me a drink or anything?

Patty : No, I'm not.

Michael : I heard you were looking for me.

Patty : Yeah.

Michael : Here I am.

Patty : Do you expect a hug or something?

Michael : I wanted to apologize. I'm sorry for disappearing. I just needed to sort some things out for myself.

Patty : Is that it? Because, if it is, I need to get home.

Michael : I want to see my daughter.

Patty : After three years of neglect, you suddenly care?

Michael : How is she?

Patty : She's perfect.

Michael : So can I see her? I understand if you need to think about it. Here's my information. Let me know your answer. Have a good night.

 

Ellen and Sean walk down the street.

 

Sean : We never really talked about your case last night. How's it going?

Ellen : Well, the CIA is now involved, and my witness has been arrested as a terrorist.

Sean : Shit.

Ellen : Yeah.

Sean : Is he a terrorist?

Ellen : No, he was set up. Sorry, this is me.

Sean : Did you get a new cell phone?

Ellen : Yeah. We think someone's been listening in on our calls. And I have my old phone here. Shall we crank-call the CIA?

Sean : Can you still make dinner?

Ellen : Uh, I'll try.

Sean : Hey, you're in the weeds right now. Whatever you can swing is fine with me.

Ellen : Thanks for being so understanding.

Sean : Okay. Okay, this is me.

Ellen : Okay, well, bye, babe.

 

Nasim has languished in his cell. His guardian, Reza Asgari from his meal tray.

 

00:20:17,650 --> 00:20:19,750

Nasim : Help me, please.cI need to speak to my lawyers.

Reza : Stop talking.

Nasim : I am innocent. My family needs me. Where are you from?

Reza : Brooklyn, NYC. Born and bred.

Nasim : But your family. I heard someone call you "Reza." That is Iranian, yes?

Reza : My family left Iran a long time ago.

Nasim : Are you a Muslim?

Reza : Eat.

Nasim : I'm begging you. Please help me. Look into my eyes. I'm like you. I am an innocent man.

Reza : Look, asshole, you're not like me.

Nasim : I'm not a terrorist.

 

Reza fate of the cell. In the corridor, the guard who took over from him waiting for him.

A guard : Hey, Asgari, your shift's up.

Reza : I just gave him dinner. I was told an official would be coming by later to see the prisoner.

Guard : Oh, thanks. How far'd you get?

Reza : Did about half of it. 17 across is a bitch, though. Six letters. See if you can get it.

Guard : It's not "if," my friend, but when. Have a good one.

Reza : Yeah.

 

In the street, Ellen uses the old laptop, Boorman receives the communication.

 

Patty : Hello.

Boorman : Whoa! Hi.

Ellen : I need to talk about the case with you.

351

00:22:12,218 --> 00:22:13,469

Patty : Anything the matter?

Ellen : I'd rather not discuss it over the phone. Can you meet me in a half hour at the park on 15th?

Patty : Yeah, I'll be there.

 

Patty joined Ellen in the Park.

 

Ellen : Patty.

Patty : Agent Rosetti called. Nasim's being Mirandized at 1:00 We can talk to him this afternoon.

Ellen : Great.

Patty : So, what's so urgent?

Ellen : I wanted you to take a look at this.

 

Ellen gave her a folder in which she wrote:

" I think we observe”.

 

Patty : Very interesting.

Ellen : Mmm.

Patty : Do you think it's true?

Ellen : Well, if it is, it could answer a lot of questions for us.

 

Back at the office where joined Herndon.

 

Patty : You purposely called me on your old phone.

Ellen : This guy must have been listening in on my calls. That is the only way that he could have tracked Nasim.

Herndon : Very smart, this one.

Ellen : So I thought I'd lure him to the park.

Patty : Did you notice anyone watching us?

Ellen : I wasn't looking. But I had someone taking photographs. He's actually quite useful.

 

Ellen : What are we looking for?

Herndon : Could be anyone. I mean, just because you made the call doesn't mean the guy was listening. Or that he showed up. You don't even know if your phone was tapped.

Ellen : My bet's on him.

Herndon : My money's on the kid with the skateboard. The CIA are sneaky little bastards.

Patty : Nasim knows who we're looking for. He's being Mirandized today. We'll bring him the photos and hope he can make an I.D.

 

Boorman, always sick, joined Robert Owen in his car.

 

Owen : You're white as a as a sheet.

Boorman : I'm just getting over the flu.

Owen : Nasim Marwat. Did you know about this guy?

Boorman : No, sir, but I should've.

Owen : An Afghan tries to blow up a New York City bus. You're goddamn right you should've.

Boorman : He wasn't on any list. He slipped through the cracks. No one's heard of this fuck. I got guys in seven countries trying to round up intel on him right now.

Owen : It's a little fucking late. The device Marwat used had a kill radius of more than a hundred feet. Lucky for you the asshole forgot to arm the damn thing.

Boorman : Have the Feds questioned him?

Owen : Yeah, but they got nothing. They'll be arraigning him today.

Boorman : It's a bad idea. We need to hold this Marwat. Let's not give him a chance to lawyer up.

Owen : The DOJ isn't the Wild West anymore. He's entitled to a speedy trial, access to counsel.

Boorman : The longer he's in custody, the longer he's not communicating with an accomplices on the street. I fucked up. Let me set it straight, spend some time alone with this guy. See what I can get out of him.

Owen : How do you suggest we hold him?

Boorman : Drop all the charges.

Owen : And then?

Boorman : Lock him up on immigration violations. Then we can keep him away from his attorneys as long as we need.

Owen : I run this up the flagpole, it comes back to fuck me, you'll be next.

Boorman : You gonna make the call or not?

 

The Cabinet.

 

Maggie : Dean Gulickson from the Times called again. 

Ellen : Can you tell him no?

Maggie : I already did. - Car's waiting to take you and Patty to Mr.

Marwat's arraignment.

Ellen : Great.

Patty : We won't be needing the car.

Ellen : What happened?

Patty : Nasim's arraignment has been canceled. The government has dropped the conspiracy charges against him.

Ellen : Just like that?

Patty : Now they're holding him on an immigration violation. Which means that we don't have access to him. He's denied the right to attorney.

Ellen : They can just do that?

Patty : Well, it seems like these people have the power to do whatever they damn well please.

Ellen : We need Nasim to I.D. the guy in the park.

Patty : I'll keep helping with this, Ellen, but only if you're willing to go all the way.

Ellen : I am.

Patty : All right, then. Let's get Agent Rosetti back in here.

 

Jack Shaw is in the office of Erickson.

 

Shaw : I spoke to O'Malley and his daughter.

Erickson : And?

Shaw : I offered them the amount we discussed. They won't budge. More money's not gonna do it.

Erickson : Did they even counter?

Shaw : Howard, there's no negotiation. It's the principle of the thing, and you can't negotiate with principles.

Erickson : No matter how upside down, pretzel-twisted and jack-fucked those principles are!

Shaw : They don't want to sell because of case against you.

Erickson : This fucking case! Do we have any options?

Shaw : I checked into the Bruer Farm and the golf course. No one wants to sell. At this point we're hemmed in.

Erickson : Unacceptable!

 

At the prison, Nasim sees Boorman into his cell. He said a few words in their language.

 

Nasim : Do not speak my language.

Boorman : Have you told anyone about me?

Nasim : I don't know you.

Boorman : But you saw me outside the mosque.

Nasim : Yes.

Boorman : What do you know, Nasim? What did Chris Sanchez tell you about me? We know where you live, Nasim. I'm worried about your wife, your children... Without a man around to protect them. Shame what happened to your father. Now, I can help you get home, but you're gonna have to tell me the truth.

Nasim : I saw you once in Afghanistan. But Chris told me nothing about you.

Boorman : When did you see me?

Nasim : Just before the mission where Chris's men were killed.

Boorman : What were you doing there?

Nasim : I would scout the area for Chris.

Boorman : Did you tell the lawyers that you saw me over there?

Nasim : Yes.

Boorman : Did you tell 'em saw me in New York?

Nasim : Yes, I told them, but they don't know who you are because I don't know who you you are.

Boorman : Okay. I believe you, Mr. Marwat.

Nasim : Please send me home. I beg you.

Boorman : I'll tell you what I'm gonna do. You're being held here on immigration violations right now. I'm gonna get you deported.

Nasim : That will get me home?

Boorman : Lickety-split. I'll just need you to sign some documents to waive your right to speak to an attorney or claim political asylum.

Nasim : I will sign anything.

Boorman : Good. I'll be back with the documents. But Nasim, if you ever tell anyone about me, I'll kill your whole family. Guard?

 

Ellen and Sean are in a restaurant.

 

Sean : So how are you going to find this CIA guy?

Ellen : I have no idea.

Sean : And you still can't get access to your witness?

Ellen : He hasn't even been read his rights.

 

A young man, at a table near them, put one knee and asked his girlfriend to marry him.

 

Ellen : Mazel Tov! It's beautiful. - Can you believe he did

that to her in public?

Sean : Well, she looks pretty happy.

Ellen : Because she has to be. She has an audience.

Sean : So you don't like public displays. That's too bad because... I was going to ask you... if you wanted...

Ellen : Uh...

Sean : a mint.

Ellen : You're an asshole. Oh, Jesus!

Sean : Your expression was priceless.

Ellen : Because you scared the shit out of me.

Sean : I'm sorry. I know how you feel about marriage.

Ellen : It's just not for me; not right now.

Sean : Do you think that you don't want to get married because of what happened to your fiancé?

mean, you don't have to talk about it, if you don't want to.

Ellen : I No, it's fine.

Sean : His name was David, right?

Ellen : Yeah. David. Maybe it's got something to do with him, yeah. I was a different person. You know, it was another time.

Sean : Is that a good thing?

Ellen : It doesn't really matter. Yeah. I can't change it.

 

Patty visited Michael.

 

Patty : Can I come in?

Michael : Uh... sure.

Patty : Out late last night?

Michael : My job keeps me up. So, have you thought about it?

Patty : Yeah. I have.

Michael : Can I see my daughter?

Patty : About three weeks ago, I went up to Boston.

Michael : What brought you up there?

Patty : I was looking for you. While I was there, I bumped into your old friend Henry Thain.

Michael : Oh! Henry! How's he enjoying college life?

Patty : He led me to the sleazy little place where you used to deal drugs.

Michael : I needed a way to get on my feet, which I have, by the way. Doing quite well.

 

A girl stripped naked out of the room and goes into the bathroom.

 

Patty : I don't know what kind of life you're living, but you're not fit to be a father. I'm not going to let you see Catherine.

Michael : That's her name? How did you choose that?

00:34:32,058 --> 00:34:35,588

Patty : I'm not gonna let her meet you, so you can just run off again. It would be cruel.

Michael : I'm not running anywhere.

Patty : Well, if you want to see her, just convince me you've changed. Until then, come within 100 yards of her, and I'll get a restraining order.

Michael : I'm sorry that's your position. But... you have been taking care of her, and-and I'm grateful for that. So, I guess I have to respect your feelings.

 

Chris, still alone, still calls.

 

Chris : Can anyone hear me?! Can I please fucking talk to someone?

 

Ellen meets the Times.

 

Gulickson : Miss Parsons? Dean Gulickson from The Times.

Ellen : Have a seat.

Gulickson : Thanks for agreeing to talk to me about the case.

Ellen : I haven't agreed yet.

Gulickson : I see.

Ellen : How often are you in Afghanistan?

Gulickson : Most of the year.

Ellen : The story I have goes way beyond just a civil action against High Star.

Gulickson : How far beyond?

Ellen : Extraordinary rendition, CIA, innocent man being framed as a terrorist.

Gulickson : That's pretty far.

Ellen : I can give you all of it if you do something for me

Gulickson : I'm listening.

Ellen : There's a High Star employee over there Christopher Sanchez. And he's missing. Or he's been killed. Either way, I want you to find him.

Gulickson : What if I can't?

Ellen : then you don't get the story.

 

In his office, Erickson telephone.

 

Prowse : Trent Prowse.

Erickson : Howard Erickson. Hey, have you seen the mock-up of the new Excalibur drone? It's got 400 pounds of laser-guided munitions. It can hit a cabbage from 600 miles away.

Prowse : It's still a few years away from production, though.

Erickson : Yeah, well, I can't wait to see that baby in action.

Prowse : You'll be among the first. Listen, I was talking to the secretary about your expansion plan. He's confident you can handle the job.

Erickson : Well, he's a smart man.

Prowse : Provided you're able to stick to your construction schedule.

Erickson : Yeah, no problem doing that. Listen, um, I actually called you up to ask you for a favor.

Prowse : Yeah? What can I do for you?

Erickson : I was wondering if we could discuss some troop deployments.

Prowse : What do you have in mind?

 

Rosetti is at Hewes & Associates.

 

Patty : What the hell is this?

Rosetti : It's a record of Mr. Marwat's activities. You'll see that he's being well taken care of.

Patty : That's not what we asked for.

Ellen : This is a lunch menu. "8:00 a.m., breakfast. Mr. Marwat is given oatmeal, scrambled eggs and a pineapple juice, attested to by Guard Frank Bishop."

Rosetti : It's a daily record of all his meals, his exercise time. You'll see he's allowed to pray five times a day.

Patty : That is not the information we asked for. We need to know which organizations are questioning him, how long the interrogations last, and what methods are being used.

Rosetti : You know that's classified. We can't give that to you.

Ellen : Well, this is useless.

Rosetti : I'm afraid that's all I'm able to provide. I'm sorry, Ms. Parsons.

 

Rosetti gets up and leaves.

 

Patty : Everything we need in there?

Ellen : Yeah. This should do it.

 

Ed O'Malley asked Erickson to receive it. Erickson offered him a cigar.

 

Erickson : Courtesy of the Dominican Republic. Everybody talks about the Cubans, but the Dominicans make the superior cigar.

Ed : No, thank you.

Erickson : You sure?

Ed : I'm sure.

Erickson : What can I do for you, Ed?

Ed : My grandson's unit has been reassigned to Afghanistan. The Arghandab Valley.

Erickson : I'm sorry to hear that. I know how much you and your daughter were afraid of that.

Ed : You got him sent over there, didn't you?

Erickson : Of course, it might be good for him. Combat changes a man. Deepens him. From the minute he wakes up in the morning, he knows that day could be his last. Heightens the senses.

Ed : I'm asking you, man to man... did you have my grandson sent there?

Erickson : Of On the other hand, I wouldn't want any of my sons over there right now. That particular area is getting more dangerous by the day.

Ed : Cut the crap, Howard!

Erickson : Place is crawling with snipers... IED's, RPG's. Hell, I heard things are so confused over there right Patty : now, some of our boys are getting hit with friendly fire.

Ed : Are you saying what I think you're saying?

Erickson : This is a war, Ed. Anything is possible. I really think you

should consider that. What good is a piece of land if you have no family to share it with?

Ed : Jesus Christ!

Erickson : My answer is... yes...I did get your grandson sent over there. And I can pull him out. It's up to you.

 

Ellen and Patty asked Reza Asgari to meet them.

 

Patty : Thank you for meeting with us.

Ellen : We were given a list of Mr. Marwat's daily activities, and of all the guards posted to his detail, you seem to be the one who had the most contact with him.

Reza : Uh... yeah, probably.

Ellen : We believe Mr. Marwat is innocent. And the man that framed him for the crime is in one of these photographs. Has anyone from these pictures come to talk to Mr. Marwat? Do you... recognize anybody? Take your time.

Reza : No, I-I don't recognize these people. No.

Ellen : You work the day shift, 8:00 a.m. to 8:00 p.m., is that right?

Reza : That's right.

Ellen : Would you be willing to take in these photographs to Mr. Marwat... give him a chance to identify the man that we're looking for?

Reza : Are you nuts? You want me to bring this to a terror suspect?

Patty : You'd be compensated.

Reza : Whose side do you think I'm on? Anyway, I get frisked every day when I go to work. I get caught with these on me, I'll lose my job. Just meeting with you could get me jammed up.

Patty : Then why did you agree to it? You're the only guard who would speak to us. Why?

Reza : I guess, uh, the others aren't as stupid.

Patty : Or is something about this not sitting quite right with you? Have you spoken to Mr. Marwat?

Reza : A little, sure.

Patty : In your experience, does he behave like someone who could possibly be a terrorist?

Reza : I gotta go.

Ellen : Mr. Asgari... if anyone from these pictures comes to talk to Nasim... please, just let us know.

 

Boorman comes to the door of the jail.

 

Guard : Excuse me, sir.

Boorman : I'm here to see Marwat, Nasim.

 

Reza : Six fuckin' letters.

 

Bishop : Hey, Asgari. - Hey, Tommy, stay out of trouble, huh?

Reza : You're late.

Bishop : Eh, two minutes. Had to make a pit stop.

Reza : I still can't find this bitch. All I know is the second letter's a "U." - "Cupcake."

Bishop : Nah, seven letters. Doesn't fit.

Boorman : I need to speak to the detainee.

Bishop : Good to see you again, sir.

Boorman : Yeah.

Reza : "Muffin. " 17 across, it's "muffin."

Bishop : Shh! Quiet, man, the prisoner is being questioned.

Reza : "Sorry.

Bishop : "Muffin." "Muffin" fits.

 

Reza Boorman looks to sign the documents to Nasim. He decides to see Ellen.

 

Reza : "This is the guy. He came to see Mr. Marwat.

Ellen : Are you sure?

Reza : Definitely. I saw him last night.

Ellen : Thank you so much. You'll be compensated, as promised.

Reza : Keep the money; I just hope I'm right about this.

Ellen : You are. He's innocent.

Reza : Then get him out of there.

 

Erickson took Jack Shaw hunting.

 

Erickson : How's the weight?

Shaw : You know, I don't hunt very much, so it's hard to say.

Erickson : Well, you could use a .22, but since we're walking rabbits, that shotgun'll make it easier for you to snap shoot.

Shaw : Right.

Erickson : Any word on flight restrictions?

Shaw : I'm in contact with the FAA as to fixed-wing aircraft, but helicopters are no problem.

Erickson : Good, good. Nice piece of property. She'll make a

beautiful compound.

Shaw : What changed O'Malley's mind?

Erickson : He wanted to do his part for the war effort. Some people, Jack, you give them enough time, eventually they'll see the light.

 

In the office of Patty, Ellen. Maggie brings an envelope.

 

Ellen : We have a face; now we need a name.

Patty : I'll call Bill, see if he can help us.

Maggie : Ms. Hewes, this came for you.

Ellen : What is it?

Patty : A summons. Michael's suing me for custody of Catherine.

 

Chris : Can anyone hear me? Anyone? I just want to fuckin' talk! I just want to talk! Open the fuckin' door! Can we please talk?

 

Chris picks up the hood he had thrown to the ground and puts on his head. Then he begins to pray.

 

Thy kingdom come,
Thy will be done on earth
as it is in Heaven.
Give us this day our daily
bread, and forgive us our
trespasses... as we forgive
those who trespass against us.

 

- - - - - - - 2 months later

 

Ellen was weeping beside the corpse hooded, the medal in his hands. The young Afghan boy looks.

Kikavu ?

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Rebekkah12 
29.11.2022 vers 20h

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choup37, Hier à 12:56

Effectivement, beaucoup de designs vous attendent dans préférences, on a besoin de vos votes

sabby, Hier à 16:31

C'est voté pour moi Et en parlant de design, le SWAT a refait sa déco. N'hésitez pas à venir voir

chrismaz66, Aujourd'hui à 10:23

J'ai voté pour tous mais il est vrai que les scores ne montent pas, où sont les gens? Un petit click de rien du tout pliz ^^Bon dimanche pluvieux ^^

Locksley, Aujourd'hui à 10:29

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