Le jeune garçon afghan entre dans la pièce où Chris est détenu.
Garçon : Je vous ai déjà vu.
- - - - - - - - - - - Un mois auparavant
Patty est chez son psychiatre.
Dr Baldwin : A quoi pensiez vous?
Patty : Mmm... non, à rien.
Dr Baldwin : Vous parliez d'un incident, puis vous avez commencé à dériver.
Patty : "L'incident"?
Dr Baldwin : Mm. Pourquoi vous ne me le raconteriez pas encore une fois? Pas à pas.
Patty : Je partais au bureau. Je suis sortie de l'ascenseur et je suis rentrée dans le hall. Mon portier a commencé à me parler. Il palabrait sur le temps, et j'essayais de l'ignorer, parce que...
Dr Baldwin : Parce que? Parce que quoi?
Patty : Parce que j'étais au téléphone.
Dr Baldwin : à qui parliez-vous?
Patty : L'école de Droit de Yale.
Dr Baldwin : Et quel était le sujet de la conversation?
Patty : Mon partenaire, il y a trois ans. Il est décédé, Tom. J'essayais de faire donner son nom à une bourse.
Dr Baldwin : C'est gentil. Y êtes-vous parvenue?
Patty : Non. Je me suis pris les pieds dans le protocole, la politique à l'université... Quoi qu'il en soit, c'est l'appel que je passais.
Dr Baldwin : C'est peut-être pour ça que vous étiez en colère. Tom... Tom était de toute évidence important à vos yeux. Bien, à votre âge, laisser une trace devient important. Vous commencez à penser à votre mortalité.
Patty : Mortalité? Quel âge pensez-vous que j'ai?
Dr Baldwin : Ce n'est pas de votre âge dont je parle, c'est bien plus. Cette... Cette phase de votre vie, quand tout vous souriait. Forte. Au sommet de votre profession. Cela devient important de léguer tout ça. Donc, que voulez-vous faire après?
Patty : Bien, je ne passe pas beaucoup de temps à penser à "l'après".
Dr Baldwin : Mais j'imagine que vous souhaiteriez que votre cabinet subsiste, après votre départ.
Patty : Eh bien, mon fils aurait fait un excellent avocat. Il a un esprit de première catégorie. Mais refuse de l'utiliser.
Dr Baldwin : Donc il ne va pas reprendre votre legs.
Patty : Il me poursuit pour obtenir la garde de ma petite fille.
Dr Baldwin : Y a t-il quelqu'un d'autre?
Patty : Non.
Dr Baldwin : Vous avez mentionné par le passé un jeune avocat. Une femme. Vous ne saviez pas très bien pourquoi vous la gardiez près de vous.
Patty : Oui.
Dr Baldwin : Avez vous fini par l'aider?
Patty : Oui.
Dr Baldwin : Bien, ça, c'est intéressant. Continuez, allez-y.
Erickson a emmené ses fils dans l’usine qu’il vient d’acheter à O’Malley.
Erickson : Tout ce côté sera démoli pour faire place à de nouveaux baraquements.
Jake : Est-ce que vous allez utiliser de la dynamite?
Erickson : J'en doute. Plus probablement des bulldozers.
Jake : Est-ce que je pourrai conduire le bulldozer?
Erickson : On verra, fiston. Je vous ai amené ici les garçons pour que vous voyez l'endroit avant démolition. Quand vous reviendrez vous comprendrez la signification du mot travail. Ce qu'est le progrès. Parce que, si vous n'avancez pas dans la vie, vous reculez. Il n'y a pas d'entre deux. Compris?
Les garçons : Oui, M'sieur!
Pendant qu’Erickson parlait à ses frères, Jake s’est éloigné.
Jake : Oh, mon dieu, vous devez voir ça les gars!
Les garçons : Qu'est-ce que c'est?
Erickson : Hey, les gars? Les enfants, n'allez pas là-dedans! Les garçons, ne rentrez pas là-dedans! Revenez. Revenez!
Jake les emmène dans une pièce dans laquelle Chris est attaché.
Jake : Il s'appelle Chris.
Un garçon : Que fais-tu là?
Chris : Ton père m'a amené ici.
Un garçon : Tu as fait quelque chose de mal?
Chris : Ton père le pense.
Un garçon : Qu'est-ce que tu as fait?
Chris : (chuchotant) Demandes à ton père.
Un garçon : Qu'est-ce qu'il a fait papa?
Erickson : Je ne connais pas cet homme. Les gars, venez.
Chris : C'est bon, Je... Je veux juste vous dire quelque chose. Votre père... il va me tuer.
Erickson se réveille brusquement. Il est derrière son volant et attendait l’un de ses fils.
Fils : Papa?
Erickson : Salut, mec.
Fils : Qu'est ce qui se passe?
Erickson : J'étais dans les vaps pendant une minute. Je vais bien. Alors?
Fils : Ben, j'ai gagné!
Erickson : Gagné quoi? Je pensais qu'aujourd'hui c'était l'entrainement.
Fils : Non aujourd'hui c'était les play off.
Erickson : Oh! D'accord!
Fils : Ouais, et j'ai finalement battu Dravecki! Je vais faire la rencontre de vendredi, Papa. Tu me verras dans la compétition maintenant.
Erickson : Oui ça se pourrait bien en effet.
Fils : Tu veux dire quoi par "pourrait"?
Erickson : Il y a des choses dont je dois m'occuper au travail. Pas le meilleur moment.
Fils : Okay.
Erickson : Allons chercher du chinois.
Carter entre dans la cellule de Chris. Il lui donne à boire.
Chris : Depuis combien de temps je suis là?
Carter : A peu près un mois.
Chris : Je m'inquiète pour mon chien. Tu penses que tu pourrais te renseigner? Je l'ai laissée à Ellen Parsons.
Carter : Tu crois qu'on va parler avec ton avocate?
Chris : Je demande juste des nouvelles de... ma chienne.
Carter : Désolé.
Chris : Où est-ce que ça se termine, A.C? Tu vas me tuer? Parce que tu - tu peux pas me garder ici éternellement. Ouais, bien sûr que tu sais pas
comment ça finit. Bien sûr, parce que tu ne fais qu'obéir aux ordres d'Erickson. T'es comme ce putain d'esclave.
Carter : Va te faire foutre.
Chris : Tu dois être payé un putain de paquet, hein?
Carter : Je ne travaille pas pour lui pour l'argent.
Chris : Tu penses que ce qu'on a fait a aidé à gagner la guerre?
Carter : Dust Devil c'était une question de sécurité nationale. Quand je t'ai mis à la tête de cette unité je pensais que tu le savais. Tu m'as dit que tu étais engagé.
Carter sort sa médaille militaire, puis la lève et la met aux pieds de Chris.
Carter : Pourquoi m'as-tu donné ça? Hein? Parce qu'on avait un accord selon lequel on ferait ce qu'il faudrait.
Chris : J'ai acheté ceux-là pour mes hommes. Je te l'ai donnée parce que je pensais que tu étais des nôtres. Tu ne l'es pas. Tu n'as pas ce putain d'hommes. Erickson ne t'a jamais dit qui on avait exfiltré à la dernière mission?
Carter : Tu sais que je n'ai jamais demandé, c'est pas mon boulot de savoir ça.
Ellen donne la photo de Boorman au parc à Herndon.
Herndon : Donc c'est cet homme? Vous en êtes sûre?
Ellen : Il a été vu au centre de détention interrogeant Nassim Marwat. Puis, voilà que Nassim est déporté. Pouvez-vous obtenir son nom pour nous?
Herndon : Vous voulez que je révèle l'identité d'un agent de la CIA? C'est un terrain dangereux. Mon conseil : oubliez tout ça.
Ellen : Eh bien, ce n'est pas une option.
Herndon : Qu'espérez-vous en sortir? Vous ne pouvez pas battre la CIA. Croyez moi, j'ai essayé.
Patty : Bill, si tu peux avoir des infos sur cet homme, nous pourrions lui mettre la pression pour le retourner contre Howard Erickson.
Herndon : Vous voulez juste un nom, donc. Vous voulez des saloperies sur ce gars?
Ellen : Tout ce que vous pourrez trouver.
Patty : Nous savons que tu as un contact à l'Agence.
Herndon (en sortant): Je ne... Je ne promets rien. Je veux dire, vous êtes folles.
Ellen : Est ce qu'il a vraiment essayé de s'en prendre à la CIA?
Patty : Il y a 15 ans, Bill est allé à DC, pour une affaire de corruption concernant le Pentagone. Puis il s'est rendu compte que la CIA était impliquée.
Ellen : Que s'est-il passé?
Patty : Il a attaqué. Ils ont répliqué, fort. Ils ont joué salement. Au final, il s'est rendu compte qu'il devrait faire la même chose. Donc... Il a falsifié des preuves. S'est fait prendre.
Ellen : Et c'est pour ça qu'il a été révoqué?
Patty : Oui.
Le téléphone sonne.
Patty : Oui?
Maggie : Mme Hewes, votre voiture est là.
Patty : Merci. J'ai peur de ne pas être très présente dans les deux prochains jours.
Ellen : L'affaire pharmaceutique?
Patty : Oui, je ne peux plus la reculer. La date du procès approche, et je dois continuer les dépositions, donc...
Ellen : Pas de soucis, je m'en sors. J'ai un rendez-vous avec les plaignants, et j'espère que Bill trouvera quelque chose. Je te tiendrai au courant.
Boorman continue son dessin de la femme nue. Il repense à l’Afghanistan.
Chris : Bon Dieu! Putain c'est qui?
Boorman : Notre cible. Nous le sortons de là. Il a des infos précieuses. Assurez-vous que le périmètre soit sécurisé. Nous le sortons de là.
Boorman monte à l’étage, il parle à son prisonnier que l’on ne voit pas.
Boorman : C'est pas que toi et moi, tu sais. Personne ne sait que tu es là. Réponds moi ! Que s’est-il passé ?
Patty prépare des dossiers, devant Michael.
Patty : Je dois aller à une déposition. Je n'ai pas beaucoup de temps.
Michael : Tu m'as demandé d'être ici.
Patty : J'ai eu ton assignation. Tu ne veux pas me poursuivre pour la garde.
Michael : De ma fille? Je pense que si. Je t'ai demandé gentiment de la voir. Tu m'as dit non. Tu ne m'as pas laissé le choix.
Patty : Michael, tu vas perdre. Tu seras humilié. Ca te détruira.
Michael : Je ne vais pas m'allonger pour toi.
Patty : Tu as abandonné ton enfant. Fais face à la réalité et vis avec.
Michael : Je Tu penses faire face à la réalité? Tu y as déjà vraiment réfléchis?
Patty : Je suis en retard. Rien de plus à ajouter.
Michael : Et si jamais tu meurs? Si quelque chose t'arrive, qui va prendre soin de Catherine? Et quand elle vieillira et demandera à propos de son père, tu lui diras quoi? Tu m'as menti au sujet de mon père jusqu' à ce que j'ai presque fini le lycée. Je sais ce que ça fait.
Patty : C'était une situation totalement différente.
Michael : Tu ne peux plus faire les règles du jeu maman. Il y a la loi. Et je vais l'utiliser pour reprendre ce qui est mien.
Michael : On se voit au tribunal. J'ai raté Noël et son anniversaire. C'est rien, mais j'espérais que tu donnerais ça à Catherine de ma part.
Patty ne prend pas la peluche, et sort du bureau sans répondre.
Erickson fait visiter le chantier à Boorman.
Erickson : Un économiste à l'université d'Etat a dit que l'expansion allait créer un millier de nouveaux emplois dans la région.
Boorman : Tu parles comme quelqu'un qui considérerait ce présent à une fonction publique Howard.
Erickson : La politique? Pas de ton vivant.
Boorman : Hallelujah.
Erickson : Rien de tout ça n'aurait été possible si tu n'avais pas permis le renouvellement de ces contrats.
Boorman : Je fais juste ma part du marché. L'agence vous remercie de votre assistance.
Erickson : Donc le témoin... Nous sommes dans le vert maintenant?
Boorman : Je M. Nassim Marwat a signé une déclaration niant toute connaissance de la mission, en échange d'un billet retour à la maison.
Erickson : Vous l'avez fait déporter?
Boorman : Parti. Au revoir. Vous ne devriez avoir aucun mal à faire classer l'affaire. Il y a toujours Chris Sanchez. Soit il accepte de la fermer soit il n'accepte pas. Il n'y a pas d'entre deux.
Erickson : Oui, je sais bien.
Boorman : Un jour ou l'autre, tu devras décider ce que vous faites de lui.
Herndon a donné rendez-vous à Ellen dans un cimetière.
Ellen : Des fleurs pour moi?
Herndon : C'est un cimetière, donc essayez de faire comme si vous aviez une raison d'y être. Et, euh, marchez doucement.
Ellen : Donc, votre contact souhaite nous aider?
Herndon : Il veut vous voir avant. Il veut savoir à qui il a affaire.
Ellen : Ok, bien, quand pourrais-je le voir?
Herndon : Il est juste là-bas. - Qu'est-ce que vous attendez? Allez-y.
Ellen rejoint l’homme assis plus loin, sur un banc.
L’agent : Mon Dieu, est ce que tu as vraiment fini la fac de droit?
Ellen : Bill ne m'a pas dit qu'il y avait un âge minimal.
L’agent : Si Patty Hewes ne vous soutenait pas... Je ne vous parlerais même pas.
Ellen : Bon à savoir. Pouvez-vous m'aider ou pas?
L’agent : Comprenez bien de quoi on parle ici. Si je vous donne une info à propos de cet homme et que quelqu'un le découvre je perds mon travail. Je serai estampillé traître et très probablement envoyé en prison.
Ellen : Je ne rendrai pas cette information publique. Je ne peux même pas l'utiliser au tribunal.
L’agent : Alors à quoi vous sert-elle?
Ellen : A atteindre High Star. Howard Erickson est ma cible.
L’agent : Mon implication ne peut jamais être révélée. On ne s'est jamais vus. On n’a jamais parlé. Nous n'avons jamais eu aucun contact.
Ellen : Compris. Puis je vous poser une question? Pourquoi faites-vous ça?
L’agent : Je le fais pour Bill. Lui et moi nous sommes entraidés pendant des années.
Ellen : Ca ne peut pas être seulement ça.
L’agent : Je crois en la CIA. Je n'y aurais pas passé l'intégralité de ma carrière si ce n'était pas le cas. Ce pays en a besoin. Mais je ne crois pas en la corruption. L'agence doit être nettoyée une fois de temps en temps.
Ellen : Après quoi?
L’agent : Nous nous reverrons quand j'aurai quelque chose pour vous.
Ellen : Okay, merci.
L’agent : Bill et moi ne devrions pas être vus ensemble, la prochaine fois... Venez seule.
Chez Boorman, le technicien vérifie son installation electronique.
Technicien : Le téléphone lui-même est bon. Les diagnostiques sur les programmes... Voyons... Propres. Le robinet continue à fuir. Quels sont tes problèmes?
Boorman : Personne n'utilise la ligne. Parsons n'a pas parlé à qui que ce soit depuis des jours.
Technicien : Tu penses qu'elle t'a eu?
Boorman : Peut-être. Mmm, écoutes, euh, j'ai besoin de te demander une faveur.
Technicien : Vas-y.
Boorman : Au cas où, tu peux garder un œil sur les trucs à l'agence pour moi?
Technicien : Quelque chose en particulier?
Boorman : Regardes si quelqu'un s'intéresse à mes fichiers. Quelqu'un a laissé filtrer des infos sur une opération que je dirigeais il y a un certain temps appelée "Dust Devil".
Technicien : C'est d'accord.
Boorman : Merci.
Patty arrive dans le bureau où doit se dérouler la déposition de Coupet.
Girotto : C'était incroyable. Vraiment. J'ai eu un magique... euh - Vous savez que nous avons accepté de faire ça à New York, Patty. Vous pourriez au moins être à l'heure.
Patty : Pourquoi est-ce que la sténo attend dans le hall?
Girotto : Je le lui ai demandé. Monsieur Coupet voudrait un moment avec vous avant que l'on commence.
Coupet : Madame Hewes. S'il vous plait. Cette action légale est déplaisante pour nous tous.
Patty : Déplaisante? Des gens sont morts. Morts directement liées aux essais cliniques de votre médicament.
Girotto : Ça n'a pas été prouvé.
Coupet : Pardonnez-moi Mme. Hewes. Nous reconnaissons que c'est une tragédie. Nous sommes prêts à prendre la responsabilité de nos actes.
Patty : Oui, vous le ferez. Je m'en assurerai.
Coupet : Mme Hewes, le médicament que ma compagnie met à disposition, sauve des millions vies par an dans le monde. Mais le développement de nouvelles cures est paralysé par ce litige.
Patty : Oui Vous voulez dire que vos profits sont paralysés.
Coupet : C'est vrai. La compagnie est très grande. Notre business représente un grande portion de l'économie de mon pays. Beaucoup est en jeu. Il est essentiel pour mon gouvernement que cette affaire soit derrière nous.
Girotto : Donc M. Coupet a obtenu le droit de son conseil d'administration et du Ministère de la Santé à offrir à vos clients un accord.
Coupet : Nous proposons la somme de 343 millions d'euros.
Girotto : C'est un demi-milliard de dollars. C'est plus que généreux.
Coupet : Alors... Etes-vous favorable à cela Mme Hewes?
Patty : Je n'ai que deux jours pour vous déposer. Allez chercher la sténographe. Vous avez déjà gaspillé 10 minutes.
Boorman a retrouvé la jeune femme française.
Boorman : Tu es sur la même mission que celle qui t'avait amenée ici?
La française : Non, ce sont des vacances. Mon agence m'a donné du temps de libre.
Boorman : Et tu es venue me voir?
La française : Non, j'en avais marre de Paris.
Boorman : La dernière fois que nous étions ensemble... tu as demandé Pourquoi, je ne me suis jamais posé.
La française : Et maintenant tu as une réponse?
Boorman : Je ne pense pas que j'en ai vraiment eu envie. Tu as déjà pensé à être mère?
La française : Pas avec un homme qui a autant de secrets.
Boorman : Joues bien tes cartes, tu pourrais en apprendre.
La française : J'ai aussi des secrets.
Boorman : Je suis certain qu'ils sont beaucoup plus intéressants que les miens.
La française : Je pourrais apprendre les tiens si je le voulais vraiment. Nous avons nos propres techniques... Et j'ai peur de devoir en user.
Boorman : Tu promets?
Angel Auroro promène Catherine, Michael s’approche.
Angel : Tu as assez chaud chéri? On peut pas se permettre que tu prennes froid. Voilà.
Michael : Salut.
Catherine : Bonjour.
Michael : Elle est belle. J'ai aussi une petite fille.
Angel : Ah bon?
Michael : J'aime tes chaussures. Elles sont très chics.
Angel : Qu'est-ce qu'on dit?
Catherine : Merci.
Michael : Je t'en prie. Tu sais, j'ai un ami de ma fille avec moi. Peut il dire bonjour?
Il donne la peluche à Catherine.
Michael : Salut!
Catherine : Bonjour.
Michael : Comment ça va aujourd'hui?
Catherine : Bien.
Michael : Je pense qu'il t'aime bien.
Angel : Bien, Catherine, euh... Rends lui.
Michael : C'est bon. Elle peut le garder.
Angel : Merci mais nous ne pouvons pas l'accepter.
Michael : Vraiment, c'est bon. Ce fut un plaisir de faire ta connaissance, Catherine.
Catherine : Est ce que je peux avoir le panda s'il te plait?
Angel : Oh, oui. Eh bien voilà il est là.
Erickson attend Boorman devant sa maison. Ils ne se rendent pas compte que la française l’a suivi.
Erickson : Je vais en Afghanistan. Je voudrais vos dernières infos. Je veux voir ce qui se passe sur le terrain là-bas.
Boorman : Je verrais ce que je peux trouver. Où est l'urgence de retourner au bac à sable.
Erickson : Je dois venir me montrer, venir voir mes hommes. Avec tous les contrats qui arrivent, Je veux m'assurer que tout est au top. Et je veux voir Sanchez.
Boorman : Hein, voir Sanchez? Pourquoi?
Erickson : Je veux le regarder dans les yeux... d'un marine à un autre... Lui faire comprendre.
Boorman : Bien, je pense que c'est à toi de voir, mais... je pense que tu ne fais que retarder l'inévitable.
Erickson : C'est un de mes hommes. Je dois donner une chance au gamin.
Boorman : Ce sera encore plus dur à faire quand tu le reverras.
Erickson : Sanchez comprend ce qu'est la chaîne de commandement, il est juste un peu perdu. Je peux le ramener.
Boorman : Tu prends un risque en allant là-bas. Mon meilleur conseil serait de garder nos distances avec lui.
Erickson : J'ai vraiment pas besoin que tu me dises comment diriger mes hommes
Boorman : Tu veux dire tes employés n'est-ce pas?
Erickson : Je pars tôt demain. J'apprécierais vraiment cette info.
Boorman : Très bien, très bien, je passerai des coups de fil. Pourquoi est-ce que tu ne plaques pas ce truc pour aller prendre un verre.
Erickson : Super.
Patty enregistre la déposition de Monsieur Coupet.
Patty : M. Coupet est-ce une pratique courante pour vous de tester vos vaccins dans des pays du Tiers Monde?
Coupet : Tous les produits pharmaceutiques doivent être testés.
Patty : Prévenez s'il vous plait votre client qu'il doit répondre aux questions.
Girotto : Très bien, vous pouvez répondre. sConsidérez le prévenu.
Coupet : Oui, nous conduisons des études dans des pays du Tiers Monde.
Patty : Parce que les pauvres, sans éducation font des sujets plus coopératifs, est-ce correct?
Coupet : Non.
Patty : Parce que beaucoup de gouvernements du Tiers Monde prendront un pot de vin et regarderont de l'autre côté?
Coupet : Non
Patty : Monsieur Coupet, étiez-vous au courant que l'homme que vous employez pour conduire des études sur le vaccin Tranzec a échoué à l'école vétérinaire?
Coupet : Il y a 20 ans. Il est désormais un chercheur reconnu.
Patty : Monsieur Coupet êtes-vous membre du parti d'extrême droite français ultra nationaliste, le Front National?
Coupet : Je l'ai été brièvement. Je n'y suis plus.
Girotto : Mais putain qu'est-ce qu'a l'affiliation politique de mon client à voir avec cette affaire?
Patty : Le Tranzec a été testé sur les pauvres pauvres et illettrés comme rats de labo. Et les recherches ont étés conduites par quelqu'un qui n'a même pas les qualifications pour s'occuper d'animaux. Ce genre d'expérimentation contre éthique et calleuse ne vous rappelle donc... rien?
Coupet : Ne me comparez pas aux Nazis.
Patty : Vous l'avez fait... M. Coupet, pas moi.
Coupet : "Chienne de manipulation"
Patty : Vous savez, je parle un peu français M. Coupet. Et juste parce que cette petite sortie n'était pas en anglais ne signifie pas que ça n'ira pas sur le compte rendu.
Girotto : Eh bien, qu'a t il dit? Dites moi... Qu'est ce que vous avez dit?
Patty : Il m'a traité de salope manipulatrice. Vous avez ça?
Coupet : S'il vous plait... Peut-on continuer "hors compte rendu"?
Patty : Certainement.
Coupet : Nous augmentons l'accord au montant de 650 millions.
Patty : Certainement pas.
Erickson arrive au camp en Afghanistan.
Erickson : Papa est de retour les garçons!
Carter : Bienvenue de nouveau, Monsieur.
Erickson : Ça fait un putain de bien d'être de retour A.C. Ça fait du bien de respirer cette poussière de nouveau.
Carter : Vous connaissez Barkowski?
Erickson : Bien sûr. - Bon de vous revoir.
Barkowski : Vous aussi, Monsieur.
Carter : Comment s'est passé votre voyage?
Erickson : La route était un peu pourrie, comme d'habitude. A part ça, j'ai rien à redire.
Carter : Les gars vont être contents de vous voir, c'est bon pour le moral.
Erickson : Barkowski, ça vous gênerait de sortir une seconde?
Barkowski : Du tout Monsieur.
Erickson : Comment va Sanchez?
Carter : Pas bien Monsieur.
Erickson : Je veux lui parler.
Patty rentre chez elle. Angel Auroro fait manger Catherine.
Patty : Je suis rentrée. Comment va tout le monde?
Catherine : Bien.
Angel : Merveilleux.
Angel : Nous avons joué avec le garçon du dessous. Ils se sont très bien entendus.
Patty : C'est bon à entendre.
Elle aperçoit la peluche donnée par Michael.
Patty : Quand a-t-elle eu ça?
Angel : Nous étions dehors en train de faire un tour et un gentil Monsieur la lui a donnée. Elle en est folle.
Patty : Un gentil Monsieur.
Angel : Mmmm-mmm. Il avait un visage doux. Il dit qu'il avait lui aussi une fille.
Patty : Je suis surprise que vous acceptiez un jouet d'un étranger. Je n'en veux pas dans la maison.
Herndon rentre chez lui, il trouve un homme allongé, mort, devant sa porte. Puis il le reconnait, il s’agit de son contact, qu’il avait présenté à Ellen.
Herndon : Hey, allez. Allez levez-vous. Hey! Sortons de là. Hey! Allez ce n'est pas votre fichu salon. Jesus Christ, putain de ville! Hey, mec tu veux que j'appelle encore les flics? Je parle... Julius...
Au même moment, Boorman reçoit un appel téléphonique.
Boorman : Oui
Voix : Votre problème a été réglé.
Ellen attend au cimetière, Herndon la rejoint. Puis Ellen appelle Patty.
Ellen : Qu'est-ce qu'il y a?
Herndon : Il ne viendra pas.
Patty : Je suis au beau milieu d'une déposition. Que se passe-t-il?
Ellen : Il est mort.
Patty : Qui?
Ellen : Le contact de Bill. Je devais le retrouver, il n'est jamais venu. Bill l'a trouvé. Le mec de la CIA. Il sait qu'on est sur son dos.
Girotto : Hey! On a un programme ici.
Patty : Une minute.
Girotto : C'est putain d'incroyable.
Patty : Tu es seule?
Ellen : Non, je suis avec Bill.
Patty : Bien. Reviens au bureau et restes y jusqu'à ce que je te contacte. Et appelle Huntley. Dis lui d'amener la sécurité.
Ellen : Okay. Je suis désolée.
Girotto : Patty, tu ne reverras pas ce temps perdu.
Patty : Je n'en ai pas besoin. Je voudrais parler à votre client hors compte rendu de nouveau.
Patty : Je crois que votre dernière offre était 650 millions.
Coupet : Oui.
Patty : J'accepterai à un milliard.
Girotto : Oh bon Dieu, Patty, allez.
Patty : Aussi longtemps que vous ne pourrez pas me donner ce que je veux.
Coupet : Et de quoi avez vous besoin?
Patty : Vous dites que résoudre cette affaire est important pour votre gouvernement.
Coupet : Oui.
Patty : A quel point important?
Boorman revient interroger son prisonnier.
Boorman : Tu sais ce que je veux savoir. Tu étais là-bas. Tu l’as vu. C’est ta dernière chance.
Erickson rentre dans la cellule de Chris.
Chris : Doux Jésus.
Erickson : J'ai ramené des choses des Etats Unis. De la bière. Cacahuètes. J'ai pensé que tu pourrais apprécier des trucs de chez toi. Tout ce qui t'est arrivé... J'avais mes raisons, et c'étaient de bonnes raisons. J'espère qu'un jour tu pourras comprendre ça. Lowry... et euh... les autres hommes...
Chris : Franks, Rayburn.
Erickson : Oui. Ils sont partis, Chris. Ils ne reviendront pas. Je ne peux pas les ramener, tu ne peux pas les ramener. Ils sont rentrés là dedans. Ils savaient que c'était dangereux. Personne ne les a forcés.
Chris : Ils avaient besoin d'argent. On en avait tous besoin. Vous voyez, c'est pour ça qu'on travaillait pour vous, parce que Vous payiez plus que n'importe qui. C'est tout.
Erickson : Mes options avec toi... Sont très limitées, Chris. Maintenant la question à laquelle nous devons répondre tous les deux est qu'est ce qui vient après? Tu as une chance de te sauver mais pour ça tu dois jurer de ta loyauté, tu dois faire honneur aux soldats et maintenir ton silence, tu dois emporter ce qui s'est passé à la dernière mission dans ta tombe. C'est le code. J'ai besoin que tu honores ce code.
Chris : J'encule ton code.
Erickson : Maintenant, tu m'écoutes, fiston...
Chris : Ou quoi? Qu'est ce que vous allez faire? Vous allez me tuer? Allez y, donnez moi un putain de flingue je m'exploserai la cervelle ici et maintenant. Allez faites le. Vous m'avez torturé parce que je disais la vérité?
Erickson : Quelle vérité? Parce que la vérité que je vois c'est qu'il y a des gens dehors qui essaient de nous tuer et on a eu les couilles d'aller les chercher!
Chris : C'était illégal.
Erickson : La loi n'est pas la putain de vérité. Maintenant... Je te donne une chance de sauver ta peau. Je me souciais de toi. J'ai essayé de te protéger. De te défendre.
Chris : C'est ce que vous avez fait? Vous avez essayé de m'aider?
Erickson : Ouais.
Chris : Ouais?
Erickson : Ouais. J'ai dit à Boorman, que tu étais un chic type. Mais qu'est ce que tu fais? Tu me trahis! Tu parles à des avocats. T'envoies Nassim Marwat pour me niquer! Tout ce qui t'est arrivé, t'est arrivé par ta seule faute.
Chris crache sur Erickson qui se lève en colère, le fait tomber et le frappe à coups de pied.
Erickson : Va te faire foutre. Va te faire foutre toi! Va te faire, de suceur de bites! Je t'emmerde. - Vas y rigoles. Parce que c'est la putain de dernière chose que tu feras.
Patty rencontre Girotto pour signer le marché qu’elle a passé avec Coupet. En échange, elle reçoit une clé USB.
Patty : Cet accord requiert que la société de votre client change ses méthodes en matière de tests. S’ils ne s'y plient pas, je reviendrai de nouveau vers eux.
Girotto : Allez Patty. Tu as gagné, relax.
Patty : Vous avez quelque chose pour moi?
Girotto : Oui c'est de la part des Services Secrets français.
La jeune femme française appelle Boorman au téléphone.
Boorman (répondeur) : Laissez-moi un message.
Française : Je sais que je ne devrai pas appeler mais j'ai besoin de te voir. Mon gouvernement vous trahit.
De retour au cabinet, Patty et Ellen consultent les fichiers sur la clé USB.
Patty : Son nom est Gerald Boorman.
Ellen : xxx Et le gouvernement français t'a donné son dossier?
Patty : Oui, ils étaient très investis pour que le cas Tranzec soit abandonné. Donc j'ai fait un marché.
Ellen : Tu t'es arrangée pour faire avancer mon dossier?
Patty : C'était un arrangement très juteux.
Ellen : Est ce qu'il y a quoi ce que soit d'utile dans les infos?
Patty : J'ai trouvé quelque chose de très intéressant. Le fichier des services secrets a arrêté de recevoir des informations sur les missions de Boorman début 2010.
Ellen : Et la dernière mission de Chris a eu lieu en Octobre.
Patty : Je pense qu'il est temps de passer un coup de fil.
Boorman est chez lui, lorsque son téléphone sonne. Il s’apprête à écouter la conversation téléphonique d’Ellen.
Ellen : Patty c'est Ellen.
Patty : Je suis heureuse que tu appelles.
Ellen : Pourquoi ça?
Patty : Je m'apprêtais à m'entretenir avec M. Boorman. - Bonjour, M. Boorman. C'est Patty Hewes. Il n'y a aucun besoin de répondre. Je sais que vous m'écoutez. Donc, s'il vous plait ne raccrochez pas. Je pense que nous pouvons être utiles l'un à l'autre.
Patty a donné rendez-vous à Boorman dans le parc.
Patty : J'ai appris beaucoup sur vous.
Boorman : Vraiment?
Patty : Commençons par le fait que vous dirigiez un programme d'extraction illégal nommé Dust Devil. Avec l'aide d'employés de High Star, votre agence a été capable de fournir à la Communauté Internationale des informations au sujet de terroristes présumés en Afghanistan. Le problème est, que le gouvernement français a appris beaucoup d’informations erronées et certaines des cibles que vous avez torturées étaient innocentes.
Boorman : Merde, ce sont les Français.
Patty : Donc à cause de la pression internationale, la CIA a arrêté l'opération Dust Devil, ce qui fut le cas début 2010. Mais trois employés d'High Star ont étés tués en Octobre... Ce qui veut dire que Howard Erickson et vous avez envoyé ces hommes sur une mission qui n'était pas sanctionnée par la CIA. Qu'est ce que Howard Erickson a récupéré au cours de cette mission? Qui était la cible ?
Boorman : Autant que je pourrais aimer rester à bavarder de Dust Devil, j'ai bien peur que ce ne soit classé secret défense et que je ne le puisse pas.
Patty : Vous avez aidé Erickson à couvrir la mort de trois employés de High Star, donc je pense que vous avez très gros à perdre. Nous ne voulons pas de vous. Nous ne sommes pas idiots. Nous savons que nous ne pouvons pas descendre la CIA.
Boorman : Oh, bien, qui voulez vous?
Patty : Howard Erickson. La preuve que ces hommes sont morts illégalement, pour tenir High Star responsable, et apporter une restitution aux familles.
Boorman : Mme. Hewes... Vous combattez avec le mauvais cheval.
Patty : Donnez nous Howard Erickson, et nous vous laisserons tranquille.
Boorman : Je- Je ne fais pas de marché. Principalement, parce que je n'y suis pas obligé.
Patty : Je sais que vous avez fait assassiner notre contact. Si quoi que ce soit arrive à Mlle Parsons ou à moi, je me suis arrangée pour que tout ce que nous avons sur vous soit rendu public. Passez une bonne journée M. Boorman.
Ellen attend Patty au cabinet.
Ellen : Comment ça s'est passé?
Patty : Il n'a pas montré sa main, mais je peux affirmer qu'il était nerveux.
Ellen : Qu'est ce qu'on fait en suite?
Patty : On attend qu'il se retourne contre Erickson.
Boorman rencontre Owen.
Boorman : J'avais tort. La plainte contre High Star. Tu m'as demandé si ça avait quoi que ce soit à voir avec Dust Devil.
Owen : C'est le cas?
Boorman : Oui. Erickson a menti. Il m'a fait ça dans le dos. Après que l'agence ait annulé l'opération, il en a quand même organisé.
Owen : Qu'est-ce que ça a à voir avec nous?
Boorman : Il a utilisé l'unité Dust Devil, et trois des gars ont étés tués.
Owen : Doux Jésus, Bordel!
Boorman : High Star doit prendre pour tout ça. Il est temps de couper les ponts avec Howard Erickson.
La française crochète la serrure de la porte d’entrée de Boorman. Elle entre, la maison est vide mais du bruit l’attire à l’étage.
La française : Bonjour? - Jerry? - Bonjour? - Jerry?
Boorman est chez Erickson, rentré d’Afghanistan.
Boorman : Tu as parlé à Sanchez?
Erickson : Oui je l'ai fait, et je lui ai proposé une main tendue.
Boorman : Et?
Erickson : Ce fils de pute ne l'a pas prise.
Boorman : Je suis désolé d'entendre ça.
Erickson : Il me force la main. Il faut qu'il parte.
Boorman : Howard, toi et moi ça fait très longtemps. Si c'est ta décision, je te suis à 100%
Erickson : Merci Jerry. C'est bon de savoir que je t'ai dans les tranchées avec moi.
Chez Boorman, la française colle l’oreille contre la porte verrouillée à l’extérieur. De l’autre côté, le prisonnier se lève de son lit et colle également l’oreille contre la porte. Il s’agit du jeune garçon afghan.
La française : Hello? Jerry?