Toujours ligoté dans la pièce où il est retenu prisonnier, Chris pense à sa dernière mission.
Chris : Il n'y a qu'une seule issue.
Boorman : Il y a deux gardes. Nous n'aurons aucun problème à les appréhender. Il y a surement plus d'hommes à l'intérieur.
Chris : Oui, il y a une pièce entre l'entrée et la cellule de détention.
Boorman : Quelle est la fiabilité de ton info ?
Chris : Solide.
Boorman : Qui est ta source ?
Chris : Un contact local. Un ami. Il n'y a pas de couverture pour la cour. Mes hommes sont sur le point d'ouvrir les tirs isolés.
Boorman : Tu n'as pas l'air très confiant.
Chris : Je n'aime pas les surprises.
Boorman : Mais j'avais l'impression que vous aviez déjà fait ces enlèvements et ces rafles comme dans un fauteuil. Nous ne pouvons pas perdre ce mec. Il est très important.
Boorman : Ne t'en fais. On va sortir ton homme de là.
Carter entre et le tire de son
Carter : Tu refuses encore de manger. Comme tu voudras.
Erickson appelle Barkowski.
Barkowski : Barkowksi.
Erickson : Quelque chose au rapport ?
Barkowski : Non, monsieur. J'attends les ordres.
Erickson : Ecoutez, j'ai besoin que cette affaire avec Sanchez se termine rapidement. Assurez-vous de tenir Carter éloigné de ceci. Ces deux-là se connaissent depuis longtemps. Je veux que Carter ne sache rien à propos de ceci.
Barkowski : Bien reçu. Terminé
Dans le bureau d’Ellen.
Gulickson : Si je retrouve votre ami Sanchez, je dois me salir. Je n'y suis pas opposé mais je risque d'y laisser mon cul, de me faire emprisonner ou exploser ou n'importe quoi. Je dois savoir qu'il y a effectivement une histoire qui mérite d'être écrite à ce propos.
Ellen : Comme je vous l'ai déjà dit, la CIA...
Gulickson : Non, non, non, non. Il me faut des détails
Ellen : Vous ne pouvez rien imprimer de ceci, pas encore
Gulickson : Bien entendu.
Ellen : Les contractants de High Star qui ont été tués...
Gulickson : Rayburn, Franks, Lowry.. ok, allons-y.
Ellen : ils n'ont pas été pris en embuscade en transportant du matériel de cuisine. Ils conduisaient une offensive pour la CIA et High Star était au courant.
Gulickson : Quel genre d'opération d'offensive ?
Ellen : La capture de suspects terroristes pour interrogatoire et compte rendu
Gulickson : Et vous êtes sûre de votre fait ?
Ellen : J'ai deux témoins qui m'ont raconté la même histoire. L'un présenté comme terroriste et expulsé en Afghanistan, et l'autre est
Gulickson : Chris Sanchez.
Ellen : Exactement. Il était en mission quand les hommes ont été tués. - Je vous ai dit que vous ne pouvez pas imprimer ça.
Gulickson : Je sais, je prends des notes. Pour mon voyage en Afghanistan.
Chez Boorman, la française étudie le parcours d’un fil électrique qui part de la pièce fermée avec trois verrous.
La française : Y a quelqu'un ? Je t'avais dit que je reviendrais pour te sortir de là.
Elle découvre dans un placard de la cuisine un écran et un magnétoscope qui enregistre ce qui se passe dans la pièce fermée. On y voit le jeune garçon afghan en train de lire.
Au cabinet Hewes & Associés
Ellen : L'avocat d'Erickson a déposé une motion pour rejeter l'affaire. Le juge veut une audience aujourd'hui.
Patty : Peux-tu la repousser ?
Ellen : J'ai appelé la Cour, le juge ne la déplacera pas.
Patty : Il nous faut plus de temps.
Ellen : Je n'ai pas le moindre argument pour continuer l'affaire. J'ai perdu mes deux uniques témoins.
Patty : Tu vas devoir trouver quelque chose.
Ellen : Tout ce que j'ai c'est le document que Herdon m'a donné. Peux-tu venir et écouter l'audition aujourd'hui ?
Patty : Bien sûr, je serai là.
Au tribunal, devant le juge Pawlowski
Shaw : Ms Parsion a eu plus qu'assez de temps, et elle n'a pas produit l'ombre d'une nouvelle preuve.
Ellen : Votre Honeur, nous avons obtenu ce document qui confirme l'existence d'une opération conjointe de CIA-High Star apellé Dust Devil. Nous vous en avons fourni une copie
Le juge : Oui, je l'ai ici.
Ellen : Nous pensons que Dust Devil était le nom de l'opération illégale au cœur de notre revendication
Shaw : Il n'y a rien d'illégal au sujet de la CIA faisant affaire avec un entrepreneur privé.
Le juge : Et quelle était la nature de cette affaire ?
Shaw : Dans le cadre de nos plus gros contrats avec le gouvernement américain, High Star a fourni la sécurité pour le personnel de la CIA en Afghanistan. Rien de plus. C'est une question insignifiante.
Ellen : Nous ne le pensons pas, Votre Honneur, et nous avons demandé que High Star remette tous documents se rapportant à Dust Devil.
Shaw : Ce que nous avons fait.
Ellen : Oui, mais nous n'avons pas pu les lire.
Le juge : Et pourquoi ça ?
Ellen : Car ils étaient tous censurés.
Le juge : Par qui ?
Shaw : Le Département de la Défense a l'impression que l'information dans ces documents était vitale pour la sécurité nationale.
Patty : Votre Honneur, ils ne peuvent pas l'être réciproquement. Dust Devil ne peut pas être à la fois insignifiant et vital. Ce n'était pas non plus un programme de sécurité innocent. Ou il était crucial pour les
intérêts nationaux. Donc, qu'en est-il, Mr Shaw ? Nous aimerions savoir. Soit vous êtes embarrassé, soit vous avez été rattrapé par un mensonge.
Shaw : Je n'ai pas défendu la sécurité nationale. Le Département de la Défense si.
Patty : Dans ce cas, Votre Honneur, votre salle d'audience a été co-choisie par le Pentagone.
Le juge : Je pensais la même chose.
Shaw : Vous ne pouvez certainement pas blâmer High Star pour les protocoles de classification DOD.
Le juge : Je ne suis pas intéressé par le blâme, Mr Shaw, je suis intéressé par la vérité. Et j'adorerais voir cette affaire avancer. Je vous en supplie, Ms Parsons, pouvez-vous me donner une raison de refuser la motion de cet homme ?
Ellen : J'aimerais avoir l'opportunité de confondre Howard Erickson. Donc pouvoir l'interroger à propos du programme Dust Devil
Le juge : Je pense que c'est équitable.
Shaw : J'aimerais déposer une ordonnance de protection pour arrêter la déposition.
Le juge : Je vous dirais une chose : si vous donnez au plaignant les documents non censurés, je renoncerai à ma décision.
Shaw : C'est impossible.
Le juge : Alors votre client sera destitué.
Boorman rentre chez lui et découvre la française qui l’attend.
Boorman (au téléphone): C'était juste un coup de chance. Bien, éloigne toi des Knicks. Tu ne peux pas leur faire confiance. Ok, maintenant. Ouais, toi aussi.
Boorman (à la française): Tu ne peux pas être ici.
La française : Je te l'avais dit que je te trouverai. Je t'ai traqué.
Boorman : Pourquoi ?
La française : Parce que mon gouvernement a donné ton dossier à Patty Hewes.
Boorman : Je le sais. J'ai déjà été fiché. J'ai besoin que tu partes.
La française : Qui as-tu enfermé en haut ?
Boorman : Allons-y
La française : Je l'ai vu
Boorman : Tu quoi ?
La française : C'était un garçon. Pourquoi est-ce que tu as un garçon enfermé... Jerry !
Boorman : Dégage ! Fous le camp !
Il la pousse dehors et claque la porte.
Chez Erickson.
Shaw : Le juge a ordonné la déposition. Il n'y a pas moyen de l'éviter.
Erickson : Vous m'aviez affirmé qu'ils n'avaient rien dans cette affaire.
Shaw : Ils n'ont rien
Erickson : Alors pourquoi ce juge la fait traîner ?
Shaw : Ce juge est anti-guerre, il est anti Etats-Unis. Il continue de s’appuyer sur leur version pour le bénéfice du doute.
Erickson : De combien de jours parlent-ils ?
Shaw : Deux
Erickson : Nom de Dieu
Shaw : C'est le mieux qui je puisse faire
Erickson : Ils reviennent constamment sur Dust Devil et Sanchez
Shaw : Ils sont en train d'essayer de vous faire parler. Ecoutez, je n'ai pas besoin de savoir où est Sanchez. Il s'est engagé. Il est votre employé. L'Afghanistan est une région montagneuse pleines de larges espaces. Mais s'il vous est demandé où il est, je veux que vous ayiez une réponse rapide.
Erickson : Bien sûr
Shaw : J'aimerais prendre un certain temps de préparation ce week-end
Erickson : Grande ouverture samedi. Dimanche est interdit d'accès.
Shaw : Vous emmenez les garçons en randonnée ?
Erickson : Non. Ça aurait été l'anniversaire de Mary Alice.
Shaw : Je suis désolé, Howard. Ça ne doit pas être simple.
Erickson : Les derniers anniversaires ont été durs. Surtout pour les garçons.
Shaw : Bien, Je veux que vous sachiez que vous serez dans mes prières.
Erickson : Merci, Jack, j'apprécie.
En Afghanistan, Gulickson rencontre l’un de ses contacts.
Contact : Tu as l'air d’aller bien, mon ami.
Gulickson : Ah. Comment va la famille ?
Contact : Aussi bien qu'on puisse espérer. Que puis-je faire pour toi ?
Gulickson : Je cherche quelqu'un.
Contact : Quel clan ?
Gulickson : Non, un Américain. Il s'appelle Chris Sanchez. C'est un employé de High Star, et je pense qu'il est retenu ici contre son gré. Tu es familier avec la compagnie ?
Contact : Oui.
Gulickson : Donc tu penses que tu as des contacts à l'intérieur de High Star ?
Contact : Laisse moi voir ce que je peux trouver.
Gulickson : Je paierai pour toute information.
Barkovski observe les deux hommes à la jumelle et appelle Erickson.
Erickson : Erickson.
Barkowski : Le journaliste est ici, Monsieur
Erickson : Gulickson ? Il est là ?
Barkowski : Affirmatif, je l'ai vu moi-même.
Erickson : Je savais qu'il viendrait. Personne ne parle à ce con, vous comprenez ça ? Je me fiche qu'il demande une tablette de chewing-gum. Le premier qui lui parle est viré.
Barkowski : Compris, Monsieur. J'ai encore une question. Dois-je reporter votre plan pour Sanchez ?
Erickson : Non, Non. Je veux que rien ne se mette en travers.
Barkowski : Bien reçu, Monsieur.
Chez Hewes & Associés.
Patty : Shaw va s'opposer et tenter de défendre son client à chaque occasion.
Ellen : Je vais juste l'ignorer.
Patty : Ouais, bien. Il essaie seulement de détacher l'attention d'Erickson. Auras-tu une liste de questions ?
Ellen : J'aime avoir un aperçu.
Patty : Tu ne veux pas lire de notes ? Tu devrais juste garder un œil sur Erickson. Le langage du corps.
Ellen : J’aurais souhaité juste avoir plus de matière contre lui.
Patty : Tu n'as pas tant d'arme que tu le souhaiterais, mais ça ne signifie pas encore que tu ne peux pas marquer de points.
Ellen : Tu sais que Shaw va l'entraîner à répondre.
Patty : Donc, tu dois le désarçonner. Tu demandes les mêmes questions plusieurs fois, de différentes manières. Erickson se fatiguera d'entendre ta voix. Il a un ego, il voudra entendre la sienne. Puis à la longue, il dira quelque chose qu'il ne devrait pas.
Ellen : Comme quoi ?
Patty : Tu ne sais jamais par avance. C'est un plaisir. Souviens-toi juste que nous somme au cœur d'un jeu. Nous ne devons pas gagner maintenant. Nous voulons juste continuer à jouer.
Erickson rencontre Boorman.
Boorman : C'est tout ? Tout ce qu'ils ont c'est ce document ?
Erickson : Il semble oui
Boorman : Alors tu es tranquille.
Erickson : Je ne suis pas inquiet à propos de la déposition. C'est juste le timing de tout ceci. J'en ai vraiment marre. Je voulais être auprès de mes garçons ce week-end. L'anniversaire de Mary-Alice approche.
Boorman : Oh, je suis désolé, Howard.
Erickson : Elle est morte un jour avant son anniversaire.
Boorman : Je ne savais pas cela.
Erickson : Elle allait avoir 47 ans. Ça fera 6 ans. Ce qui me gêne vraiment c'est... Tout ce qu’il me reste, c’est elle dans son lit d'hôpital. L'autre chose, le bon temps... Ça devient de plus en plus dur de s'en souvenir.
Boorman : Ma grand-mère avait l'habitude de dire, "Tu te souviens toujours des mauvais jours plus que des joyeux". Donc, uh, elle aurait disait : "Jerry, assure-toi d'être heureux"
Le contact de Gulickson lui présente un ami.
Contact : J'ai persuadé mon ami. Il peut vous en dire plus sur High Star. Je lui ai dit que vous seriez très reconnaissant pour des informations. - Dis-lui au sujet de l'Afghanis qui vous a pris.
Gulickson : C'est quoi Afghanis ?
L’ami : Les hommes de High Star voulient aller dans les villages éliminer des personnes.
Gulickson : Quelles personnes ? Des civils ?
L’ami : Ça pouvait être n'importe qui. Parfois des Talibans, parfois des fermiers. Une fois, les hommes de High Star ont fait une erreur. Quelques personnes ont été tuées.
Gulickson : Et quand était-ce ?
L’ami : Juste après la fin de la plantation de l’année...-Octobre.
Gulickson : Qu'en est-il de Chris Sanchez ?
L’ami : Je vends des cigarettes dans l'enceinte de High Star. J'ai entendu ce nom - Sanchez. Mais je ne l'ai jamais vu.
Gulickson : Et ?
L’ami : C'est tout ce que je sais.
L’ami s’en va.
Gulickson : Ce mec vends des cigarettes aux employés de la High Star. Qu'est qui vous fait penser, qu'on peut lui faire confiance ?
Contact : Je ne l'emmènerais pas à vous si je ne lui faisais pas confiance.
Barkowski prépare l’exécution de Chris pour qu’elle passe pour une exécution par des terroristes.
Barkowski : J'ai besoin que ça ressemble à ça. Tu comprends ?
Afghan : Absolument.
Barkowski : Combien de temps ça prendra pour vous préparer ?
Afghan : Quelques jours. Qui devra passer pour responsable ?
Barkowski : Un groupe local. Les Talibans, Al-Quaïda, peu importe.
Afghan : Je ne peux pas faire ça seul. Je vais devoir trouver plus d'hommes.
Barkowski : Débrouille-toi. La cible est Chris Sanchez.
Boorman prépare un sandwich pour le jeune garçon afghan.
Boorman : Je sais que j'ai été dur avec toi. Mais c'est seulement parce que tu as de très importantes... Informations. Tu aimes ça, n'est-ce pas ? Tu sais, les hommes locaux qui t'ont éloigné de ta région, ils te mentent. Ils veulent que tu crois que ta mère allait mal. Mais ce n'est pas vrai. Elle voulait la paix. C'est pourquoi elle... Elle aidait le gouvernement. C'était... C'était mon amie. Tu peux me dire... Qui a fait ça. S'il te plaît Je veux savoir la vérité sur ce qui est arrivé à ta mère. Dost, je suis ton ami
Dost : Vous êtes le Diable
La déposition a commencé.
Ellen : Mr Erickson, au cours des dernières décennies, votre compagnie a reçu plus de contrats que d'autres firmes de sécurité dans le monde. Etes-vous conscient de ça ?
Erickson : J'ai eu la chance de trouver et de travailler avec des hommes compétents.
Ellen : Est-ce que l'un de ces hommes est Christopher Sanchez ?
Erickson : Oui, M'dame
Ellen : Je suis curieuse, Mr Erickson. A la fin des dernières années, le Congrès avait décidé de ne pas renouveler vos contrats, mais ce n'est pas arrivé, n'est-ce pas ?
Erickson : Non. Le vote a échoué en revenant en ma faveur.
Ellen : Des suppositions peuvent-elles avoir changé leur avis à la dernière minute ?
Erickson : Les politiciens. Qui peut arriver à les comprendre ?
Ellen : Etes-vous au courant que Mr Sanchez allait être témoin pour les plaignants dans cette affaire ?
Erickson : J'ai entendu cela. Il a signé un nouveau contrat avec ma compagnie et a été redéployé.
Ellen : Oui, et le lendemain du déploiement, le Congrès a décidé de renouveler vos contrats. Cela semble-t-il être une coïncidence.
Erickson : Maintenant que vous le dîtes, je suppose que oui.
Ellen : Votre compagnie a connu une remarquable ascension, Mr Erickson. Quel est votre secret ?
Shaw : Objection. Vous n'êtes pas là pour avoir des conseils de mon client.
Ellen : En une courte période de temps vous êtes passé du statut d'une carrière de Marine à CEO de l'une des compagnies les plus importantes et qui enregistre les plus gros profits. Quel est le secret de votre réussite ?
Shaw : Objection
Ellen : Je vais le formuler autrement. Comment vos profits ont-ils augmenté de 200% au cours des 5 dernières années?
Erickson : De l'huile de coude et de la transpiration.
Ellen : C'est la seule raison ?
Erickson : Le succès engendre le succès, c'est ce que mon père avait l'habitude de dire.
Ellen : Eh bien, votre père travaillait dans la réfrigération. Dans votre profession, la guerre engendre le succès, est-ce vrai ?
Erickson : Parce qu'il y a une guerre, cela ne veut pas forcément dire que je fais du profit. Ma compagnie doit fonctionner.
Ellen : Oui, mais s'il n'y a pas de guerre, vous ne pouvez pas fonctionner, donc vous ne faites pas de profits.
Shaw : Objection. Ce n'est pas la question.
Ellen : En tant qu'homme d'affaires, je pense que vous voulez que la guerre se poursuive
Erickson : Non
Ellen : Parce que s'il n'y a pas de guerre, vous n’avez pas de travail.
Erickson : Non, attendez...
Ellen : Ca ne semble pas être un très bon modèle d'affaires.
Shaw : Objection. Où est la question ?
Ellen : Est-ce que vous voulez que la guerre continue pour toujours, Mr Erickson ?
Erickson : Avec tout mon respect, jeune femme, vous êtes un peu naïve.
Ellen : Avec tout mon respect, c'est mon témoignage et vous devez répondre. En tant qu'homme d'affaires, voulez-vous que la guerre continue pour toujours ?
Erickson : La guerre continuera pour toujours, Ms Parsons. Les gens veulent que la guerre se termine et je compatis. Parce que pour les combattants, la guerre c'est littéralement l'enfer. Mais ce que les gens comme vous ne comprennent pas est que la décision n'est pas la nôtre. Aussi longtemps qu'il y aura des gens dehors pour nous tuer, nous serons dehors pour les tuer.
Ellen : Donc votre modèle d'affaires est...
Erickson : Mon model d'affaires est sans défaut. Il y aura toujours la guerre. Mes services seront toujours nécessaires
Ellen : J'aimerais que soit noté dans le dossier que Mr Erickson est souriant quand il a dit ça
Boorman vient rejoindre la française dans un parc.
Boorman : J'espère que tu n'attends pas des excuses.
La française : Je suis celle qui devrait s'excuser. Je suis désolée pour ce que j'ai fait.
Boorman : Nous avions un accord.
La française : J'ai franchi la ligne. Je n’aurais jamais dû venir chez toi.
Boorman : Tu m'as potentiellement exposé. Tu m'as compromis.
La française : Quand je t'ai demandé qui était en haut c'était parce que j'étais inquiète pour toi.
Boorman : Ne le sois pas.
La française : Garder quelqu'un enfermé comme ça est... J'ai peur que ta raison se détériore. Nous parlons d'un enfant. Tu peux soit me laisser t'aider, soit...
Boorman : Soit quoi ? Tu ne comprends pas. Je ne peux pas te faire confiance maintenant. Je ne pourrais jamais te faire confiance.
La française : Donc c'est tout ? On ne se reverra jamais plus ?
Boorman : Ouais, c'est ça.
Dans le groupe d’hommes recruté par l’homme de main de Barkowski, figure l’ami présenté par son contact à Gulickson.
La française se présente à l’appartement de Patty.
Patty : Entrez. J'apprécie que vous veniez me voir. Vous avez dit au téléphone que vous pourriez m'aider dans cette affaire ?
La française : Je crois que mon gouvernement vous a déjà aidée.
Patty : Oui, ils sont très coopératifs.
La française : Je suis contente. Les Français sont souvent accusés d'être difficiles.
Patty : Asseyez-vous.
La française : Cela n'a rien à voir avec mon gouvernement. Ils ne savent pas que je suis ici.
Patty : D'accord.
La française : J'ai des informations qui, si je vous les donne, ne viendront pas de moi, d'accord ?
Patty : Je comprends.
La française : Je ne peux pas être impliquée pour des raisons évidentes.
Patty : Je ne vous demanderai pas de l'être.
La française : Il y a un agent de la CIA qui est instable... Qui a perdu son chemin... Qui fait des choses que je ne peux accepter.
Patty : Il est impliqué dans cette affaire ?
La française : Oui. Je dois y aller.
Avant de partir, la française donne une enveloppe à Patty.
Chez Hewes & Associés, la déposition reprend.
Shaw : Vous êtes en retard miss Parsons. Mon client attend.
Ellen : Je suis désolée. Je mettais quelques affaires en ordre.
Shaw : Bien, vous n'obtiendrez pas de prolongation. Ne perdons pas de temps, posez vos questions.
Ellen : En fait, je ne vais pas poser de questions.
Patty entre.
Patty : Bonjour.
Ellen : Miss Hewes prendra la déposition aujourd'hui.
Patty : M. Erickson, pour l'enregistrement, pouvez-vous lire la partie surlignée de ce document, s'il vous plait ?
Shaw : Attends, Howard. Très bien.
Erickson : "Howard T. Erickson. Opération Dust Devil"
Patty : C'est un mémo interne de la CIA. High Star a t-elle participé à l'opération Dust Devil avec la CIA ?
Erickson : Oui.
Patty : Combien d'employés de high Star ont été impliqués dans l'opération ?
Shaw : Objection. Une réponse de M. Erickson violerait la clause de non-divulgation des accords régissant ses contrats
Patty : Christopher Sanchez était-il impliqué dans l'opération ?
Shaw : La même objection est faite.
Patty : Est-ce que Thomas Lowry, Jay Rayburn et Robert Franck ont perdu la vie au cours de l'opération Dust Devil ?
Shaw : Objection. Vous pouvez faire ça toute la journée. Nous ne répondrons pas.
Patty : Je veux juste m'assurer que les non-réponses de votre client sont enregistrées. Dans un sens plus large, M.Erickson, quel était l'objectif de Dust Devil ?
Shaw : Vous pouvez répondre, mais seulement en termes généraux.
Erickson : Nous avons été embauchés pour assurer la sécurité.. Routine. Sécurité... Pour les officiers de renseignement.
Patty : En fait, High Star est uniquement autorisée à fournir de la sécurité, est-ce exact ?
Erickson : c'est exact.
Patty : Vous n'êtes autorisés à conduire aucune mission offensive d'aucune sorte, est-ce exact ?
Erickson : Oui, Madame.
Patty : Donc si votre compagnie était impliquée, dans l'enlèvement et l’interrogation d'Afghans, cela signifierait que c'est illégal, n'est-ce pas ?
Erickson : Oui, cela le serait certainement.
Patty : M.Erickson, connaissez-vous un officier de renseignement du nom de Gérald Boorman ?
Shaw : Objection. Nous avons déjà vu qu'il ne peut répondre à cela.
Patty : M. Boorman a t'il supervisé Dust devil pour la CIA ?
Shaw : Objection.
Patty : M.Boorman a t'il fourni des cibles humaines afin que
M. Sanchez et son équipe de High Star Dust Devil puisse les extraire ?
Shaw : Objection.
Patty : M.Erickson, pouvez-vous identifier la personne sur la photo ?
Erickson : Non, je ne le peux pas.
Patty : Vous ne savez pas qui est cet enfant ?
Erickson : Non, je ne l'ai jamais vu avant.
Patty : Bien, c'est une surprise parce que le jour où vos hommes ont été tués, M.Boorman avait donné pour instruction à ces hommes de s'emparer de ce garçon dans le cadre de l'opération Dust Devil. Vous ne le saviez pas M.Erickson ?
Erickson : Je répète, je n'ai jamais vu cette personne de ma vie.
Plus tard, dans le bureau de Patty.
Ellen : Erickson était stupéfait quand tu lui as montré cette photo. C'est incroyable qu'il n'ait pas su qui l'unité de Chris avait enlevé.
Patty : Boorman a utilisé Erickson.
Ellen : Bien, comme tu l'as dit Boorman s'est retourné contre Erickson. Alors maintenant, j'espère qu'ils se retourneront l'un contre l'autre.
Erickson rencontre Boorman.
Erickson : On a enlevé un gosse ?
Boorman : De quoi es-tu en train de me parler ?
Erickson : Tu as utilisé mes hommes pour enlever un garçon ? Répond moi. La dernière mission... la cible était un gosse ?
Boorman : Qui t'a dit ça ?
Erickson : Patty Hewes, au milieu de la déposition. Elle avait une photo.
Boorman : Oui, Howard, la cible était un garçon.
Erickson : Pourquoi, bordel, ne me l'as-tu pas dit ?
Boorman : Tu ne m'as jamais demandé qui était la cible. Tu t'en serais soucié de toute façon ? Tu as obtenu tes contrats. Le gosse avait l'information. Son âge n'y a rien changé.
Erickson : Où est le gosse maintenant ?
Boorman : Il est en sécurité. l'agence s'en occupe.
Erickson : Si moi je ne savais rien, comment, putain, Patty Hewes l'a t'elle découvert ?
Boorman : Eh bien, Chris Sanchez est la seule personne à l'avoir vu en dehors de moi. Il peut l'avoir glissé à Parsons avant d'être redéployé.
Erickson : Sanchez ne sera plus un problème très longtemps.
L’homme de main de Barkowski entre dans sa tente.
Barkowski : Bon sang, annonce toi la prochaine fois. Tu veux un trou dans ta putain de tête ?
L’homme : Tu as dit qu'on ne devait pas nous voir ensemble. Je devais être prudent.
Barkowski : Quelle est ta décision ?
L’homme : Je ferai le travail que tu souhaites, mais j'exige deux hommes pour m'assister, et ils devront être aussi payés.
Barkowski : Tu connais ces hommes ? Tu peux leur faire confiance ?
L’homme : Bien sûr. Je suis aussi préoccupé par la discrétion que toi.
Barkowski : Ok, alors.
Chris revit la mort de ses hommes et sa découverte du jeune garçon dans la voiture de Boorman.
Lowry : Sanchez. Sanchez...
Chris : Lowry, regarde-moi. Regarde moi ! Rayburn ! Lowry ! Lowry ! Qu'est ce qui est arrivé à mes hommes ? Qui c'est putain ?
Boorman entre dans la chambre du jeune garçon, qui dort. Il repense à la jeune femme afghane et à leur conversation.
Boorman : Tu n’es pas en sécurité ici.
La jeune femme : Où pourrais-je aller ? En Amérique ? Tu sais que je ne peux pas quitter mon pays. Ma vie est ici.
En Afghanistan, le contact et son ami s’approchent de la voiture de Gulickson.
Contact : Salaam alaikum
Gulickson : Jesus - Alaikum as-salaam Qu'est ce que tu fais ici ?
Contact : Nous n'avons pas trouvé votre Sanchez. Il est venu nous chercher.
Gulickson : Que veux-tu dire ?
Contact : Bilal a demandé à rejoindre un groupe d'hommes qui planifient de tuer les employés de la High Star.
Gulickson : Est-ce que tu sais qui sont ces employés ?
Bilal : Non
Gulickson : Qui essaie de te recruter ?
Bilal : Des intermédiaires. Je ne sais pas qui veulent tuer ces hommes. Mais ils n'ont pas de problèmes pour trouver des hommes pour commettre ce meurtre
Gulickson : Pourquoi ça ?
Bilal : L'argent qu'ils offrent, beaucoup d'argent.
Boorman a donné rendez-vous à son amie française dans un hôtel.
Boorman : Je ne pensais pas que tu allais venir
La française : Je ne suis pas vraiment sûre de savoir pourquoi je suis ici. A l'exception que tu voulais me voir. Voilà comment cela fonctionne. Tu veux me voir et me voilà.
Elle tient un révolver à la main.
Boorman : Un peu différent cette fois.
La française : Oh, ouais, désolé pour ça. Mais j’ai pensé, quand tu m'as
demandé de venir ici, que tu allais me tuer.
Boorman : Tu as tout raconté à Patty Hewes pour le garçon.
La française : Je suis désolée, je t'ai trahi. Mais c'était juste un enfant. Je ne peux pas l'accepter.
Boorman : Tu m'as rendu service.
La française : Comment ça ?
Boorman : J'ai dû cacher tout cela. Et, euh... Je n’en peux plus. Tout va sortir au grand jour de toute façon. C'est juste une question de temps.
La française : Comment Qu'est-ce que tu caches ? Qui est le garçon ?
Boorman : Le garçon a des informations. Sa mère... c'était une active à moi. Et, euh, elle a fait ressortir tout ça ... pour moi. Pour ce putain de pays. Et ça l'a tuée. Maintenant, tout le monde sait où est le garçon. Je... Je pense que je perds la tête. Je veux juste, je... je veux que ça s'arrête. Je veux... je veux en finir.
La française : C'est bon. Tu peux encore faire le bien, tu sais. Laisse le garçon partir.
Boorman : Ok.
Elle le prend dans les bras. Elle n’est plus dans la défensive, il lui brise la nuque puis il l’enferme dans une valise qu’il emmène.
Erickson et ses garçons sont dans une pâtisserie.
Erickson : Ça devrait être un gâteau jaune citron. Avec un glaçage jaune.
Le pâtissier : Pourquoi au citron ?
Enfant : C'était le préféré de ma mère.
Erickson : Et décorez-le avec quelques pâquerettes. Vous savez... fabriqué à partir de glaçage.
Son portable sonne.
Erickson : Hmm. Oh, ça prendra seulement une minute, les garçons. Hey, raflez quelques cookies italiens si vous voulez, pour le chemin de la maison Et quelque fromage danois.
Erickson (au téléphone):
Quelle nouvelle?
Barkowski : Tout est sous contrôle, monsieur.
Erickson : Ok, quel est le laps de temps maintenant ?
Barkowski : De 24 à 36.
Erickson : Ça doit être précis. Pas d'erreur. Rien que la presse ne puisse saisir.
Barkowski : La prochaine fois que vous entendrez parler de moi, ce sera fait.
Erickson : Super !
Ellen est au téléphone avec Gulickson.
Gulickson : Je suis inquiet pour votre ami.
Ellen : Que dit votre source?
Gulickson : Que quelqu'un ici offre d'importantes sommes d'argent pour qu'un employé de High Star soit tué.
Ellen : C'est Chris ?
Gulickson : La source ne l'a pas dit.
Ellen : Eh bien, cela voudrait dire qu'il est encore en vie.
Gulickson : Eh bien, pour le moment.
Ellen : Je veux venir. J'alerterai les autorités moi-même.
Gulickson : Non. Non, c'est une mauvaise idée. Ca va juste vous mettre plus en danger vous et votre ami.
Ellen : Ok.
Gulickson : J'ai quelques liens avec l'ambassade. Peut-être que je peux les impliquer. Mais je ferai ce que je peux.
Ellen : Ok. Merci.
Pendant qu’Erickson porte le gâteau d’anniversaire à table, Patty reçoit un appel téléphonique.
Patty : Bonsoir ?
Boorman : Hey, voilà. C'est Gerald Boorman. Vous vous souvenez de moi ?
Patty : Eh bien, bien sûr, Mr Boorman.
Un groupe d’hommes cagoulés entre dans la cellule de Chris.
Chris : Donc Erickson va enfin me tuer.
Boorman : Je me demandais. Vous êtes toujours intéressée par ce que je sais sur Howard Erickson ?
Patty : Cela dépend de ce que vous savez.
Boorman : Je peux vous le livrer, Ms Hewes. Sur un plat.
Patty : Eh bien, ça semble être intéressant et je pense qu’on devrait se voir.
Les hommes mettent une cagoule sur la tête de Chris.
Chris : Ne me touchez pas ! Allez vous faire foutre, ne me touchez pas. Ne me touchez pas ! Dégagez !
- - - - - - - - - - Une semaine plus tard
Le téléphone de Patty sonne.
Patty : Je suppose que tu as compris maintenant.
Ellen : Tu joues avec la vie d'un homme. Ne te moque pas de moi, Patty. Je jure devant Dieu que tu vas le regretter.
Patty : Au revoir, Ellen.
Ellen : Patty !
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Le groupe d’hommes engagés pour tuer Chris met son exécution en scène et la filme au nom d’un groupe terroriste.