Patty découvre Catherine installée à sa place, à son bureau.
Patty : J'ai besoin de cette recherche, Bill.
Herndon : Je l'ai juste là.
Maggie : Bonjour, Mme Hewes.
Patty : Tu es assise dans la chaise de grand-mère. Tu peux descendre maintenant. Descends de la chaise de maman.
Catherine : Tu n'es pas ma maman.
Patty : Et tu n'es pas celle qui est supposée être là.
Catherine : Tu n'es la maman de personne.
Patty : Descends.
Catherine : Tu n'es la maman de personne.
Patty : Descends.
Catherine : Tu n'es la maman de personne.
Patty : Descends putain.
William Herndon réveille brusquement Patty en entrant dans son bureau.
Herndon : Patty. Patty. Ça va ?
Patty : Oui.
Herndon : Oh, d'accord. Mon contact, l’agent immobilier m'a dit qu'Ellen a récemment mis la main sur un nouveau cabinet, et la rumeur est que quelques clients l'ont approchées, et elle les a tous rejetés.
Patty : Bien sûr qu'elle l'a fait. Elle attend.
Herndon : Pour quoi ?
Patty : Pour une affaire assez importante pour la mettre sur la place.
Herndon : Cette obsession que tu as pour cette fille est une distraction. Tout ce qu'elle essaye de faire c'est d'avancer dans sa vie. Maintenant, tu l'oublies.
Patty : Je ne peux pas.
Herndon : Pourquoi pas ? Car elle va témoigner contre toi pour la garde de Catherine ?
Patty : Ellen veut me faire du mal.
Herndon : Allez et alors, elle ne peut pas te faire de mal. De quoi tu t'inquiètes ?
Patty : Elle sait des choses.
Herndon : Comment ça, elle sait des choses ? Oh. C'est complètement différent alors.
Ellen et Chris Sanchez assistent au mariage de deux de leurs camarades.
Chris : Donc je veux vous féliciter tous les deux et surtout toi, Tony. Allez, tout le monde sait que Tony essayait de sortir avec Rachel depuis... genre la 6ème secondaire. Donc, après 15 ans, tu as réussi à l'épouser. Je ne sais pas comment tu as fait, mec. Toi... toi, mon ami, tu es un homme chanceux.
Tony : Oui.
Chris : Levez vos verres. A la persévérance.
Tony : Merci, frérot.
Chris : Très bien.
Tony : Merci, mec.
Ellen : Félicitations.
Tony : Merci, Parsons.
Ellen : C'était vraiment magnifique.
Tony : Un autre bourbon ?
Ellen : Non, c'est bon. J'ai commencé tôt, mais la prochaine tournée est pour moi. Je m'en suis déjà occupée. Encore félicitations.
Chris : Attends une seconde. Tu ne restes pas ?
Ellen : Non, je devrais... Je devrais sûrement y aller.
Chris : Je suis désolé qu'on n’ait pas parlé tant que ça ce soir.
Ellen : C'est pas grave. La prochaine fois. Peut être on devrait diner, tu sais, un de ces jours... ou autre.
Chris : Oui, d'accord.
Ellen : Pas de pression. Quand tu veux... ça dépend de toi.
Chris : Très bien. C'était vraiment bien de te voir.
Ellen s’en va, Chris la rejoint dans sa voiture. Ils s’embrassent puis vont dans le bureau d’Ellen.
Ellen : Tout va bien ?
Chris : Tout est bien mieux que bien. Je peux te demander quelque chose ?
Ellen : Oui.
Chris : Où est-ce qu'on est ?
Ellen : C'est mon nouveau bureau.
Chris : Tu devrais investir dans des murs.
Ellen : Les murs sont surestimés.
Chris : Tu as faim ? Tu fais quoi pour le petit-déj ?
Ellen : Oh, merde. Désolée, je dois être au tribunal ce matin.
Chris : Tu montes une nouvelle affaire ?
Ellen : Non, je n'ai pas encore de clients. C'est autre chose. Je suis témoin.
Chris : Pour quoi ?
Ellen : Je témoigne contre Patty dans une affaire de garde d'enfant.
Chris : Je ne comprends pas.
Ellen : Patty a éloigné sa petite-fille de son fils. Maintenant il veut la reprendre.
Chris : Tu as été citée à comparaître ?
Ellen : Non. J'étais volontaire. J'ai hâte.
Dans les locaux de Princefield. Naomi Walling entre dans le bureau de son patron, Bruce Davies.
Davies (au téléphone): L'équité de longs/courts types ont été le chéri de votre journal depuis toujours. Diable, non, je ne suis pas transi des succès du Fonds et tu ne devrais pas non plus. Je demande juste un peu
de presse positive de ta part. C'est tout ce que je dis. Merci.
Davies : Tu peux penser à quelqu'un de plus inutile qu'un journaliste financier ?
Naomi : Pas autant que je m'en souvienne. Tu voulais me voir ?
Davies : Des informations vont te parvenir
Naomi : Je vois. Donc...
Davies : Protocoles habituels. Ça reste à notre niveau. Je ne veux pas que ça se répande.
Naomi : Bien sûr.
Davies : Il y a un problème, Naomi ?
Naomi : Non.
Davies : Nous sommes en hausse de 22 % dans une économie de merde. Nos stratégies payent. Sois heureuse. Je dois prendre ça. Mais je t'emmène déjeuner aujourd'hui. Steak, sushi, penses-y. Bruce Davies. J'emmerde GenCorp. Je ne m'en approcherai pas.
L’interview de McClaren passe à la télévision dans la chambre de Channing et Gitta.
McClaren : J'ai vécu à l'étranger quelque temps, ce qui est naturel pour moi. J'ai grandi dans le monde entier.
Reporter : Mais tu es un citoyen américain.
McClaren : Techniquement.
Reporter : Le Département d'État Américain dit que ton site Web est responsable de la mort de trois diplomates en Iraq.
McClaren : Faux.
Reporter : Tout de même, si tu divulges une information volée.
McClaren : Je ne divulgue rien. Je fournis une zone de sécurité pour les dénonciateurs qui veulent donner des informations au public.
Reporter : Et pour ta vie personnelle ?
McClaren : C'est difficile d'en avoir une quand tu vis dans l'ombre. Je reçois beaucoup de menaces. Gouvernements et PDG dans le monde entier...
McClaren : Arrête la télé.
McClaren :... condamnant mon site web et sa mission.
Gitta : Tu n'as pas tout vu.
McClaren : Pas besoin.
Gitta : PBS veut le diffuser aux USA. Tu approuves ?
McClaren : Non. Je n'aime pas comme je ressors.
Gitta : Je pense que tu ressors super bien.
Rutger Simon vient parler à Channing.
Rutger : Channing ? Elle a appelé.
McClaren : A-t-elle pris une décision ?
Rutger : Non. Elle veut une conversation, face à face.
McClaren : Qu'elle vienne jusqu'ici.
Rutger : Elle ne viendra pas. Elle ne veut pas jeter de soupçon sur elle. Elle a dit que c'est une période sensible.
McClaren : Prends des arrangements. Nous allons à New-York.
Rutger : Je ne pense pas que ce soit sage.
McClaren : Elle viendra nous voir, Rutger. Crois-moi.
Rutger : Je préférerais être celui qui lui parle. Et on va devoir se trouver un avocat.
McClaren : Fais ce que tu penses être le mieux. Prends juste des arrangements.
Au Tribunal, Patty et l’avocate de Mikael sont devant le juge.
Patty : Je demande respectueusement que Mlle Parsons soit retirée de la liste des témoins et ne soit pas autorisée à témoigner, Votre Honneur.
Avocate : Mlle Parsons est un témoin de caractère légitime. Elle peut attester des aptitudes en tant que parents de Mme Hewes.
Patty : Mlle Parsons est célibataire et sans enfants. Elle ne connait pas ce qui concerne la maternité.
Avocate : C'est hors sujet. Mme Hewes amenait régulièrement la fille de mon client au bureau.
Patty : Ellen Parsons était une associée dans mon cabinet d'avocats. Elle a signé un accord de confidentialité, Votre Honneur. Elle ne peut pas témoigner de ce dont elle a été témoin... ou prétend avoir été témoin... pendant qu'elle travaillait avec moi.
Avocate : Vous avez la discrétion de décider de ça, Votre Honneur.
Juge : Très bien, écoutez. Ce week-end c'est Columbus Day et je vais à la cueillette de pommes. Je prendrai votre dossier avec moi et y penserai.
Patty : Merci.
Avocate : Merci, Votre Honneur.
Juge : Désolée, Mlle Parsons, j'ai peur que vous ne puissiez pas témoigner aujourd'hui.
Trois mois plus tard, Patty est emmenée en garde à vue, par les détectives Williams et Ortiz.
Williams : Vous avez le droit de parler à un avocat. Vous êtes au courant de ça ?
Patty : Je n'ai pas besoin d'un avocat.
Patty a demandé à son fils de venir la voir.
Michael : Tu me fais venir et tu es en retard ?
Patty : J'étais coincée en réunion. Donc, j'ai une proposition pour toi.
Michael : Hmmm, c'est quoi ?
Patty : Une semaine tous les 3 mois.
Michael : Une semaine.
Patty : C'est généreux. Vous n'avez pas d'appui légal pour gagner, donc accepte.
Michael : Qu'est-ce qui s'est passé ? Jusqu'à aujourd'hui, tu as refusé de bouger d'un cheveu et tout d'un coup tu me fais une offre ?
Patty : Micheal, j'ai de vraies affaires à traiter. Je ne peux pas perdre mon temps pour ça.
Michael : Non. Tu as peur.
Patty : De toi ?
Michael : Non. Tu ne veux pas qu'Ellen témoigne. Tu es inquiète de ce qu'elle pourrait dire. Que sait-elle sur toi, d'ailleurs ?
Patty : Une semaine tous les 3 mois.
Michael : Pas assez bien.
Patty : C'est mieux que ce tu auras au tribunal.
Maggie : Mme Hewes ?
Patty : Oui ?
Maggie : Un Rutger Simon a appelé pour vous.
Patty : A propos de quoi ?
Maggie : Channing McClaren veut vous rencontrer.
Plus tard, Patty rencontre Channing.
McClaren : Je suis reconnaissant que vous soyez venue, Mlle Hewes. J'ai suivi votre carrière.
Patty : Moi de même.
McClaren : Donc vous savez ce que je fais ?
Patty : Bien sûr. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?
McClaren : Je vais recevoir des infos plutôt sensibles bientôt. J'aurai besoin d'un avocat civil.
Patty : Quel genre d'informations ?
McClaren : Je ne peux pas vous le dire.
Patty : Pouvez-vous me donner une idée générale ?
McClaren : Je viens de dire que je ne peux pas vous en parler.
Patty : Ne me faites pas perdre mon temps.
McClaren : C'est à propos de Wall Street. Un grand investissement bancaire.
Patty : Grand comment ?
McClaren : L'institution est vieille de plus d'un siècle. Ses actifs valent 500 milliards de $.
Patty : Et vous pensez que dès que l'info sera sortie, quelqu'un va vous poursuivre.
McClaren : Ça arrive chaque fois que je poste une fuite. J'ai vécu en Europe la décennie passée, mais... maintenant j'ai besoin d'un avocat américain.
Patty : J'apprécie une partie de votre travail, Mr McClaren, mais je ne suis pas sure d'approuver vos méthodes.
McClaren : Mes méthodes ?
Patty : Le piratage informatique est comme le Far West et vous êtes le shérif auto-désigné. Qui vous surveille vous ?
McClaren : Je n'ai pas besoin d'être surveillé. Je dis la vérité.
Patty : En volant des secrets ? Je suis flattée par votre intérêt, mais... vous et moi ça ne convient pas.
McClaren : Ne soyez pas stupide. Vous avez besoin de moi.
Patty : Ah oui ?
McClaren : Plus que j'ai besoin de vous. Vous êtes une vieille femme. Il vous reste une poignée d'années productives jusqu'à ce que ma génération vous déloge. Vous n'aimez peut-être pas mes méthodes, mais... avec moi, vous resterez d'actualité.
Patty : Je tenterai ma chance sans vous. Mais si vous cherchez un avocat... Voici le meilleur que je connaisse.
Naomi monte dans la voiture de Rutger Simon.
Naomi : Merci d'être venu jusqu'ici, mais je préfère parler directement à Mr McClaren.
Rutger : Channing a pensé que c'était mieux que vous traitiez avec moi.
Naomi : Ils ont eu un autre tuyau. Celui-ci va leur faire gagner des milliards.
Rutger : Jusqu'à quelle hauteur monte l'échelle ?
Naomi : Je ne peux le dire. Je sais seulement ce qui est arrivé au Fonds 23. Mon superviseur le gère comme bon lui semble.
Rutger : Vous pouvez l'arrêter. Vous avez la preuve, pas vrai ? Les registres des fonds, commerce, information du compte ?
Naomi : J'ai accès à tout.
Rutger : Bien.
Naomi : Si je fais ça, ils vont fermer le Fonds. Je n'aurai plus de travail.
Rutger : Nous pouvons garantir votre anonymat. Votre nom sera supprimé.
Naomi : J'ai une fille. Elle postule à l'université. Je ne sais si je peux être au milieu de tout ça.
Rutger : Je comprends. Tout le monde ne peut pas gérer la pression. Mais si vous voulez avancer, utilisez ça pour crypter les données. Il y a des instructions, comment télécharger tout sur notre serveur. Si vous décidez de nous aider, ces codes sont bons pour les prochaines 48 heures.
Chez Patty.
Herndon : Alors, pourquoi refuser McClaren comme client ?
Patty : Je ne l'aime pas.
Herndon : Qu'est-ce que ça a à voir ? Ce gamin est la nouvelle vague. C'est un phénomène international.
Patty : Il est arrogant et dangereux. Huh.
Herndon : Quoi ? Qu'y a-t-il ?
Patty : Le juge va laisser Ellen témoigner contre moi.
Herndon : Donc, maintenant tu dois te protéger. Tu dois oublier ta petite-fille. Tu ne veux pas d'elle de toute façon, c'est juste une autre distraction. J'ai envoyé mes enfants en pension, je les ai donnés à quelqu'un qui savait quoi faire d'eux.
Patty : Micheal n'a aucune idée de ce que signifie être un parent.
Herndon : Et toi ? Tu as essayé une fois. Ça n'a pas marché. Maintenant tu dois avancer. Tu dois te concentrer sur ta carrière. Prends McClaren comme client. Si tu es si inquiète que ce que Parsons va exposer au tribunal, alors tu dois te secouer et rendre son enfant à ton fils.
Chris : Je pensais à toi. Tu es sûre de vouloir être impliquée dans la bataille de garde de Patty ? Ça semble un peu personnel.
Ellen : C'est déjà personnel entre moi et Patty. Témoigner contre elle est le moins que je puisse faire.
Chris : Tu veux dire quoi ?
Ellen : Patty a fait certaines choses.
Chris : Comme quoi ?
Ellen : C'est sûrement mieux si je ne te le dis pas.
Chris : D'accord.
Ellen : Cette femme devrait être en prison.
Chris : Alors va voir la police.
Ellen : Les choses que je sais sur elle, je ne peux pas le prouver. Je n'ai pas de vraies preuves. Ce serait ma parole contre la sienne.
Chris : Je dis juste que je pense que tu essayes de faire avancer ta carrière. Patty est très puissante. Elle pourrait te faire du mal.
Ellen : Je t'entends. Tu n'es pas la première personne à me mettre en garde de Patty.
Williams et Ortiz se présentent au bureau d’Ellen.
Ellen : Inspecteurs. Entrez.
Williams : Bonjour. Ça fait un bail.
Ellen : Ouais. Merci beaucoup d'être venus.
Ortiz : On a les pièces que vous demandiez.
Ellen : J'apprécie.
Williams : Vous avez eu de la chance. D'habitude quand une affaire est résolue, ce truc est expédié au fin fond de l'état.
Ellen : Vous n'étiez pas obligés de l'amener. J'étais heureuse de passer le chercher.
Williams : On était contents de vous entendre. On se demandait comment vous alliez.
Ellen : Oh, bien. Merci.
Williams : L'Inspecteur Ortiz et moi parlons de l'affaire de votre fiancé tout le temps.
Ortiz : C'est bon de voir que vous allez bien.
Ellen : Merci.
Williams : Enfin bref, la preuve : on a contourné le règlement pour vous avoir ça, donc vous pouvez nous prévenir quand vous avez fini ?
Ellen : Oui, bien... absolument, bien sûr.
Williams : Prenez soin de vous. Si vous avez besoin de quoi que se soit, faites-le-nous savoir.
Ellen : Je le ferai.
En retrouvant la carte d’Holis Nye, recouverte du sang de son agresseur, Ellen repense à son entretien avec l’avocat.
Nye : Vous êtes spéciale, Ellen, mais ça rendra juste la chute plus dur. Il n'y aura pas de place pour vous et Patty. Avec Patty Hewes, il y a seulement Patty. Elle verra ce que je vois et elle vous possèdera.
Au commissariat
Ortiz : Mme Hewes... Ellen Parsons a disparu.
Patty : Oh.
Williams : Une idée d'où elle peut être ?
Naomi, devant son ordinateur, se prépare à télécharger les informations promises à Rutger. Sa fille vient lui dire bonsoir.
Rachel: Maman ?
Naomi : Hmm ?
Rachel: Je vais rejoindre des amis en ville.
Naomi : Très bien? Quand penses-tu rentrer ?
Rachel: Pas tard. J'ai mon entretien à l'université au matin.
Naomi : Très bien. Amuse-toi.
Rachel: Ouais. Au revoir.
Naomi : Au revoir. Je t'aime.
Le lendemain, la fuite est connue et commentée sur les chaines de télévision.
TV : Princefield, l’un des investissement bancaires les plus grands et les plus vieux du pays est la dernière institution à voir ses secrets éclaboussés sur Internet. Les documents de société postés par le cyber-pirate-informatique Channing McClaren suggère que le Fonds 23 de Princefield a récolté des profits massifs d'un programme répandu de délit d'initié. Les agences gouvernementales ont déjà appelé à une enquête complète.
Naomi se précipite dans le bureau de son patron.
Naomi : Délit d'initié ? Comment est-ce arrivé ?
Davies : Je ne sais pas. Mais c'est sacrément arrivé. Channing McClaren a mis la main sur tous nos rapports. Tu n'as rien à voir avec ça ?
Naomi : Bien sûr que non.
Davies : On dirait que tout est sorti de ton foutu ordinateur.
Naomi : Ce n'est pas possible.
Davies : Je ne sais pas ce que tu as foutu, Naomi, mais on est tous morts. Toi, moi, chaque trader à cet étage. Je suppose que je devrais me sentir insulté.
Naomi : De quoi tu parles ?
Davies : "E-mails personnels révélant les sexe-capades des traders." Apparemment, tu as baisé chaque cadre de Wall Street à part moi.
TV : Contrairement à l’habitude de l'organisation de Mr McClaren, cependant, la fuite contenait aussi des contenus graphiques et sexuels
explicites appartenant à Naomi Walling, une eamployée de Princefield. Des centaines d'e-mails personnels contenant des détails intimes semblent d'une façon romanesque relier Mme Walling avec plusieurs cadres de Wall Street hauts placés. L'inclusion de ce contenu personnel appelle à se questionner sur la responsabilité de Mr McClaren à disséminer de la matière sensible et contredit directement son principe de dénonciateurs non-identifiés qui contribuent à son site.
Herndon : Pourquoi McClaren voudrait diffuser le linge sale de cette femme ?
Patty : Je t'avais dit que je ne l'aimais pas.
Herndon : Quoi, tu penses qu'il l'a fait exprès. Non. Ça doit être... Ça doit être un plantage.
Patty : Néanmoins, il y a une affaire... très intéressante ici.
Herndon : Tu vas vouloir poursuivre McClaren ?
Naomi est rentrée chez elle.
Naomi (au téléphone): Comment diable est-ce arrivé ? Et pourquoi vous ne me rappelez pas, trou du cul ?
Rachel: Maman ? J'ai entendu.
Naomi : Je ne peux pas parler de ça maintenant, Rachel.
Rachel: Maman... Maman, ça va ?
Naomi : Je ne peux pas.
Le téléphone sonne.
Rachel: Allo.
Patty : Allo. Ici Patty Hewes.
Un message arrive sur le portable d’Ellen. Channing McClaren lui demande un rendez-vous. Plus tard, Rutger vient la chercher pour la conduire au bureau de McClaren.
McClaren : Pourquoi vous n'avez pas pris le crédit de l’affaire Higt Star ?
Ellen : Pourquoi vous voulez le savoir ?
McClaren : Howard Erickson est en prison. Vous avez monté l'affaire. Mais Patty Hewes en a eu la gloire.
Ellen : Pourquoi m'avez-vous contactée ?
McClaren : Je suppose que vous avez vu les nouvelles.
Ellen : Oui.
McClaren : Ce genre de choses ne m'est jamais arrivé avant.
Ellen : Quels genre de choses ?
McClaren : Des informations personnelles postées sur mon site. Naomi Walling était la dénonciatrice. Elle est venue à moi avec des révélations sur Princefield. Je n'exposerais jamais l’une de mes sources. Et je n'ai aucun intérêt à attaquer sa vie personnelle.
Ellen : Alors comment les informations de Mme Walling sont sorties ?
McClaren : Je ne sais pas, mais c'est très mauvais pour mon organisation. On essaye toujours de comprendre. Vous pensez que Walling
va me poursuivre ?
Ellen : Tout à fait possible.
McClaren : Mais vous pensez qu'elle aura une affaire contre moi ?
Ellen : Ça dépend des détails de ce qui est vraiment arrivé.
McClaren : Ok, arrêtez. Ce que je vous demande est, va-t-elle me poursuivre ?
Ellen : Mr McClaren, je ne sais pas ce qu'elle fera. Vous n'avez pas tort d'avoir peur d'un procès. Il vous faut un avocat. Est-ce pour ça que je suis ici ?
McClaren : Oui.
J'aimerais vous engager.
Ellen : Je suis intéressée... Mais je viens juste de me mettre à mon compte. Je doute d'avoir les ressources dont vous aurez besoin.
McClaren : Non, les ressources ne sont pas un problème. J'ai des sponsors, des donateurs avec des poches profondes.
Ellen : Je suis juste curieuse, mais... Pourquoi moi ?
McClaren : Vous avez été hautement recommandée.
Ellen : Mais par qui ?
McClaren : Patty Hewes.
Ellen : Patty vous a donné mon nom ?
McClaren : Elle pense que vous êtes une avocate très qualifiée.
Ellen : Et bien, hum, Mr McClaren, je vais devoir y penser.
McClaren : Bien sûr. J'ai hâte de reparler avec vous.
Patty arrive chez les Walling.
Rachel: Vous pouvez attendre ici une seconde ?
Patty : Bien sûr.
Rachel: Maman, Patty Hewes est ici. Elle veut te parler.
Naomi : Je ne veux parler à aucun avocat.
Rachel: Elle a appelé. Elle a appelé. Elle... Je lui ai demandé de venir. Elle a dit qu'elle pourrait t'aider.
Naomi : S'il vous plait partez. Je suis désolée que vous soyez venue jusqu'ici, mais je n'ai pas besoin d'un avocat.
Rachel: Maman, écoute ce qu'elle a à dire.
Patty : Je comprends ce que vous devez ressentir, mais vous avez une affaire solide. Channing McClaren a violé votre intimité. L'information qui a fuité venait de vos fichiers. Soit vous l'avez fournie exprès et il était supposé laisser de côté vos informations personnelles...
Naomi : Je vous ai demandé de partir.
Patty : Ou il a piraté et vous a tout volé.
Naomi : On a fini.
Patty : De quoi avez-vous peur, la banque ? McClaren ?
Naomi : Ne me faîtes pas appeler la sécurité.
Patty : Vous êtes énormément scrutée en ce moment. On dirait qu'il n'y a nulle part où vous tourner, mais vous êtes très apeurée.
Naomi : Je ne veux pas plus d'attention des médias. Le poursuivre empirera les choses.
Patty : Tout va empirer, quoi qu'il en soit. La banque mettra le blâme sur vous. McClaren va vous jeter sous le bus. Et jour après jour, les vautours de la Presse vont avoir une frénésie destructrice sur votre réputation.
Naomi : S'il vous plait...
Patty : Mme Waling, laissez-moi vous protéger.
Naomi (au téléphone): Donald, il y a une femme ici qui ne veut pas partir. Oui, appelez la police.
Patty : S'il vous plait pensez à ce que je dis.
Rachel: Je suis... Je suis vraiment désolée, Mme Hewes. Elle est très contrariée. Elle ne voulait pas...
Patty : Votre mère ne pense pas clairement. Elle a besoin d'aide. Donc, quand elle se calme, parlez-lui.
Rachel: Je le ferai.
Patty : OK.
Ellen se promène avec Chris.
Chris : Channing McClaren ? C'est génial. Il est exactement le genre de client dont tu as besoin.
Ellen : Oui, excepté que Patty m'a recommandée à lui.
Chris : Oh. Merde. Tu penses que c’est un piège ?
Ellen : D'une certaine façon. Si j'accepte le travail avec McClaren, je rentrerai droit dans le jeu de Patty.
Chris : Alors, tu vas faire quoi ? Une idée de ce qu'elle mijote ?
Rachel est venue voir Patty.
Rachel: Ma mère n'écoutera pas. Je n'ai pas pu la faire changer d'avis. Patty : Vous savez si les choses personnelles qui ont été écrites sur elle sont vraies ?
Rachel: Elle a eu des liaisons, si c'est ce que vous voulez dire. Mon père est parti quand j'avais sept ans. Elle a eu des problèmes avec les hommes, mais elle ne méritait pas ça.
Patty : Non, bien sûr que non. Mais pourquoi êtes-vous ici, Rachel ? Que voulez-vous que je fasse ?
Rachel: Punir McClaren.
Patty : Je ne peux pas si votre mère n'est pas prête à être une plaignante.
Rachel: Alors... je le poursuivrai.
Patty : Votre mère est celle qui a été lésée. Malheureusement, je ne peux faire de procès en votre nom.
Rachel: McCalren a détruit la vie de ma mère et il s'en sort.
Patty : J'en ai bien peur.
Rachel: Mme Hewes, je m'inquiète pour ma mère. Elle a déjà eu des problèmes.
Patty : Quel genre de problèmes ?
Rachel: De l'anxiété, de la dépression. Elle... ce n'est pas bon. J'ai vu comme elle devient sombre.
Patty : Je peux vous donner le nom d'un bon psychiatre. Mais si elle ne veut pas d'un procès, il n'y a rien d'autre que je puisse faire pour elle. Rachel ? S'il y a de nouveaux développements, si votre mère change d'avis, je vous promets, je serai là pour aider.
Rachel: Oui.
Rachel sort, Patty reste seule avec Herndon.
Herndon : L'enfant a dit que la mère a combattu la dépression. Avec de la chance, elle se suicidera. Ensuite tu seras de retour aux affaires.
Rachel est sortie, Naomi se fait couler un bain et se glisse dans sa baignoire. Elle n’entend pas les deux hommes qui se sont introduits chez elle. Ils la surprennent, tandis que l’un étouffe ses cris, l’autre taillade ses veines à l’aide d’un cutter. Rapidement, l’eau devient rouge, Naomi ne bouge plus.
Patty est seule chez elle.
Patty : Demain c'est le grand jour. Ellen Parsons va témoigner.
Ellen est seule dans son bureau, la carte d’Holis Nye dans les mains.
Nye : Elle verra ce que je vois, elle vous possèdera.
De son côté, Patty revoit Ellen la menacer de son arme, il y a bien longtemps.
Ellen : C'est fini. Je pourrais mettre ce flingue sur ta tête et te le faire dire mais je ne veux pas que ça se passe ainsi. Tu sais ce que je veux entendre.
Patty : J'ai dit à Pete... de te faire tuer.
Le lendemain, au tribunal, l’avocate de Michael interroge Ellen.
Avocate : Est-il correct que juste en sortant de l'école de droit Patty Hewes vous a engagée pour travailler dans son cabinet ?
Ellen : Oui.
Avocate : Et vous avez travaillé avec elle par intermittence pendant 4 ans ?
Ellen : Oui.
Avocate : Pendant cette période, diriez-vous que vous avez bien appris à la connaitre ?
Ellen : Très bien.
Avocate : En gros, comment décririez-vous son caractère ?
Patty : Votre Honneur... Je demande à suspendre cette procédure.
Juge : Pourquoi ?
Patty : Je crois que ni l'état d'esprit de Mlle Parsons ni son témoignage ne peut être considéré comme impartial en ce moment.
Juge : Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
Patty : Mlle Parsons et moi allons bientôt être des avocates opposées dans ce qui sera un procès hautement public.
Juge : Quel genre de procès ?
Patty : La nuit dernière une femme nommée Naomi Walling s'est tragiquement oté la vie. Ce matin j'ai été engagée par la fille de Naomi Walling pour poursuivre un procès pour mort illicite en son nom.
Juge : Et contre qui est ce procès ?
Patty : Channing McClaren... Qui est je crois, le seul client de Mlle Parsons.
Juge : Je ne vais pas avoir un autre procès dans mon tribunal. Si ceci est exact, Mme Parsons, alors c'est l’un ou l'autre. Vous pouvez soit témoigner contre Mme Hewes ou monter une affaire contre elle. Ce sera quoi ?
Ellen : J'aimerais 10 minutes pour réfléchir.
Devant le tribunal.
Patty : On dirait que tu as une décision à prendre. Peu importe ce que tu diras à la barre, ça n'aidera pas Michael pour la garde.
Ellen : Mais je le dirai de toute façon. Ce sera enregistré... et le public saura la vérité sur toi. McClaren a dit que tu m'as recommandée.
Patty : Tu penses qu'il t'aurait engagée sans ma recommandation ?
Ellen : Je n'ai pas accepté ce travail, Patty.
Patty : Qu'est-ce que tu attends ? Tu peux soit monter à la barre et claironner mes secrets au monde... ou tu peux faire ce que tu veux vraiment faire.
Ellen : Et quoi donc ?
Patty : Venir te mesurer avec moi devant la cour. Prouve-le-toi dans une affaire contre moi. Tu me hais ? Tu veux y mettre un terme une fois pour toute ? Maintenant c'est ta putain de chance.
D’un pas décidé, Ellen regagne son bureau, elle déchire la carte d’Holis Nye et appelle McClaren.
Ellen : Mr McClaren. C'est Ellen Parsons. Je veux le travail.
Trois mois plus tard. Au commissariat
Patty : Inspecteur, je ne sais pas ce que vous espérez apprendre de moi, mais je suis supposée être au tribunal en ce moment.
Ortiz : Nous savons. Ellen parsons devait témoigner contre vous aujourd'hui. Je ne peux qu'imaginer que vous êtes ravie de ça. Vous savez ce qu'elle allait dire à la barre ?
Patty Non. Et si elle a disparu... Je suppose qu’on n’aura jamais une chance de le découvrir.