Attendus par des photographes, McClaren, Ellen, Gitta et Rutger arrivent devant un studio de télévision.
Ellen : Il n'est pas trop tard.
McClaren : Pour quoi ?
Ellen : Pour suivre mon conseil.
Vous ne devriez pas parler en public en ce moment.
McClaren : Je tiens mes engagements.
Gitta : Ça va ? Tu veux de l'eau ?
McClaren : J'aimerais commencer.
Gitta : Tu es beau.
Rutger : Channing, juste attends. Pour être clair, cette dernière fuite... le sujet entier... est interdit.
Journaliste : Absolument. Compris. On ne va pas sur ce terrain. C'est votre soirée, votre tribune. Ils sont tous de votre côté.
McClaren : On peut commencer maintenant ? J'aimerais commencer.
Ellen : Rien sur Princefield. Pas de mention de Naomi Walling. S'il essaye de vous emmener dans n'importe quelle discussion, je peux toujours faire arrêter ça.
McClaren : Ok, je comprends. J'aimerais commencer maintenant.
Journaliste : Bienvenue à tous. Un sacré taux de participation. Merci d'être venus. On est ici ce soir pour parler avec un vrai militant d'internet. Son clavier sème la terreur dans les cœurs des avides et corrompus. S'il vous plait accueillez un ami de la vérité et un champion de la transparence, Mr Channing McClaren.
Chez Hewes & Associés.
Patty : Entrez.
Herndon : J'ai manqué quoi ?
Patty : Ça vient de commencer.
Herndon : Oh, regarde-le. Juste un gamin et il menace Wall Street. C'est impressionnant.
Patty : Une femme est morte à cause de lui.
Herndon : Pourquoi as-tu donné un client comme ça à Ellen Parsons ?
Patty : Tu sais pourquoi.
Journaliste : Venez.
McClaren : Merci.
Journaliste : Venez On dirait que je ne suis pas le seul à penser que c'est merveilleux de vous revoir sur le vieux sol des USA, Mr McClaren.
McClaren : C'est bon d'être ici.
Journaliste : Mais et ensuite ? La rumeur est que vous allez à Oslo demain.
McClaren : Vous me connaissez. Mes mouvements sont inattendus. Plus facile de passer les frontières comme ça. Mais, pendant que je suis ici, il y a quelque chose que j'aimerais dire.
Journaliste : Par tous les moyens. L'auditoire est à vous.
McClaren : Mon site Web et mon travail sont construits sur une base de confiance. Sans la confiance, on ne peut pas fonctionner. C'est aussi simple que ça.
La semaine dernière, j'ai foiré.
Ellen : Que fait-il ?
Rutger : Je suis désolé. Parfois il n'écoute pas.
McClaren : J'ai violé cette confiance et une vie a été perdue.
Ellen : Putain.
McClaren : Chaque vie perdue est une tragédie. Mais une vie innocente perdue comme dommage collatérale pour délit d'entreprise est particulièrement atroce, et... S'il vous plait, écoutez-moi. Je ne connaissais pas Naomi Walling. Je ne l'ai même jamais rencontrée. Elle a contacté mon organisation comme dénonciatrice. Je ne sais pas comment sa correspondance personnelle a été téléchargée. Mais le fait que ça soit devenu public était une erreur. Et la responsabilité repose carrément sur mes épaules. Mais je ne peux autoriser que cette erreur interfère avec mon organisation et sa mission. Le travail qu'on fait est trop...
Un homme monte sur scène.
L’homme : Chaninng McClaren...
McClaren : Oui.
L’homme : Vous êtes cité à comparaître.
Journaliste : Très bien, très bien.
Herndon : Tu as cité le gars trop tôt.
Patty : Je devais le faire pour le garder ici. Il présente un risque de fuite. Il a des sponsors et des donateurs partout dans le monde.
Herndon : Oui, bien, mais tu dois monter une affaire contre lui.
Patty : McClaren vient d'admettre qu'il a fait une erreur.
Herndon : Ça ne suffit pas, tu le sais. Tu dois montrer l'intention.
Patty : L'important est qu'Ellen a déjà perdu le contrôle de son client.
Journaliste : Ok, tout le monde. On se calme. Tout le monde, asseyez-vous, s'il vous plait. Juste un petit accroc sur la route.
Au commissariat
Ortiz : Mme Hewes, Ellen Parsons a disparu.
Williams : Une idée d'où elle est ?
Trois mois auparavant, devant le Juge Haring.
Patty : Patty Hewes pour la plaignante, Votre Honneur.
Ellen : Ellen Parsons pour le défendeur.
Juge : Merveilleux. Commençons.
Ellen : J'ai déposé une motion pour suspendre la procédure car Mme Hewes n'a pas démontré de connexion entre les actions de mon client et le suicide de Mme Walling. En outre, pour introduire un procès pour mort illicite, le plaignant doit montrer l'intention. Mme Hewes ne peut prouver que mon client avait des raisons d'exposer la vie personnelle de Mme Walling.
Juge : Elle marque un point, Patty.
Patty : Le client de Mlle Parsons s'est lui-même proclamé maître dans l'art du secret. Je suis sûre que vous comprenez comme cela peut être difficile à prouver sa motivation.
Ellen : Il n'avait pas de motivation. Lui et Mme Walling ne se sont jamais rencontrés.
Patty : C'est ce qu'il dit. Mme Walling est morte, donc c'est dur de lui demander.
Ellen : C'est aussi dur de lire dans l'esprit de mon client, mais c'est exactement ce que Mme Hewes fait quand elle conjecture l'intention.
Patty : Les faits entourant le suicide de Mme Walling sont hautement suspicieux. Mr McClaren espère nous faire croire que quand Mme Walling a fuité l'information sur des traders, elle a aussi choisi d'inclure des e-mails personnels avilissants.
Ellen : Non. Elle a inclus cette information par inadvertance.
Patty : Maintenant qui lit dans les esprits, Votre Honneur ?
Juge : Très bien, Patty. Vous devez démontrer une connexion personnelle entre ces deux-là.
Patty : Je requiers le temps pour faire précisément cela.
Juge : Vous avez la semaine, mais montrez-moi quelque chose de concret.
Ellen : Une semaine ?! Votre Honneur...
Juge : J'ai rendu ma décision, Mlle Parsons. Je déciderai d'une suspension dans sept jours.
Patty : Votre Honneur, Mr McClaren a prévu d'assister à une conférence à Oslo. Je fais la demande que son passeport soit remis immédiatement.
Juge : Qu'il en soit ainsi. Je pense qu'on a fini ici.
Ellen (au téléphone): Si je ne suis pas de retour, Super te laissera entrer. Et on est toujours à temps avec les murs ? Génial. Je te parle plus tard.
Rachel est dans le bureau de Patty.
Patty : Donc, vous restez chez des amis ?
Rachel : Oui. Oui, ils ont été supers. Je ne sais pas ce que j'aurais fait.
Patty : Je suis là si vous avez besoin de quoi que se soit.
Rachel : J'ai une tante qui vient en ville aujourd'hui. Elle s'occupe de tous les arrangements.
Patty : Bien. J'ai déposé un procès de mort illicite contre Mr McClaren et l'organisation. Je l'ai fait immédiatement, car j'ai
peur que McClaren essaye de quitter le pays et ça ne serait pas bon pour nous.
Rachel : Ok.
Patty : Mais je dois vous dire, Rachel, en ce moment le dossier est faible.
Rachel : Pourquoi ? McClaren a admis qu'il a mis les affaires de ma mère sur le web.
Patty : Mais il a dit que c'était une erreur. Maintenant, pour prouver une mort illicite, on doit montrer que McClaren avait une raison de faire du mal à votre mère. Donc, la première chose que nous devons faire est de découvrir si votre mère avait une relation personnelle, avec Mr McClaren.
Rachel : Non, ce n'était pas le cas. Ils ne sont jamais rencontrés.
Patty : Comment le savez-vous ?
Rachel : Ma mère me l'aurait dit. Elle est ma meilleure amie. On parle de tout. Enfin, on parlait de tout. J'aimerais que McClaren soit mort, pas ma mère.
Chez McClaren.
McClaren : Patty Hewes a convaincu le juge de confisquer mon passeport.
Ellen : Oui.
McClaren : Donc vous avez échoué à l'audience.
Ellen : Je vous avais dit de ne pas parler de Naomi Walling. Vous ne m’avez pas écoutée et Patty a pu utiliser ça contre vous au tribunal. Laissez-moi vous dire comment Patty Hewes fonctionne. Je pourrais aller la voir demain et offir un arrangement... même un bon... et elle le refuserait. Votre reddition ne l'intéresse pas du tout. Si vous tombez, elle s'assurera que vous ayez du soutien. Elle vous veut sur vos pieds, pour continuer à donner des coups... encore et encore et encore, jusqu'à ce votre réputation ne soit rien sinon une méconnaissable chair à pâté.
McClaren : Les dégâts faits par l’erreur de Naomi Walling... Si les gens ne me font pas confiance, je suis mort. Malgré Patty. Je comprends les enjeux.
Ellen : Alors écoutez-moi la prochaine fois que je vous donne un conseil légal.
Rutger : Channing, débarrasse-toi du vieux. Contactez-nous seulement là-dessus. Ce sont les seuls téléphones qu'on devrait utiliser. On a reçu plus de menaces de mort.
Ellen : De qui ?
Rutger : Anonyme. J'imagine que les intérêts de Wall Street sont derrière eux. J'ai engagé la sécurité.
McClaren : Il y a un homme dans votre vie ?
Rutger : Hé, Channing...
McClaren : Elle travaille pour moi... Je crois que je devrais en savoir plus sur elle.
Ellen : Non, vous ne devriez pas. Voilà ce que vous devriez savoir, le juge a donné une semaine à Patty pour prouver votre intention.
McClaren : Quelle intention pourrais-je avoir ? Je n'ai même jamais rencontré Naomi Walling.
Ellen : Vous n'avez pas eu de contact du tout ?
McClaren : J'ai répondu à ça.
Ellen : Non, vous l'avez exposé, en public. C'est votre avocat qui demande, maintenant votre réponse est sous privilège.
McClaren : Non, pas de contact du tout.
Ellen : Bien.
Patty : Tu feras quelque chose pour moi ?
Herndon : Tout ce que tu veux. Je suis content d'être ici.
Patty : C'était un merci ?
Herndon : Tu sais que je suis reconnaissant, juste ne me fais pas agir comme tel. Sourire me donne l'air stupide. De quoi as-tu besoin ?
Patty : Le premier pas pour montrer l'intention est de découvrir quelle était vraiment la relation entre McClaren et Mme Walling.
Herndon : Il a dit ne jamais l'avoir rencontrée.
Patty: Je n'y crois pas.
Je veux vérifier tout ce que McClaren a divulgué. Commence avec la correspondance privée de Naomi, et peut-être...
Herndon : que tu trouveras une connexion personnelle entre eux. Compris.
Rutger : Channing a un esprit brillant, Mlle Parsons, mais comme beaucoup de génies, il manque de compétence sociale. Je m'excuse si sa question était inappropriée.
Ellen : Ne vous inquiétez pas pour moi, je peux m'occuper de moi.
Rutger : Je dois vous parler de nos arrangements financiers.
Ellen : Ok.
Rutger : Ce scandale a marqué un arrêt de beaucoup de nos donneurs. On a un problème de trésorerie et Channing refuse de détourner des contributions pour le site Web à sa défense légale.
Ellen : Je vous facture déjà moins que je devrais. Trouvez un moyen de me payer ou trouvez un autre avocat. Il y a autre chose ?
Rutger : Je sais que vous étiez la préférence de Channing... mais votre expérience est plutôt limitée. Vous n'avez pas de personnel, pas de soutien. Dois-je croire que vous pouvez gérer cette affaire seule ?
Ellen : Je suis en train d'engager du personnel et un nouvel associé.
Rutger : Vous comprenez mon appréhension... on ne peut se permettre de faux pas. L'avenir de cette organisation est en jeu.
Ellen : En ce moment ce n’est pas mon personnel qui m'inquiète.
Rutger : Alors quoi ?
Ellen : C'est notre juge. Je m'inquiète qu'il soit intime avec Patty Hewes, il la favorisera.
Rutger : Vous pouvez le faire se retirer ?
Ellen : Ce n'est pas si facile. Assurez-vous que Channing se taise et reste hors de vue du public. Je vous recontacterai.
McClaren a réuni son personnel.
McClaren : Vous êtes mes gardiens. Responsables de tout ce qui est publié. Alors comment est-ce possible... qu'aucun de vous n'a vu les e-mails personnels de Naomi Walling ?
Un employé : Channing, tu voulais la fuite postée au plus vite.
McClaren : Car Princefield allait se faire des milliards.
Employé : Quand tu agis vite, sans assez d'effectifs, des merdes arrivent.
McClaren : "Des merdes arrivent." C'est ta réponse ?
Employé : On se concentrait sur les documents financiers. Comment pouvait-on savoir que cette femme pourrait divulguer sa propre vie sexuelle ?
McClaren : Tu ne comprends pas ? Si je ne protège pas mes sources, ils ne partageront pas d'info.
Employé : J'aurai le fond de l'histoire.
McClaren : C'est le fond ! Foutez tous le camp !
Gitta : Channing... tu n'étais pas le dernier à voir les données avant que ce soit posté ?
McClaren : Que dis-tu ?
Gitta : Je demande. As-tu laissé l'information filtrer pour une raison ?
McClaren : Ne sois pas absurde.
Gitta : Je veux juste te protéger... Je dois savoir la vérité. Connaissais-tu Naomi Walling ?
McClaren : Pars.
Rutger : Channing...
McClaren : Elle a fini. Va en haut, emballe tes merdes et dégage. Maintenant !
Rutger : Allez, tu as besoin d'elle.
McClaren : Ah oui ? Il me semble que vous êtes tous sacrément inutiles.
Rutger : Où vas-tu ?
Ellen : Je pense que ce serait mieux en haut.
Sam : Pas de doute. C'est un nouveau business. Premières impressions. Ça doit faire sensation.
Ellen : Parfait. Merci, Sam.
Sam : Je vais chercher mes outils.
Kate Franklin : Mlle Parsons ? Je m'excuse pour l'embuscade, Mlle Parsons. Kate Franklin.
Ellen : Je suis désolée, on s'est rencontrées ?
Kate : Non, jamais. Tout... est là-dedans.
Ellen : Quoi donc ?
Kate : Mon CV, un peu d'histoire, quelques anecdotes.
Ellen : Anecdotes ?
Kate : J'ai entendu que vous engagiez un avocat.
Ellen : Je ne prends pas de demandes non sollicitées.
Kate : Bien sûr que non, pourquoi le feriez-vous ? Plus, vous n'avez jamais entendu parler de moi. J'ai été hors-jeu pendant un moment. Mais, je ne suis pas chère et j'apprends vite, alors jetez un œil ?
Ellen : Ok. Je jetterai un œil, mais je ne peux rien promettre.
Kate : Je ne vous aurais pas crue si vous l'aviez fait. Mais je peux être un atout pour vous, Mlle Parsons. Merci.
Ellen reçoit des candidats.
Candidat : C'est un bel espace.
Ellen : Ne vous inquiétez pas, les mobiliers vont arriver.
Candidat : Je peux travailler sans murs. Je viens de passer quatre ans dans les documents discriminatoires dans un cube, entouré de deux douzaines d'autres cubes. Pas de murs serait un changement agréable d’ambiance.
Ellen : Il est clair que vous avez eu une éducation fantastique et j'aime vraiment le style de votre CV.
Candidat : Merci. Je vais tout exposer, Mlle Parsons... c'est le job de mes rêves. Une petite société qui démarre est exactement ce que je cherche.
Ellen : Je suis contente de l'entendre.
Candidat : Et travailler sur le procès McClaren serait l'opportunité de toute une vie. Avez-vous rencontré l'anguille, au fait ? Mon ancienne société a plaidé une affaire devant lui.
Ellen : L'anguille ?
Candidat : C'est ainsi que les associés appellent le Juge Haring. J'ai entendu qu'il préside le procès contre McClaren.
Ellen : Oui, en effet.
Candidat : Je suppose que le type est plutôt délicat. Il fait du favoritisme. Aime agir impartialement, mais il finit
toujours par choisir un côté.
Ellen : Paul, mon objectif principal ici est de créer un environnement de travail très ouvert et complet.
Candidat : En d'autres mots, le contraire de Patty Hewes. Je ne peux imaginer ce que ça a dû être.
Ellen : C'était une expérience incroyable. Mais je préfère regarder vers l'avant.
Candidat : J'ai entendu qu'elle jetterait des chaussures aux responsables juridiques.
Ellen : Je ne sais rien sur ça.
Candidat : Et la fois où elle a dit à son détective de pendre un témoin d'une fenêtre de 20 étages pour lui faire dire la vérité ?
Ellen : Ça n'est jamais arrivé.
Candidat : Oh, allez, vous devez avoir des anecdotes. Je ne dirai rien.
Ellen : Merci d'être passé. Si besoin, j'appellerai une de vos réferences.
Candidat : Oh, um... Ok.
Ellen : Ravi de vous avoir rencontré.
Herndon : Oh, écoute j'ai rassemblé une équipe. On a passé en revue toute la fuite.
Patty : Trouvé quelque chose ?
Herndon : Il n'y a rien dans les e-mails de Naomi Walling qui indiquerait une connexion personnelle avec McClaren. Mais il y a peut-être quelque chose d'intéressant. Jason, puis-je avoir ce dossier ?
Mike : Mr Herndon, je travaille avec vous sans arrêt depuis deux jours entiers.
Herndon : Oui, et alors ?
Mike : Mon nom est Mike.
Herndon : Naomi n'était pas du genre à rougir, mais c'est une personne routinière. Elle avait tous ses rendez-vous galants dans le même hôtel. Elle préfèrait le, uh... quel était l'hôtel, uh... ?
Mike : Montclair.
Herndon : Selon son relevé de carte de crédit, elle a réservé à l'hôtel la nuit où McClaren était en ville.
Patty : Très bien, vérifie le MontClair, voit si quelqu'un a vu Naomi et McClaren.
Maggie : Bill, Patty vient d'arriver.
Herndon : Merde.
McClaren entre dans un bar où Samouraï 7, un hacker, l’attend.
McClaren : Tu veux quoi ?
Samouraï Seven : Que tu te pointes. Je n'étais pas sûr que tu le ferais.
McClaren : Oui, trou du cul, je me suis pointé. Tu veux quoi ?
Samouraï Seven : Cette femme, Naomi. Walling. Oui. Sa fuite. Tu ne connais pas toute l'histoire. Je pourrais t'avoir bien plus.
McClaren : Pourquoi on se rencontre en personne ? Si tu as des informations, tu connais le protocole.
Samouraï Seven : Je pourrais te donner ce que j'ai, mais les temps sont durs. J'ai des dépenses. Je dois mettre à jour mon système. J'ai besoin de certains nouveaux serveurs de pointe.
McClaren : Suis-je connu pour payer pour des informations ?
Samouraï Seven : Princefield est ton bébé. Tu ne veux pas être mis de côté quand ça passera autre part. Vaudrait mieux décider vite. J'ai mangé un burito, et je vais aller lâcher une bombe dans une canette. Alors ce sera quoi ? Tu veux faire affaire ?
McClaren : Non. Eloigne les bombes.
Samouraï Seven : Comme tu veux. Mais tu le regretteras.
Ellen reçoit Rutger dans son bureau.
Ellen : Vous voulez un verre ? Je dois avoir du bourbon dans un carton quelque part...
Rutger : Non, Merci. Je voulais des nouvelles sur la situation avec notre juge.
Ellen : J'ai fait des recherches. Il y a un modèle intéressant dans ses décisions impliquant l'Association d'Énergie d'Etat.
Rutger : Intéressant assez pour le faire se retirer ?
Ellen : Tout ce que j'ai en ce moment est indirect. C'est juste une intuition, à moins que je puisse le vérifier d'une façon.
Rutger : Une intuition ? Je vois. Ça n'inspire pas confiance.
Ellen : J'y travaille. Mais si vous avez une formule secrète pour faire retirer un juge défavorable par tous les moyens, parlez. Comment Channing tient le coup ?
Rutger : Il va bien. Oui. Il va bien. Channing prospère sous pression.
Samouraï Seven est parti.
McClaren : Vodka, sec.
Barman : Oui. Oh, vous ne pouvez pas fumer ici.
McClaren : C'est une blague ?
Barman : Non. C'est la loi.
McClaren : Ça ne se peut pas. C'est New York City.
Une cliente : C'est la loi depuis la dernière décennie.
McClaren : Donc, tête de nœud ici me disait la vérité ?
Barman : J'ai dit éteints-la, crétin.
McClaren : Bien sûr. T'en dis quoi, joli cœur ? J'ai éteint le feu.
Barman : Très bien, trou du cul, dégage d'ici. Dégage d'ici !
McClaren sort, suivi de la cliente.
Cliente : Je vous ai déjà vu avant, non ?
McClaren : J'en doute.
Cliente : Vous n'êtes pas le gars dénonciateur ? Avec le site web ?
McClaren : Non. Désolé.
Cliente : Allez. Vous êtes Channing McMartin.
McClaren : McClaren. Channing McClaren.
Cliente : McClaren. C'est vrai. Désolée.
McClarenTruth.org.
McClaren : Et voilà. Vous l'avez.
Cliente : Putain de merde. C'est vraiment vous.
Ellen appelle Kate Franklin.
Kate : Allo ?
Ellen : J'ai lu votre dossier.
Kate : C'était rapide.
Ellen : Anecdotes intéressantes. Je suis intriguée.
Kate : J'ai pensé que vous le seriez.
Ellen : Je pense qu'on devrait parler.
Kate : J'adorerais.
L’enquêteur d’Ellen, Waleed Cooper surveille McClaren. Cooper voit McClaren, pour suivre la cliente chez elle, mettre une perruque et une casquette.
Cliente : Tu veux monter ?
McClaren : Tu es sûre ?
Cliente : Je suis sûre. C'est pour quoi faire ?
McClaren : Je ne suis pas un fan des caméras.
Cliente : C'est assez sexy.
McClaren : Allons-y.
Herndon : Je viens d'avoir le reste de la surveillance vidéo de l'hôtel de choix de Naomi Walling.
Patty : McClaren est dessus ?
Herndon : Je ne sais pas encore... Je n'ai vu que la moitié. Jusque-là c'est seulement, des grooms et filles de cuisine.
Patty : Continue de regarder.
Herndon : Au fait, qui est-ce, la femme aux longues jambes dans ton bureau ?
Patty : Une de mes vieilles connaissances. Retourne au travail.
Herndon : J'y vais, j'y vais.
Kate Franklin est dans le bureau de Patty.
Patty : Kate. Mon Dieu, tu n'as pas pris une ride.
Kate : Oh, connerie. Je suis à peine reconnaissable. Ça fait 25 ans.
Patty : Je dois dire, ça m'a pris une minute quand mon assistante m'a dit qu'une Kate Franklin avait appelé.
Kate : J'ai pris le nom de mon mari, il ne semblait pas si pathétique à ce moment-là. Mais je vois que tu as gardé le tien. Ça a du sens. Tu étais enracinée, tu ne voulais pas obscurcir la marque.
Patty : Assieds-toi.
Kate : Merci.
Patty : Alors... pourquoi voulais-tu me voir ?
Kate : Mon mari Ted est mort il y a quelques années... et mon plus jeune est loin à la fac, donc je suppose que je cherche un deuxième acte.
Patty : Quand tu as abandonné la loi, ça semblait définitif. Je me rappelle... de la colère.
Kate : Un petit peu.
Patty : Donc tu cherches un emploi ?
Kate : En fait, une vieille amie à toi m'en a déjà offert un.
Patty : Oh, vraiment ? Qui ça ?
Kate : Ellen Parsons.
Patty : Ce n'est pas souvent que je suis vraiment surprise. Bien joué. Thé ?
Kate : J'aimerais oui.
Patty : Bien. Maggie, pourriez-vous nous amener du thé ? Donc, si Mlle Parsons te fait une offre, je suppose que tu es ici pour négocier. Ça ne te ressemble pas. Tu n'as jamais été très comploteuse.
Kate : Je suppose que j'ai enfin compris le plaisir d'un petit peu d’avantages.
Patty : Bien pour toi.
Kate : Donc et si tu doublais l'offre de la fille ?
Patty : Doubler ?
Kate : Je me suis dit que c'est un prix juste pour empêcher quelqu'un de ton passé de travailler de l'autre côté.
Maggie : Mme Hewes ? Le Juge Haring est en ligne.
Patty : C'est à propos des dates d'audience ?
Maggie : Non, il a dit que c'est personnel.
Patty : Dites-lui que je l'appellerai ce soir.
Kate : Donc... Je vaux quoi pour toi ?
Rutger (au téléphone): Ok, Channing. Allez, mec. Ça ne peut pas continuer. Je t'ai laissé, genre, 20 messages. On est au milieu d'un procès. Ce n'est pas le moment de t'envoyer en l'air. Appelle-moi dès que tu as...
Channing entre à ce moment.
McClaren : On doit parler. Fais venir Gitta.
Rutger : Gitta est à l'aéroport.
McClaren : Pourquoi ?
Rutger : Car tu l'as renvoyée.
McClaren : Fais-la revenir. On a du travail à faire.
Rutger : Pourquoi ? Que se passe-t-il ?
McClaren : Il y a plus d'information dehors.
Rutger : A propos de quoi ?
McClaren : Princefield, Naomi Walling, je ne suis pas sûr. Mais on doit le découvrir.
Kate : Donc, je suis allée voir Patty Hewes. Elle m'a offert un emploi. Vous aviez raison. Elle ne veut pas me voir travailler pour vous. Elle a dit qu'elle doublerait ce que vous m'offrez.
Ellen : L'a-t-elle mis par écrit ?
Kate : Mm-hmm. Moins d'une heure plus tard, le contrat m'était livré. J'ai réussi le test ?
Ellen : Vous avez dit que vous vouliez revenir dans le jeu. Pourquoi n'avez-vous pas accepté l'offre de Patty ?
Kate : Je vous l'ai dit, je ne l'aime pas. Autre chose est arrivé pendant j'étais là qui je pense vous intéresse.
Ellen : Quoi donc ?
Kate : Le Juge Haring a appelé. On dirait qu'ils ont une aventure extraconjugale.
Trois mois plus tard, au commissariat.
Ortiz : Quelque chose ?
Williams : Elle veut passer un appel ?
Ortiz : A son avocat ?
Williams : Elle n'a pas dit. Quelque chose sur Parsons ?
Ortiz : Non. On ne la trouve toujours pas.
Waleed Cooper fait irruption dans le bureau d’Ellen.
Ellen : Jésus !
Cooper : Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu m'as donné le code ? Je pensais que j'étais comme chez moi. J'ai suivi McClaren pour toi.
Ellen : Alors qu'as-tu découvert ?
Cooper : J'ai surveillé l'hôtel que tu as repéré de la fuite.
Ellen : Le Montclair ?
Cooper : Ouais. J'ai eu des vidéos de surveillance. Quelques passages intéressants. Enfin un passage intéressant, qui sort vraiment du lot.
Ils regardent la vidéo ensemble.
Ellen : Naomi Walling.
Cooper : Elle a loué une chambre la nuit avant que la fuite soit révélée. Et... c'est lui.
Ellen : Qui ?
Cooper : McClaren.
Ellen : C'est McClaren ?
Cooper : Regarde ça. Je t'avais dit qu'il était intéressant.
Ellen : Il est aussi un menteur.
Cooper : Oh que oui. Car il a bien rencontré Walling avant sa mort.
Ellen : Merde.
Cooper : Je sais que c'est ton client, mais fais attention. J'ai déjà vu des gars comme McClaren. Ils ont une sorte de vermine en eux. Ça s'insinue et le monstre sort. Surveille tes arrières. Paie une tournée à Chris pour moi. Je suis content qu'il nous ait liés. J'aime cette sorte de travail.
Herndon : 19H32, Naomi Walling se dirige vers sa chambre. 22H10, elle part. A ce moment, pas de signe de McClaren.
Patty : Une rencontre aurait pu avoir lieu à un autre moment ?
Herndon : On a contrôlé la chambre depuis l'enregistrement de l'entrée à la sortie. Même une demi-douzaine d'heures auparavant et après.
Patty : Alors qui a-t-elle rencontré là ?
Herndon : Je ne sais pas.
Rutger : Merci d'être venue.
Ellen : Pourquoi suis-je ici ? Vous étiez très secret au téléphone.
Rutger : J'ai fait des percées sur le Juge Haring et l'Association d'Énergie D'état.
Ellen : Percées ? Je ne vous ai pas demandé de faire des percées.
Rutger : Néanmoins, j'ai pu vérifier un certain qui pro quo.
Ellen : Et comment avez été capable de faire ça ?
Rutger : Est-ce si important ?
Ellen : Ça l'est pour moi.
Rutger : Mlle Parsons, les informations flotte autour de nous tout le temps, là-bas dans l'éther, invisible pour la plupart. On s'avère être très qualifiés à repérer ça.
Ellen : "On" ? Channing sait à propos de ça ?
Rutger : Non, bien sûr que non. Si vous et moi devons travailler ensemble, il y a certaines choses que nous devons lui cacher. Utilisez-la ou pas. Ça dépend de vous.
Ellen va à la rencontre du juge Haring.
Ellen : Bonjour, Votre Honneur.
Juge : Mlle Parsons. Que faites-vous ici ?
Ellen : Je voulais vous parler de l'affaire McClaren.
Juge : Toute discussion qu'on devrait avoir doit être enregistrée.
Ellen : Vous voulez vraiment être enregistré pour parler de l'Association d'Énergie d'Etat ? Chaque affaire que vous avez jugée contre eux, vous avez décidé en leur faveur ou rejeté les décisions rendues. Ce qui m'a semblé étrange, jusqu'à ce que je découvre qu'ils vous ont aidé à être élu.
Juge : Je prendrai ces accusations dues à la jeunesse ou au désespoir. Dans tous les cas, vous ne voulez pas poursuivre.
Ellen : Ce que je ne veux pas est défendre un procès devant un juge qui fait du favoritisme.
Juge : Si vous pensez que je vais me récuser, basée sur des spéculations et des menaces en l'air, vous vous trompez tristement.
Ellen : Monsieur, ces menaces ne sont pas en l'air. Jetez un œil à ça. Passez une bonne journée.
Au tribunal.
Juge : Ce sera rapide. En raison de circonstances personnelles imprévues, j'ai peur de devoir me retirer de cette affaire. Ma femme est tombée malade.
Ellen : Vraiment désolée d'entendre ça, Votre Honneur.
Juge : L'honorable Juge Richard Gearhart prendra ma place. Merci pour votre compréhension.
Le soir, Patty appelle Ellen à son bureau.
Ellen : Ellen Parsons.
Patty : Je suis fière de toi, Ellen.
Ellen : Pourquoi ça ?
Patty : Tu as pris l'initiative de jouer en dehors des règles.
Ellen : Ah oui ?
Patty : Tu as pensé que j'avais une relation inappropriée avec le juge, donc tu as découvert quelque chose et l'a forcé à se retirer.
Ellen : C'est une sacrée accusation, Patty.
Patty : C'était un mouvement risqué. Mais un fort. J'espère que ça vaudra la peine.
Ellen : J'en suis sûre.
Patty : Alors peut-être qu’il ne t'est pas venu à l'esprit que les choses
ne sont pas toujours ce qu'elles semblent. La paranoïa fait faire d'étranges choses, Ellen. Ça peut faire croire aux gens des choses qui ne sont pas vraies.
Patty raconte
Patty : Thé ?
Kate : J'aimerais oui.
Patty : Bien. - Maggie, pourriez-vous nous amener du thé ? Mm-hmm. Interrompez-nous : Le Juge Haring. Appel personnel.
Maggie : Mme Hewes, le Juge Haring est en ligne.
Patty : C'est à propos des dates d'audience ?
Maggie : Non, il a dit que c'est personnel.
Patty : Dites-lui que je l'appellerai ce soir.
Patty : Ça peut même te faire croire des choses qui ne sont pas arrivées.
Patty a vu qu’Ellen la regardait et elle aborde le juge Haring
Patty : Tu es toujours contrarié à propos de ça, Tim ? Je suis celle qui t'a mis au conseil.
Juge : Conneries. J'ai mérité ma place.
Patty : Pourquoi on ne mettrait pas ça derrière nous.
Juge : Une allusion à ta merde habituelle et je te foutrais toi et ton affaire sur le cul.
Patty : La vérité c'est que le juge Haring et moi ne nous aimons pas beaucoup. Il n'aurait pas été bon pour mon affaire. J'attends avec impatience le nouveau juge. Je suppose que tu n'as pas encore fait de recherches sur lui.
Au tribunal, devant le nouveau juge Gearheart
Juge Gearheart : Mme Hewes, je vois ici que le Juge Haring ne pensait pas que vous aviez la preuve nécessaire pour procéder avec cette affaire.
Patty : Oui, Votre Honneur.
Juge : En lisant votre plainte originale, avec respect, je suis en désaccord avec le Juge Haring. Je ne vois pas pourquoi cette affaire ne pourrait pas continuer.
Ellen : Mais, Votre Honneur, Mme Hewes admet aisément qu'elle n'a pas de preuves convaincantes.
Juge : Vous sentez-vous capable d'argumenter cela au tribunal. Demande de suppression rejetée. Vous pouvez toutes les deux commencer la découverte.
Patty : Merci, Votre Honneur.
Juge : Bienvenue dans mon tribunal, Mlle Parsons. Patty, c'est bien de vous revoir.
Patty : C'est génial d'être ici.