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#503 : Déposition décisive

 Ellen revient chez Hewes & Associés pour la première fois depuis l'affaire High Stars. Elle auditionne la fille de Naomi Walling.

Rachel possède l'étui à cigarettes de McClaren qu'elle accuse d'avoir agressé sa mère.

Au cours de l'audition, Ellen réussit à marquer un point, ce qui met Patty en rage.

Titre VO
Failure is Failure

Titre VF
Déposition décisive

Première diffusion
25.07.2012

Première diffusion en France
25.07.2013

Plus de détails

Ellen, accompagnée de Kate, arrive chez Hewes & Associés pour enregistrer la déposition de Rachel Walling. Ellen est tendue, si elle perd ce round le combat est terminé et elles seront sans travail.

Maggie les attend devant la cabine d’ascenseur et les conduit dans la salle de conférence.

----------Une semaine auparavant ----------

Kate Franklin avertit Patty qu’elle a accepté une autre offre et la remercie pour la sienne. Patty lui souhaite un bon retour dans le monde judiciaire.

Kate entre dans le cabinet qu’Ellen est en train d’aménager. Ellen l’accompagne au bureau qu’elle lui a réservé. La pièce est encombrée de cartons contenant toutes les pièces du dossier McClaren et Princefield, y compris les e-mails personnels de Naomi. Elle lui demande de tout enregistrer et voir ce qu’elle pourra tirer comme informations pendant sa réunion avec l’équipe McClaren.

Gitta revient s’installer chez Channing qui la remercie et ajoute qu’il a réengagé toute l’équipe. Gitta lui demande de leur faire confiance et lui offre un étui à cigarettes car elle a remarqué qu’il n’utilise plus l’ancien. Il indique qu’il l’a égaré

Plus tard, Ellen est en réunion avec McClaren, Rutger et Gitta. Ellen explique que pour déclarer illicite la mort, Patty devra prouver que Channing a eu l’intention de nuire à Naomi en divulguant sciemment ses informations personnelles.

Après s’être faite confirmer par McClaren qu’il continuait à affirmer n’avoir jamais rencontré ni parlé à Naomi, Ellen lui demande une explication sur la vidéo de surveillance prise dans le couloir du Montclair. Channing admet avoir menti et rencontré Naomi. Rutger lui reproche de ne pas avoir suivi les protocoles qu’ils ont mis en place. Channing répond que c’était la condition pour que Naomi donne l’info ; il a menti pour protéger sa source. Channing avoue l’avoir rencontrée deux fois : la première à Rome où il se trouvait à l’époque où elle l’a contacté. Lorsque Naomi a pu rassembler les informations, il s’est rendu à New York avec Rutger pour lui parler et finaliser l’opération. Rutger l’a rencontrée tout seul suivant le protocole. Mais elle n’était plus certaine de vouloir divulguer la fuite. Elle l’a ensuite contacté pour lui donner rendez vous à son hôtel. Ils ont discuté, Naomi voulait des garanties et il lui a affirmé que les codes donnés par Rutger ne pourraient pas être décryptés. Aucune de leurs sources n’a été exposée publiquement. Rassurée, elle a donné son accord pour lui envoyer les informations le soir même. Il l’a remerciée puis est parti. Leur erreur est d’avoir laissé passer des données personnelles.

Ellen compte établir la défense de McClaren  autour du fait que la diffusion de ces données n’était pas intentionnelle. Sans preuve solide, ce sera la parole de Rachel contre celle de Channing. Elle pense entendre Rachel et enregistrer sa déposition.

Ellen rencontre Patty dans un café pour définir les conditions de la déposition de Rachel. Patty met en avant l’état émotionnel de Rachel toujours sous le choc de la mort de sa mère. De son côté, Ellen a besoin de temps pour couvrir l’histoire de sa mère, leur relation, le suicide, la fuite et McClaren . Patty avoue qu’elle aime ce genre de procès dans lequel si les faits ne gagnent ni ne perdent, ce sera l’une d’elles qui le fera.

Rutger rencontre l’un de leurs derniers donateurs ; Helmut Torben et lui fait un compte rendu de la situation. Rutger lui demande des fonds pour assurer le paiement de l’avocate.

Chris fait des courses dans un drugstore et découvre que Denise, la mère d’Ellen, travaille dans le magasin. Il en fait part le soir même à Ellen, étonnée d’apprendre que sa mère travaille. Le lendemain, Ellen va rencontrer sa mère au magasin. Cette dernière lui affirme être très heureuse de travailler pour son argent de poche et lui demande de ne pas s’inquiéter pour elle.

Patty et Herndon préparent Rachel pour la déposition d’Ellen. Lorsque Patty lui recommande de dire la vérité, Rachel semble gênée. Elle avoue ensuite que sa mère avait une relation avec McClaren, alors qu’elle avait dit à Patty qu’ils ne s’étaient jamais rencontrés. Elle a menti pour protéger sa mère. Ils se sont rencontrés deux fois et ont eu une relation sexuelle.

Ellen enregistre la première journée de déposition de Rachel. La jeune fille précise que sa mère a pris contact avec Channing McClaren lorsqu’elle a découvert les activités illégales de Princefield Investissements. Elle souhaitait dénoncer anonymement le délit d’initié du Fonds 23 pour protéger sa carrière. Elle confirme qu’ils se sont rencontrés deux fois, à Rome puis à New York. Le récit de Rachel concorde avec celui de McClaren à son arrivée dans la chambre d’hôtel de Manhattan, jusqu’à la permission de fumer accordée par Naomi et les garanties de discrétion données par McClaren. Mais d’après Rachel suivant le récit de sa mère, McClaren l’a agressée lorsqu’elle a décidé de ne plus donner les informations puis essayé de la violer. Naomi a réussi à se dégager et McClaren est parti en proférant des menaces. Ellen demande à Rachel si elle peut fournir une preuve que sa mère lui a raconté la vérité. Rachel pose alors sur le bureau un étui à cigarettes gravé au nom de McClaren, cabossé lorsqu’il le lui a lancé au visage.

Questionné, McClaren nie tout ce qu’a raconté Rachel. D’après lui Rachel a inventé toute l’histoire, il a rencontré Naomi deux fois et au-delà d’une poignée de mains, il n’y a eu absolument aucun contact physique. Il ne l’a jamais contrainte ni agressée. En précisant qu’il n’a rien à ajouter, il sort.

Restée seule avec Rutger et Gitta, Ellen leur demande si McClaren possédait un étui à cigarettes gravé à son nom. Gitta répond qu’il l’a égaré. Ellen leur apprend qu’il est entre les mains de Rachel. Il lui reste encore une journée d’audition pour en apprendre un peu plus de Rachel.

Rutger rencontre Torben qui l’avertit que le versement de fonds est arrangé mais qu’un procès prolongé n’est pas envisageable. Si Ellen Parsons ne peut produire de résultats rapidement, ils devront la remplacer et ce n’est pas négociable.

Ellen et Chris sont réveillés en pleine nuit par une personne qui essaie d’entrer dans l’appartement. Ils sont étonnés de constater qu’il s’agit de Denise, la mère d’Ellen. Celle-ci demande l’hospitalité de sa fille pour quelques jours.

Madame Auroro rappelle à Patty que c’est bientôt l’anniversaire de Catherine. Pendant qu’elles discutent de l’organisation, Catherine joue avec l’ordinateur de Patty et fait glisser un message de Samouraï Seven qui vient d’arriver, dans la corbeille.

Chez Parsons & Associés, Kate n’a rien trouvé pour contredire la déposition de Rachel. Les e-mails mère/fille prouvent qu’elles étaient très proches. Kate a juste relevé que juste avant de se suicider, Naomi a appelé Rachel qui était sortie avec des amis, peut être pour lui dire au revoir. Ellen demande à Kate de se joindre à elle pour la déposition de Rachel le lendemain.

Rutger vient régler Ellen et lui confie que leurs donateurs sont inquiets et n’ont pas beaucoup confiance en elle. Rutger a confiance en Ellen mais il ne prend pas les décisions. Sans la générosité des bienfaiteurs, McClarenTruth.org cesse d’exister.

Au cours de la déposition, Ellen détaille tous les derniers appels téléphoniques de Naomi à sa fille au cours de sa dernière soirée. Rachel explique que sa mère était bouleversée par la diffusion de ses messages personnels. Ellen prouve que Rachel a menti sur leur dernière conversation. En fait, Rachel n’a pas pu parler à sa mère juste avant son suicide, l’appel n’a duré que 2 secondes. Rachel avoue qu’elle a menti, elle a inventé l’appel qu’elle aurait aimé avoir avec sa mère, l’entendre dire qu’elle allait mieux, qu’elle l’aimait et le lui dire aussi. Ellen pense que si Rachel a menti pour cet appel, elle a pu mentir pour toute la déposition.

Patty est furieuse d’avoir perdu le contrôle de la déposition, alors qu’Ellen et Kate se félicitent d’avoir remporté ce round.

Catherine souffle ses quatre bougies. Patty, coiffée d’un cône en carton coloré, reçoit la visite de Kate. Cette dernière l’informe qu’«il» est mourant et qu’«il» souhaite la voir. Patty la remercie, mais c’est l’anniversaire de sa petite fille, elle doit y retourner. Kate lui répond qu’elle a été prévenue. Patty referme la porte.

 

Ellen, accompagnée de Kate, arrive chez Hewes & Associés pour enregistrer la déposition de Rachel Walling.

Kate : Vous allez bien ?

Ellen : Quoi ?

Kate : Vous allez bien ? Vous semblez...

Ellen : Je vais bien. Cette déposition aujourd'hui... si ça ne va pas mieux que la semaine dernière...

Kate : Vous aurez beaucoup de travail à faire.

Ellen : Je n'aurai pas de travail à faire. Si je perds ce round... le combat est terminé. Mon client me virera, je serai sans travail, et vous aussi.

Kate : Vous feriez mieux de gagner, alors.

 

Maggie : Mme Parsons, Mme Franklin. Ils vous attendent

en salle de conférence. Par ici.

Ellen : Et voilà.

 

Une semaine auparavant.

Kate : Je voulais te remercier pour ton offre, mais j'ai décidé d'accepter un autre travail.

Patty : Dois-je demander pour qui tu as décidé de travailler.

Kate : Oh, je ne pense pas que ma réponse te surpendra.

Patty : Je te souhaite bonne chance. Profite de ton retour à la loi.

Kate : C'est bon d'être de retour.

 

Gitta entre dans le bureau de McClaren, avec ses bagages. Elle lui offre un porte cigarettes.

Gitta : Salut toi.

McClaren : Merci d'être revenue.

Gitta : Tu n'avais qu'à demander. Tu le sais.

McClaren : J'ai réengagé tous le monde, en fait.

Gitta : Bien. Car on est tous là-dedans pour une raison, toi. Et si tu arrêtes de nous faire confiance, tu n'auras personne.

McClaren : Je sais.

Gitta : J'ai quelque chose pour toi. Trouvé dans une boutique de l'aéroport.

McClaren : Très bien. Merci.

Gitta : Je n'approuve pas ton habitude, mais... je ne te vois plus utiliser l'ancien.

McClaren : Je l'ai égaré.

Gitta : Pourquoi ça ne me surprend pas ? C'est probablement quelque part

à Bruxelles.

 

Ellen reçoit les meubles pour son nouveau bureau.

Ellen : Dans la salle de conférence.

Livreur : Très bien.

Kate : Bonjour.

Ellen : Bonjour. Désolée. Dans la salle de conférence, aussi. Merci. Bienvenue. Suivez-moi.

Kate : Merci. C'est joli.

Ellen : On y arrive. Donc... je pensais vous installer ici.

Kate : Parfait. Seigneur. Je n'avais pas réalisé qu'il y aurait autant de travail.

Ellen : Il y a tout. Y compris tous les e-mails personnels de Naomi Walling. Pourquoi vous ne vous installez pas. J'ai une réunion avec les gens de McClaren à 11H00.

Kate : Vous voulez que j'y assiste ?

Ellen : Non, j'aimerais que vous restiez ici et revoyez la fuite.

Kate : Tout ?

Ellen : S'il vous plait. Codez-le et tirez tout ce qui semble important dans l'affaire de Rachel Walling.

Kate : Horaire chargé. Je comprends.

Ellen : Vous comprenez quoi ?

Kate : Vous ne voulez pas que je rencontre les clients. Et je le comprends. Vous m'avez engagée pour me tenir loin de Patty et vous n'avez pas encore confiance en moi. Je ne vous blâme pas.

Ellen : Je vous ai aussi engagée car vous avez déjà été contre elle au tribunal.

Kate : Vous avez lu mon historique.

Ellen : Bien sûr.

Kate : Je lui ai fait face une fois... en 1987. C'était une petite affaire domestique.

Ellen : Il faut des tripes.

 

Gitta : Donc Rutger m'a dit qu'un Hacker a plus d'informations sur Princefield ?

McClaren : Oui. Mais il veut être payé pour.

Gitta : Qu'as-tu dit ?

McClaren : Je lui ai dit que je ne paye pas pour les informations.

Gitta : Donc on doit les trouver nous-mêmes.

McClaren : J'y travaille. Mais d'abord, je dois gérer le procès. Ellen Parsons vient pour me parler.

 

Samouraï Seven est devant ses écrans. Il joue à un jeu vidéo.

Samouraï Seven : Namaste, salopes.

 

Ellen : Pour que la norme de mort illicite s'applique, le demandeur doit prouver que vous avez nui à Naomi exprès, que vous avez divulgué ses infos perso avec malice.

McClaren : Je comprends.

Ellen : Au symposium en ligne, vous avez exposé publiquement que vous ne l'avez jamais rencontrée.

McClaren : C'est vrai.

Ellen : Alors, vous l'avez fait ?

McClaren : Ai-je fait quoi ?

Ellen : Jamais rencontré Naomi Walling ?

McClaren : Jamais.

Ellen : Vous pouvez déclarer sans condition que vous n'avez jamais établi de contact personnel avec Naomi Walling ?

McClaren : Oui, je peux déclarer ça sans condition.

Ellen : Jamais eu l'occasion de lui parler en personne ?

McClaren : Qu'est-ce qui cloche chez vous ? Je viens de dire "jamais".

Ellen : Alors vous devez m'expliquer ceci. C'est Naomi Walling. Et c'est vous.

McClaren : Comment vous avez eu ça ?

Ellen : Pas vraiment l'important. Ça a été filmé dans un hôtel de Manhattan peu avant sa mort.

Gitta : Ce n'est pas Channing.

Ellen : Oui. Ça l'est.

McClaren : Bien joué. Vous m'avez cloué. Ce qui veut dire que vous enquêtez sur moi.

Ellen : Vous avez menti en public.

McClaren : Je t'avais dit que c'était le bon avocat.

Ellen : Channing, vous avez menti en public.

McClaren : Oui, j'ai menti. Naomi Walling et moi, nous sommes rencontrés en ville.

Rutger : Bon Dieu, Channing. Comment je peux te protéger si tu ne suis pas nos propres protocoles ? On a une politique stricte. Channing ne rencontre pas les dénonciateurs.

McClaren : Mais elle a insisté. C'était sa condition pour remettre l'info.

Ellen : Je me fiche que vous l'ayez rencontrée, je veux juste savoir pourquoi vous ne me l'avez pas dit.

McClaren : Car je protège mes sources. Et elle ne voulait pas que quelqu'un sache qu'elle m'avait rencontré. Mais maintenant que c'est sorti, je peux vous le dire. On s'est rencontrés deux fois. La première c'était à Rome. Elle m'a contacté.

Ellen : Pourquoi à Rome ?

McClaren : Car j'étais là-bas à l'époque.

Ellen : Alors pourquoi l'avoir rencontrée à nouveau à New York ?

McClaren : Une fois qu'elle avait les preuves contre le Fonds, nous avons pris un vol jusqu'aux USA pour que Rutger puisse lui parler et finaliser les détails. Ils se sont rencontrés sans moi. Le protocole.

Ellen : Est-ce vrai ?

Rutger : Oui. Elle avait collecté les données, mais ensuite, elle n'était plus certaine de vouloir divulguer la fuite.

Ellen : Donc vous l'avez contactée.

McClaren : Non. Elle m'a de nouveau contacté. Elle m'a demandé de la rencontrer à son hôtel.

 

McClaren : C'est bon de vous revoir.

Naomi : vous, aussi.

McClaren : Désolé pour ça. J'ai appris que c'est mieux d'être discret.

Naomi : Oh, je comprends. Merci d'être venu. Asseyez-vous. Vous voulez un verre ou autre ?

McClaren : Non, merci. Ça vous dérange si je fume ?

Naomi : Non, allez-y. J'étais mal à l'aise de ne pas vous parler directement.

McClaren : Je suis là.

 

Ellen : Et que s'est-il passé ?

McClaren : Pas grand-chose. Naomi avait besoin de garantie.

 

Naomi : Oui, mais si je le fais, qu'arrivera-t-il à Princefield après que les nouvelles tomberont ?

McClaren : La SEC enquêtera sûrement. Et vos collègues voudront savoir d'où vient la fuite. Mais ils ne le découvriront jamais.

Naomi : Vous voulez dire le code de cryptage que Mr Simon m'a donné.

McClaren : Nous sommes les seuls qui peuvent le décrypter. Et après, il n'y a pas de traces d'où viennent les informations.

Naomi : Et ce processus... Vous le supervisez vous-même ?

McClaren : Oui. On a fait ça de nombreuses fois avant et aucune de nos sources n'a jamais été exposée publiquement. Croyez-moi, tout ira bien.

Naomi : D'accord. Vous aurez les dossiers ce soir.

McClaren : J'apprécie ce que vous faites. Je sais que ce n’est pas facile. Ce sera la dernière fois qu'on se voit. Donc, au revoir.

 

Ellen : Ainsi, à la fin, elle est prête à vous fournir la fuite.

McClaren : Oui.

Ellen : Et comment ses infos personnelles ont été inclues ?

Gitta : Naomi ne savait pas ce qu'elle faisait. Elle nous a envoyé trop d'infos.

Ellen : Mais vous n'aviez pas à les poster.

McClaren : C'est notre erreur. Ça... a glissé à travers les fentes.

Ellen : Ok, bien. Mais l'intention est tout. Vous ne vouliez pas de mal.

Rutger : Naomi avait accepté de fournir l'information. Pourquoi Channing l'aurait embarrassée ?

Ellen : C'est le centre de notre défense. Y a-t-il quelque chose que Rachel Walling sait qui vous ferait du mal ?

McClaren : La fille de Naomi ? Je ne vois pas comment.

Ellen : Elle ne vous poursuivrait pas si elle n'avait pas une histoire à dire.

Rutger : Vous avez l'air inquiète.

Ellen : Sans preuve solide,  ce sera la parole de Rachel contre celle de Channing. Rachel est jeune, innocente et une victime. Donc on est déjà loin derrière.

Rutger : Alors comment vous prévoyez de prendre la tête ?

Ellen : Avant de choisir une stratégie, j'ai besoin de toute l'information. J'ai l'histoire de Channing. Donc maintenant je dois faire déposer Rachel et l'atteindre.

 

Chris fait des courses dans un drugstore. Il rencontre Denise, la mère d’Ellen, qui semble travailler dans le magasin.

Chris : Mme Parsons ?

Denise : Oui.

Chris : Ça fait longtemps.

Denise : Christopher Sanchez ! Oh, mon Dieu ! Comment tu vas ? Oh, regarde-toi. Incroyable ! La dernière fois que je t'ai vu, tu portais une veste bleu à volants.

Chris : Vous n'avez pas de preuves de ça.

Denise : Tu as l'air en pleine forme.

Chris : Vous aussi.

Denise : Ellie m'a dit ce que tu as vécu il y a quelques mois. J'étais désolée d'entendre ça.

Chris : Elle a été d'une grande aide.

Denise : Je suis tellement contente.

Chris : vous devez être fière d'elle.

Denise : Je le suis.

Manager : Denise. Que fais-tu ?

Denise : Je suis tombée sur un vieil ami de ma fille.

Manager : Et bien, va te changer. Allons-y.

Denise : Et bien... on parle.

Manager : Et bien, arrête de parler. Ton temps de travail a déjà commencé. Cassidy attend sa pause.

Denise : Je suis désolée, Chris. Il est tellement impoli.

Chris : C'est rien, Mme Parsons. On dirait qu'on a besoin de vous.

Denise : C'était génial de te voir.

Chris : C'était génial de vous voir.

Denise : Dis à bonjour ta mère.

Chris : Je le ferai. Prenez soin de vous, ok ?

Denise : Ok. Au revoir.

Chris : Au revoir.

 

Ellen rencontre Patty.

Ellen : Je veux commencer la déposition ce week-end.

Patty : Quand ça finira ?

Ellen : Quand j'aurai fini mes questions.

Patty : Non. Rien d'ouvert. Je m'inquiète de l'état émotionnel de Rachel. Elle est toujours sous le choc de la mort de sa mère. Je te donnerai un jour.

Ellen : Pour couvrir l'histoire de sa mère, leur relation, le suicide, les fuites et McClaren ? Je veux quatre jours.

Patty : Deux jours. Mais ça doit être à mon bureau. Rachel est à l'aise là.

Ellen : Ton bureau c'est bon. Deux jours ce n’est pas assez. J'ai besoin de trois, au moins.

Patty : Tu prendras deux jours, ou je déposerai une demande au tribunal disant que Rachel est trop en deuil pour déposer maintenant.

Ellen : Ok. Deux jours. Des cessions de huit heures.

Patty : Quatre heures. Rachel est en dernière année de lycée. Elle lutte pour regagner un peu de normalité. Elle a des thérapies de deuil chaque après-midi.

Ellen : Si elle est assez stable pour intenter un procès, elle peut trouver le temps de déposer. Quatre heures c'est absurde. Je lui donnerai sept heures avec deux pauses d'une demi-heure.

Patty : Certains d'entre nous  ont d'autres clients, Ellen. Six heures, deux pauses.

Ellen : Six heures, une pause.

Patty : Conclu. J'ai entendu que tu avais engagé du personnel.

Ellen : Une associée. Ton ancienne amie, Kate Franklin.

Patty : Après un chômage de 25 ans, tu crois qu'elle peut toujours gérer.

Ellen : Je ne sais pas. Elle semble en savoir beaucoup.

Patty : Tu sais pourquoi c'est mon genre préféré de procès ? Car tous les faits de l'affaire sont en question. Donc si les faits ne gagnent pas ou ne perdent pas, qu'est-ce qui le fera ?

Ellen : L’une de nous.

Patty : Sur une belle, grande scène.

Ellen : Je te verrai à la déposition, Patty.

 

Rutger a rendez-vous avec l’un des donateurs : Helmut Torben.

Rutger : Bonjour. Donc, pour une mise à jour...

Torben : Oui, oui, oui. Venez-en au fait, s'il vous plait.

Rutger : Tout avance bien.

Torben : Ne soyez pas ridicule. L'échec c'est l'échec. Et ceci est un échec.

Rutger : Appelez ça comme vous voulez...

Torben : Je viens de le faire. Echec. Maintenant que se passe-t-il avec le procès ?

Rutger : Nous devons être préparés pour se prolonger, ce qui signifie...

Torben : Plus d'argent. Plus d'argent, plus d'argent. Vous demandez toujours plus d'argent.

Rutger : En ce moment, vous êtes notre seule source de fonds. Comme vous le savez, on ne peut exister sans donations privées et... on a besoin d'argent pour payer l'avocate.

Torben : Cette avocate... elle vaut le coup ? Elle est très jeune. Et je pense... trop séduisante pour être bonne.

Rutger : Channing l'a choisie.

Torben : C'est parce que Channing pense avec son pénis. Je demande, la fille est douée ? Vous aviez dit que ce serait vite rejeté.

Rutger : Oui, j'avais tort. Vous pouvez aider pour les fonds ou pas ?

Torben : Je verrai ce que je peux arranger rapidement.

Rutger : Merci.

Torben : Mr Simon. Si vous souhaitez accomplir vos buts, vous ne devez pas le faire seul. N'oubliez jamais ça.

 

Chris : Je suis content que tu aies enfin le temps de te changer les idées.

Ellen : Oui. Moi, aussi. Les deux prochains jours vont être durs.

Chris : Alors, comment avance l'affaire ?

Ellen : Je n'ai aucune idée, à la vérité. McClaren est bizarre. Il ment. Je l'ai confronté. Il a admis qu'il mentait et ensuite est passé à autre chose. Comme si rien ne comptait. Je ne sais pas. Comment vas-tu ? Comment a été ta semaine ?

Chris : C'est marrant car, je travaille au département des vétérans à Jersey. Je suis tombé sur ta mère.

Ellen : Où ?

Chris : Au drugstore d'Hudson Square. Je ne savais pas qu'elle travaillait là.

Ellen : Elle ne le fait pas.

Chris : Le manager semblait penser que si.

Ellen : Ma mère ?

Chris : Oui.

Ellen : C'est de la folie. Elle ne m'a pas dit qu'elle avait un travail. Pourquoi elle me cacherait ça ?

Chris : Je ne sais pas.

Ellen : Je ne veux pas savoir.

 

Patty et Herndon préparent Rachel pour la déposition.

Patty : Sûre de ne vouloir rien boire ?

Rachel : Bonjour. Non, merci.

Patty : C'est bon. Asseyez-vous. Très bien. Donc. Le premier jour d'une déposition est juste une mission d'enquête. L'avocat opposé vous posera des questions pour entendre votre version de l'histoire.

Herndon : Et vos réponses sont plus importantes que les questions.

 D'accord ? Faites-les courtes. Assurez-vous de répondre à la question posée et seulement ça. Si vous ne comprenez pas la question, demandez-lui de répéter. Mais ne faites pas la maligne. Pas de sarcasme, pas de blagues, pas...

Patty : Merci, Bill. Mais votre plus importante responsabilité est très simple, dites la vérité. Qu'y a-t-il ?

Rachel : Quand vous m'avez demandé si ma mère avait une relation avec McClaren, je vous ai dit qu'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Ce n'était pas vrai. Ils se sont rencontrés.

Patty : Pourquoi m'avez-vous menti ?

Rachel : J'avais peur que ça fasse paraître ma mère pire. Ok, tout le monde à la télé parle seulement des trucs sexuels. Personne ne lui donne le crédit d'avoir exposé le délit d'initié à Princefield. Ma mère m'a dit qu'elle et McLaren s'étaient rencontrés. Plus d'une fois.

Patty : Vous dites que votre mère avait une relation sexuelle avec McClaren ?

Rachel : Oui. Ils ont couché ensemble une fois, mais ça n'a pas bien fini.

Patty : Rachel, inventez-vous car vous pensez que ce serait bon pour notre affaire ?

Rachel : Je ne mens pas.

Patty : Ok, alors. On doit savoir tout ce que vous savez à ce propos. L'histoire que vous déposerez va être la base de toute notre affaire. Vous comprenez ?

Rachel : Oui.

 

Ellen se rend au drugstore où travaille Denise.

Denise : Ellen !

Ellen : Hé, maman. - Une seconde. Ellen Parsons. Maintenant n'est pas le bon moment. Je peux vous rappeler quand je serai de retour au bureau ? - Que fais-tu ici ? Tu travailles ici maintenant ?

Denise : Juste depuis les derniers mois. Qui te l'a dit ?

Ellen : Chris Sanchez.

Denise : Oh, oui. C'était bien de le voir. Il est si bel homme. J'ai toujours aimé Chris. Il était si...

Ellen : Maman, quand as-tu pris un travail ? Tout va bien ?

Denise : Oh, oui, bien. Ça va.

Ellen : Alors pourquoi tu ne m'as rien dit ?

Denise : Il n'y a rien à dire. J'aime avoir de l'argent de poche supplémentaire avec les vacances qui arrivent et tout. Et ton père et moi avons pensé qu'était un bon plan. Oh, mon Dieu, Ellie. Pourquoi tu présumes toujours le pire ? J'aime ici. Des gens supers. On passe la journée à rire. Et j'apprends un peu sur les affaires. Vraiment, je ne pourrais être plus heureuse.

Ellen : Ok.

Denise : ALors ne t'inquiète pas pour moi.

Ellen : Très bien, je ne le ferai pas. Je dois retourner au bureau, donc...

Denise : Ok.

Ellen : Alors bye, maman.

Denise : Bye, chérie.

Ellen : Je suis contente que tu t'amuses.

Denise : Oui.

 

Chez Hewes & Associés.

Patty : Ellen.

Ellen : Patty. Mlle Walling, avant d'être enregistrée, je voudrais vous dire comme je suis désolée pour votre perte.

Rachel : Merci.

Ellen : Vous êtes prêtes à commencer ?

Patty : L'étage est tout à toi.

Ellen : Mlle Walling, à votre connaissance, quelles étaient les circonstances qui ont été à l’origine de la décision de votre mère de contacter l'organisation de McClaren ?

Rachel : Ma mère a contacté Channing McClaren peu après avoir été au courant qu'il y avait une activité criminelle à son travail.

Ellen : Vous faites référence au délit d'initié présumé à Princefield Investissements ?

Rachel : Oui. Ma maman a découvert que le Fonds 23 faisait des affaires illégales. Elle a été très bouleversée et elle voulait exposer ce qu'elle savait.

Ellen : Elle vous dit pourquoi elle ne passait pas par des chaînes officielles ? Pourquoi n'est-elle pas allée voir la SEC ?

Rachel : Elle a dit qu'elle voulait que ça reste anonyme. Elle avait peur que sa carrière soit ruinée si elle le révélait. C'est pourquoi elle a contacté Mr McClaren.

Ellen : Elle vous a dit comment elle l'a contacté ?

Rachel : Oui. Ma mère était à Rome en voyage d'affaire. Elle savait que McCLaren vivait en Europe, donc elle lui a parlé.

Ellen : En personne ?

Rachel : Oui.

Ellen : Et vous étiez à cette rencontre à Rome.

Rachel : Non.

Ellen : Alors comment savez-vous qu'ils se sont rencontrés en personne ?

Rachel : Elle me l'a dit. Et elle m'a dit qu'ils avaient couché ensemble.

Ellen : Votre mère vous a dit si elle a sollicité Mr McClaren de sa propre volonté ?

Rachel : Que voulez-vous dire ?

Ellen : Quelqu'un a-t-il forcé votre mère à rencontrer Mr McClaren ?

Rachel : Non. Comme j'ai dit, Princefield enfreignait la loi et elle voulait que ça s'arrête.

Ellen : Donc votre mère vous a dit qu'elle avait volontairement sollicité Mr McClaren à Rome pour demander son aide ?

Rachel : Oui.

Ellen : McClaren a accepté de l'aider ?

Rachel : Oui. Il lui a dit de rentrer à New York et d'obtenir des preuves de ce crime. Ensuite ils se rencontreraient à nouveau.

Ellen : Et est-ce arrivé ?

Rachel : Oui. Elle a collecté des preuves pendant des mois. Et puis ils se sont rencontrés à New York.

Ellen : Où à New york ?

Rachel : Dans un hôtel.

 

McClaren : C'est bon de te revoir.

Naomi : Toi, aussi.

 

Ellen : Donc McClaren s'est de nouveau présenté à la demande de votre mère.

Rachel : Je ne suis pas sûre de qui a demandé à parler à qui.

Ellen : Votre mère vous a dit ce qu’il s'est passé à leur seconde rencontre ?

Rachel : Oui. Mr McClaren l'a attaquée.

 

McClaren : Désolé pour ça. J'ai appris que c'est mieux d'être discret.

Naomi : Oh, je comprends. Merci d'être venu.

 Assied-toi. Tu veux un verre ou autre ? Non, merci.

McClaren : Ça te dérange si je fume ?

Naomi : Non, vas-y. J'étais mal à l'aise de ne pas te parler directement.

McClaren : Je suis là.

Naomi : Qu'arrivera-t-il à Princefield après que les nouvelles tombent ?

McClaren : La SEC enquêtera sûrement et vos collègues voudront savoir d'où vient la fuite. Mais ils ne le découvriront jamais

Naomi : Le code de cryptage que Mr Simon m'a donné.

McClaren : Nous sommes les seuls qui peuvent le décrypter et après, il n'y a pas de trace d'où viennent les informations.

Naomi : Et ce processus... tu le supervises toi-même ?

McClaren : Oui. Donc il n'y a pas de quoi s'inquièter.

Naomi : Non, s'il te plait, arrête. Coucher avec toi à Rome était une erreur. J'ai peur de ne pas pouvoir continuer.

McClaren : Quoi donc ?

Naomi : La fuite. Je ne peux pas le faire. Je suis désolée.

McClaren : Tu as dis quoi ?

Naomi : Je ne vais pas le faire. Je... je dois penser à ma fille.

 

Ellen : Donc votre mère vous a rapporté tout ça ?

Rachel : Oui. On était très proches.

 

McClaren : Pourquoi suis-je ici, Naomi ? Tu as déjà parlé à Rutger. Pourquoi m'appeler ?

Naomi : Je voulais juste parler.

McClaren : Arrête de te foutre de moi ! J'ai attendu six mois pour cette information.

Naomi : Très bien. Tu dois partir maintenant.

McClaren : Tu penses que je ne peux pas prendre ce que je veux ? Pourquoi m'as-tu appelé ? Pourquoi m'as-tu appelé ici ?

Naomi : Arrête ça. Arrête !

McClaren : Juste pour dire non ? Je ne pense pas.

Naomi : Dégage !

McClaren : Je pense que c'est ce que tu veux.

Naomi : Lâche-moi !

McClaren : Si je te donne ce que tu veux, tu feras ce que je veux ?

Naomi : Hein ? Dégage !

McClaren : Je te une chance d'être une héroïne. Oh, putain !

Naomi : Je le jure devant Dieu, tu dégages d'ici tout de suite ou j'appelle la police.

McClaren : Ce serait une putain d'erreur. Si tu tiens à ta fille autant que tu le dis... Ne me laisse pas tomber.

 

Ellen : C'est un sacré compte rendu, Mlle Walling.

Patty : Objection. Une question aiderait.

Ellen : Mlle Walling, avez été témoin de cette prétendue agression ? que vous venez de décrire ?

Rachel : Non.

Ellen : Et n’avez-vous jamais découvert que votre mère vous avait menti ?

Rachel : Non. Jamais.

Ellen : Impressionnant. Je ne pense pas que la plupart des gens pourrait dire ça de leur mère.

Patty : Objection. Quelle est la question ?

Ellen : N'est-ce pas possible que votre mère vous ait menti sur ce qui s'est passé avec McClaren ?

Rachel : Pourquoi aurait-elle menti ? La raison pour laquelle elle est allée voir McClaren était pour lui dire la vérité sur ce qu'elle savait.

Ellen : N'est-ce pas possible que votre mère vous ait menti ?

Rachel : Je la connaissais. Et je pouvais voir qu'elle me disait la vérité.

Ellen : Quand est la dernière fois où vous avez parlé à vote mère ?

Rachel : J'étais sortie avec des amis. Elle a appelé pour me dire qu'elle m'aimait. Et qu'elle allait mieux. Je lui ai dit que je l'aimais. Puis je suis rentrée plus tard et... l'ai découverte morte.

Ellen : Je suis désolée, Rachel. Toutefois, vous comprenez que tout ce que vous avez dit est ici aujourd'hui de la connaissance d'occasion ? Il n'y a pas un détail que vous pouvez fournir de ces évènements dont vous auriez été témoin. Tout ce dont vous contribuez à cette affaire... absolument tout, votre témoignage... est simplement ouï-dire.

Patty : Objection. Abstenez-vous s'il vous plaît d'intimider ma cliente ?

Ellen : Franchement, je suis surprise que Maître Hewes ne vous ai pas avertie. Malgré votre liste d'accusations, il n'y a rien que vous pouvez prouver. Vous ne pouvez pas être sûre que votre mère ait jamais rencontré Mr McClaren, car vous ne les avez jamais vus ensemble. N'est-ce pas correct ? Répondez à la question. Avez-vous une ombre de preuve que vous pouvez fournir pour soutenir quoi que ce soit de ce que vous avez dit aujourd'hui ?

Rachel : Oui. J'ai quelque chose.

Ellen : Laissez-moi deviner. Votre mère vous l'a donné.

Rachel : Oui. Mais ça appartient à McClaren. Il le lui a jeté au visage. Ou c'est ce que ma mère a dit.

Patty : D'autres questions ?

 

McClaren : Rien de ceci n'est arrivé. La fille a monté toute l'histoire.

Ellen : Ça n'a pas d'importance.

Gitta : Comment la vérité n'a pas d'importance ?

Ellen : Ce qui importe est la vérité de qui est la mieux. Et la sienne était plutôt détaillée.

McClaren : Beaucoup de choses détaillées ne sont pas vraies.

Ellen : Son niveau de détails sexuels était plutôt plausible.

McClaren : C'est parce que vous n'avez jamais couché avec moi.

Rutger : Channing.

McClaren : Qu'est-ce qui rend cette description de moi même à peine crédible ?

Rutger : Je sais.

McClaren : Laissez-moi être très clair. J'ai rencontré Naomi deux fois. Et au-delà d'une poignée de mains, on n’a eu absolument aucun contact physique. Je ne l'ai pas contrainte. Je ne l'ai pas agressée. Je n'ai rien à ajouter. Excepté que j'ai faim. Je vais aller chercher à manger.

 

Ellen : Channing a-t-il possédé un boitier à cigarettes avec son nom gravé dessus ?

Gitta : Oui. Il l'a perdu.

Ellen : Rachel Walling l'a. Elle dit qu'il l'a jeté après sa mère à l'hôtel.

Rutger : C'est une putain de menteuse.

Gitta : Va-t-elle nous faire couler ?

Ellen : Je ne sais pas encore. Mais j'ai encore un jour pour la faire déposer.

 

Rutger rencontre à nouveau Helmut Torben.

Torben : Les fonds peuvent être arrangés. Votre argent ne sera pas un problème.

Rutger : C'est de très bonnes nouvelles. Merci.

Torben : Cependant, on ne peut tolérer un procès prolongé. Si Ellen Parsons ne peut produire des résultats rapidement, remplacez-la.

Rutger : Je comprends, mais...

Torben : Ce n'est pas un débat.

Rutger : Channing la veut. Vous ne savez pas comment il peut être.

Torben : Je me fous de comment il peut être. Si elle échoue, virez-la.

Rutger : Je comprends.

 

Chez Ellen.

Ellen : Tu avais raison pour ma mère, au fait. Elle travaille là. Quelque chose doit mal aller.

Chris : Peut-être que tes parents ont juste besoin d'un peu d'argent en plus.

Ellen : Non. Elle cache quelque chose de pire. Je la connais.

Chris : Tu ne lui as pas demandé ce que c'était ?

Ellen : Non. Elle le voulait, mais pour la première fois de ma vie, je n'ai pas demandé. Je n'ai pas le temps dans ma vie pour un autre drame de la famille Parsons.

Chris : Ok.

Ellen : Je ne vais pas la laisser m'embobiner.

Chris : Ok.

Ellen : Je veux dire, pourquoi je devrais  ? C'est déjà assez.

 

Dans la nuit, Chris est réveillé par un bruit à la porte d’entrée. Il va ouvrir.

Denise : Chris ?

Chris : Mme Parsons.

Denise : Oh, je ne savais pas. Je suis vraiment désolée.

Chris : Non, non, non, c'est bon. Entrez, entrez. Ça va ?

Denise : Je suis désolée.

Chris : Non, c'est bon.

Ellen : Maman ?

Denise : Je suis tellement désolée.

Ellen : Que se passe-t-il ?

Denise : Je suis désolée. Je ne serais pas venue, mais...

Ellen : Non, non, c'est bon. Qu'est-ce qui ne va pas ? De quoi as-tu besoin ?

Denise : Je peux rester avec toi ?

Ellen : Bien sûr. Bien sûr.

Denise : Juste quelques jours.

 

Chez Patty.

Mme Auroro : Oh, Mme Hewes. Vous voulez voir ça ?

Patty : C'est pour quoi ?

Mme Auroro : C'est son anniversaire, vous vous souvenez ? J'ai pensé que Catherine apprécierait de choisir elle-même.

Patty : Oui, bien sûr. Ce que veut Catherine me va.

Mme Auroro : Je pensais que Catherine pourrait célébrer son anniversaire

avec ses amis de maternelle samedi. Heureuse de faire un diner spécial pour la soirée.

Patty : Ça a l'air parfait.

 

Un message de Samouraï Seven s’affiche sur le portable de Patty. Catherine le fait glisser dans la corbeille.

Catherine : Va-t'en.

Patty : Catherine. Tu sais que tu n'es pas supposé jouer avec ça.

 

Dans son bureau, Ellen repasse la déposition de Rachel.

Ellen : N'est-ce pas possible que votre mère vous ait menti sur ce qui s'est passé avec McClaren ?

Rachel : Pourquoi aurait-elle menti ? La raison pour laquelle elle a rencontré Mr McClaren était pour lui dire la vérité sur ce qu'elle savait… - … Elle a appelé pour me dire qu'elle m'aimait. Je lui ai dit que je l'aimais. Et puis je suis rentrée plus tard et... l'ai découverte morte.

 

Le lendemain.

Ellen : Vous êtes capable de me sauver ? Vous avez trouvé une preuve irréfutable ?

Kate : Je suis désolée, mais il n'y en a pas. J'ai tout vérifié. Voilà les e-mails entre Rachel et Naomi Walling depuis les six derniers mois.

Ellen : Quelque chose vous a sauté aux yeux ?

Kate : Non. C'est juste des trucs mère-fille. Elles étaient très proches.

Ellen : Proches comment ?

Kate : Très. Et j'ai utilisé le rapport de police pour établir une ligne temporelle menant au suicide de Naomi.

Ellen : Rachel est sortie avec des amis, rentre et découvre le corps de sa mère morte dans la baignoire.

Kate : C'est horrible.

Ellen : Mais rien ne contredit ce qu'elle a dit l'autre jour ?

Kate : Rien que j'ai pu trouver. Voici un registre des appels de cette nuit-là.

Ellen : Il y a beaucoup de numéros bloqués. Ce qui pourrait être McClaren, mais il n'y pas moyen de le savoir.

Kate : Je suis désolée. J'aurais aimé trouvé quelque chose.

Ellen : Ne soyez pas inquiète. Je n'ai rien trouvé, non plus. Pourquoi avoir encerclé cet appel ?

Kate : Ça me semblait triste. J'ai remarqué que juste avant de se suicider, elle a passé un dernier appel.

Ellen : A Rachel. Qui était sortie avec des amis.

Kate : Peut-être qu'elle voulait dire au revoir à sa fille.

Ellen : Kate, pourriez-vous venir plus tôt demain ?

Kate : Bien sûr.

Ellen : Bien. J'aimerais que vous vous joignez à moi à la déposition.

 

Plus tard.

Rutger : Donc j'ai arrangé notre situation financière pour l'instant. Paiement pour votre travail jusqu'à présent.

Ellen : Merci beaucoup. S'il vous plait, prenez un siège.

Rutger : Malheureusement, l'enthousiasme de nos donateurs pour la cause les a aussi rendus inquiets. J'ai expliqué comment les choses ont progressé jusqu'ici et ils n'ont pas beaucoup de confiance en vous.

Ellen : Ils ne sont pas mon client.

Rutger : Ecoutez, Mlle Parsons, je vous apprécie, vraiment. Vous m'avez gagné à votre cause.

Ellen : Mais...

Rutger : Mais je ne prends pas les décisions. Sans la générosité de nos bienfaiteurs, on cesse d'exister. Même Channing ne peut leur dire non.

Ellen : Que voulez-vous dire?

Rutger : On m'a donné une directive. Si cette déposition ne fait pas avancer le dossier, on sera forcés de trouver un autre avocat.

Ellen : Mr Simon, une déposition ne fait pas une affaire.

Rutger : J'ai peur que cela ne le puisse.

 

Dans l’ascenseur, chez Hewes & Associés.

Kate :

Vous allez bien ?

Ellen : Quoi ?

Kate : Vous allez bien ? Vous semblez...

Ellen : Je vais bien. Cette déposition aujourd'hui... si ça ne va pas mieux que la semaine dernière...

Kate : Vous aurez beaucoup de travail à faire.

Ellen : Je n'aurai pas de travail à faire.

Maggie : Mlle Parsons, Mme Franklin. Ils sont attendent en salle de conférence. Par ici.

Ellen : C'est parti.

 

Ellen : Je suis sûre que vous êtes au courant que plusieurs e-mails de la fuite vous étaient destinés. C'est clair que votre mère se confiait à vous, vous faisait confiance. N'est-ce pas ?

Rachel : Je vous l'ai dit, on parlait beaucoup. On était très ouvertes l'une envers l'autre.

Ellen : J'ai aussi regardé le registre d'appels du jour où votre mère est morte. Elle vous a appelée plusieurs fois, correct ?

Rachel : Oui.

Ellen : J'aimerais vous parler de certains. Il y a eu un appel à 17H07. Vous vous rappelez ?

Rachel : Un peu après 17H00... Je revenais de mon entrainement de chorale. J'ai appelé pour le diner. Elle était bouleversée et n'avait pas vraiment mangé, donc j'ai demandé si je pouvais lui ramener quelque chose.

Ellen : Ok. Et puis environ une demi-heure plus tard... à 17H45... elle vous a appelée. Vous vous souvenez pourquoi ?

Rachel : Elle voulait que j'achète des journaux en chemin. Je lui ai dit qu'elle devrait arrêter de les lire, ils la bouleverseraient plus.

Ellen : Alors qu'avez-vous fait ?

Rachel : Elle voulait que je les achète quand même, alors je l'ai fait.

Ellen : Je vois. Et puis elle vous a encore appelée 40 minutes plus tard. Vous vous souvenez pourquoi ?

Rachel : Le métro avait pris plus de temps que d'habitude. Elle se demandait où j'étais.

Ellen : Compris. Voyons. Il y a un autre appel dont je veux vous parler. C'était plus tard cette nuit-là à 23H11. C'était la dernière fois que vous avez parlé à votre mère, c'est ça ?

Rachel : Oui.

Ellen : Vous vous rappelez ce que vous faisiez ?

Rachel : Comme je l'ai dit, j'étais sortie. Les parents d'une amie

viennent juste de divorcer. Alors quelques-unes d'entre nous essayions de la réconforter. Ma mère m'a appelée pour voir si j'allais bien.

Patty : On a fini ?

Ellen : J'ai encore 20 minutes.

Patty : Ma cliente est épuisée. Elle a besoin d'une pause.

Ellen : On était d'accord pour une pause. Mais je peux comprendre que Rachel est fatiguée, donc bien sûr. Prenons cinq minutes.

Patty : Ça va ?

Rachel : Oui.

 

Patty : C'est une longue journée. Comment tu tiens le coup ?

Ellen : Je vais bien.

Patty : Non. Tu ne l'es pas. Tu pars à la pêche dans cette déposition. Tu devrais aller droit au but, pas passer par des registres d'appels. Ne te blâme pas, Ellen. Parfois les faits ne sont pas de notre côté.

Ellen : Il n'y a pas de faits dans cette affaire. Tu l'as dit toi-même. C'est juste toi contre moi.

Patty : Et bien... tu as 20 minutes. Bonne chance.

 

Ellen : Merci de tenir le coup, Rachel. On a presque fini. Mme Franklin, pouvez-vous me dire quand les 20 minutes sont passées. Je ne veux pas retenir Rachel plus que je le dois.

Kate : Bien sûr.

Ellen : Merci. J'aimerais revenir au dernier appel. La nuit où votre mère est morte,

vous êtes sortie ?

Rachel : Oui.

Ellen : Vous avez dit que votre mère semblait bouleversée, mais vous l'avez laissée seule. Pourquoi ?

Rachel : Je vous l'ai dit ? Ma meilleure amie vivait un dur moment et ma mère avait mon numéro de portable, donc si elle avait besoin de quelque chose... elle pouvait m'appeler.

Ellen : Et elle vous a appelée. Pour voir si ça allait, vous avez dit ?

Rachel : Oui.

Ellen : Et c'était la dernière fois que vous lui avez parlé, c'est ça ?

Patty : Objection. Demandé et répondu.

Ellen : Qu'a-t-elle dit quand elle a appelé ?

 

Rachel : Maman, salut.

 

Rachel : Qu'elle m'aimait. Et je lui ai dit que je l'aimais.

Ellen : Vous avez pu lui dire que vous l'aimiez. Je suis sûre que ça doit être réconfortant.

Rachel : Oui.

Ellen : Pouvez-vous me guider à travers cette dernière discussion ?

Rachel : Que voulez-vous dire ?

Ellen : Vous semblez avoir une excellente mémoire pour les discussions avec votre mère. J'imagine que la dernière fois que vous lui avez parlé doit être clair dans votre esprit. Ai-je raison ?

Rachel : Oui, je m'en souviens.

Ellen : Comment a commencé cette discussion ?

Rachel : Elle a appelé. - J'ai répondu et demandé comment elle allait. Elle a dit qu'elle allait mieux.

Ellen : Qu'avez-vous dit ?

Rachel : J'ai dit... Bien. Puis elle a demandé quand je rentrais,

et j'ai dit que je ne serai pas trop tard.

Ellen : Et ensuite... ?

Rachel : Elle a dit de ne pas m'inquièter. Elle allait mieux.

Ellen : Donc elle a dit qu'elle allait mieux deux fois ?

Rachel : Oui.

Ellen : Ensuite quoi ?

Rachel : Elle a dit de ne pas... de ne pas m'inquièter pour elle.

Que je devrais parler à mon amie et essayer de la réconforter.

Ellen : Et ensuite quoi ?

Rachel : J'ai dit, "Tu es sûre" ? Et elle a dit, "Oui". Et puis je lui ai dit que je l'aimais.

Ellen : C'est là qu'elle vous a dit qu'elle vous aimait ?

Rachel : Oui. J'ai dit que je la verrai bientôt. elle a dit bonne nuit... et puis j'ai dit bonne nuit... et... puis elle a raccroché.

Ellen : Et c'était tout ? Elle n'a rien dit d'autre ?

Rachel : Non. C'était tout.

Ellen : Ok, Rachel. Je vais relire l'appel pour vous. Arrêtez-moi si je dis quelque chose de mal, ok ? "Hé, maman, comment tu te sens ?" "Je vais mieux." "Bien." "Quand rentreras-tu à la maison ?" "Pas trop tard." "Ne t'inquiète pas pour moi, Rachel. Je vais mieux. Parle à ton amie. Essaye de la réconforter." "Tu es sûre, maman ?" "Oui, je suis sûre." "Je t'aime." "Je t'aime aussi, Rachel." "Je te verrai bientôt." "Bonne nuit." "Bonne nuit." Ça semble juste ?

Rachel : Oui.

Ellen : Mme Franklin, pouvez-vous me donner le registre d'appels, s'il vous plait ? Rachel, vous voyez les colonnes avec les dates ? Et l'appel surligné en bas ?

Rachel : Oui.

Ellen : C'est l'appel que vous venez de décrire. A côté, vous pouvez voir combien de temps a duré cet appel selon la compagnie du téléphone. Qu'est-ce que ça dit ?

Rachel : Deux secondes.

Ellen : Maintenant, pendant que je relatais votre version de l'appel, Mme Franklin le chronométrait, et selon vous, la discussion aurait duré au moins 25 secondes. Ce n'est pas possible que vous ayez pu vous dire tout ça, n'est-ce pas ?

Patty : Objection. La plaignante n'accepte votre chronométrage comme un fait.

Ellen : Vous pouvez argumenter au tribunal. Ma question à Rachel est, qu'est-il vraiment arrivé à 23H01 ? Cet appel de 2 secondes est allé sur répondeur, était déconnecté, ou ignoré. Ce que vous venez de relater est l'appel que vous auriez aimé avoir...

Patty : Objection ! Spéculation.

Rachel : Non... Mlle Parsons... Vous avez raison. On ne s'est même pas parlé. J'ai manqué l'appel. J'ai répondu, mais elle... elle avait déjà raccroché.

 

Rachel : Oui, maman ? maman ? Ok, c'était juste ma mère. Je l'appellerai plus tard. On devrait aller chercher à manger ?

 

Ellen : Vous ne l'avez pas rappelée, donc vous vous sentez coupable... ? Alors, vous avez inventé toute cette discussion, n'est-ce pas ?

Patty : On a fini.

Ellen : Mes 20 minutes ne sont pas écoulées et elle est priée de répondre.

Rachel : Oui, je l'ai inventée.

Ellen : Alors comment sait-on que vous n'avez pas menti sur tout ce que vous avez dit dans votre entière déposition ? Vous n'avez pas à répondre à ça. Maintenant, on a fini.

 

Kate : Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait assisté à une déposition.

Ellen : Ça faisait aussi longtemps que vous ne vous êtes pas trouvée face à Patty Hewes.

Kate : L'affaire à l'époque était bien différente. D'une, j'ai perdu. Donc vous avez déjà une avance sur moi.

 

Le soir, chez Patty.

Mme Auroro : Regarde ce qu'on a pour notre petite fille si spéciale. Bon anniversaire, Catherine.

Patty : Bon anniversaire. Attends, attends, attends, attends. Tu ne veux pas... tu ne veux pas faire un vœu ?

Catherine : Non, merci.

 

Patty : Oui, Perry ? Quoi, elle est ici maintenant ? Oui, d'accord. Oui, ok. Oui, laissez-la... laissez-la monter. D'accord, maintenant, voyons.

 

Mme Auroro : De quel côté on devrait couper ? C'est tellement grand. Un gros gâteau pour une grande fille !

 

Patty : Bonjour.

Kate : Je suis désolée de te déranger.

Patty : Non, pas du tout. Que puis-je faire pour toi ?

Kate : Rien, vraiment. Tu n'as pas encore répondu à mes messages, et... J'ai juste pensé que tu devais savoir qu'il veut te parler.

Patty : Pourquoi pourrait-il vouloir ça ?

Kate : Parce qu'il est mourant.

Patty : Merci d'être venue. C'est l'anniversaire de ma petite fille, donc je dois y retourner.

Kate : Bien. Tu as été prévenue.

Patty : Bonne nuit Kate.

Kate : Bonne nuit.

 

Ellen, accompanied by Kate, arrives at Hewes & Associates to record the testimony of Rachel Walling.

Kate : You all right?

Ellen : What?

Kate : Are you all right? You seem...

Ellen : I'm fine. This deposition today-- if it doesn't go better than last week...

Kate : You'll have a lot of work to do.

Ellen : Well, I won't have any work to do. If I lose this round... the fight's over. My client will fire me, I'll be out of a job, and so will you.

Kate : Oh. You better win, then.

 

Maggie : Ms. Parsons, Ms. Franklin. They're ready for you

 in the conference room. This way.

Ellen : Here we go.

 

A week earlier.

Kate : I wanted to thank you for your offer, but I've decided to accept another job.

Patty : Need I ask whom you've decided to work for?

Kate : Oh, I don't think my answer will surprise you.

Patty : Well, I wish you the best of luck. Enjoy your return to the law.

Kate : It's good to be back.

 

Gitta enters the office of McClaren with his luggage. She offers him a cigarette holder.

Gitta : Hey, there.

McClaren : Thanks for coming back.

Gitta : All you had to do was ask. You know that.

McClaren : I hired everyone back, actually.

Gitta : Good. Because we're all in this for one reason, you. And if you stop trusting us, you'll have no one.

McClaren : I know.

Gitta : I got you something. Found it in one of those airport boutiques.

McClaren : Very nice. Thank you.

Gitta : I'm not endorsing your habit, but... I don't see you using your old one anymore.

McClaren : I misplaced it.

Gitta : Why doesn't that surprise me? It's probably back in Brussels somewhere.

 

Ellen receives furniture for his new office.

Ellen : Just in the conference room.

Kate : Hi.

Ellen : Hi. Sorry. Sorry. Just in the conference room, as well. Thank you. Welcome. Follow me.

Kate : Thank you. Wow. Looks nice.

Ellen : It's getting there. So... I thought I'd put you in here.

Kate : Perfect. My Lord. I didn't realize there would be so much stuff.

Ellen : This is everything. Including all of Naomi Walling's personal e-mails. Why don't you get yourself settled. I have a meeting with McClaren's people at 11:00.

Kate : Oh, do you want me to sit in?

Ellen : No, I'd like you to stay here and go through the leak.

Kate : All of it?

Ellen : Please. Code it and pull everything bearing on Rachel Walling's case against us.

Kate : Busy work. I get it.

Ellen : You get what?

Kate : You don't want me meeting the clients. And I understand that. You hired me to keep me away from Patty Hewes, and you don't trust me yet. I don't blame you.

Ellen : I also hired you because you've been up against her in court.

Kate : You read my case history.

Ellen : Of course.

Kate : I only faced her once-- 1987. It was a small domestic case.

Ellen : It took guts.

 

Gitta : So Rutger tells me some hacker has more information on Princefield?

McClaren : Yeah. But he wants us to pay for it.

Gitta : What did you say?

McClaren : I told him I don't pay for information.

Gitta : So we'll just have to find it ourselves.

McClaren : Working on it. But first, I have to deal with the lawsuit. Uh, Ellen Parsons is coming over to talk to me.

 

Seven Samurai is front screens. He plays a video game.

Samouraï Seven : Namaste, you bitches.

 

Ellen : In order for the standard of wrongful death to apply, the plaintiff has to prove that you harmed Naomi Walling intentionally, that you leaked her personal information with malice.

McClaren : I understand.

Ellen : At the online symposium, you stated publicly that you'd never even met her.

McClaren : That's right.

Ellen : So, did you?

McClaren : Did I what?

Ellen : Ever meet Naomi Walling?

McClaren : Never.

Ellen : You can state unconditionally that you never made personal contact with Naomi Walling?

McClaren : Yes, I can state that unconditionally.

Ellen : Never had occasion to speak with Naomi Walling in person?

McClaren : What's wrong with you? I just said "never."

Ellen : Then I need you to explain this to me. That's Naomi Walling. And that's you.

McClaren : How did you get this?

Ellen : Not really the point. This was filmed in a Manhattan hotel shortly before Naomi Walling's death.

Gitta : That's not Channing.

Ellen : Yeah. It is.

McClaren : Well done. You nailed me. Which means you're having me investigated.

Ellen : You lied in public.

McClaren : See, I told you she was the right lawyer.

Ellen : Channing, you lied in public.

McClaren : Yes, I lied. Naomi Walling and I met in the city.

Rutger : Jesus Christ, Channing. How am I supposed to protect you if you won't even follow our own protocols? We have a strict policy. Channing doesn't meet with whistleblowers.

McClaren : But she insisted. It was a condition of her turning over the information.

Ellen : I don't care that you met with her, I just want to know why you didn't tell me about it.

McClaren : Because I protect my sources. And she didn't want anyone to know she met with me. But now that it's out in the open, I may as well tell you. We met twice. The first time was in Rome. She contacted me.

Ellen : Why in Rome?

McClaren : Because that's where I was at the time.

Ellen : So why did you meet with her again in New York?

McClaren : Once she had evidence against the Fund, we flew to the States so Rutger could talk to her and finalize the details. They met without me.

 Protocol.

Ellen : Is that true?

Rutger : Yes. She had collected the data, but by then, she was no longer certain she wanted to go through with the leak.

Ellen : So you contacted her.

McClaren : No. She contacted me again. She asked me to meet her at that hotel.

 

McClaren : It's good to see you again.

Naomi : You, too.

McClaren : Sorry about this. I've learned it's better to be discreet.

Naomi : Oh, I understand. Thank you for coming. Sit. Do you want a drink or something?

McClaren : No, thanks. Do you mind if I smoke?

Naomi : No, go ahead. I was uncomfortable not speaking to you directly.

McClaren : Well, here I am.

 

Ellen : And what happened there?

McClaren : Not much. Naomi just needed some reassurance.

 

Naomi : Yeah, but if I do this, what will happen at Princefield after the news breaks?

McClaren : The SEC will most likely investigate. Uh, and your colleagues will naturally want to know the source of the leak. But they'll never find out.

Naomi : You mean the encryption code Mr. Simon gave me.

McClaren : We're the only ones who can unlock it. And afterwards, there's no trace of where the information came from.

Naomi : And this process-- you oversee it yourself?

McClaren : I do. Naomi, we've done this many times before, and none of our sources has ever been publicly exposed. Trust me, everything will be okay.

Naomi : All right. You'll get the files tonight.

McClaren : I appreciate what you're doing. I... I know it's not easy. This will be the last time that we see each other. So, um... good-bye.

 

Ellen : So, in the end, she was willing to provide you with the leak.

McClaren : Yes.

Ellen : And how did her personal information get included?

Gitta : Naomi did not know what she was doing. She sent us too much information.

Ellen : But you didn't have to post it.

McClaren : That was our mistake. It... slipped through the cracks.

Ellen : Okay, fine. But intent is everything. You meant no harm.

Rutger : Naomi had agreed to provide information. Why would Channing want to embarrass her?

Ellen : That's the center of our defense. Is there anything Rachel Walling knows that could hurt you?

McClaren : Naomi's daughter? I don't see how there could be.

Ellen : Well, she wouldn't be suing you if she didn't have a story to tell.

Rutger : You look worried.

Ellen : With no solid evidence, it's going to be Rachel's word against Channing's. Rachel is young, innocent and a victim. So we're already way behind.

Rutger : So how do you plan to take the lead?

Ellen : Before I can have a strategy, I need all the information. I have Channing's story. So now I need to depose Rachel and get hers.

 

Chris went shopping in a drugstore. He met Ellen's mother, Denise, who seems to work in the store.

Chris : Mrs. Parsons?

Denise : Yes?

Chris : Long time.

Denise : Christopher Sanchez! Oh, my goodness!

Chris : How you been?

Denise : Oh, look at you. I'm terrific! Last time I saw you, you were in a blue tuxedo with a great big cloud of ruffles.

Chris : Oh, you have no proof of that.

Denise : You look wonderful.

Chris : So do you.

Denise : Ellie told me about what you went through a few months ago. I was sorry to hear about it.

Chris : She was a big help.

Denise : I'm so glad.

Chris : You must be proud of her.

Denise : I am.

Manager : Denise. What are you doing?

Denise : Oh, I ran into an old friend of my daughter's.

Manager : Well, get changed. Let's go.

Denise : Well... we're talking.

Manager : Well, stop talking. Your shift started four minutes ago. Cassidy's waiting to go on break.

Denise : I'm sorry, Chris. He's so rude.

Chris : That's all right, Mrs. Parsons. Sounds like you're needed.

Denise : Um... it was great to see you.

Chris : It was great to see you.

Denise : Oh. Oh, uh, tell your mom I said hi.

Chris : I will. All right, you take care, okay?

Denise : Okay. Bye.

Chris : Bye.

 

Ellen meets Patty.

Ellen : I want to start Rachel Walling's deposition this week.

Patty : When will it finish?

Ellen : When I come to the end of my questions.

Patty : No. Nothing open-ended. I'm concerned about Rachel's emotional state. She's still reeling from her mother's death. I'll give you one day.

Ellen : To cover her mother's history, their relationship, the suicide, the leaks and McClaren? I want four days.

Patty : Two days. But it has to be at my office. Rachel's comfortable there.

Ellen : Your office is fine. Two days isn't enough. I need three, at least.

Patty : You'll take two days, or I'll file a petition with the court saying that Rachel is too grief stricken to be deposed at all right now.

Ellen : Okay. Two days. Eight-hour sessions.

Patty : Four hours. Rachel's a high school senior. She's struggling to regain some sense of normalcy. She has grief counseling every afternoon.

Ellen : If she's stable enough to file a lawsuit, she can find the time to be deposed. Four hours is absurd. I'll give her seven hours with two half-hour breaks.

Patty : Some of us have other clients, Ellen. Six hours, two breaks.

Ellen : Six hours, one break.

Patty : Done. I hear you've hired a staff.

Ellen : One associate. Your old friend, Kate Franklin.

Patty : After a 25-year layoff, you have to wonder if she can still hack it.

Ellen : I don't know. She seems to know a lot.

Patty : You know why this is my favorite kind of lawsuit? Because all the facts of the case are in question. So if the facts won't win it or lose it, what will?

Ellen : One of us.

Patty : On a nice, big stage.

Ellen : I'll see you at the deposition, Patty.

 

Rutger has an appointment with one of the donors: Helmut Torben.

Rutger : Hello. So, by way of an update...

Torben : Yes, yes, yes. Get to it, please.

Rutger : Everything is proceeding well.

Torben : Don't be ridiculous. Failure is failure. And this is failure.

Rutger : Well, call it what you will...

Torben : I just did. Failure. Now what happens with the lawsuit?

Rutger : We have to be prepared for it to drag on, which means...

Torben : More money. More money, more money, more money. You always ask for more money.

Rutger : Well, at the moment, you're our only source of funding. As you know, we can't exist without private donations, and... now we need money to pay for the attorney.

Torben : Mm-hmm. This attorney... she's worth it? She's very young. And I think... too attractive to be good.

Rutger : Channing chose her.

Torben : That's because Channing thinks with his penis. I'm asking, is the girl any good? You said this would be dismissed quickly.

Rutger : Yeah, well, I was wrong. Can you help with the funding or not?

Torben : I'll see what I can arrange on short notice.

Rutger : Thank you.

Torben : Mr. Simon. If you wish to accomplish your goals, you do not do it alone. Never forget that.

 

In a bar.

Chris : I'm glad you finally got a chance to get away.

Ellen : Yeah. Me, too. The next two days are going to be rough.

Chris : So, how's the case going?

Ellen : I have no idea what the truth is. McClaren is bizarre. He lies. I call him on it. He admits he's lying and then moves on. Like nothing matters. I don't know. How are you? How's your week been?

Chris : It's funny because, uh... you know, I'm working at V.A. out in Jersey. I ran into your mom.

Ellen : Where?

Chris : At the Hudson Square pharmacy. I didn't know she worked there.

Ellen : She doesn't.

Chris : The manager seemed to think she does.

Ellen : My mom?

Chris : Yeah.

Ellen : That's crazy. She didn't tell me she got a job.

Chris : Why would she hide that from you?

Ellen : I don't know. I don't want to know.

 

Patty and Rachel Herndon prepare for the deposition.

Patty : Sure I can't get you something to drink?

Rachel : No, thanks.

Herndon : Hi.

Rachel : I'm good.

Patty : Sit. All right. So. The first day of a deposition is really just a fact-finding mission. The opposing attorney will ask you questions to hear your side of the story.

Herndon : And even more important than the questions are your answers. Right? Now, keep 'em short. Make sure you answer the questions asked, but only the questions asked. If you don't understand the question, ask her to repeat it. But don't be a smart-ass. No sarcasm, no jokes, no...

Patty : Thank you, Bill. But your most important responsibility is very simple, tell the truth. What is it?

Rachel: When you asked me if my mother had a personal relationship with McClaren, I told you they never met. That wasn't true. They did meet.

Patty : Why did you lie to me?

 

Naomi : All right, have fun.

Rachel: Yeah. Bye.

Naomi : Bye. I love you.

 

Rachel: I... I was afraid it would make my mom look worse. Okay, everyone on TV, they're-they're only talking about the sex stuff. Nobody is giving her any credit for exposing insider trading at Princefield. My mom told me that she and McClaren met. More than once.

Patty : Are you saying your mother had a sexual relationship with McClaren?

Rachel: Yes. They slept together once, but it didn't end well.

Patty : Rachel, are you making this up because you think it would be good for our case?

Rachel: I'm not lying.

Patty : Okay, then. We need to hear everything you know about it. The story you tell in this deposition is going to be the foundation for our whole case. Do you understand?

Rachel: Yes.

 

Ellen goes to the drugstore where Denise works.

Denise : Ellen!

Ellen : Hey, Ma. Uh, hang on. - Ellen Parsons. Now's not a good time. Can I call you when I'm back in the office?

Denise : What are you doing here?

Ellen : You're working here now?

Denise : Just for the past few months. Who told you?

Ellen : Chris Sanchez.

Denise : Oh, yes. Oh, it was so nice to see him. Oh, he's so handsome. I always liked Chris. He was so...

Ellen : Mom, when did you get a job? Is everything okay?

Denise : Oh, yes, fine. It's fine.

Ellen : Then why didn't you tell me?

Denise : Well, there's nothing to tell. I mean, I like having the extra pocket money with the holidays coming up and everything. And, uh, your father and I thought it was a good plan. Oh, my God, Ellie. Why do you always have to assume the worst? I love it here. Terrific people. We spend the whole day laughing. And I'm learning a ton about business. Truly, I couldn't be happier.

Ellen : Okay.

Denise : So, please, I don't want you to worry about me.

Ellen : All right, I won't. Well, I got to get back to the

office, so, um...

Denise : Okay.

Ellen : So bye, Ma.

Denise : Bye, sweetie.

Ellen : I'm glad you're enjoying yourself.

Denise : Yeah.

 

At Hewes & Associates.

Patty : Ellen.

Ellen : Patty. Ms. Walling, before we go on the record, I want to tell you how truly sorry I am for your loss.

Rachel : Thank you.

Ellen : Are you okay to get started?

Patty : The floor's all yours.

Ellen : Ms. Walling, to the best of your knowledge, what were the circumstances surrounding your mother's decision to contact Mr. McClaren's organization?

Rachel : My mom contacted Channing McClaren shortly after she became aware that there was criminal activity at her job.

Ellen : You're referring to alleged insider trading at Princefield Investments?

Rachel : Yes. My mom discovered Fund 23 was making illegal trades. She was very upset, and she wanted to expose what she knew.

Ellen : Did she tell you why she didn't go through official channels? Why she didn't go to the SEC?

Rachel : She said she wanted to remain anonymous. She was afraid her career would be ruined if she went public. That's why she contacted Mr. McClaren.

Ellen : Did she tell you

 how she contacted him?

Rachel : Yes. My mom was in Rome for a business trip. She knew Mr. McClaren was living in Europe, so she spoke with him.

Ellen : In person?

Rachel : Yes.

Ellen : And were you at this meeting in Rome?

Rachel : No.

Ellen : Then how do you know Mr. McClaren and your mother met in person?

Rachel : She told me. And she told me they slept together.

Ellen : Did your mother tell you if she sought out Mr. McClaren on her own volition?

Rachel : What do you mean?

Ellen : Did anyone force your mom to meet with Mr. McClaren?

Rachel : No. Like I said, Princefield was breaking the law, and my mom wanted to stop it.

Ellen : So your mother told you she voluntarily sought out Mr. McClaren in Rome in order to ask for his help?

Rachel : Yes.

Ellen : Did Mr. McClaren agree to help her?

Rachel : Yes. He told her to go back to New York and get records of the crime. Then they would meet again.

Ellen : And did that happen?

Rachel : Yes.

 She collected evidence for several months. And then they met again in New York.

Ellen : Where in New York?

Rachel : At a hotel.

 

McClaren : It's good to see you again.

Naomi : You, too.

 

Ellen : So Mr. McClaren showed up yet again at your mother's request.

Rachel : I'm not sure who asked to speak to who.

Ellen : Did you mother tell you what happened the second time they met?

Rachel : Yes. Mr. McClaren attacked her.

 

McClaren : Sorry about this. I've learned it's better to be discreet.

Naomi : Oh, I understand. Thank you for coming. Sit. Do you want a drink or something?

McClaren : No, thanks. Do you mind if I smoke?

Naomi : No, go ahead. I was uncomfortable not speaking to you directly.

McClaren : Well, here I am.

Naomi : What will happen at Princefield after the news breaks?

McClaren : The SEC will most likely investigate, and your colleagues will naturally want to know the source of the leak. But they'll never find out.

Naomi : The encryption code Mr. Simon gave me.

McClaren : We're the only ones who can unlock it, and afterwards, there's no trace of where the information came from.

Naomi : And this whole process, you oversee yourself?

McClaren : I do. So there's nothing to worry about.

Naomi : No, please, don't. Sleeping with you in Rome was a mistake. Uh... I'm afraid this is something I can't follow through on.

McClaren : What isn't?

Naomi : The leak. I can't do it. I'm sorry.

McClaren : What did you say?

Naomi : I'm not going to do it. I just... I have to... I have to consider my daughter.

 

Ellen : So your mother reported all of this to you?

Rachel : Yes. We were very close.

 

McClaren : Why am I here, Naomi? You already spoke to Rutger. Why call me?

Naomi : I just wanted to talk.

McClaren : Just stop dicking me around! I have waited six months for this information!

Naomi : All right. You need to leave right now.

McClaren : You think I can't take what I want? Why did you call me, huh? Why did you call me here?

Naomi : Stop it. Stop!

McClaren : Just to say no? I don't think so.

Naomi : Get off!

McClaren : I think this is what you want.

Naomi : Get off me!

McClaren : If I give you what you want, will you give me what I want? Huh?

Naomi : Get off!

McClaren : I'm giving you a chance to be a hero. Oh, fuck!

Naomi : I swear to God, you get the fuck out of here right now or I will call the police.

McClaren : That'd be a big fucking mistake. If you care about your daughter as much as you say... don't let me down.

 

Ellen : That's quite a dramatic account, Ms. Walling.

Patty : Objection. A question would be helpful.

Ellen : Ms. Walling, did you witness the alleged assault you just described?

Rachel : No.

Ellen : And have you ever had occasion to discover your mother lied to you?

Rachel : No. Never.

Ellen : Impressive. I don't think most people could say that about their mothers.

Patty : Objection. What's the question?

Ellen : Isn't it possible that your mother may have lied to you about what happened with Mr. McClaren?

Rachel : Why would she lie? The whole reason she went to Mr. McClaren was to tell the truth about what she knew.

Ellen : Isn't it possible that your mother may have lied to you?

Rachel : I knew her. And I could see she was telling me the truth.

Ellen : When was the last time you spoke to your mother?

Rachel : I was out with friends. She called to tell me she loved me. And, uh... and that she was doing better. I told her I loved her. Then I went home later and... found her dead.

Ellen : I'm sorry, Rachel. Aside from that, do you understand that everything you said here today is secondhand knowledge? There isn't one detail you can provide about these events that you yourself witnessed. Everything you can contribute to this case-- absolutely all your testimony-- is simply hearsay.

Patty : Objection. Will you please refrain from bullying my client?

Ellen : Frankly, I'm surprised counsel didn't caution you. Despite your laundry list of accusations, there's nothing you can prove. You can't be certain your mother ever met Mr. McClaren, because you never witnessed them together. Isn't that correct? Answer the question. Do you have one shred of evidence that you can provide to support any of the claims you've made here today?

Rachel : Yes. I have something.

Ellen : Well, let me guess. Your mother gave it to you.

Rachel : Yes, she did. But it belongs to Mr. McClaren. He threw it at her. Or so my mom said.

Patty : Any further questions?

 

McClaren : None of that happened. The girl fabricated the whole story.

Ellen : It doesn't matter.

Gitta : How can the truth not matter?

Ellen : What matters is whose truth plays better. And hers was quite detailed.

McClaren : Lots of things are detailed that aren't true.

Ellen : Her level of sexual detail was quite plausible.

McClaren : That's because you've never had sex with me.

Rutger : Channing.

McClaren : What makes that description of me even remotely credible?

Rutger : I know.

McClaren : Let me be crystal clear. I met Naomi Walling twice. And beyond a simple handshake, we had absolutely no physical contact. I did not coerce her. I did not assault her. Now, I have nothing more to add to this discussion. Except that I'm hungry. I'm going to get something to eat.

 

Ellen : Did Channing ever own a metal cigarette case with his name engraved on it?

Gitta : Yes. He lost it.

Ellen : Rachel Walling has it. She said that he threw it at her mother in the hotel.

Rutger : Well, she's a fucking liar.

Gitta : Is she going to sink us?

Ellen : I don't know yet. But I still have one more day to depose her.

 

Rutger meet Helmut Torben again.

Torben : The funds can be arranged. Your money will not be an issue.

Rutger : That's very good news. Thank you.

Torben : However, we cannot tolerate a protracted trial. If Ellen Parsons can't produce results quickly, replace her.

Rutger : Well, I understand, but...

Torben : This is not a debate.

Rutger : Channing wants her. You know how he can be.

Torben : I don't give shits for how he can be. If she fails, fire her.

Rutger : I understand.

 

At Ellen’s apartment.

Ellen : You were right about my mom, by the way. She is working there. Something's got to be seriously wrong.

Chris : Maybe your parents just need a little extra money.

Ellen : No. She's hiding something worse. I know her.

Chris : You didn't ask her what it was?

Ellen : Nope. She wanted me to, but for the first time in my life, I didn't ask. I don't have time in my life for another Parsons family drama.

Chris : Okay.

Ellen : I'm not going to let her suck me in.

Chris : Okay.

Ellen : I mean, why should I, you know? It's enough already.

 

In the night, Chris is awakened by a noise at the door. It will open.

Denise : Chris?

Chris : Mrs. Parsons.

Denise : Oh, I didn't know. I'm so sorry.

Chris : No, no, no, no, it's okay. Come in, come in. Are you okay?

Denise : I'm sorry.

Chris : No, it's okay.

Ellen : Mom?

Denise : I'm-I'm so sorry.

Ellen : What-what's the matter?

Denise : I'm sorry. I wouldn't have come, but...

Ellen : No, no, it's okay. What-what's wrong? What do you need?

Denise : Can I stay with you?

Ellen : Of course. Of course. It'll just be a few days.

 

At Patty’s apartment.

Mme Auroro : Oh, Ms. Hewes. Did you want to see these?

Patty : What's that for?

Mme Auroro : It's her birthday, remember? I thought Catherine may enjoy choosing one herself.

Patty : Oh. Oh, yes, of course. Well, whatever Catherine wants is all right with me.

Mme Auroro : I was thinking Catherine could celebrate with her preschool friends on Saturday. Happy to make a special dinner on the night itself.

Patty : That sounds perfect.

 

Seven Samurai a message is displayed on the laptop Patty. Catherine slid into the trash.

Catherine : Go away.

Patty : Catherine. You know you're not supposed to play with this.

 

In Ellen’s office. Ellen watch Rachel’s deposition.

Ellen : Isn't it possible that your mother may have lied to you about what happened with Mr. McClaren?

Rachel : Why would she lie? The whole reason she went to Mr. McClaren was to tell the truth about what she knew. … She called to tell me she loved me. I told her I loved her. And then I went home later and... found her dead.

 

The next day.

Ellen : Are you able to save me? You find a smoking gun?

Kate : I'm sorry, but there isn't one. I have been through everything. Here's the e-mail correspondence between Rachel and Naomi Walling over the last six months.

Ellen : Anything jump out at you?

Kate : No. It's just mother-daughter stuff. They were close.

Ellen : How close?

Kate : Very. And I used the police report to put together a timeline leading up to Naomi's suicide.

Ellen : Rachel is out with friends, comes home, finds her mother's naked body dead in the tub.

Kate : It's horrible.

Ellen : But nothing that contradicts what she said the other day?

Kate : Nothing I could find. Um, here are the phone records from that night.

Ellen : Hmm, there's lots of blocked numbers. Which could be McClaren, but there's just no way of knowing.

Kate : I'm sorry. I wish I could have found something.

Ellen : Ah, don't be sorry. I can't find anything, either. - Why did you circle that call?

Kate : Oh, it seemed sad to me. I just noticed that right before she killed herself, she made one last call.

Ellen : To Rachel. Who was out with friends.

Kate : Maybe she wanted to say good-bye to her daughter.

Ellen : Hmm. Kate, could you come in early tomorrow?

Kate : Sure.

Ellen : Good. I'd like you to join me at the deposition.

 

Later

Rutger : So I've straightened out our financial situation for the moment. Payment for work to date.

Ellen : Thank you so much. Please, have a seat.

Rutger : Unfortunately, our donors' enthusiasm for the cause has also made them restless. I've explained how things have progressed so far, and they don't have much confidence in you.

Ellen : They're not my client.

Rutger : Look, Ms. Parsons, I like you, I do. You've won me over.

Ellen : But...

Rutger : But I don't make the decisions. Without the generosity of our benefactors, we cease to exist. Even Channing can't say no to them.

Ellen : What are you telling me?

Rutger : I've been given a directive. If this deposition continues to go south, we'll be forced to find another attorney.

Ellen : Mr. Simon, one deposition does not make a case.

Rutger : I'm afraid it might.

 

In the elevator at Hewes & Associates.

Kate : You all right?

Ellen : What?

Kate : Are you all right? You seem...

Ellen : I'm fine. This deposition today-- if it doesn't go better than last week...

Kate : You'll have a lot of work to do.

Ellen : Well, I won't have any work to do.

 

Maggie : Ms. Parsons, Ms. Franklin. They're ready for you in the conference room. This way.

Ellen : Here we go.

 

Ellen : As I'm sure you're aware, several of the e-mails in the leak were written to you. It's clear your mother confided in you, trusted you. Didn't she?

Rachel : I told you, we talked a lot. We were very open with each other.

Ellen : I was also looking at the phone records from the day your mother died. Am I correct, she called you several times?

Rachel : Yes.

Ellen : I'd like to ask you about a few. There was a call at 5:07 p.m. Do you recall that?

Rachel : A little after 5:00... I was coming home from choir practice. Um, I called about dinner. She was upset and hadn't really been eating, so I asked if I could bring something home for her.

Ellen : Okay. And then about a half hour later-- at 5:49 p.m.-- she called you. Do you remember why?

Rachel : She wanted me to buy some newspapers on my way home. I told her she should stop reading them, they would only upset her more.

Ellen : So what did you do?

Rachel : She wanted me to buy them anyway, so I did.

Ellen : I see. And then she called you again about 40 minutes later. Do you remember what that call was about?

Rachel : The subway had taken longer than usual. She was wondering where I was.

Ellen : Got it. Um, let's see. There's another call I want to ask you about. It was later that night at 11:01 p.m. Am I correct, that was the last time you ever talked to your mother?

Rachel : Yes.

Ellen : Do you recall what you were doing?

Rachel : As I said before, I was out. A friend's parents had just gotten divorced. So a few of us were trying to cheer her up. My mom called to check on me.

Patty : Are-are we done here?

Ellen : I still have 20 minutes.

Patty : My client is exhausted. She needs a break.

Ellen : We only agreed on one break. But I can see that Rachel is tired, so sure. Let's take five.

Patty : Are you all right?

Rachel : Yeah.

 

Patty : Oh, it's a long day. How are you holding up?

Ellen : I'm fine.

Patty : No, you're not. You're fishing in there. You should be going for the jugular, not going through phone records. Well, don't beat yourself up, Ellen. Sometimes the facts just aren't on your side.

Ellen : There aren't any facts in this case. You said so yourself. It's just you against me.

Patty : Well... you've got 20 minutes. Good luck.

 

Ellen : Thanks for hanging in there, Rachel. We're almost done. Ms. Franklin, can you tell me when 20 minutes is up? I don't want to keep Rachel any longer than I have to.

Kate : Of course.

Ellen : Thanks. I'd like to go back to that last phone call. The night your mother died, you went out?

Rachel : Yes.

Ellen : You said your mother seemed upset, but you left her alone. Why?

Rachel : I told you. My best friend was having a tough time, and my mom had my cell number, so if she needed anything... she could call me.

Ellen : And she did call you. To "check on you," you said?

Rachel : Yes.

Ellen : And that was the last time you ever spoke to her, right?

Patty : Objection. Asked and answered.

 

Rachel : Mom, hi.

 

Ellen : What did she say when she called?

Rachel : That she loved me. And I told her I loved her.

Ellen : You got to tell her you loved her. I'm sure that

must be a comfort.

Rachel : Yeah.

Ellen : Can you walk me through that final conversation?

Rachel : What do you mean?

Ellen : Well, um, you seem to have an excellent memory for conversations with your mother. I imagine the very last time you ever spoke to her must be pretty clear in your mind. Am I right?

Rachel : Yes, I remember it.

Ellen : How did the conversation start?

Rachel : She called. I answered and asked how she was feeling. She said she was doing better.

Ellen : What did you say?

Rachel : I said... "Good."

Ellen : Good.

Rachel : Then she asked when I would be home, and I said that I wouldn't be too late.

Ellen : And then...?

Rachel : She said not to worry. She was doing better.

Ellen : So she said she was doing better twice?

Rachel : Yes.

Ellen : Then what?

Rachel : Um, well, she said not... she said not to worry about her. That I should talk to my friend and try to cheer her up.

Ellen : And then what?

Rachel : I said, "Are you sure?" And she said, "Yes." And then I told her

that I loved her.

Ellen : Is that when she told you that she loved you?

Rachel : Yes. I said that I would see her soon. She said good night... and then I said good night back... and then she hung up.

Ellen : And that was it? She didn't say anything else?

No.

Rachel : That was all.

Ellen : Okay, Rachel. I'm going to read back the phone call to you. Stop me if I'm getting anything wrong, okay? "Hey, Mom, how

are you feeling? I'm doing better. Good. When will you be home? Not too late. Well, don't worry about me, Rachel. I'm doing better. Talk to your friend. Try to cheer her up. Are you sure, Mom? Yes, I'm sure. I love you. I love you, too, Rachel. I'll see you soon. Good night. Good night." Does that sound about right?

Rachel : Yes.

Ellen : Ms. Franklin, could you hand me the phone records, please? Rachel, do you see the column with the dates? And the highlighted call at the bottom?

Rachel : Yeah.

Ellen : That's the call you just described. Next to it, you can see how long the call lasted for according to the phone company. What does that say?

Rachel : Two seconds.

Ellen : Now, while I was recounting your version of the call, Ms. Franklin was timing it, and according to you, the conversation would have lasted at least 25 seconds. There's no way that you could have said all of that to each other, could you?

Patty : Objection. The plaintiff does not accept your timing as fact.

Ellen : Well, you can argue that in court. My question to Rachel is, what really happened at 11:01 p.m.? That two-second call went to voice mail, got disconnected or you ignored it. What you just recounted is the phone call that you wished you'd had...

Patty : Objection! Speculation.

Rachel : No... Ms. Parsons... you're right. We didn't even speak. I just missed the call.

 

Rachel : Yeah, Mom? Mom?

 

Rachel : I answered, but she... she'd already hung up.

 

Rachel : Okay, it was just my mom. I'll call her later. Should we get food?

 

Ellen : You didn't call her back, so you feel guilty...? So you made up that whole conversation, didn't you?

Patty : We're done here.

Ellen : My 20 minutes aren't up, and she is required to answer.

Rachel : Yes, I made it up.

Ellen : And how do we know you haven't been lying about everything you've said throughout this entire deposition? You don't have to answer that. Now we're done.

 

In Ellen’s office.

Kate : It's been a long time since I was part of a deposition.

Ellen : It's also been a long time since you've been across the table

from Patty Hewes.

Kate : Well... the case back then was a lot different. For one thing, I lost. So you've already got one on me.

 

The evening, at Patty’s apartement.

Mme Auroro : Ooh! Mmm. Look what we have for our special girl.

Patty : Happy birthday, Catherine.

Mme Auroro : Happy birthday.

Patty : Wait, wait, wait, wait. Don't-don't you... don't you want to make a wish?

Catherine : No, thank you.

 

Patty : Yes, Perry? Here we go. Ah! What, she's here now? Well, yeah, all right. Yes, okay. Yeah, let her... let her come up. All right, now, let's see.

 

Mme Auroro : What side shall we cut from? It's so big. A big piece, huh,

for a big girl?

 

Kate : Hi. I'm sorry to disturb you.

Patty : No, not at all. What can I do for you?

Kate : Nothing, really. Uh... you just haven't returned his messages, and, um... well, I just thought you should know that he wants to talk to you.

Patty : Why would he possibly want to do that?

Kate : Because he's dying.

Patty : Well, thank you for coming. It's my granddaughter's birthday, so got to get back.

Kate : Well. You've been told.

Patty : Good night, Kate.

Kate : Good night.

 

 

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chrismaz66, Aujourd'hui à 10:23

J'ai voté pour tous mais il est vrai que les scores ne montent pas, où sont les gens? Un petit click de rien du tout pliz ^^Bon dimanche pluvieux ^^

Locksley, Aujourd'hui à 10:29

Choisissez votre poster préféré du prochain film MARVEL Deadpool & Wolverine via notre nouveau sondage ! Bon dimanche !

Supersympa, Aujourd'hui à 17:11

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien.

Supersympa, Aujourd'hui à 17:14

Aujourd'hui, la série Citadel fête son premier anniversaire. Pour l'occasion, un nouveau sondage vient d'être mis en place.

Supersympa, Aujourd'hui à 17:16

Joyeux anniversaire Citadel !

Viens chatter !