Patty arrive au bureau.
Patty : J'ai besoin de cette recherche, Bill.
Herndon : La voilà.
Maggie : Bon après-midi, Mme Hewes.
Catherine est assise à la place de Patty.
Patty : Catherine, tu es assise sur la chaise de grand-mère. Tu peux descendre maintenant. Descends de la chaise de maman. Tu n'es pas celle qui est supposée être là. Descends. Descends.
Catherine : Tu n'es pas ma maman.
Patty : Dégage !
Ellen, ensanglantée, est assise à la place de Catherine.
Ellen : Je t'aime maman.
Patty se réveille brusquement, elle faisait son cauchemar habituel.
Plus tard, elle est au restaurant avec l’un de ses amis, Roger Kastle
Kastle : Donc, y a-t-il un homme dans ta vie ces jours-ci, de façon récréative ?
Patty : Non.
Kastle : Tu souffres toujours à propos de Phil ?
Patty : Pas du tout. Non, c'est bon.
Kastle : J'ai des amis qui essayent toujours de m'arranger le coup avec des femmes plus jeunes, et ils me cassent les pieds.
Patty : Désolée d'entendre ça.
Kastle : Donc, retour aux affaires. Qu'en penses-tu ?
Patty : Je ne sais pas, Roger. Evidemment, je suis flattée.
Kastle : Flattée ? On parle de la foutue Court Suprême d'Amérique. Tu as sacrément raison d'être flattée. L'administration veut juste que tu l'envisages. Ginsburg pourrait prendre sa retraite à tout moment. Ils ont besoin de leurs canards alignés.
Patty : Je ne dis pas non, mais je dois terminer cette affaire McClaren
et on verra.
Kastle : Merci. Ma foi en la santé mentale mondiale reste intacte. Les avocats ne refusent pas la Cour Suprême. Les chiens et les chats restent des ennemis mortels.
Patty : Tu as toujours des chats ?
Kastle : Non, non, non, non, non. C'était le truc de Mariel. Quand elle est partie avec connard, les chats faisaient partie du contrat.
Patty : Je ne fais pas confiance aux hommes qui aiment les chats.
Kastle : Toi et moi, ça remonte à loin. On a tous les deux réussi,
on fréquente le même milieu. On comprend la vie l'un de l'autre. La seule chose que j'ai pu éloigner des gants malpropres de Mariel était notre maison à Palm Beach. J'allais m'y rendre ce week-end et... J'ai juste... pensé que peut-être tu pourrais te joindre à moi. Juste nous deux. Juste sortir un peu, prendre un peu de soleil. Ok.
Ellen accompagne sa mère.
Ellen : Par ici c'est plus rapide pour le train F.
Denise : Ok.
Ellen : Et puis tu prends ton train, après tu connais le chemin.
Denise : N'est-ce pas amusant ? Nous deux allant au travail.
Ellen : Non, maman, ce n'est pas amusant. Quel est le problème ? Tu as pris un travail sans me le dire... et puis tu te pointes ayant besoin d'un endroit où rester et tu ne me dis toujours pas ce qui se passe.
Denise : Tu ne m'as pas demandé.
Ellen : C'est vrai, je n'ai pas demandé. Je dois demander, comme toujours. Donc maintenant je demande. Que se passe-t-il ?
Denise : J'ai quitté ton père.
Ellen : J'y ai pensé. Quand est-ce arrivé ?
Denise : Il y a quelques semaines.
Ellen : Mais je t'ai parlé depuis. Tu n'as rien dit.
Denise : Tu me parlais du travail, et je ne voulais pas te déranger.
Ellen : Oh, Jésus, maman. Où es-tu allée ?
Denise : Chez Judy Manginelli, mais son neveu est venu en visite.
Ellen : Que s'est-il passé avec papa ?
Denise : Je n'en pouvais plus... les hurlements, les cris. J'essaye juste de lui faire plaisir. Je ne peux rien faire de bien.
Ellen : Je suis désolée. Je sais comment il peut être.
Denise : Non, ça a empiré.
Ellen : Qu'est-ce que tu veux dire ? Est-ce qu'il t'a frappée ? Maman.
Denise : Non, mais il a jeté quelque chose.
Ellen : Quoi ?
Denise : Tu sais le lapin en cristal celui que Mamy a donné à Carrie ?
Ellen : Oh, mon Dieu, maman.
Denise : Ça m’a manquée. Il ne m'a pas touchée, mais j'avais peur. Je veux dire, ce n'était rien. Je devrais juste rentrer à la maison. Je devrais juste rentrer.
Ellen : Maman, non.
Denise : Je vais faire quoi ? Je ne peux pas rester avec toi pour toujours, Carrie a le bébé, et l'argent... Je n'ai pas d'argent.
Ellen : Ne t'inquiète pas pour l'argent. On te trouvera un appartement. On va arranger ça. Mais ne rentre pas à la maison. Promets-moi. Promets-moi.
Denise : Ok. Je promets.
McClaren essaie de pirater le système de Samouraï Seven, mais le hacker veille.
Samouraï Seven : Regarde ça. Bonjour McClaren, qu'est-ce qui t'a pris si longtemps ? Je te regarde, trou du cul.
Gitta : Tu voles cette information ?
McClaren : Chut-chut-chut.
Samouraï Seven : Allez, tu peux faire mieux que ça. Attends une seconde. Oh, merde ! Il a trouvé une faille. L'enculé est doué.
McClaren : Je l'ai.
Samouraï Seven : C'est quoi ce bordel ?
McClaren : Presque fini.
Quoi ? Non, non, non, non , non...
Gitta : C'est rien, hm ? Tu reviens au lit ? Ok ?
Chez Hewes & Associés.
Herndon : Donc, qu'est-ce qu'on a là, Mr Stahl ? Je vois qu'il y a presque 20ans, vous avez abandonné le MIT
Stahl : Ouais.
Herndon : Et vous n'êtes avocat que depuis 5ans.
Stahl : C'est vrai.
Herndon : Vocation tardive ?
Stahl : On peut dire ça.
Herndon : Donc, qu'avez-vous fait tout ce temps ?
Stahl : Tripatouiller des ordinateurs.
Herndon : Tripatouiller ? Vous avez 45 ans.
Stahl : J'ai une sorte d’instinct pour la technologie.
Patty : Alors, pourquoi la loi ?
Stahl : Des amis poussaient les limites du piratage. Quand ils ont eu des problèmes légaux, j'ai proposé de les défendre. J'ai été intéressé par la cyber-loi.
Patty : Que pensez-vous de Channing McClaren ?
Stahl : Il était l’un des mes héros.
Herndon : Vous êtes au courant qu'on le poursuit, pas vrai ?
Stahl : J'ai dit qu'il était un héros, à l'époque quand je pensais que toutes les institutions étaient corrompues et dignes d'attaque. Maintenant je crois en la vie privée. Les gens ont le droit d'avoir des secrets. Je ne pense pas que le monde fonctionnerait sur des révélations complètes.
Herndon : Oui, très noble. Et pour cette raison on devrait vous engager ?
Stahl : Je pense que vous l'avez déjà fait.
Herndon : Huh ?
Stahl : J'ai dit je pense que vous l'avez déjà fait.
Herndon : Oh, je vois. Je suppose que je suis hors du coup.
Patty : Donc, Jake, je suppose que vous êtes au courant sur notre procès.
Stahl : J'ai lu tous les dossiers.
Patty : Laissez-moi vous demander... Supposons que Naomi a refusé de divulguer ce qu'elle savait. Ok. Comment McClaren aurait obtenu les infos de délit d'initié ?
Stahl : Le moyen le plus facile serait de les voler du système Princefield. Un type comme McClaren n'aurait pas de mal à y entrer.
Patty : Et s'il l'a fait, pourrait-il aussi avoir accès aux e-mails personnels de Naomi ?
Stahl : Bien sûr, tant qu'elle était sur le réseau Princifield. Ce qu'elle était, j'imagine, en étant qu’employée.
Patty : Est-ce difficile à prouver ?
Stahl : J'ai besoin d'accès aux serveurs de la compagnie. Je peux découvrir s'ils ont été trafiqués.
Herndon : J'ai peur qu'on ait un problème. La SEC a tout saisi pour leur enquête.
Stahl : On dirait que vous devrez parler à la SEC.
McClaren : Je suis entré dans son système, mais il a claqué la porte.
Gitta : Qui est ce gars exactement ?
McClaren : Il se fait appeler Samuraï Seven. Je l'ai rencontré en ligne quand j'étais encore au lycée.
Rutger : Comment tu sais qu'il ne bluffe pas ? Tu crois qu'il a plus d'informations sur Princefield ?
McClaren : C'est un con, mais il est très bon. S'il dit qu'il l'a, il l'a.
Rutger : S'il a plus d'informations, peut-être que Naomi Walling n'était pas la fuite après tout. Fais chier, Channing, paye juste le gars. Découvrons ce qu'il a.
McClaren : Si quelqu'un découvre que j'ai acheté des infos volées, ça souillerait tout ce que j'ai fait.
Rutger : On doit savoir s'il y a quelque chose dans cette info qui nous ferait du mal au procès.
McClaren : Tu sais ce que j'en pense. Je ne paye pas.
McClaren sort.
Rutger : On va devoir payer cette info nous-mêmes.
Gitta : Tu l'as entendu. Il a dit non.
Rutger : Oh, Gitta... si tu veux vraiment aider Channing, tu vas devoir apprendre à ne pas écouter tous ses souhaits tout le temps. Channing ne sait pas comment se protéger.
Gitta : Ok. Si tu penses qu'on doit l'acheter.
Rutger : Le problème est que j'ai besoin de la signature de Channing pour libérer les fonds.
Gitta : Si c'est juste une question d'argent, il y a toujours un moyen.
Rutger : Dit la pauvre petite fille riche. Peut-être que tu pourrais demander à ton père de l'argent.
Gitta : Bien sûr.
Rutger : Voir s'il te donnera les clés du Fonds de placement ?
Gitta : Oui, il ne va me donner aucun argent jusqu'à ce que je sois mariée et je ne me marierai jamais.
Rutger : Enfin bref, ce "Samuraï" ne nous a pas encore donné de prix. Je suppose que la première chose à faire est de découvrir combien il veut vraiment.
Gitta : Tu sais comment entrer en contact avec lui ?
Rutger : Je pourrais le découvrir.
Patty a pris rendez vous avec un responsable de la SEC, Clark Reinsdorf.
Reinsdorf : Vous voulez accéder aux serveurs de Princefield ?
Patty : Ça pourrait être crucial pour mon procès.
Reinsdorf : Ce n'est pas le travail de la SEC de régler votre affaire. Les serveurs ont déjà été confisqués pour notre enquête.
Patty : Je peux les citer.
Reinsdorf : Allez-y. Vous pouvez toujours faire la queue. Nous passons en premier et vous le savez.
Patty : J'espérais un peu de coopération.
Reinsdorf : Je ne vais pas laisser mon agence se noyer dans un procès en civil contre Channing McClaren. Vous allez devoir attendre.
Patty : Combien de temps ?
Reinsdorf : 12, 14 mois, au mieux.
Patty : C'est inacceptable.
Reinsdorf : Ecoutez, peut-être que je peux vous avoir des copies.
Patty : Ça ne marchera pas. Mon conseiller technique a besoin du matériel pour conduire son analyse.
Reinsdorf : Analyse pour quoi ?
Patty : Pour déterminer si Naomi Walling a vraiment divulgé l'information ou si elle a été volée par une source extérieure.
Reinsdorf : Je me moque de la fuite. Mon travail est de nettoyer ce délit d'initié.
Patty : Votre travail est de distribuer des tickets de parking.
Reinsdorf : Princefield a déjà payé plus de 15 millions$ d'amendes.
Patty : Félicitations. Ont-ils découvert ça dans leurs coussins de sofa ?
Reinsdorf : C'est une compagnie de 40 milliards. Notre enquête est en cours.
Patty : La mère de ma cliente s'est suicidée. Comment pensez-vous que le public réagira quand il découvrira que vous bloquez son obtention de mesures de justice.
Reinsdorf : Je ne vais pas être intimidé par vous, Mme Hewes. Je suis désolé.
Gitta rencontre Samouraï Seven.
Samouraï Seven : Quel âge avez-vous ?
Gitta : Vous êtes le gars que j'attends ?
Samouraï Seven : Je le suis.
Gitta : Je peux vous appeler autrement que Samuraï ? Ça me donne l'air un peu stupide.
Samouraï Seven : Pourquoi ça ?
Gitta : Car c'est un peu stupide.
Samouraï Seven : Quel âge avez-vous ?
Gitta : Pourquoi ça importe ?
Samouraï Seven : Qui est Channing McClaren bordel ? Un crack d'informatique qui a commencé à révéler des secrets pour la célébrité ? Maintenant il couche avec vous.
Gitta : Je travaille juste pour lui.
Samouraï Seven : Comprenez-moi bien, je pense que vous êtes intelligente. J'ai lu vos interviews en ligne. Vous semblez avoir un cerveau.
Gitta : Je sais que Channing a refusé votre offre, mais nous pensons qu'il fait une erreur.
Samouraï Seven : Nous ?
Gitta : L'organisation.
Samouraï Seven : Channing ne sait pas que vous êtes là, si ?
Gitta : Non. Et je ne dis pas que nous sommes prêts à faire un marché. Mais avant qu'on puisse décider, on doit savoir combien l'information va coûter.
Samouraï Seven : Où allez-vous avoir l'argent ?
Gitta : C'est notre problème, n'est-ce pas ? Donnez-moi juste un prix.
Samouraï Seven : Vous voulez un chiffre ? Le voilà.
Herndon : De la chance ?
Patty : Non, ils ne donneront pas les serveurs.
Herndon : Connards du gouvernement. Alors tu vas faire quoi maintenant ?
Patty : Attaquer. Je vais rendre cette affaire publique.
Patty se fait interviewer sur msncb par Laurence O’Donnell.
Patty : Naomi Walling était employée de longue date à la banque Princifield. Elle était une femme courageuse, de principe, qui s'est trouvée empêtrée dans un scandale de délit d'initié. Mais elle a fait ce qui était juste. Elle est allée vers Channing McClaren dans l'intention de dénoncer un fait illégal.
O’Donnell : Les e-mails de Mme Walling détaillant les liaisons qu'elle a eues avec des cadres de Wall Street ont été inclus dans la fuite.
Patty : Oui. Correct. Elle a été humiliée publiquement, en résultat de quoi, elle s’est tragiquement ôté la vie.
O’Donnell : McClaren affirme qu'il a, par erreur, transféré ces fichiers qui ont par négligence a atterris sur son site web.
Patty : Ce qui est absurde.
O’Donnell : Donc, la base de votre procès est que McClaren a intentionnellement cherché à lui nuire avec ces courriers électroniques.
Patty : Oui. M. McClaren a déclaré publiquement qu'il ne connaissait pas Mme Walling personnellement, qu'ils ne se sont jamais rencontrés. C'est un mensonge. Ils se sont rencontrés deux fois.
O’Donnell : Deux fois ?
Patty : A la deuxième occasion, Mlle Walling avait changé d'avis. Elle avait décidé de ne plus rien divulger. Mais quand elle a informé Mr McClaren de sa décision, il l'a réprimandée, il l'a menacée et comme elle ne voulait toujours pas accéder à ses demandes, il l'a agressée sexuellement.
Ellen et Kate regarde l’émission.
Ellen : Jésus Christ.
Patty : C'est un homme qui avait clairement le pouvoir de ruiner sa vie.
O’Donnell : Je déteste arrêter ici, mais je dois faire une pause. On reviendra avec Patty Hewes.
Kate : Patty n'a rien, donc elle va voir la presse.
Ellen : Appelle le Juge Gearheart. Je veux programmer une audience.
McClaren : Je ne comprends pas comment Patty Hewes peut aller à la télé et lancer des accusations infondées.
Ellen : J'ai programmé une audience avec le juge pour s'occuper de son action.
Rutger : Pendant ce temps, j'ai passé toute la journée à repousser des appels de la presse voulant une réponse.
Ellen : Je rédigerai une déclaration cet après-midi.
Rutger : Je veux la voir avant que ça sorte.
Ellen : Bien sûr. Pendant que vous êtes ici, Channing, j'ai besoin de votre aide. Patty Hewes essaye d'accéder aux serveurs Princefield.
McClaren : Sera-t-elle capable de les avoir ?
Ellen : Non. La SEC les a sous sa juridiction en ce moment. Mais que pensez-vous que Patty chercherait ?
McClaren : Ma supposition est qu'elle essaye de découvrir si quelqu'un d'autre que Naomi Walling a divulgué l'information sur Princefield.
Ellen : Je ne comprends pas.
McClaren : Quand je reçois des informations, c'est masqué par un code crypté. Ça protège la source d'être identifiée... même par moi.
Ellen : Donc, vous ne pouvez pas être certain que Naomi Walling a envoyé l'information ?
McClaren : Non, je ne peux pas.
Ellen : Et pourquoi vous ne m’avez pas mentionné ça avant ?
Rutger : On savait que Mme Walling envisageait de divulguer. Quand on a reçu l'info, on a évidemment pensé que c'était d'elle.
Kate : Mais si je comprends bien, maintenant vous dites qu’il est possible que quelqu'un se soit introduit sur les serveurs de Princefield et ait accédé aux infos de Naomi par le réseau de la compagnie ?
McClaren : Oui. Il y a plein de gens avec les compétences pour faire ça.
Kate : Avez-vous les compétences pour faire ça, Mr McClaren ?
McClaren : Oui.
Gitta : Pourquoi vous lui demandez ça ?
Ellen : Elle a raison de demander. Car Patty Hewes va poser la même question. Avez-vous volé l'information ?
McClaren : Bien sûr que non.
Ellen : Croyez-vous que Naomi a divulgué ?
McClaren : Je ne sais pas.
Ellen : Pensez-vous que quelqu'un lui a pris l'information ?
McClaren : Je ne sais vraiment pas.
Madame Auroro va chercher Catherine à la sortie de l’école.
Mme Auroro : C'était amusant aujourd'hui ?
Catherine : Oui.
Mme Auroro : Tu as fini ton dessin ?
Catherine : Je peux avoir une épée ?
Mme Auroro : Une épée ? Tu ne voudrais pas plutôt une nouvelle poupée ?
Catherine : Je veux une épée comme l'homme avait.
Mme Auroro : Quel homme ?
Catherine : L'homme avec l'épée.
Mme Auroro : Chérie, où as-tu vu un homme avec une épée ?
Catherine : Je peux avoir mon goûter ?
Mme Auroro : Bien sûr. Dès qu'on rentre.
Catherine : Je veux du fromage.
Mme Auroro : Ok, tu peux avoir du fromage.
Chez le Juge Gearheart.
Ellen : Mme Hewes devrait être sanctionnée et avoir interdiction de parler à la presse.
Juge : Oui, j'ai lu votre motion.
Ellen : Son apparition à la télévision était une attaque calculée et infondée sur la réputation de mon client.
Patty : Je répondais simplement à des questions. C'était une interview sur de nombreux aspects.
Ellen : Tu as traité mon client de violeur. Franchement, je ne suis pas sûre que les accusations de Mme Hewes ne soit pas qualifiée de diffamation.
Patty : Je m'en tiens à ce que j'ai dit. Si tu penses que je diffame ton client, vas-y et intente un procès contre moi. Elle ne fera pas, Votre honneur, car ce n'est pas diffamer si c'est vrai. Et Mlle Parsons ne peut réfuter que l'agression sexuelle a eu lieu.
Ellen : Pas plus que Mme Hewes ne peut prouver que c'est arrivé.
Juge : Très bien, je ne veux pas de ce truc dans la presse. J'émets une interdiction. Il n'y aura pas de discussions sur de cette affaire sur les ondes, journaux, en ligne, nulle part. Ça vaut pour vous deux. Compris ?
Ellen : Toutes les deux ? Je mérite une chance de répondre à ces accusations.
Juge : Vous avez un forum pour répondre. Ça s'appelle un procès. En attendant, aucune de vous ne parle au média.
Ellen : Votre Honneur, c'est la décision que Mme Hewes espérait. J'aurais dû le réaliser. Elle a provoqué cette interdiction, ainsi je ne peux donner ma version à la presse. Elle vous utilise pour me mettre au silence.
Patty : Cela m'indigne.
Juge : Moi aussi. L’interdiction tient.
Rutger rencontre Torben.
Rutger : La déposition s'est très bien passée.
Torben : Oui ?
Rutger : Mlle Parsons a fait mentir le témoin sur enregistrement, donc, peut-être qu'on la gardera comme avocate après tout.
Torben : Si vous pensez que c'est mieux. Quoi maintenant ?
Rutger : Il y a autre chose. Quelqu'un a approché Channing pour vendre une nouvelle information à propos de Princefield et Naomi Walling.
Torben : Et qui est cette personne ?
Rutger : Quelqu'un de bien connu dans la communauté du piratage. Un pirate qui a des infos sur Princefield.
Torben : Vous avez des détails ?
Rutger : Non. Et évidemment, on ne sait quel impact ça pourrait avoir sur notre affaire, mais on a des raisons de le croire.
Torben : Alors, achetez-la. Utilisez les fonds que je vous ai donné.
Rutger : Channing ne payera pas pour des infos.
Torben : Ne le dites pas à Channing.
Rutger : Je ne peux accéder à des ressources de l'organisation sans son approbation.
Torben : Combien ?
Rutger : J'ai besoin d'un demi million $.
Torben : Autant faire les choses jusqu'au bout.
Rutger : Il y a un marché pour cette info. Si on n'agit pas maintenant, on pourrait perdre l'opportunité.
Torben : J'envisagerai et reprendrai contact.
Rutger : Merci.
Chez Patty.
Catherine : Quand pourrais-je avoir une vraie épée ?
Mme Auroro : Quoi, chérie ?
Catherine : Une épée, comme l'homme.
Mme Auroro : Quel homme, chérie ?
Catherine : L'homme qui était ici.
Mme Auroro : Ici ? L'homme était dans l'appartement ?
Mme Auroro (au téléphone) : Oui, ici la nounou de Catherine. Je dois parler à Mme Hewes. Qu'elle m'appelle dès qu'elle peut. C'est urgent.
Michael a pris rendez-vous avec une journaliste.
Journaliste : Oh, mon Dieu, votre fille est adorable. Quel est son nom ?
Michael : Catherine.
Journaliste : Et elle vit avec vous ?
Michael : Non. Ma mère a utilisé ses connaissances pour empêcher ça. Elle se bat bec et ongles pour garder Catherine loin de moi.
Journaliste : Pourquoi ?
Michael : Car elle est mesquine et vindicative. C'est pour la même raison qu'elle a pris l'affaire Channing McClaren.
Journaliste : Je pensais qu'elle poursuivait Mr McClaren pour mort illicite d'une dénonciatrice.
Michael : Cette affaire n'est pas à propos de McClaren.
Journaliste : Alors c'est à propos de quoi ?
Michael : Ellen Parsons. Ma mère est mégalomaniaque. Elle ne supporte pas la pensée que son ancienne associée sorte de son ombre et l'éclipse.
Journaliste : C'est intéressant.
Michael : Si vous questionnez ma mère sur son travail, elle vous dira qu'elle est en croisade contre les dragons meurtriers.
Journaliste : Et la vérité est... ?
Michael : Elle se moque de la justice ou des voyous d'entreprise. C'est une narcissique paranoïaque qui manipule la loi pour gagner du pouvoir et régler ses comptes.
Journaliste : Vous êtes sûr d’être d'accord pour que je vous cite ?
Michael : Absolument. Allez-y et changer la cassette. J'ai bien plus à vous dire.
Chez Patty.
Patty : Catherine, tu peux me parler de l'homme avec l'épée ? Tu l'as vu ici ? Dans l'appartement ? Où exactement ?
Catherine : Il vit dans la poubelle.
Mme Auroro : Comment ça, il vit dans la poubelle, chérie ?
Catherine : Ne sois pas fâchée.
Patty : Pourquoi je serais fâchée ?
Catherine : Je n'étais pas supposée le toucher.
Patty : Toucher quoi ? Mon ordinateur ?
Plus tard.
Stahl : Dans la poubelle ? Où est-ce ? Montrez-le-moi.
Patty : Entrez.
Stahl : Depuis combien de temps c'est là ?
Patty : J'en ai aucune idée.
Stahl : Incroyable putain. C'est Samourai Seven.
Patty : C'est quoi ça ? Un virus ?
Stahl : Non. Une personne. Il est connu dans la communauté de piratage. Il s'est introduit dans toutes sortes de réseau... Les entreprise de Fortune 500 et d'agences gouvernementales. Oh, c'est...
Patty : Que faites-vous ?
Stahl : Non, c'est ok. Tout sur votre système a été sauvegardé. Comment voulez-vous répondre ?
Patty : Vous en pensez quoi ?
Stahl : Comme j'ai dit, il est réglo, mais il est aussi un peu trou du cul. Ça pourrait être un canular. Ça a l'air prometteur.
Patty : Je dois y penser. Qu'y a-t-il ?
Stahl : L'ordinateur est gelé. Ça couvre ses traces. Il est parti.
Nouvelle rencontre de Rutger et Torben.
Rutger : Alors, qui a pris la décision ?
Torben : Quelle différence ça fait ? Je ne peux pas t'avoir cet argent.
Rutger : Patty Hewes va peut-être tenter d'obtenir cette info. On doit supposer que ça peut nous faire du tort.
Torben : Supposez ce que vous voulez.
Rutger : Je ne comprends pas pourquoi ça ne vous inquiète pas plus.
Torben : Bonne nuit.
Gitta : Allo ?
Rutger : Gitta, c'est moi.
Gitta : De la chance ?
Rutger : Il a dit non.
Gitta : Le pirate m'a contactée. On a 48H pour avoir l'argent, ou pas de marché. Quoi maintenant ?
Rutger : Appelle Ellen Parsons.
Ellen : Donc, quelle est l'information exactement ?
Gitta : Ça implique Naomi Walling et Princefield. C'est tout ce que nous savons.
Ellen : Et ce pirate veut la vendre ?
Gitta : Oui. Le problème est que Channing refuse de payer pour de l'info par principe. Et il peut être très têtu.
Ellen : Donc, Chnning ne sait pas que vous êtes ici ?
Gitta : Non. Rutger et moi avons pensé qu'on devait agir. Malheureusement, on ne peut pas avoir le liquide. Mais on espérait que vous pourriez.
Ellen : Combien ?
Gitta : 500.000 $
Ellen : C'est une tâche difficile à la dernière minute.
Gitta : Pensez-y comme un investissement dans l'affaire.
Ellen : Vous avez dit que ce pirate et Channing se connaissaient.
Gitta : Ils ont été amis une fois.
Ellen : Y a-t-il une chance que ce gars ait piraté Naomi Walling en faveur de Channing ?
Non. Absolument pas. Si vous ressentez toujours le besoin de remettre en question l'innocence de Channing, pourquoi vous le représentez ?
Ellen : Ce n'est pas personnel. Je suis avocate, et je ne peux me permettre de faire confiance à quiconque encore moins mes clients. Et Channing m'a déjà menti.
Gitta : Patty Hewes a l'argent pour acheter cette info. J'ai raison ?
Ellen : Oui.
Gitta : Donc, s'il cherche à vendre au plus gros enchérisseur, ne doit-on pas supposer qu'il l'a approchée ?
Ellen : Vous savez comment le contacter ?
Gitta : Je peux avoir ça. Ça veut dire qu'on est acheteur ?
Stahl : Oh, je suis désolé. J'allais venir vous voir.
Patty : J'ai décidé de passer un marché pour l'information. Quelle est la méthode de livraison ?
Stahl : Insistez sur une clé USB. Plus simple, plus sûr. Et ne l'ouvrez pas avant que je fasse de test, s'assurer qu'il n'y a pas de cheval de Troie, autrement, vous pourriez corrompre tout votre réseau.
Patty : Y a-t-il un moyen de m'assurer que j'ai la seule copie ?
Stahl : Mm, non. J'ai peur que c'est l'époque où on vit. Sur papier, vous pouvez détruire. Bits digitals, vous ne pouvez pas. Il y a toujours un rapport quelque part.
Patty : Je dois supposer qu'il a approché le camp McClaren, aussi.
Stahl : Absolument. La dernière personne à qui vous devez faire confiance est un pirate.
Patty : Quelque chose que vous devriez savoir sur moi, Jake. Je ne fais confiance à personne.
Stahl : Quelqu'un m'a dit que c'était l'ancien bureau d'Ellen Parsons.
Patty : Oui. C'est bon pour vous.
Stahl : Ouais. C'est un peu petit, mais j'aime les antécédents.
Patty : Comment ça ?
Stahl : Ellen est devenue une sorte de légende dans le monde légal. Votre éclat a déteint sur elle. Parfois j'aimerais entendre cette histoire.
Patty : Il n'y a pas d'histoire. Elle a travaillé ici, puis elle est passée à autre chose. Je crois que c'est la dernière fois que vous me parlez d’un ancien employé.
Stahl : Compris.
Patty prend rendez vous avec Samouraï Seven, pendant qu’Ellen questionne son comptable, Mark.
Mark : J'ai élaboré un résumé de vos finances, comme vous l’avez demandé. Le chiffre du haut est ce que vous avez en liquide maintenant. En-dessous de ça vos investissements actuels, incluant votre compte de retraite. Je vous interdis de vous en approcher.
Ellen : Ok.
Mark: Plus bas. Ce sont vos dépenses du mois. L'hypothèque sur votre appartement. Le bail sur votre bureau.
Ellen : Et c'est quoi le chiffre entre parenthèses ?
Mark: Ce sont vos dépenses pour les rénovations du bureau, incluant les fournitures. En-dessous les frais généraux, incluant le salaire de Kate Franklin. Puis les dépenses de famille. L'hypothèque que vous payez sur l'appartement de votre sœur. L'école maternelle de votre nièce. Et on doit ajouter votre mère. Vous savez de combien elle aura besoin ?
Ellen : Je dois lui trouver un appartement. Je ne suis pas sûre de quoi d'autre.
Mark: Ok. Le premier chiffre sur la page suivante c'est ce que vous avez de l'avance de McClaren. Donc vous comprenez pourquoi c'est dur pour moi de recommander de sortir un demi-million$, si c'est même possible de vous avoir un prêt.
Ellen : Comment ça ?
Mark: Ellen, vous êtes une société qui débute avec un client. Une banque pourrait ne pas vouloir prendre le risque. Plus important, vous ne devriez pas prendre le risque. Vous tirez sur la corde. En tant que votre comptable, je dois vous le déconseiller.
Ellen : D'abord, voyez si vous pouvez avoir le prêt et puis je déciderai.
Chez Patty.
Patty : Allo ?
Kastle : Patty. Roger Kastle.
Patty : Bonjour, Roger. Comment était ton week-end ?
Kastle : Gâché. J'ai fait de mon mieux pour intimider Ray Milland et ça n'a pas aidé.
Patty : Je suis vraiment désolée.
Kastle : Oublie ça. As-tu reçu ta dernière édition de "l'Avocat Américain" ?
Patty : Probablement. Je ne l'ai pas encore lu.
Kastle : Il y a quelque chose que tu voudras voir. Tu peux regarder ?
Patty : Bien sûr.
Kastle : Page 38. Je suppose vu ton silence que tu as trouvé l'article. Notre petit malentendu de côté, je me soucie de toi et ce n'est pas bon.
Patty : Je ne suis pas inquiète par les petites attaques de mon fils.
Kastle : Patty, il y a quelque chose que je ne voulais pas mentionner avant, mais nos amis dans la communauté légale ont parlé.
Patty : A propos de quoi ?
Kastle : Ils pensent que l'affaire McClaren concerne ton règlement de compte, punir Ellen Parsons d'avoir quitté ta société, et cet article confirme leurs soupçons.
Patty : Je dois y aller, Roger. Tu ne veux pas de cette réputation au dehors, Patty. Tu as fait ta réputation en allant après des tyrans et maintenant tu essayes d'écraser un moucheron. Donc juste... sois prudente, ok ? Ce procès pourrait t'exploser au visage.
Mark : Hey, c'est Mark. J'ai pu obtenir le prêt.
Ellen : Merci.
Mark : Mais, je ne recommande toujours pas que vous dépensiez cet argent.
Ellen : Mon affaire peut tenir dans la balance.
Mark : Ça dépend de vous. Faites-moi savoir ce que vous voulez faire.
Samouraï se prépare à rencontrer ses acheteurs. Sa compagne, Beth Kim, s’inquiète.
Beth : Bébé, où vas-tu ?
Samouraï Seven : Il est temps de rencontrer Mme Patricia C Hewes, Maître.
Beth : Tu as ce dont tu as besoin ?
Samouraï Seven : Juste là.
Beth : Alors, tu rentres quand ?
Samouraï Seven : Je la rencontre à 9H00, je ferai l'échange, ensuite direct à la maison.
Beth : Tu ne vas pas montrer ton visage, si ?
Samouraï Seven : Pourquoi pas ? Elle ne connait pas mon nom. Je suis juste Samourai pour elle.
Beth : Bébé, ce truc que tu fais, c'est ok, ouais ? C'est ok ?
Samouraï Seven : Ça ira.
Beth : T'en sais quoi ?
Samouraï Seven : C'est l'autre avocate. Les deux vont payer. A quel point elles sont stupides ?
Patty et Stahl sont au rendez-vous.
Patty : Allo ?
Samouraï Seven : Qui est le gars ?
Patty : Mon associé. Il va gérer le transfert. Comment je sais que vous avez l'info ?
Samouraï Seven : Payez-moi et découvrez-le.
Patty : Vérifiez votre compte en banque.
Samouraï Seven : Téléchargé. Vous avez l'air plus grande en personne. Ok. L'argent est sur mon compte. Bonne chance avec votre affaire.
Patty récupère la clé USB et la donne à Stahl.
Stahl : Je vais faire des tests en rentrant.
Samouraï Seven : Oui !
De retour dans sa voiture, il sort une deuxième clé USB. Puis il attend l’arrivée d’Ellen.
Samouraï Seven : Pour vous, Mlle Parsons.
En attendant l’heure, Ellen discute avec Michael.
Michael : L'Avocat Américain. Pas la publication la plus lue, si ?
Ellen : C'était à propos des pairs de Patty. C'est pourquoi je l'ai choisi.
Michael : Elle a toujours été particulière à propos de sa position dans la communauté légale. Je suis sûr que ça l'a énervée.
Ellen : Je dois vraiment y aller. Merci d'être venu Michael.
Michael : Ellen, je dois savoir si l'affaire de garde va avancer.
Ellen : Elle le fera.
Michael : C'est ce que tu continues de dire.
Ellen : J'ai apprécié ta patience... mais si tu veux mon témoignage, tu devras attendre.
Michael : Je ne vais pas être patient pour toujours. Tu devrais le savoir.
De sa voiture, Samouraï voit Ellen et Gitta arriver. Il appelle Ellen au téléphone.
Ellen : Ellen Parsons.
Samouraï Seven : Vous avez amené le petit kangourou de McClaren. Vous faites une bonne paire.
Ellen : Où êtes-vous ? Venez et donnez-moi l'information et je transférerai l'argent.
Samouraï Seven : L'argent d'abord ou je m'en vais. Croyez-moi, si vous voulez gagner votre affaire, vous avez besoin de cette information.
Ellen (à Gitta): Il veut d'abord l'argent. Allez-y. Je l'envoie maintenant.
Samouraï Seven : Très bien. Attendez là.
Elles attendent. Puis elles voient la voiture s’en aller.
Gitta : Qu'est-ce qui lui prend si longtemps ?
Ellen : Mince ! Où est-ce qu'il va ? Merde !