Dans un cauchemar, Ellen revit son agression dans l’appartement de Patty et sa course pour se réfugier près de David. En tapant à la porte, Kate la réveille.
Ellen : Entrez.
Kate : Ça va ?
Ellen : Oui, oui, j'ai dû m'endormir. Je n'ai pas très bien dormi.
Kate : C'est probablement le stress de l'affaire. Patty vient d'appeler. Elle est en chemin vers ici pour 10H00.
Ellen : Ok, je pense que je dois la rencontrer seule.
Kate : Bien sûr.
Patty : J'aime ton bureau.
Ellen : Merci.
Patty : C'est mignon.
Ellen : Prends un siège. Je peux t'offrir un café, thé ?
Patty : Non, merci.
Ellen : On s'y met, alors ?
Patty : J'avais aussi choisi la brique dans mon premier bureau. A l'époque c'était considéré comme avant-gardiste, audacieux.
Ellen : Donc j'espérais qu'on pourrait discuter du calendrier de découverte.
Patty : Absolument. Il y a une pièce de découverte du dossier qu'on pourrait vouloir aborder.
Ellen : Quoi donc ?
Patty : Je pense que tu sais.
Ellen : Non, rien ne vient à l'esprit.
Patty : Réfléchis un peu plus. Je sais qu'il t'a approchée.
Ellen : Et de qui parles-tu ?
Patty : Le pirate informatique.
Ellen : Oh, lui. Samourai Seven. Oui. Il l'a fait. J'ai acheté l'information. C'était un petit prix à payer pour quelque chose de si significatif.
Patty : Oui, ça l'est.
Bennett Herreshoff donne une conférence de presse dans les locaux de Princefield.
Herreshoff : En tant que PDG de Princefield Investissements, j'ai demandé cette conférence de presse pour aborder les allégations récentes de délit d'initié du Fonds 23. A la lumière des informations révélées par McClarenTruth.org, j'ai dissolu le Fonds 23. Nous travaillons avec la S.E.C. pour déterminer la portée et la mesure des dégâts et à consolider la confiance de nos investisseurs. Ceci est un chapitre sombre de l'histoire Princefield, mais je suis confiant et je sais qu'on va pouvoir tourner la page. A nos investisseurs, nous apprécions votre patience et je vous fais la promesse que nous allons redresser la barre. J'aimerais aussi remercier Channing McClaren et son organisation pour avoir rendu cette information publique et si Naomi Walling a divulgué les méfaits du Fonds 23 à Mr McClaren, je veux la remercier aussi. Je suis profondément attristé par le décès tragique de Mme Walling. Nos cœurs et nos prières vont à elle et sa famille. Et quant à ce procès, je ne prends pas partie.
Chez Hewes é Associés.
Patty : Je suis revenue.
Herndon : Oui, le Samourai a vendu cette information à Parsons, aussi ?
Patty : Dur à dire. Elle a montré un sacré visage impassible.
Herndon : Moi, je présume qu'elle l'a. J'ai revu tout ce que le pirate nous a fourni.
Patty : Qu'as-tu trouvé ?
Herndon : C'est comme tu as dit. Bennett Herreshoff, le PDG de Princefield, conduisait une enquête interne sur Naomi Walling.
Patty : Oui, la question reste, si Herreshoff enquêtait sur Naomi, qu'a-t-il trouvé sur elle ?
Herndon : Va parler à Herreshoff.
McClaren est retourné voir la jeune femme rencontrée dans le bar.
Femme : Dis mon nom. Dis mon nom. Dis-le. S'il te plait.
Tu veux bien ouvrir ça pour moi ?
Femme : Quelque chose ne va pas ? Sérieusement, quelque chose ne va pas ? Pourquoi est-ce si important ? Tu as déjà eu une relation sérieuse ?
McClaren : Comment ça ?
Femme : Où les gens communiquent. Tu as déjà été sérieux avec quelqu'un ? Que fais-tu ?
Femme : Je m'en vais.
Au bureau de McClaren.
Ellen : Ceci m'attendait au bureau quand je suis arrivée. Ça vous est adressé. Pas de timbre... quelqu'un a dû le déposer.
Rutger : De qui ça vient ?
McClaren : Aucune idée.
Rutger : Ça dit quoi ?
McClaren : Ça dit que je ne peux supporter l'odeur de ton déjeuner. Amusez-vous bien. Je sors faire une balade.
McClaren sort.
Rutger : Vous avez rencontré Patty Hewes ?
Ellen : Oui. Elle m'a demandé pour l'information du pirate.
Gitta : Qu'avez-vous dit ?
Ellen : J'ai menti. Je lui ai dit que je l'avais.
Gitta : Elle l'a ?
Ellen : Je ne suis pas sûre... Je ne pouvais lire son visage... je pense qu'on doit présumer qu'elle l'a.
Rutger : Le juge ne peut pas la forcer à la divulguer ?
Ellen : Je peux formellement demander ça pendant la découverte, mais je dois prouver que Patty l'a. Et Patty mentira, ce qui est illégal, mais c'est ce qu'elle fera jusqu'à ce que je prouve le contraire.
Gitta : On a gardé les yeux ouverts sur Samourai, mais pas de signe de lui.
Ellen : J'ai mon propre enquêteur sur le terrain.
Rutger : On a découvert qu'il travaille avec quelqu'un d'autre.
Ellen : Vous avez un nom ?
Gitta : Pas un vrai... un pseudonyme.
Ellen : Super.
Gitta : On n’est pas familiers avec lui.
Ellen : Je verrai ce que mon gars peut faire.
Patty rencontre Bennett herreshoff.
Herreshoff : C'est un plaisir de vous rencontrer, Mme Hewes. J'ai été un admirateur de loin et de longue date.
Patty : C'est une surprise. Je n'ai pas vraiment été une amie de votre industrie.
Herreshoff : Je respecte la conviction. Asseyez-vous. Donc évidemment j'ai suivi votre affaire. Je dois dire que c'est dur pour moi de prendre partie.
Patty : Et pourquoi ça ?
Herreshoff : Ce que Naomi Walling et Channing McClaren ont fait ensemble a révélé un cancer croissant dans ma société. En tant que survivant du cancer, je n'utilise pas le terme à la légère. Je suis reconnaissant aux deux. Je déteste voir la fille de Naomi et Channing McClaren à la gorge de l'autre.
Patty : Donc Naomi était une de vos employées de valeur ?
Herreshoff : Femme bien, trader très intelligente.
Patty : Alors, pourquoi conduisiez-vous une enquête interne sur elle ? Voici des copies de documents que j'ai obtenus qui indiquent clairement que Princefield enquêtait activement sur Naomi Walling.
Herreshoff : Comment les avez-vous eus ?
Patty : Le fait est, je les ai.
Herreshoff : Ça a été dévoilé au public ?
Patty : Je ne travaille pas comme ça, Mr Herreshoff. Les notes indiquent que vous avez soupçonné les bordereaux de transaction de Mme Walling.
Herreshoff : Oui, elle était impliquée dans le délit d'initié avant de décider de le dénoncer. Pourquoi me montrez-vous ça ?
Patty : Je représente la fille de Naomi. Je dois tout savoir sur ce qui est arrivé à sa mère.
Bien sûr.
Patty : Donc, qu'avez-vous sur Mme Walling ? Où a mené votre enquête ?
J'adorerais aider, mais malheureusement je ne peux pas. La SEC a repris l'enquête. Je suis lié par la loi et ne peux pas en parler.
La SEC ?
Herreshoff : Oui. On a estimé que c'était mieux de faire traiter ça par une agence extérieure.
Patty : Et à qui à la SEC avez-vous parlé ?
Herreshoff : Reinsdorf. Clark. Il vous dira qu'on a fait tout ce que la SEC nous a demandé pour coopérer.
Patty : Je n'en ai pas après vous, Mr Herreshoff.
Herreshoff : C'est un soulagement.
Patty : Pas encore, en tout cas.
McClaren rencontre une jeune femme, Sally.
Sally : Je suis contente que tu aies eu ma lettre. J'ai vu aux nouvelles que tu étais de retour à New York. Je ne savais comment entrer autrement en contact avec toi.
McClaren : Je pensais que notre arrangement était plus que juste.
Sally : Ça l'était, mais les choses changent.
McClaren : Comment ça ?
Sally : Charlie empire.
McClaren : Qu'est-ce qui cloche chez lui ?
Sally : Personne ne sait vraiment. Un docteur dit que c'est l'autisme. Un autre dit que c'est Asperger. Il n'est pas en rapport avec les autres enfants. Personne ne sait comment se rapprocher de lui. Il rejette tout le monde, se cache et dessine.
McClaren : Dessine quoi ?
Sally : Je ne sais pas, des cartes, des merdes de fantaisie. Un monde qu'il invente dans son esprit. Tu es la dernière foutue personne à qui je veux quémander. Mais quelque chose cloche chez lui. Je dois le mettre dans une école où il reçoit de l'aide. Lui et Jeff ne s’entendent pas.
McClaren : Qui ?
Sally : Personne.
McClaren : Qui est-il ?
Sally : Juste un gars que je ne devrais pas voir. Alors tu vas nous aider ou pas ?
McClaren : J'enverrai plus d'argent. Mais d'abord je veux le rencontrer.
Sally : Tu ne veux pas rencontrer Jeff.
McClaren : Je parle de Charlie.
Sally : Charlie n'a pas besoin d'un autre homme dans sa vie.
McClaren : Tu veux l'argent, tu as entendu ma condition.
Sally : Si tu veux vraiment l'aider, pourquoi tu ne le mets pas dans une école spécialisée ? Mais Je n'ai pas besoin que tu joues avec son esprit.
McClaren : Je veux rencontrer mon fils.
Sally : Oui et pourquoi tu ne vas pas te faire foutre ?
Waleed Cooper entre dans la voiture d’Ellen.
Ellen : Alors ?
Cooper : Ton homme, Samourai Seven, n'est pas facile à trouver.
Ellen : Tu as essayé de le contacter par téléphone ?
Cooper : Oui. Pas de réponse. J'ai parlé à des gars qui s'y connaissent en ordi que je connais de l'armée. Des gars de services secrets militaires. Ils s'y connaissent en piratage.
Ellen : Ils ont déjà entendu parler de Samourai Seven ?
Cooper : Entendu parler. Mais seulement son pseudonyme. Ils ne connaissent pas son vrai nom.
Ellen : Et le compte bancaire où j'ai transféré l'argent ?
Cooper : J'ai regardé. Le numéro de compte appartient à une société fictive, Entreprises S7 ?
Ellen : S7, c'est lui.
Cooper : Oui, mais pas de nom sur le compte, juste l'adresse de la société. J'ai surveillé l'endroit pendant les deux derniers jours.
Ellen : Et ?
Cooper : Quelques femmes sont venues et parties, mais aucun gars. Tu es sûrr que Samourai Seven est un homme ?
Ellen : Oui. Oui, je lui ai parlé au téléphone.
Cooper : Alors je ne sais pas quoi te dire. Tu as quelque chose des gens
de McClaren ?
Ellen : Apparemment Samourai Seven traîne avec ce gars. Ils ont travaillé ensemble parfois.
Cooper : Blackbird.
Ellen : C'est juste un pseudonyme, je ne sais pas comment ça aidera.
Cooper : Blackbird. Merde.
Patty se rend à nouveau dans les bureaux de la SEC.
Reinsdorf : Bennett Herreshoff vous envoie.
Patty : Il prétend qu'il a confié l'enquête Naomi Walling à votre agence. Est-ce vrai ?
Reinsdorf : Oui. Herreshoff nous a contactés après qu'il ait soupçonné Walling et son fonds de placer des transactions irrégulières.
Patty : Qu'avez-vous trouvé ?
Reinsdorf : La nature des retours du fonds étaient fortement inhabituels.
Patty : Si vous saviez qu'il y avait délit d'initié, pourquoi vous n'avez fait rien ?
Reinsdorf : L'enquête est en cours. On n'a pas fini.
Patty : C'est le mieux que vous pouvez faire, Mr Reinsdorf ?
Reinsdorf : C'est la vérité.
Patty : Peut-être. Mais que pensera le public ? Channing McClaren a eu connaissance d'informations que la SEC avait déjà mais n'agissait pas.
Reinsdorf : C'est complètement injuste.
Patty : Néanmoins. La perception est tout.
Reinsdorf : Qu'est-ce que c'est ?
Patty : C'est juste un petit communiqué de presse que j'ai préparé. Il expose l'inaction criminelle de la part de la SEC en rapport avec le délit d'initié du fonds 23. Il y a un journaliste au Times qui attend mon appel pour l'imprimer.
Reinsdorf : Je vous emmerde.
Patty : Je ne cherche pas à vous couler. Je veux que vous fassiez quelque chose pour moi.
Reinsdorf : Et ce serait quoi ?
Patty : Donnez-moi accès à tout ce que vous savez sur l'enquête Walling.
Reinsdorf : Et si on réduisait un peu ?
Patty : Très bien, en détail, avez-vous trouvé une preuve que Naomi Walling communiquait avec Channing McClaren ?
Reinsdorf : Spontanément, je ne pourrais pas vous dire. On a des milliers d'enregistrements des communications de Walling. Mais on cherchait juste le délit d'initié.
Patty : Vous avez toujours les enregistrements ?
Reinsdorf : Bien sûr.
Patty : Bien. Parcourez-les. Donnez-moi tout ce qui aidera mon affaire. Autrement, à la première heure demain votre nom sera en première page.
Reinsdorf : Je verrai ce que je peux trouver. Maintenant dégagez de mon bureau.
Cooper surveille l’immeuble du bureau de Samouraï Seven. Une jeune femme, Beth Kim, qui porte un sac avec un grand oiseau noir dessiné sur le rabat, laisse un message sur le répondeur de Samouraï Seven.
Samouraï Seven : Oui, laissez un message.
Beth : Appelle-moi, s'il te plait. Je te laisse des messages. Je n'ai pas de nouvelles de toi. J'ai peur. Je pense que je devrais peut-être quitter la ville.
Cooper : Blackbird.
Kate vient porter des documents à Patty.
Patty : Cette liste de témoins a à peine changé de la dernière.
Kate : Néanmoins, tu l'as demandée.
Patty : Je pensais qu'Ellen aurait fait plus de progrès depuis.
Kate : Ce travail revient au plaignant, non ?
Patty : Effectivement. Merci de l'avoir apportée. Maintenant, si tu veux bien m'excuser, j'ai du travail.
Kate : J'ai apporté des cookies. Depuis que Ted est mort, j'ai des insomnies de temps en temps, c'est dur de dormir dans un lit vide, donc... je cuisine.
Patty : Merci pour l'offre, mais...
Kate : Tu sais quoi ? Au cas où tu changes d'avis. - Je vois que tu es occupée, mais on doit discuter de quelque chose. Tu as reçu ma lettre ?
Patty : Oui.
Kate : Tu n'as jamais répondu.
Patty : Pas besoin. Je suis concentrée sur l'affaire McCLaren. Je n'ai aucune autre affaire avec ton autre client.
Kate : Mais il apprécierait beaucoup de parler avec toi. Il est malade et étant donné son état, il y a certaines choses qu'il aimerait régler.
Patty : Cette affaire est terminée depuis longtemps. Dis à ton client qu'il n'y a rien d'autre à discuter. - Maggie.
Maggie : Oui, Mme Hewes.
Patty : Voulez-vous montrer la sortie à Mme Franklin ?
Kate : Pas besoin. Tu peux me renvoyer le Tupperware quand tu veux.
Dans un bar, McClaren regarde Charlie et Jeff Barducci. Charlie commente l’une des cartes qu’il a dessinées.
Charlie : Ça, c'est le désert. Ça, les montagnes. Le seul moyen d'aller d'ici à ici est de rouler dans un véhicule tout terrain. - Ça, c'est le désert. Ça, les montagnes. Le seul moyen d'aller d'ici à ici est de rouler dans un véhicule tout terrain.
Jeff : Charlie, tu as commandé ? Tu as 10 secondes ou tu ne déjeunes pas.
Charlie : Le seul moyen d'aller d'ici à ici est de rouler dans un véhicule tout terrain.
Jeff : Commande. Je suis sérieux. Ma garde commence dans 20 min. Je n'attends pas ici le reste de ma vie.
Charlie : Ça, c'est le désert...
Jeff : Laisse-moi te rappeler. Commande ton foutu déjeuner.
Charlie : Le seul moyen d'aller d'ici à ici...
Jeff : Je suis sérieux. Tu vas commander ?
Charlie : Ça, c'est le désert. Ça, les montagnes.
Jeff : Tu vas commander ou pas ?
Charlie : ... est un véhicule...
Jeff : Et merde. Tu as fini, on y va.
Charlie : Tu l'as déchirée.
Jeff : Oui, si tu ne fermes ta gueule, je vais t'arracher la tête. Pourquoi tu dois être un foutu idiot tout le temps ?
Cooper a suivi Beth chez elle. Elle essaie de contacter à nouveau Samouraï Seven.
Samouraï Seven : Oui, laissez un message.
Beth : Salut, c'est moi. Je monte dans un avion pour voir mes parents. Appelle-moi, s'il te plait. Je suis très inquiète. - Qui est-ce ?
Cooper : Je suis un ami de Samourai. Je dois vous parler. Vous êtes Blackbird ?
Cooper a conduit Beth dans le bureau d’Ellen.
Ellen : Vous savez qui je suis ?
Beth : Oui. Il m'a tout expliqué.
Ellen : Alors vous savez que votre ami n'a pas conclu l'accord qu'il a fait avec moi.
Beth : Ce n'est pas vrai. Vous l'avez payé, il a fourni les données.
Ellen : Non, je l'ai payé et il a fui avec mon argent avant de fournir quoi que se soit. Comment vous savez que je l'ai payé ?
Beth : J’ai vu vos fonds entrer sur son compte. Je contrôle tout à la maison, pour m'assurer que rien ne va mal.
Ellen : Donc vous avez accès à son compte ?
Beth : Pas les sommes d'argent, juste les enregistrements.
Ellen : Donc vous devez savoir si Patty Hewes l'a payé.
Beth : Elle l'a fait. Oui, absolument. Elle l'a rencontré avant vous. Elle... l'a payé, il a fourni les données.
Ellen : Mais si je n'ai pas eu l'information, comment savez-vous que Patty Hewes l'a eu ?
Beth : Il m'a envoyé confirmation que la transaction était complète. Puis Samourai vous a rencontré. Vous lui avez donné l'argent, mais...
Ellen : Mais quoi ?
Beth : Je n'ai plus de nouvelles depuis.
Ellen : Donc il nous a laissées tomber toutes les deux ?
Beth : Non, il ne s’est pas enfui. Pas sans ordi portable, disque dur. Tout est toujours ici. Quelque chose a dû lui arriver.
Ellen : Cette information qu'il a vendue à Patty Hewes, vous savez ce que c'était ?
Beth : Ça, il ne me dit pas.
Ellen : Ok. J'ai vraiment besoin de votre aide.
Devant la porte de l’appartement de Sally, McClaren attend Jeff.
Jeff : Je peux vous aider ?
McClaren : Tu es Jeff, pas vrai ?
Jeff : Qui es-tu ?
McClaren : Un ami de Sally. J'espérais qu'on pourrait parler.
Jeff : De quoi ?
McClaren : Charlie.
Jeff : Tu as un problème avec Charlie, parle à sa mère.
McClaren : Je veux te parler à toi. Je ne crois pas tu comprennes Charlie.
Jeff : Oh, vraiment ?
McClaren : Il pense différemment de la plupart des gens. Il voit les choses autrement.
Jeff : Sans blague. Il y a quelque chose qui cloche là-haut.
McClaren : Non, tu ne comprends pas. Rien ne cloche.
Jeff : Oui, j'ai déjà entendu les conneries... il est "spécial". Donc il agit comme un foutu crétin. Le gamin ne peut pas parler aux gens, ok ? C'est un monstre.
McClaren : Ce n'est pas un monstre. Un enfant comme Charlie ne sera jamais doué avec les gens, et c'est rien... il sera doué à d'autres choses. Très doué. Il a juste besoin... d'un peu de patience.
Jeff : C'est la dernière chose dont il a besoin. Il est comme ça car Sally le laisse faire tout ce qu'il veut.
McClaren : Non.
Jeff : Il a besoin de discipline, ok ? Elle ne peut pas la lui donner. C'est pourquoi elle a besoin de moi.
McClaren : Ce que tu fais n'aide pas. Tu empires les choses. J'aimerais que tu ais un peu plus de patience avec lui. Tu peux faire ça ?
Jeff : J'aimerais que tu dégages de ma vue.
McClaren : C'est clair que tu ne sais pas qui je suis. Je peux te faire des choses, Jeff. Je peux t'atteindre si je veux.
Jeff : Tu me menaces ? Car on dirait que tu me menaces.
McClaren : Je te demande gentiment. Ne touche pas Charlie. Tu le laisses tranquille, je te laisserai tranquille.
Jeff : Tu veux que je laisse le gamin tranquille ?
McClaren : C'est tout ce que je demande.
Jeff : Ok. Voilà ta réponse. Maintenant, dégage d'ici, putain de pédé.
Chez Hewes & Associés.
Patty : C'est quoi ça ?
Herndon : Requête de découverte. Parsons demande que tu remettes les informations de Samouraï.
Patty : Donc elle ne lui a pas acheté après tout.
Herndon : Non, je suppose que non.
Patty : Elle a menti.
Herndon : Maintenant elle utilise le tribunal pour te les faire cracher.
Chez le Juge Gearheart.
Patty : Votre Honneur, je n'ai simplement pas l'information que Mlle Parsons demande.
Ellen : Mme Hewes ment. Elle a acheté l'information pour 500,000$ d'un pirate informatique.
Juge : Comment savez-vous ça ?
Ellen : Pour commencer, le même pirate m'a offert de me vendre l'information.
Patty : Ça ne veut rien dire, Votre Honneur.
Juge : Vraiment, Mlle Parsons, vous lancez juste des accusations. Vous voulez que je vous aide, vous devez m'aider.
Ellen : Oui, Votre Honneur.
Juge : Y a-t-il quelqu'un qui peut attester de la validité de vos affirmations ?
Ellen : Ok, vous pouvez entrer.
Ellen fait entrer Beth Kim.
Juge : Et comment savez-vous que l'argent a été transféré de Mme Hewes à votre petit ami.
Beth : Je l'ai vu en allant sur son compte.
Juge : Pourquoi votre petit ami n'est-il pas ici pour me le dire lui-même ?
Ellen : Il a disparu, Votre Honneur, depuis la rencontre avec Mme Hewes.
Patty : Prétendue rencontre. Votre Honneur, c'est une histoire très colorée, mais difficilement une preuve que j'ai acheté de l'information.
Beth : J'ai les relevés bancaires.
Ellen : Voici une copie de la transaction. L'heure et le montant du transfert soutiennent l'histoire de Mme Kim. Et voici la déclaration sous serment de Mme Kim.
Juge : Je ne vais pas vous demander si vous avez cette information de Samourai, car ce serait délicat pour nous deux. Mais je requiers que vous la remettiez à Mlle Parsons.
Patty : Une semaine.
Ellen : Aujourd'hui.
Patty : 72 heures.
Juge : Demain matin. Bonne journée à tous.
Kate rend visite au père de Patty à l’hôpital.
Kate : Salut. Ils ont dit que tu avais passé une nuit difficile. Comment vas-tu aujourd'hui ?
Lyle : Comme une pile fragile de merdes roussies de vieille vache par le soleil et écrasé par un train.
Kate : Oh, bien. Mieux, alors.
Lyle : Elles essayent de me tuer.
Kate : Qui ça ?
Lyle : Les foutues infirmières ! Chaque foutue d'entre elles !
Kate : Je te l'ai déjà dit, s'énerver ne fait qu'empirer.
Lyle : Ils me veulent mort !
Kate : Non, ils essayent de te sauver la vie.
Lyle : Qu'y a-t-il à sauver ? Je serai mort dans un mois. Qu'essayent-ils de prouver ? Alors... tu lui as parlé ?
Kate : Oui.
Lyle : Et bien ?
Kate : Je t'avais prévenu quand tu m'as demandé de la contacter qu'elle ne serait probablement pas intéressée. Et j'avais raison... elle ne l'est pas.
Lyle : Continue de la travailler. Elle n'est pas à moitié aussi intelligente que tout le monde pense.
Kate : Très bien. En attendant, je t'ai pris ça.
Lyle : Je ne lis plus.
Kate : Comme tu veux. Mais il y a un article dans American Lawyer... que tu pourrais trouver particulièrement intéressant. A plus. Essaye de bien te comporter.
McClaren est retourné au bureau. Il a demandé à Ellen et Kate de venir.
McClaren : Au final, on s'est mis d'accord sur des termes financiers il y 9 ans quand elle était enceinte. Je ne voulais pas qu'elle garde le bébé car je savais qu'on ne serait pas ensemble à long terme.
Kate : Et Sally était consciente de votre position là-dessus ?
McClaren : Je n'aurais pas pu être plus clair, j'étais définitif.
Kate : Et a-t-elle respecté sa part de l'engagement ?
McClaren : Oui.
Kate : Mais maintenant elle veut plus d'argent ?
McClaren : Oui.
Ellen : En échange de quoi ?
McClaren : L'argent n'est pas le problème. Je peux lui avoir des fonds
supplémentaires. C'est le petit ami actuel qui m'énerve.
Ellen : Abuse-t-il physiquement de Charlie ?
McClaren : Je veux qu'il dégage du tableau. Il ne comprend pas que Charlie est un enfant compliqué. Comment puis-je faire ça ?
Ellen : Légalement, vous auriez besoin de preuves que des abus se produisent, ce qui, si ce n'est pas physique, peut être très difficile à justifier et prendre plusieurs mois à prouver.
McClaren : Je veux le gars dehors aujourd'hui.
Ellen : Le mieux est d'être réactif et de commencer le processus, mais ce sera un processus.
McClaren : Je n'ai pas le temps pour ça.
Ellen : Légalement, c'est votre seul option.
McClaren : Vous avez été d'une grande aide. Merci pour votre temps.
Ellen : Je suis désolée qu'on ne puisse... vous dire ce que vous voulez entendre.
Patty est à la SEC. Reinsdorf lui offre un verre de vin.
Patty : Non, merci.
Reinsdorf : Vous êtes sûre ?
Patty : Dites-moi juste ce que vous avez trouvé.
Reinsdorf : Justement, Mme Hewes. Il n'y a rien. On n’a pas de traces que Mme Walling ait jamais communiqué avec McClaren.
Patty : Vous épelez Reinsdorf avec un "F" ou deux ?
Reinsdorf : Que faites-vous ?
Patty : J'envoie un e-mail à mon ami du Times.
Reinsdorf : Oh, attendez, arrêtez, s'il vous plait. Allez, allez. Que... voulez-vous de moi, hein ? J'ai essayé. Il n'y a rien dans l'enquête Walling qui aiderait votre affaire.
Patty : Peut-être qu'on regarde le problème du mauvais côté.
Peut-être que vous avez quelque chose qui aiderait l'affaire de mon adversaire.
Reinsdorf : Comme quoi ?
Patty : Dans votre enquête, avez-vous relevé quelqu'un qui aurait pu vouloir faire du mal à Naomi Walling ? Qui aurait pu être motivé pour exposer sa vie personnelle ?
Reinsdorf : Je devrais retourner regarder.
Patty : Faites ça. Vous avez 24 heures. Après ça, je passe l'appel.
Le téléphone sonne chez Patty.
Patty : Allo
Ellen : Bonjour, Patty. C'est du vin ou du bourbon ce soir ?
Patty : Du vin. Je voulais prendre contact. Demain est la limite pour
me remettre les informations, pas qu'on doive te le rappeler.
Patty : Non, bien sûr que non.
Ellen : J'appelle juste pour demander si je pouvais avoir un document papier, ainsi que le disque.
Patty : Tout ce que tu veux.
Ellen : Ce serait super. Et Patty, si pour une raison, tu décides de ne pas te plier aux ordres du juge, j'ai une motion pour jugement sommaire prête à partir.
Patty : Tu auras l'information, Ellen. Passe une bonne soirée.
Le lendemain, chez le Juge.
Herndon : Désolé d'être en retard, Juge. Le train trois devait être collé dans la mélasse.
Juge : Ce n'est rien. Prenez un siège. Je reviens tout de suite.
Herndon : Toujours à ruer pour une défense, n'est-ce pas ? Dommage, poupée, car il n'y a rien là-dedans.
Ellen : C'est drôle que Patty mente à ce propos alors.
Herndon : Ça lui a coûté un demi-million. Elle doit s'être sentie propriétaire. Enfin bref, bonne chance.
Ellen : Je suis sûre que je ferai des lectures intéressantes.
Juge : Donc... vous avez amené tout ce que Mme Hewes s'est procurée de ce pirate ?
Herndon : Vous pouvez parier, Juge. Voici une copie du disque. Et voici les dossiers. Mme Hewes est désolée de ne pouvoir être présente pour les délivrer elle-même.
Juge : Satisfaite, Mlle Parsons ?
Oui, Votre Honneur. Satisfaite.
Herndon : Chic.
McClaren télécharge des informations sur Jeff Barducci.
Plus tard.
Ellen : Les documents de Samourai indiquent clairement que Princefield et Herreshoff enquêtaient sur Naomi Walling.
Rutger : Pourquoi Patty Hewes mentirait à propos d'avoir ceci ? Quel bien ça lui ferait ?
Ellen : Le savoir est le pouvoir. La question est, où mène l'information ?
Rutger : Si Princefield enquêtait sur Naomi avant la fuite, qu'ont-ils découvert sur elle ?
Ellen : Exactement. Je vais me renseigner là-dessus.
Ellen se rend dans les bureaux de la SEC.
Reinsdorf : Ça ne me concerne pas, Mlle Parsons. Notre enquête sur Naomi Walling a suivi le protocole standard. On a mis les points sur les "I",
les barres sur les "T".
Ellen : Patty Hewes vous a déjà approché, n'est-ce pas ? Vous êtes arrivés à une sorte d'accord ?
Reinsdorf : Oh, vous les avocats... vous pensez tous pareil. Toujours un complot.
Ellen : Non, il n'y a qu'une raison pour laquelle Patty n'aurait pas divulgué cette information à la presse.
Reinsdorf : Peu importe ce que vous sous-entendez, je n'apprécie pas.
Ellen : Vous avez conclu un marché. Elle a dissimulé l'information et vous l'avez aidée avec son affaire.
Reinsdorf : Vous êtes complètement dans l'erreur. Oui, Mme Hewes m'a approché. Et je lui ai expliqué comme je vous expliquerai. L'enquête de la SEC est en cours. On n’avait pas l'intention de prendre des sanctions contre Naomi Walling avant de comprendre la pleine portée de son activité illégale.
Ellen : Avec tout mon respect, c'est des conneries.
McClaren se rend chez Sally et lui donne de l’argent.
Sally : Jeff est en prison. Il a été arrêté ce matin. Dis-moi que tu n'as rien à voir avec ça.
McClaren : C'est pour un nouveau départ.
Sally : Oh, mon Dieu. Ça devrait être assez pour un moment.
McClaren : Et je veux que tu mettes Charlie dans le bon genre d'école.
Sally : Ok. Tu veux le rencontrer ?
McClaren : Maintenant ?
Sally : Non, il est à l'école en ce moment. Je veux dire, quand il a fini ?
McClaren : Tu es sûre ?
Sally : Oui.
McClaren : Oui. Oui, j'aimerais ça.
Sally : Merci.
Reinsdorf fait écouter un enregistrement à Patty.
Herreshoff : Dis-moi, Naomi.
Naomi : Bennett, calme-toi.
Herreshoff : Qui est ce nouveau gars que tu vois ?
Naomi : Ça n'a pas d'importance.
Herreshoff : C'est sacrément important pour moi.
Naomi : Tu es marié. Tu pensais vraiment que je ne verrais personne d'autre ?
Herreshoff : Ne joue pas avec moi, Naomi.
Naomi : Ma fille rentre bientôt. Je dois y aller.
Herreshoff : Ne joue pas avec moi.
Patty : Naomi Walling avait une liaison avec Herreshoff.
Reinsdorf : Et on dirait que ça ne s'est pas bien fini.
Patty : Vous avez d'autres conversations entre eux ?
Reinsdorf : Non. C'est la seule copie qu'on a. Je pense que vous serez d'accord que je vous ai donné tout ce que vous avez demandé. Cet appel est une balle en argent pour Ellen Parsons. Elle met la main dessus,
votre affaire est coulée.
Patty : Alors elle ferait mieux de ne pas l'entendre.
Reinsdorf : Oh, elle ne l'entendra pas. J'ai effacé l'appel de nos enregistrements. Et je vous laisse la seule copie.
Patty : Merci, Mr Reinsdorf.
Reinsdorf : Je crois que votre ami au Times n'aura pas d'histoire.
Patty : Non. Votre totale incompétence restera juste entre nous.
Sally et Charlie attendent McClaren.
Charlie : Ton ami est très en retard.
Sally : Oui, il l'est.
Charlie : Quand sera-t-il là ?
Sally : Bientôt, bébé. Bientôt.
Sally appelle McClaren. Il est avec la jeune femme du bar.
Femme : Tu ne vas pas répondre, si ?
McClaren : L'autre jour, tu m'as posé une question. La réponse est oui. Quelque chose ne va pas chez moi.
A l’hôpital, Patty entre dans la chambre de son père.
Lyle : On m'a dit que tu ne voulais rien avoir à faire avec moi.
Patty : C'est vrai.
Lyle : Alors pourquoi es-tu ici ?
Patty : J'ai entendu dire que tu étais mourant.
Lyle : Alors tu as voulu venir voir à quoi ça ressemble. Tu ressembles tellement à ta mère.
Patty : Ne parle pas de ma mère.
Lyle : Je ne veux pas piétiner le passé. Je sais que vous étiez dévouées
l'une envers l'autre. Bien sûr, elle était facile à baratiner. Je n'ai... jamais eu... une idée très claire de la personne que tu es vraiment.
Patty : Elle savait sans doute quel genre de personne tu es réellement. Qu'est-ce que tu veux ?
Lyle : Et si je te disais que je t'avais mise dans mon testament ?
Patty : Je te dirais de m'enlever. C'est tout ? N'essaie plus jamais
de me recontacter.